Review Evolution Airsoft Lone Star Ranger SBR
21 décembre 2015
Cela fait plus d’un an que j’ai la chance d’être en contact avec Airsoft Entrepôt. Du coup, j’ai parfois le privilège de me voir prêter la réplique de mon choix pour pouvoir vous la présenter.
Coup double cette fois-ci, j’ai pu d’une part avoir un aperçu des produits proposés par la firme italienne Evolution airsoft, et d’autre part me faire envoyer le Lone Star Ranger SBR qui m’avait tapé dans l’oeil.
Je remercie donc toute la fine équipe d’Airsoft Entrepôt et c’est parti pour la review complète d’une réplique bien sexy !
Un rappel en vidéo si vous avez du mal avec la lecture…
C’est une base d’AR15
L’artwork est sympa, bien dans le ton du thème « Ranger ».
A l’intérieur, tout est bien calé dans une mousse assez dense.
On y trouve :
-La réplique. En grande partie constituée de métal, elle pèse 3216 grammes et mesure entre 71 et 79 cm.
-Un chargeur Hi-cap 300 billes.
-Une tige de nettoyage.
-Un cache-flamme en plastique rouge.
-Une poignée avant type Tango down.
-Un manuel d’utilisation en anglais, espagnol et italien.
Vous aurez également droit à la fiche de contrôle qui récapitule les opérations effectuées sur votre réplique avant la mise en boite.
J’aime bien l’aspect général du Lone Star Ranger. L’addition des différents éléments en fait une réplique au look trapu, agressif, et peu commun malgré la base d’AR-15.
Le corps de la réplique est peint en gris assez particulier. J’aime bien. Sur le côté droit on retrouve un marquage Evolution Airsoft.
A gauche, les marquages Lone Ranger et le numéro de série. Il est différent pour chaque réplique.
On trouve également un autocollant « hologramme » attestant l’autenticité de la réplique, d’autres marquages Lone Star et bien entendu, le sélecteur de tir 3 positions. Attention, les crans sont peu marqués, il est facile de glisser d’une position à l’autre sans s’en rendre compte.
Le système d’aide à l’introduction n’est pas fonctionnel.
La poignée pistolet est de type « Tango down ».
Quant à la crosse, il s’agit d’une VLTOR. Elle dispose de 6 positions.
Attention, la crose a un jeu assez important sur son tube, surtout en position sortie.
Remarquez l’attache sangle amovible type « QD ». Il peut être changé de côté.
Pas d’anneau de sangle sur l’écrou de tube.
Le levier d’armement est tout ce qu’il y a de plus classique.
Cela dit, l’arrêtoir de culasse est fonctionnel, permettant de régler le hop-up facilement sans avoir à retenir le levier d’armement vers l’arrière.
Pour fermer l’emplacement du hop-up, appuyez sur l’arrêtoir de culasse…
Le garde-main type CASV donne son look trapu au Lone Star Ranger. Il est en deux parties et reçoit des rails pour permettre la mise en place d’accessoires compatibles Picatinny.
On peut y placer la poignée fournie, malheureusement, mon exemplaire avait beaucoup de jeu.
Le cache-flamme type Noveske est réalisé en alliage très léger. Il pourra être changé par n’importe quelle pièce en filetage 14mm anti horaire (CCW).
Ici avec l’embout rouge.
Le rail supérieur est une pièce à part qui vient se poser sur le rail déjà existant du receveur supérieur.
A l’avant on retrouve le triangle typique des M4 et assimilés. On peut régler la mire en hauteur.
A l’arrière l’oeilleton est également réglable, on peut l’enlever rapidement si le besoin s’en fait sentir.
La prise de visée est rapide et aisée.
Il s’agit d’un modèle Hi-cap de 300 billes. L’externe est en tôle.
Une trappe permet de remplir le chargeur.
Il faut ensuite actionner la molette pour faire remonter les billes.
La réplique accepte la plupart des chargeurs type « STANAG » pour AEG.
Que ce soit pour démonter la réplique ou simplement y placer une batterie, il faut déposer la partie inférieure du garde main. Pour ce faire, pressez les deux ressorts repérés sur la photo ci-dessous et tirez vers le bas.
On peut voir que cela endommage petit à petit la peinture.
On accède alors à la connectique mini Tamiya.
Le rail supérieur se démonte en déposant ces deux vis hexagonales.
Il faut ensuite actionner la bague (delta ring) pour dégager le rail et la partie supérieure du garde main.
Pour séparer le receveur supérieur du receveur inférieur, déposez la goupille avant.
Attention à bien faire passer le levier d’armement sur la petite bosse de la gearbox.
Gros inconvénient, la prise ne permet pas de séparer la réplique en deux facilement, il faut donc la dé-câbler à l’aide d’un outil spécial pour ne pas l’endommager.
On a allors accès au canon interne et au bloc hop-up métallique.
Le joint d’origine est un peu dur pour la puissance développée.
Le canon interne en laiton mesure 276mm
Son diamètre est de 6.05mm, c’est honorable…
Attention à bien nettoyer le canon avant la première utilisation, puis au mieux après chaque partie.
Il est temps de s’intéresser à la gearbox V2…
Il va falloir déposer le moteur avant d’aller plus loin.
Aucune indication quant aux propriétés du moteur, même si la boite indique un « high torque ».
Deux vis plus tard, la poignée pistolet est démontée. La plupart des poignées d’AEG du marché s’adaptent sans peine sur le Lone Star Ranger.
Démontez l’arrêtoir de chargeur. Attention à la petite vis, parfois elle et bien serrée et l’empreinte se détériore…
Noubliez pas d’enlever l’arrêtoir de culasse.
Puis de chasser ces deux goupilles.
Passons au tube de crosse. A l’aide d’un long tournevis cruciforme, ôtez la grosse vis.
Et enfin, déposez la fiche Tamiya pour pouvoir faire passer les fils dans le corps de la réplique.
Et voici la gearox enfin libérée (délivrée, je ne mentirai plus jamais etc.) Du Classic Army, cette fois-ci c’est certain, merci à Djé pour sa confirmation.
Voyons ce que renferme cette coque en alliage, on peut déjà voir le cylindre percé. Il va falloir démonter les vis…
Comme toujours, essayez d’être ordonné, ça évite de perdre des pièces ou de ne plus savoir où elles vont !
Et voilà ! Rien n’a giclé, ouf !
Le guide de ressort est un modèle assez basique sans roulement. Il est en plastique.
Le piston en polycarbonate dispose d’une dent en acier. La tête de piston est également en polymère. L’étanchéité de la partie pneumatique était très bonne.
Les engrenages sont en acier. Seul le temps dira s’ils sont solides… Le bon point est que toutes les pièces sont au standard V2, vous pourrez donc changer ce qui ne vous convient pas.
Ils sont montés sur des roulements de 7mm.
Rien de transcendant mais les engrenage étaient bien calés. Si vous utilisez votre réplique normalement vous devriez être tranquille un moment.
Pour remonter tout ça, suivez les instructions dans le sens inverse !
Pas d’éclaté dans le manuel.
-Chrony Xcortech X3500
-Billes 0.20g bio Revolt Army et 0.25 bio Kalashnikov (Cybergun)
-Batterie 7.4V LiPo 1400mAh
La vélocité moyenne sur 10 tirs est correcte. Avec 336FPS, le Lone Star Ranger passera sur pratiquement tous les terrains de France. La cadence de tir est de 13.8 billes/seconde avec la batterie test, c’est bien assez pour faire baisser les têtes si vous avez le droit de jouer en rafale.
Le réglage du hop-up est assez sensible et il faudra légèrement resserrer la rondelle au niveau de l’engrenage du milieu pour ne pas qu’il bouge en partie. Cela dit, il lève les billes sans broncher.
A 20 mètres, le groupement est bon même en tirant sans appui et rapidement. A 35 mètres, on touche encore facilement une cible de taille humaine et la réplique en a encore sous le pied.
Je vous laisse voir ça en vidéo.
Je ne suis pas déçu par cette réplique, en grande partie parce que j’adhère vraiment avec son look sympathique et atypique.
Certes, nous ne sommes pas en présence d’un interne haut de gamme, mais au moins si quelque chose casse, les pièces V2 du marché prendront place sans problème dans la gearbox Classic Army. J’aurais simplement aimé que lors des multiples tests effectués par Evolution airsoft, ils s’assurent que la poignée avant n’avait pas autant de jeu…
Pour une fois ma conclusion sera courte : Si la réplique vous plaît, achetez-la ! Vous serez à même de jouer à peu prêt partout sans être inquiété par le passage chrony !
-Le look vraiment sympathique.
-Puissance raisonnable en sortie de boite.
-Bonne étanchéité de la partie pneumatique.
-Pièces de gearbox compatibles V2.
-Numéro de série propre à chaque réplique.
-Peinture du garde-main un peu fragile.
-Molette du hop-up trop molle.
-Jeu de la crosse sur son tube.
-Solidité de l’interne à voir sur le long terme.
Posté le 21 décembre 2015 par Dingchavez