Review GHK/LCT AKS74U. Petit mais costaud.
21 mai 2016
Des AKs des AKs des AKs ! Oui, j’aime ça ! C’est pourquoi je ne pouvais passer à côté de l’occasion de vous parler de la version AKS74U GBBr de GHK/LCT. Je suis heureux propriétaire d’une AKM depuis déjà 5 ans et j’en suis toujours aussi content, je voulais voir quelles améliorations ont été faites sur ces versions 2016. On trouve cette AK pour environs 475$ Dans les boutiques de Hong Kong et Taiwan, ou 599€ chez nos Frenchies de FG Airsoft.
C’est parti pour un désossage complet.
Un rappel en vidéo.
Hop, c’est par ICI ! (En anglais parce que c’est plus complet…)
Une boite qui ressemble aux ancienne boites LCT, mais un gros logo GHK y trône.
La réplique et ses accessoires sont bien calés dans une couche de carton.
Le contenu est assez maigre comme dans toutes les boites de GBBr :
-La réplique, en acier, alliage, plastique et bois. Elle pèse 2375 grammes et mesure entre 49.5 et 73 cm
-Un chargeur à gaz de 40 billes.
-Un bb-loader
-Un manuel d’utilisation.
Petite, maniable et légère, cette AK est un bon choix pour une tenue d’éclaireur.
Les matériaux sont beaux et solides et la maniabilité est excellente.
Bon, par contre, LCT propose toujours des emplacements de sélecteur fantaisistes, dommage, surtout sur un GBBR.
Les marquages sont bien faits. Ici l’étoile de la manufacture de Tula et un numéro de série correspondant à une « arme » produite en 1988.
La poignée pistolet est un peu trop bien finie pour correcpondre à un modèle RS. Oui, nous autres airsofteurs sommes bizares de nous plaindre ce genre de détails… Si vous trouvez une vraie poignée pistolet, elle sera compatible sans modification.
Il suffit de retirer la vis de maintien et de changer la poignée…
Ici un joli modèle couleur prune (plum).
Le corps de la réplique est en acier qui semble phosphaté. Par contre pas de peinture comme sur les vrais modèles. Le rendu est cependant très bon et se patine au cours du temps.
Le garde-main en contre-plaqué est un modèle avec évents. Il est de très bonne qualité mais les joueurs les plus pointus pourront le remplacer par un modèle RD.
Le cache-flamme en forme d’embout de trompette. Sa forme est étudiée pour optimiser la circulation des gaz brûlés sur la vraie AK. Bien entendu il est en acier.
Vous pourrez y monter un PBS-4 sans problème sur le pas de vis 22mm.
Mais ce n’est pas la taille qui compte !
Un petit anneau permet d’attacher le crochet d’une sangle russe.
La crosse squelette en acier est repliable. Un anneau attache-sangle y est fixé.
Un bouton de déverrouillage est situé sur le côté gauche de la réplique.
Et le verrouillage en position fermé est assuré par un loquet.
On peut actionner les différents contrôles et tirer avec la crosse repliée.
Un rail latéral en acier permet d’équiper la réplique avec un optique russe ou un rail Picatinny.
A l’arrière de la réplique on trouve un oeilleton réglable sur deux positions, en fonction de la distance de tir. C’est parfois gadget pour notre loisir mais c’est toujours un plus de trouver les fonctionnalités de l’arme répliquée.
A l’avant un cran de mire réglable en hauteur est protégé par deux oreilles en acier.
La visée est intuitive, bref, c’est une AK…
Il existe des mocèles noirs et des modèles oranges. Il est également possible d’acheter les coques externes oranges si ça vous dit. Personnellement le orange c’est soit en RS, soit rien du tout…
Ils sont assez lourds : 591 grammes, donc prenez celà en compte pour vos parties, surtout si vous avez le dos fragile !
Evitez de mettre plus de 35 billes par chargeur pour préserver la mécanique et ne pas forcer sur le nozzle lors de l’insertion.
La valve de remplissage est située sous la valve de percussion . Pratique pour éviter que des impuretés s’y glissent pendant que vous gambadez sur le terrain.
Pour démonter le chargeur, ôtez le talon et enlevez la vis cruciforme. Poussez ensuite l’interne vers le haut.
Ici on peut voir le mécanisme d’arrêt de tir en fin de chargeur. Il n’y a pas d’arrêtoir de culasse sur les AKs donc ici le tir stoppera net et la détente deviendra un peu molle. C’est le signe qu’il faut changer de chargeur ! Si le système vous perturbe, vous pouvez le désactiver mais vous tirerez à vide…
Voici un chargeur démonté.
La plupart des fuites sur les premiers modèles venaient des joints toriques situés aux extrémités des cylindres. Il semble que ce soit moins courant dorénavant…
J’ai cependant eu une fuite sur une de mes valves de percussion. Un petit joint était défectueux…
Il s’agit d’un joint 5.6X1.1mm
Attention, c’est très technique : poussez le loquet du capot. Oui, je sais, c’est impressionnant…
Il est monté sur ressort donc il s’ouvre tout seul.
Au passage, voyons ce qui est en acier… Tout. Check ! Tout ? Et bien non, le canon externe est en alliage. dommage.
On peut maintenant enlever la tige-guide et le ressort récupérateur, puis faire coulisser l’amortisseur (buffer) vers l’arrière et le haut.
Bonne nouvelle sur les versions 2016, le kit lourd est de série. L’ensemble mobile au complet pèse grammes , ce n’est pas mal comparé à la concurence !
Si vous souhaitez changer le garde-main, c’est le bon moment. La partie supérieure s’enlève sans forcer.
Pour la partie inférieure, il faut actionner un petit levier.
Le cache-flamme est monté sur un filletage 24mm horaire (CW).
Une vue sur l’interne, ça ressemble plus ou moins à une vraie AK. A part la queue de détente qui est en acier, le reste est en alliage.
Ici le bloc hop-up. La molette de réglage est assez ferme. On peut également voir le joint gris GHK. Cette molette est bizarre. Il y a un trait blanc qui permet de repérer la position minimale, mais aucun système d’arrêt n’est implémenté, ce qui fait que vous pouvez tourner la roue à l’infini, et donc repasser au réglage mini si vous ne faites pas attention…
Ici, la palette du sélecteur de tir qui bloque ou non la gâchette automatique.
Le marteau vient actionner le percuteur de valve.
Démontons le bloc hop-up. Otez les deux vis.
Tirez sur la pièce en plastique pour la retirer.
Puis retirez la molette de réglage. Notez le petit nub qui appuie sur le joint.
Sur les AKSU le canon est assez court pour être sorti par l’arrière. Sur des modèles plus longs, il faut retirer el bloc et le joint avant de faire coulisser le canon interne vers l’avant.
Le fameux joint assez dur avec son gros bourelet. Personnellement j’opte pour des joints plus souples pour jouer à 1 joule.
Le système au complet.
Le canon interne en laiton mesure 246mm et son diamètre est de 6.05mm.
Et voilà le travail. Pour remonter, procédez à l’inverse.
Intéressons-nous à l’ensemble mobile. Il pèse 318 grammes je vous le rappelle. Il s’agit d’un modèle dit « lourd » qui était auparavant proposé en option seulement.
Curieusement la pièce qui relie le piston à l’ensemble mobile est en matière plastique qui semble « fibrée ».
Pour retirer le nozzle de l’ensemble, retirez cette vis.
On peut ensuite ôter la cale en plastique.
Le nozzle. Il en existe plusieurs versions. Ici un modèle 1 joule, parfait pour mon usage. Il n’est pas retenu à l’ensemble mobile pas un ressort comme c’est le cas sur les M4 par exemple.
N’hésitez pas à contrôler tous les serrages de vis une fois de temps en temps, ça bouge fort donc ça entraîne pas mal de vibrations.
-Chronographe Xcortech X3500
-Billes 0.20 bio BO Rain et 0.28 bio TK
-Propane
-20°C test chrony. 23°C test de tir.
Chouette ! J’ai eu droit à un modèle équipé d’un nozzle 1 joule. Du coup le chrony est content avec 320 FPS de moyenne ! De quoi aller jouer partout que ce soit en semi ou en full si vous aimez ça !
Le kick est fort, surprenant même pour moi qui suis utilisateur d’une AKM depuis de nombreuses années. La réplique claque, s’en est presque assourdissant ! Du coup il est difficile de grouper dans un mouchoir de poche (bien que…) mais même avec le joint un peu moyen d’origine, il est possible de toucher une cible à 35 mètres assez aisément, la bille ayant encore bien assez d’énergie pour continuer sa route une bonne dizaine de mètres. Attention cependant à utiliser de bonnes billes pas trop fragiles et au minimum pesant 0.28 grammes. N’hésitez pas à changer le joint de hop-up pour un plus souple, plus adapté aux puissances inférieures ou égales à 1 joule. Personnelklement j’affectione les Marui et les G&G. Quant à la cadence de tir, elle est de 11.3 billes par seconde dans les condition du test.
Je n’ai pas eu de cooldown même en tire rapide ou en full auto mais les conditions météo étaient plutôt bonnes lors des tests. je suis relativement confiant étant donné que j’ai pu jouer sans dégazer jusqu’à -7°C au propane pur avec mon AKM (avec une forte baisse de vélocité par contre…).
Je vous laisse voir ça en vidéo.
Comme vous le verrez plus bas, il y a plus de « moins » que de « plus », mais c’est surtout dû aux particularités des GBBr.
Personnellement je ne regrette pas mon achat. Les finitions sont bonnes, la réplique superbe (bien que non peinte…) et les sensations en jeu sont simplement jouissives une fois que l’on a trouvé la bonne bille et le bon réglage hop-up.
Bref, après 5 ans de jeu avec mon AKM, je ne suis pas surpris de voir que peu de choses ont changé sur les modèles 2016.
Quoique… Ils pourraient changer ce système de molette hop-up qui tourne à l’infini, ou encore proposer un canon externe en acier, mais je chipote…
A vous de voir si cette réplique peut vous apporter du plaisir en jeu !
-La qualité des matériaux.
-Les sensations de tir.
-Bolt lourd, détente acier et nozzle 1 joule de série.
-Jouable en sortie de boite.
-C’est beau et facile à entretenir.
-Le running gag des crans de sélecteur…
-Attention, ça reste de la mécanique, vous n’êtes JAMAIS à l’abri d’une casse
-Le canon externe en alliage.
-Certains joueurs ont eu des soucis de fiabilité dès la sortie de boite (contrôle qualité?).
-Hop-up perfectible.
-Prix des chargeurs.
-Peu rendre accro au GBBr.
Posté le 21 mai 2016 par Dingchavez