Review Avalon Saber CQB, le haut de gamme de VFC

 

26 Janvier 2017

 

Il y a quelques années les répliques Avalon représentaient le top de ce qui se faisait en AEG. Elles avaient peu à peu disparu des étals de nos boutiques avant de revenir en force fin 2016, et bien entendu j’ai pu m’en procurer un modèle afin de vous le présenter ! Je remercie d’ailleurs l’équipe de Sport Attitude qui m’a fait parvenir ce Saber CQB.

Mieux que des mots, des photos, plein de photos ! C’est parti !

 

Voici la vidéo de présentation sommaire menée par ma camarade Camille et moi-même :

 

Il s’agit d’une autre déclinaison sur base AR-15, si ça vous dite, vous pouvez lire ceci.

 

Plus qu’une boite, une mallette s’il vous plait ! Ses 4 fermoirs en métal et sa garniture en mousse vous assurent une très bonne protection.

Le contenu est assez maigre compte tenu du prix :

-La réplique, en aluminium et ABS, elle pèse 2.265 kg et mesure entre 66.5 et 74.5 cm.

-Un chargeur en polymère d’une capacité de 120 billes.

-Un manuel d’utilisation assez succinct.

 

Si le cœur vous en dit, vous pouvez flasher le code pour aller voir le site de VFC.

 

 

 

 

 

 

Je ne suis pas friand des customs sur AR-15 mais je dois avouer que cette petite Saber m’a tapé dans l’œil ! Compacte, maniable, elle peut servir en extérieur comme en intérieur. La qualité des matériaux, des finitions et de la peinture est excellente.

 

Les marquages Avalon remplacent les marquages VFC, attestant l’appartenance de cette réplique au « haut de gamme » de la marque taïwanaise. Certains regretteront peut-être la mention du calibre de nos billes.

 

Outre les marquages Avalon on peut voir que les marquages des positions du sélecteur de tir sont très bien définies.

 

Il est à noter pour nos amis gauchers que le sélecteur est ambidextre.

Le receveur supérieur reçoit les marquages de forge. « C » pour le contrôle qualité colt, et « AF » Alco Forge.

 

La réplique est équipée de plusieurs pièces de la gamme « QRS  » (quick response system) dont la poignée pistolet. Elle s’avère confortable à l’usage.

 

Le pontet élargi QRS fait également office de repose index. On note également la présence d’une queue de détente droite type « sport ».

 

Même avec des gants vos doigts devraient passer…

 

La crosse QRS est montée sur un tube 5 positions mais nous verrons plus tard qu’elles ne sont pas toutes exploitables. Il y a un peu de jeu entre le tube et la crosse. S’il vous dérange, une épaisseur de scotch d’électricien autour du tube devrait arranger cela !

 

Un petit rail est présent sur la partie inférieure.

 

La plaque de couche pivote sur un axe, permettant d’insérer la batterie soit dans le tube de crosse, soit dans les emplacement latéraux de la crosse. Notez la connectique Tamiya mini.

 

Les emplacements latéraux peuvent être enlevés pour obtenir une crosse plus fine.

 

 

Pour démonter la crosse, retirez au préalable la petite goupille (floue) repérée ci-dessous.

 

Je vous en parlais plus haut, l’une des positions de la crosse n’est pas accessible car Avalon a équipé le Saber d’un anneau de sangle pivotant sur 360°.

 

Il n’y a aucun repère de position peint sur le tube.

 

L’arrêtoir de chargeur est un modèle de la gamme Crusader (tout comme la queue de détente d’ailleurs). Il est imposant, attention à ne pas éjecter votre chargeur sans le faire exprès !

 

Le levier d’armement ambidextre est également une pièce Crusader.

 

Lorsque vous le tirez vers l’arrière, il actionne le faux ensemble mobile, le bloque en arrière et dévoile le bloc hop-up nouvelle génération de chez VFC. La molette est ferme et crantée, assurant un réglage précis sans qu’il ne bouge ensuite en pleine partie.

 

Cerise sur le gâteau, l’arrêtoir de culasse est fonctionnel. appuyez fermement dessus pour renvoyer l’ensemble mobile vers l’avant.

 

La partie supérieure de la réplique est équipée d’un rail Picatinny.

 

Un petit rail compatible M-lock est fourni avec la réplique. En effet les rails latéraux et le rail inférieur sont équipé du « système » M-lock. Oui, je vois ce que vous vous dites « Damn, un nouveau système alors qu’on s’habituait seulement au keymode » !

 

On remarque également un emplacement pour un attache sangle « quick detach » à l’arrière du garde-main. J’aime beaucoup le design général de cette pièce.

 

Le canon externe est orné d’un immense cache-flamme.

 

Ce dernier est monté sur un pas de vis 14mm anti horaire (CCW). Comme vous pouvez le constater, VFC a choisi d’installer un canon interne plus long que le canon externe. Il vient affleurer sur le cône du cache-flamme.

 

Ce Saber est livré avec des organes de visée détachables et dépliables (flip-up sights). A l’avant vous pourrez régler sa hauteur à l’aide d’une petite molette.

 

A l’arrière un simple œilleton peut-être réglé dans la largeur.

 

La visée est agréable. A garder en cas de panne de votre point rouge préféré !

 

 

 

 

Le chargeur fait partie de la gamme QRS. Il est fabriqué en polymère et peut contenir jusqu’à 120 billes.

 

Ici on peut voir l’emplacement pour la molette installée sur les chargeurs hi-cap.

 

Q-MAG, pourquoi pas. La qualité générale du chargeur est bonne et je n’ai pas eu de problème d’alimentation en billes.

 

 

 

 

 

On commence par les choses simples : le démontage pour entretien courant, ou changement de joint/canon.

Commencez par repousser la goupille avant. Ne forcez pas, elle est maintenue à l’aide d’un système anti-perte.

 

Puis faites glisser le receveur supérieur vers l’avant, cela peut nécessiter quelques efforts car les ajustements sont serrés.

 

Vous avez désormais accès à l’ensemble canon interne/bloc hop-up.

 

Comme je l’ai mentionné plus haut, le bloc hop-up est une nouvelle génération, qui équipe désormais les répliques VFC. Il est muni d’une molette crantée et fait très bien son travail.

 

Cette série Avalon a été équipée avec un joint de hop-up Maple Leaf Monster et un canon Maple Leaf de très bonne qualité faisant 250mm de long pour 6.01mm de diamètre (mesuré ici à 6.015 sur ma réplique).

Le rubber est un modèle spécifique qui procure un appui plus long sur le joint.

 

Pas la peine d’aller plus loin si c’est pour un simple changement de canon/joint, mais vous voudrez peut-être démonter le garde-main. Pour ce faire, déposez les deux vis Allen situées sur sa partie inférieure.

 

On peut voir que VFC a reproduit un faux tube d’emprunt des gaz et son bloc.

 

Mais ce qui m’intéresse, c’est les tripes de cette petite Saber. Voyons comment déposer la gearbox.

 

A l’aide d’un long tournevis cruciforme, enlevez la vis retenant le tube de crosse au receveur supérieur.

 

Puis retirez doucement le tube en faisant attention aux câbles.

 

Voici le système d’attache sangle pivotante.

 

L’arrière étant dégagé, nous allons pouvoir continuer le démontage.

 

Otez la plaque moteur, puis enlevez le moteur à l’aide d’une petite pince à bec plat s’il ne veut pas venir à la main.

 

Il n’y a aucune indication sur le type de moteur mais VFC indique un modèle hi-speed.

 

Retirer les deux vis qui retiennent la poignée pistolet à la gearbox, puis enlevez la poignée…

 

Il peut être nécessaire de démonter l’arrêtoir de chargeur custom pour enlever la pièce complète.

 

ATTENTION : avant de dévisser l’arrêtoir de chargeur, prenez soin de retirer l’arrêtoir de culasse et le pontet !

 

Et voilà le travail.

 

Il reste une petite goupille à chasser…

 

… et les sélecteurs de tir à dévisser.

 

ATTENTION : prenez garde à ne pas perdre le ressort et/ou la bille du côté gauche !

 

Chassez la goupille arrière, puis sortez la gearbox du receveur inférieur.

 

Elle est là, elle est belle ! La gearbox V2. Remarquez les engrenages du sélecteur de tir ambidextre et la « selector plate » en métal.

 

La gearbox dispose d’un guide de ressort « quick change » permettant de faire varier la puissance de votre réplique sans avoir à ouvrir.

 

Un quart de tour vers la droite ou la gauche et vous pouvez changer le ressort.

 

Le guide en acier est monté sur roulement.

 

Enlevons ensuite le système d’arrêtoir de culasse car il nous empêche d’accéder à une vis du tour de gearbox.

 

Certaines vis étant plus ou moins longues, repérez-les comme il faut.

 

Oups, je viens de faire sauter la garantie…

 

Si vous n’avez pas oublié de retirer le ressort, séparer les deux demi coques est très facile et rien ne vous saute au visage. On peut voir que les engrenages high-speed en acier sont montés sur des roulements de 8mm « ultra high speed » (ça c’est VFC qui le dit).

 

 

Ces gearbox sont équipées d’un petit MOSFET qui protège les contacteurs électriques. De quoi jouer sereinement en semi avec une batterie LiPo 11.1V ! On peut également voir que deux des trois engrenages sont munis d’un système d’auto-calage.

 

Le piston renforcé dispose d’une demi crémaillère en acier. Une tête de piston en aluminium CNC y prend place. L’étanchéité d’origine était parfaite.

 

Le cylindre allégé est en aluminium anodisé. C’est un modèle percé pour correspondre au volume d’air adéquat pour le canon.

 

Le nozzle en aluminium CNC est équipé d’un petit joint torique, renforçant encore l’étanchéité de l’ensemble.

 

Voici quelques plans sur les engrenages.  

 

Le « sector gear » est équipé d’un retardateur (delayer) qui synchronise le cycle du nozzle par l’intermédiaire d’un « tappet plate » renforcé.

 

 

Malheureusement, si l’idée de mettre un MOSFET est bonne, on a droit à un chariot de contacteur classique. J’aurais aimé voir un micro-switch remplacer ce vieux système…

   

 

Pour tout remonter, procédez à l’inverse ! Méthode et patience sont vos meilleures alliées !

 

 

 

Pas d’éclaté dans le manuel de cette réplique mais vous pouvez le retrouver en format .pdf ICI.

 

 

-Chronographe Xcortech X3500

-Billes 0.20g Bio G&G et 0.25 bio Kalashnikov (Cybergun).

-Batterie LiPo 7.4V 1600 mAh et 11.1V 1300mAh

 

La boulette ! Je pensais avoir tourné les tests de tir avant l’installation du mosfet Titan mais impossible de retrouver les rushes, du coup les tests ne sont pas ceux de la réplique en sortie de boite et on a droit à des phases de smart pre-cocking ici et là…

Je n’ai pas changé le ressort et d’origine le Saber sort 330 FPS, parfait pour ne pas se faire refuser l’entrée aux parties limitées à 350 FPs en semi.

Le hop-up fonctionne plutôt pas mal mais une fois de temps en temps une bille part faire sa vie ou sort à une vitesse étrangement lente. Je n’avais pas fait attention à ce phénomène en partie, peut-être un souci de qualité de bille…

En tout cas quand ça fonctionne c’est un jeu d’enfant de toucher un adversaire mème à plus de 40 mètres.

La configuration hi-speed annoncée par VFC sort presque 24 billes par seconde en LiPo 11.1V, pas mal pour les excités de la détente !

 

Je vous laisse voir quelques résultats en vidéo, toujours en configuration de jeu et tir debout sans appui :

 

 

Et bien je dois dire que je suis vraiment enthousiasmé par cette réplique ! Ca me fait un peu mal aux doigts de l’écrire, mais ça ne me dérange pas d’aller sur le terrain en gorka et équipé de cette Saber CQB tellement elle est agréable à utiliser !

En plus des finitions superbes, les performances en sortie de boite sont honorables et vu le prix de la réplique il aurait été dommage d’avoir à dépenser encore plus pour changer des pièces.

Certes, on peut râler sur le fait que VFC fait encore soit des crosses à l’alésage trop important, soit des tubes au diamètre trop petit, que ça dure depuis des années et qu’il y a toujours du jeu, mais ça se règle en 3 minutes chrono donc rien de grave. Je serais plus enclin à râler sur le fait que la marque taïwanaise ne se décide toujours pas à nous proposer un système de détente novateur malgré l’addition d’un MOSFET de série. Mais après tout, j’ai prévu d’y installer un MOSFET Titan de chez GATE

 

J’espère en tout cas vous avoir donné assez d’éléments dans la présentation vidéo et cette review écrite pour que vous puissiez y voir plus clair et pouvoir déterminer si pour vous cette Avalon vaut ses 450 Euros TTC constatés en France.

 

 

 

-Excellentes finitions.

-Ambidextre.

-MOSFET d’origine.

-Interne de bonne qualité.

-Canon et joint Maple Leaf d’origine.

-Look sympa.

-Jouable en sortie de boite.

 

-Contacteur classique.

-Boite pas très fournie.

-Jeu dans la crosse.