Review Secutor Rudis VI

 

1er juin 2017

 

Dis-moi jeune et élégant bipède, tu aimes les films sur les  gladiateurs ?

Moi oui.

C’est pourquoi j’ai sauté sur l’occasion de me faire le p’tit Rudis, de chez Secutor. Tout cela grâce à Lucas, un abonné qui a gagné la réplique en participant à un concours avec 020 magazine !

Il est grand temps de mettre les mains dans le cambouis et de regarder ce qui se cache sous la robe noire de ce Rudis VI.

N’hésitez pas à visiter les chaines Youtube de Bleizh39, Hamza ou encore la Tactical Black Cat qui ont directement reçu les différents modèles via 020 mag.

On se lance ?

 

Un rappel en vidéo, ça fait longtemps !

 

 

Il s’agit d’une base de Colt 1911 dont vous pouvez trouver l’historique ICI.

 

 

La boite est vraiment classe, on y retrouve le logo de Secutor ainsi qu’un personnage représentant un gladiateur des temps modernes, équipé d’un glaive romain. Le nom de la réplique est imprimé en groooos sur le couvercle.

 

A l’intérieur tout est bien protégé dans une coque en mousse.

Le contenu est le suivant :

-La réplique du Rudis. Majoritairement constituée d’alliage, elle pèse 1005 grammes et mesure 235 mm.

-Un chargeur à CO² pouvant contenir jusqu’à 26 billes.

-Deux clés Allen.

-Un nozzle « été » ou « basse puissance ».

-Un manuel d’utilisation et les informations légales.

 

 

 

Il s’agit de toute évidence d’une base KP07 de KJW modifiée selon le cahier des charges spécifié par Secutor. Le KP07 ayant plutôt bonne réputation, ça commence bien.

La ligne générale est sobre sur ce modèle tout de noir vêtu. La réplique est bien équilibrée et les différents contrôles sont facilement accessibles.

 

Les marquages sont minimalistes. On retrouve le nom du modèle gravé sur le côté gauche de la glissière.

 

D’ailleurs la glissière est ajourée sur les côtés et le dessus à la manière d’un Salient Arms et assimilé. Cela donne un look sportif et agressif au Rudis. On note également des stries de préhension à l’avant.

 

Stries également présentes à l’arrière. Ici on peut aussi remarquer le numéro de série et la provenance de la réplique.

 

La queue de détente est évidée. Une petite vis hexagonale permet de modifier le départ du coup. Ne forcez pas sur les réglages. Le bouton d’éjection du chargeur est classique.

 

La face supérieure de la réplique est visuellement intéressante. On y retrouve la devise de Secutor (Secutor dicit, inimucus silet : quand le chasseur parle, l’ennemi se tait). On devine également les marquages du canon externe, mais j’y reviendrai lors du démontage.

 

Le canon externe est orné d’une bague qui protège un filetage 16mm horaire.

 

Et un rail est présent à l’avant de la carcasse. Idéal pour monter une lampe ou un laser (si l’utilisation du laser est autorisée chez vous).

 

Ici ma Surefire X300 Ultra ne passe pas, car configurée en Picatinny. Il m’aurait fallu mettre l’adaptateur Weaver…

 

La sûreté de pouce est ambidextre sur ce modèle.

 

Ici on peut également voir la sûreté de paume (queue de castor) ainsi que le marteau évidé.

 

Un anneau de dragonne est présent sur le compartiment de ressort de marteau.

 

Les plaquettes de crosse en plastique noir sont sobres et bien finies.

 

Malin, des morceaux de métal ont été placés sous les plaquettes de crosse pour ajouter un peu de poids.

 

 

 

Les organes de visée sont inspiré des modèles Novak. A l’avant un point blanc permet de prendre la visée rapidement.

 

 

Il suffit de l’aligner avec les deux points de la hausse.

 

Bang bang !

 

 

 

 

Le chargeur à CO² est un modèle à pile imbriquée qui peut contenir 26 billes. Bonne nouvelle pour ceux qui sont habitués aux 11-15 billes des chargeurs à pile simple. Si vous possédez des chargeurs à gaz type Marui, ils sont compatibles avec le Rudis.

 

 

Avant l’utilisation, une petite goute d’huile n’est pas de trop.

 

La grosse clé Allen fournie permet de dévisser le bouchon en métal.

 

 

On insère alors la cartouche de CO², puis on serre la vis prestement pour éviter qu’elle ne se vide toute seule. ATTENTION : le CO² qui s’échappe est très froid, vous risquez des brûlures. Portez des protections adaptées.

 

 

 

 

 

Facile, c’est une base colt 1911 ! Tirez la glissière vers l’arrière mais pas trop, le petit arrondi de la glissière doit correspondre au cran de l’arrêtoir.

 

On retire ensuite le fameux arrêtoir…

 

…ce qui permet de balancer la glissière vers l’avant pour la désolidariser du corps.

 

Oui, on ne voit rien 🙂 .

 

Pour pouvoir ôter le canon externe, dévissez le protège filetage.

 

Puis enlevez la tige-guide et le ressort récupérateur.

 

Tournez la bague de canon et enlevez-la.

 

Le canon sort ensuite par l’avant.

 

Voici l’ensemble canon externe, canon interne et bloc hop-up. Remarquez la molette de réglage.

 

Dommage que le diamètre du canon externe soit plus étroit qu’il ne devrait. A droite un 1911 MkIV Western Arms aux bonnes dimensions. C’est un détail…

 

Un plan détaillé du filetage 16mm horaire. Remarquez le petit joint torique qui permet d’empêcher un dévissage intempestif.

 

Le canon est vraiment joli, noir brillant avec le glaive gravé au laser. On peut aussi voir le calibre de l’arme réelle.

 

Pour changer le joint ou le canon, il faut séparer le hop-up en deux.

 

On remarque ici le profil particulier du canon interne. Attention donc si vous voulez le remplacer.

 

Le joint est un modèle type VSR10.

 

Le canon en laiton mesure 112mm et fait 6.03mm de diamètre.

 

Une vue sur le nozzle, j’y reviendrai plus tard.

Voilà qui devrait suffire pour un entretien poussé…

 

Pour changer le nozzle, ôtez la vis située à l’arrière de la culasse et la vis qui retient la hausse.

 

Vous pouvez alors déposer la hausse ainsi que le blow back housing (BBH). Normalement le ressort est pile à la bonne taille pour ne pas s’envoler.

 

Puis sortez le nozzle du BBH.

 

Le nozzle « hiver » à gauche et le nozzle « été » à droite. Une sorte de valve vient réduire le diamètre de sortie, et donc le passage du CO². Contrairement à ce que j’ai pu lire ici et là, il ne s’agit pas d’un système de réglage de la puissance type NPAS, rien ne sert de le visser/dévisser…

 

Lors du remontage n’hésitez pas à vérifier la lubrification du joint de piston et à mettre UNE goutte d’huile si nécessaire.

 

 

Pas d’éclaté dans la boite.

 

 

-Chronographe Xcortech X3500

-Billes 0.20 bio G&G et 0.25 bio TK

-CO²

Joies du CO², la réplique sort un peu plus de 350 FPS sur les premiers tirs, puis cela descend petit à petit pour se stabiliser autour des 310 FPS.

Avec le nozzle basse puissance on tourne autour des 260 FPS, mais une fois encore ce n’est pas très stable. Comptez entre 2 et 3 chargeurs d’autonomie avec un réservoir de CO² .

Rassurez-vous, ces variations de vélocité s’oublient bien vite une fois le Rudis en jeu ! Ca claque, ça tire loin et droit et le hop-up fait très bien son travail. Prenez soin de bien nettoyer et graisser la réplique en sortie de boite pour qu’elle puisse cycler parfaitement.

 

Je vous laisse voir ça en vidéo :

 

 

Pour une première on peut dire que Secutor ne s’est pas trompé. Prendre une base éprouvée et la customiser pour la rendre sexy à souhait, le tout dans une ambiance sentant le sang et la sueur, ça peut plaire…

Je n’ai pas franchement de reproches à faire au Rudis : il semble solide, les finitions sont propres, ça tire droit et loin, ça kick et ce n’est pas trop puissant pour une réplique de poing qui fonctionne au CO².

En plus, les possesseurs de 1911 Marui (et copies) pourront utiliser leurs chargeurs à gaz, qui certes emportent moins de billes que celui du Rudis, mais ça peut toujours dépanner !

Les seules réserves que je pourrais émettre à ce stade sont l’apparente fragilité du traitement de la glissière et de la carcasse, ainsi  qu’un mnque de recul concernant la fiabilité à moyen et long terme.

J’espère que vous y verrez plus clair et que cette review vous aidera à faire votre choix.

pila est in atrium

 

 

-Compatible avec les chargeurs gaz Marui (si vous êtes fan…).

-Look.

-Bonnes performances en sortie de boite.

-Deux nozzle.

-Bonne capacité en billes.

 

-Attention aux éraflures.

-Fiabilité à voir sur le moyen/long terme.