Review Cybergun FAMAS F1 EVO

 

1er avril 2018

 

Alors que le FAMAS valorisé était attendu par de nombreux fans de la regrettée manufacture d’armes de Saint Étienne, Cybergun s’est fendu d’une nouvelle version du FAMAS F1 « nylon fibre », le EVO.

Eh oui, on prend le même et on lui fait quelques modifications que j’ose qualifier de bienvenues et utiles. Un MOSFET intégré pour avoir du burst de 3 sans modifier la réplique, un guide de ressort réglable qui fait varier la puissance et quelques pièces qui rigidifient l’ensemble.

Mais mieux que des mots, des photos, un démontage en règle et vous serez fixé sur cette version de notre bon vieux clairon !

 

Si la lecture n’est pas votre fort et que l’interne vous importe peu, voici la présentation vidéo :

 

 

Si le modèle réel et l’historique vous intéressent, suivez CE LIEN.

 

 

 

La boite est constituée d’un carton dont le couvercle reprend la nouvelle charte graphique de Cybergun, avec un dessin de la réplique à l’échelle 1. Petite touche fantaisie, le EVO tricolore.

 

A l’intérieur, de la bonne vieille mousse compacte qui maintient parfaitement les éléments. Exit le polystyrène blanc qui se désintègre à l’ouverture de la boite !

 

Le contenu est complet, jugez plutôt :

-La réplique du FAMAS F1, constituée de plastique et de métal. Elle mesure 76 cm pour une masse de 2950 grammes.

-Un chargeur hi-cap pouvant contenir 300 billes.

-Deux clefs Allen.

-Une poignée.

-Une batterie NiMh 8.4V 1100mAh.

-Un chargeur de batterie.

-Un manuel d’utilisation.

-Une tige de nettoyage.

 

 

 

 

Au niveau de l’aspect et des finitions, ce FAMAS EVO reprend la carcasse du modèle précédent, en nylon fibré. Rien ne craque, rien ne grince et les jeux entre les différents éléments sont limités.

 

Bien entendu le bipied est fonctionnel !

 

Les marquages sont fantaisistes, FA-MAS 6mm F1 des deux côtés du puits de chargeur et un numéro de série gravé du côté gauche. On peut voir que le puits de chargeur et le faux ensemble mobile ont une teinte différente du reste. On voit également un faux LAI (levier amplificateur d’inertie) moulé sur le faux ensemble mobile.

 

Le sélecteur semi/sûreté est situé dans le pontet, juste devant la queue de détente. Contrairement au vrai FAMAS, pas de mode « rafale » en passant par ce levier. Par contre le garde-main est marqué « 1 » et « R ».

 

Le pontet peut être tourné vers l’avant si vous avez besoin de place, par exemple avec des gants épais.

 

Un rail Picatinny est situé sous le garde-main.

 

Le levier de sélecteur est situé sous la crosse. On peut couper le courant ou régler le semi et la rafale. On peut également voir l’anneau attache sangle en métal situé au niveau de la plaque de couche.

 

Le puits de chargeur. On voit passer la tringle qui lie la détente à la gearbox.

Une trappe est située sous la poignée pistolet ergonomique. Elle n’est pas montée sur ressort donc attention si vous y placez des objets.

 

La plaque de couche est en plastique recouverte d’un revêtement souple muni de picots. Elle est maintenue à la gearbox par une vis qui semble peu solide. On peut accéder au réglage du moteur ainsi qu’au réglage du guide de ressort.

 

Les deux clés Allen servent à desserrer et serrer le guide de ressort et son contre-écrou. J’y reviendrai lors de l’ouverture de la gearbox.

 

Sur la poignée garde-main, on retrouve le levier d’armement et l’alidade de tir indirect pour les grenades à fusil. Le petit trou sur le côté de la partie supérieure sert à installer un rail supérieur.

 

Vous cherchez le réglage du hop-up ? Otez l’appui-joue, la molette est en dessous ! L’appui-joue peut être placé côté droit ou côté gauche selon votre main dominante.

 

Les pattes latérales ont du jeu. Elles sont maintenues par des goupilles.

 

J’ai démonté et remonté au frein-filet en espérant que ça estompe le jeu.

 

Le canon externe dispose de repères chiffrés pour la bague de réglage des grenades à fusil.

 

Le cache-flamme est maintenu sur son filetage par une petite vis sans tête.

 

Il s’agit d’un filetage 14mm antihoraire (CCW).

 

Si le cœur vous en dit, vous pouvez retirer la bague.

 

 

 

Le guidon est ajustable en dérive.

 

La hausse est ajustable en hauteur. Différents orifices permettent de sélectionner l’ouverture en fonction de vos besoins.

 

Un peu plus en avant, on distingue la hausse de tir de nuit qui a été retirée des FAMAS il y a quelques années en raison de la présence de Tritium.

 

On peut déplier la hausse de tir tendu des grenades à fusil.

 

Autant sur le vrai FAMAS je trouve le système efficace, autant sur la réplique, je ne suis pas fan…

 

 

 

Le chargeur est un modèle hi-cap de 300 billes.

Heureusement les chargeurs Marui sont tout à fait compatibles avec la réplique, ainsi que les chargeurs 60 billes Cybergun.

 

 

Commençons par enlever le garde-main en poussant le sélecteur de tir de droite à gauche pour déverrouiller le cran.

 

On peut voir le très long câble se terminant par une prise mini Tamiya. Remarquez également le pad en mousse collé à l’intérieur du garde-main. Il cale bien la batterie.

 

Après avoir enlevé la plaque de couche, je vais retirer le ressort, ça évitera que tout gicle lors de l’ouverture de la gearbox. C’est pratique également pour changer le ressort rapidement.

 

On ôte le contre-écrou, puis le guide de ressort. Attention à bien le maintenir, il y a le ressort qui pousse !

 

 

Démontons maintenant la platine de sélecteur.

 

Il faut retirer une vis cruciforme de chaque côté de la crosse avant de pouvoir faire coulisser cette dernière vers l’arrière.

 

On peut ici voir le MOSFET. Remarquez également l’absence de cosse moteur sur le câble, le fil est soudé directement dessus. On peut voir que la gaine du fil rouge est légèrement endommagée.

 

L’inconvénient de ce système, c’est qu’on ne peut plus retirer la gearbox du corps de la réplique sans avoir tout démonter…

 

Du côté droit de la réplique, nous allons trouver la pièce qui relie la tringlerie de la détente à la gearbox. Retirez-la.

 

Otons ces deux vis pour déposer la pièce de maintien du canon externe.

 

Puis on peut dévisser la longue (trop longue comme on peut le voir ci-dessous) vis de maintien de la poignée garde-main…

 

…et deux vis qui assurent une bonne rigidité d’ensemble.

 

Oups, j’ai oublié de démonter la patte de fixation du câblage !

Et voilà, passons à la suite.

 

Démontez le pontet et la poignée pistolet.

 

Ensuite la vis du bloc de la hausse.

 

5 vis maintiennent les deux demi-coques ensemble.

 

Rien de très nouveau ici. Ca reste trèèèès inspiré de Marui.

 

Ici un plan sur le hop-up et sa molette de réglage. ATTENTION : avant de remonter votre réplique, assurez-vous que la patte d’appui est bien insérée dans la spirale de la molette.

 

Ici on peut voir le fonctionnement de la sûreté. Elle empêche mécaniquement l’action de la queue de détente.

 

Voici le loquet de verrouillage du chargeur.

 

Nouvelle pièce ! Elle contribue à la rigidité du canon. Retirez-là !

 

L’autre partie est située sous le canon externe.

 

JE VEUX MA GEARBOX ! Bon, j’exagère, si vous avez quelque-chose à y faire, vous pouvez l’ouvrir à ce stade.

 

Mais moi je veux aller plus loin ! Il faut donc enlever le guide de la tringlerie de détente et le canon interne.

 

Notez l’emplacement du câblage pour le remontage.

 

Voici le bloc hop-up. A l’avant de celui-ci on trouve le canon externe, il fait toute la longueur de la réplique et est constitué d’un seul bloc qui rigidifie l’ensemble.

 

A la base vous vouliez seulement changer le canon ? Pas de problème, ôtez les deux vis maintenant le bloc hop-up fermé.

 

Et voilà !

 

Je ne suis pas fan de ce genre de joints, je l’ai donc remplacé par un modèle plus performant.

 

Le canon en laiton mesure 472mm pour un diamètre de 6.085mm.

 

 

Ca en fait de la pièce et de la vis ! Pour remonter tout cela il suffit de suivre les étapes à l’inverse.

 

Nous allons pouvoir nous occuper de la gearbox désormais.

 

Otez la plaque supérieure.

 

Puis les 5 vis du tour de boite. Pas de panique, si vous avez préalablement enlevé le ressort, rien ne devrait gicler !

 

Faites juste attention à ne pas endommager la cosse du moteur.

 

Jing Gong power ! Oulalalala il y a de la limaille là dedans !

 

Je pense que le guide de ressort réglable génère un paquet de particules d’alliage, il va falloir nettoyer tout ça ! Notez le capteur de position de piston et ses soudures que même moi j’aurais pu mieux réussir…

 

Il y a du gras, et deux bushings sont restés collés aux engrenages. Bon, je râle mais les engrenages étaient plutôt bien calés…

 

Pas mal de limaille également de l’autre côté au niveau de la pièce taraudée.

Il peut arriver que la tringlerie saute mais ça se remet plutôt facilement.

 

Encore de la limaille, c’est décidé, je passe tout au dégraissant !

 

La partie pneumatique n’était pas très étanche. Il faut dire qu’on est en plein dans la pièce bas de gamme là !

 

Le cylindre est en laiton, la tête en matière plastique blanche.

 

Le piston 15 dents n’a qu’une dent en acier. La tête de piston est en plastique noir. J’ai étiré le joint pour qu’il fasse à nouveau l’étanchéité.

 

 

Le contacteur de détente.

 

Les engrenages trahissent l’origine de la réplique, il s’agit de Jing Gong.

 

Les engrenages en acier sont montés sur des bushings en métal. Le calage d’origine était plutôt pas mal. On peut voir le moteur axe court. ATTENTION : ce n’est pas un modèle classique donc vérifiez bien la longueur de l’axe avant d’en changer !

 

L’anti-retour est également marqué JG. On peut voir les contacteurs semi/auto en dessous.

 

Le tappet-plate et le nozzle. Attention, là encore les pièces FAMAS Marui ne sont pas forcément compatibles. Pour tout savoir sur les composants internes, je vous conseille de consulter les sujets de LePoulpe sur France Airsoft !

 

Voici une autre vue du capteur de position du piston.

 

 

 

 

Pas d’éclaté dans la boite.

 

-Chronographe Xcortech X3500.

-Billes 0.20G bio BO Rain et 0.25g bio ATM.

-Batterie LiPo 7.4V 1500mAh

 

C’est très pratique de pouvoir régler la vélocité rapidement ! J’ai eu des valeurs comprises entre 285 et 370 FPS, de quoi aller jouer partout sans problème !

Le moteur poussif ne donne pas vraiment de bonnes performances avec ma batterie et j’atteins péniblement les 9 coups/seconde. Vu l’interne de base, je vous déconseille de passer à la 11.1V sans avoir préalablement changé au moins le piston…

En tout cas ça tire plutôt droit si le tireur n’a pas la tremblotte, mais de temps à autre une bille tombe un peu. J’ai pu constater au chronographe que certaines billes sortent avec presque 100 FPS de moins que la normale. Mystère…

Les organes de visée ne sont pas très pratiques sur cette réplique, heureusement il existe des rails supérieurs qui permettent d’installer des optiques point rouge.

 

Je vous laisse voir ça en images :

 

 

 

 

Bon, je ne vais pas me faire des amis mais je vais l’écrire quand même : ce FAMAS est certainement ce qui se fait de mieux sur le marché, Marui y compris…

C’est solide, c’est rigide, c’est monté d’origine avec un MOSFET et on a le burst de 3 ET le full en plus du semi.

On peut en plus ajuster la puissance de sa réplique dans une plage plutôt sympa sans avoir à démonter la gearbox.

Ca tire plutôt droit, même si un changement de joint est fortement conseillé et c’est compatible avec les chargeurs mid-cap Marui si vous en possédez déjà.

Ce qui fâche un peu, c’est la qualité un peu cheap de l’interne, ce mélange désormais connu de bric et de broc mû par un moteur de type indéterminé. On dirait une réplique d’entrée de gamme qui s’adresse aux joueurs débutants mais à presque 300€, on se situe 100€ au dessus du prix habituel de ce genre de réplique.

Certes, la boite est bien remplie mais j’espère toujours un jour voir un FAMAS pour joueur exigeant, avec un aspect et des dimensions proches de l’arme qui a équipé nos force pendant 40 ans et un interne soigné.

En tout cas j’espère que vous avez désormais assez d’éléments pour savoir si ce FAMAS F1 EVO peut vous satisfaire ! En ce qui me concerne, pour le jeu, c’est très bien.

 

 

 

-Bon rapport qualité/prix.

-Pas de craquement.

-Encore plus rigide.

-Mosfet intégré.

-Bonnes performances.

-Boite bien remplie.

-Puissance réglable rapidement.

-Compatible avec les chargeurs mid-cap Marui.

 

 

-Interne pas vraiment standard.

-Bipied qui gigote.

-Poignée avant de qualité moindre.

-Rendu de la matière éloigné de celui du vrai FAMAS.

 

3 réponses à “Review Cybergun FAMAS F1 EVO”

  1. Matthias Prc dit :

    C’est ce qui s’appelle’ un repack digne de cyberbouze ( dsl j’ai pas tendance à cracher à tout va mais’ c’est inadmissible ) trop cher pour l’interne effectivement, ils jouent trop sur l’exclusivité du modèle….

  2. DingChavez dit :

    Tout à fait, j’oublie souvent c’est la dernière chose que je mets ^^

  3. Guillaume Lucien dit :

    hello Ding, il me semble que u as oublié les mesures au début de la review (pad numérique off?)
    lonewoolf de FA