Review Raptor PKP AEG

 

11 février 2019.

 

Chouette! Lorsque Airsoft Entrepôt a reçu un échantillon de PKP de la part de Raptor, ils m’ont proposé de poser mes petits doigts gras dessus après l’avoir eux-même décortiqué. Je n’allais pas dire non et j’ai pu garder cette réplique quelques semaines afin de la tester.

Je vous propose aujourd’hui de découvrir ce qui se cache dans cette grosse boite en carton et de désosser ces 8 kilos de ferraille.

Avant tout, je vous propose de voir ou revoir la vidéo de découverte :

 

 

 

Pour en savoir un peu plus sur le PKP, suivez CE LIEN.

 

 

Comme il s’agissait là d’un échantillon commercial, je n’ai pas fait de photos de l’intérieur de la boite étant donné que ce n’était pas le conditionnement définitif.

Sur le couvercle par contre on trouvait déjà l’autocollant Raptor et les inscriptions PKP Pecheneg.

 

A l’intérieur de cette boite j’ai eu droit à :

-La réplique. Fabriquée en alliage, acier et nylon fibré. Elle mesure 1200 mm pour une masse de 8300 grammes.

-Une ammobox pouvant contenir jusqu’à 5000 billes.

 

 

 

 

Si vous avez été livré sans muscles, oubliez tout de suite cette réplique. C’est long, lourd, massif. Une bête conçue pour le soutien et encore, on ne se tape pas les caisses de munitions à bahuter !

Le PKP est la modernisation du PKM.

Si vous possédez un PKM, Raptor propose également un kit de conversion. C’est toujours plus économique que de racheter une réplique !

 

 

 

La  crosse est en nylon fibré et respire la solidité.

 

La plaque de couche est en acier et on peut déplier une cale permettant d’épauler la réplique sans trop de peine.

 

On y trouve également l’outil de réglage du cran de mire qu’il faut dévisser.

 

 

La poignée pistolet est un modèle type AEG, dommage de ne pas avoir profiter du fait que le moteur soit ailleurs pour mettre une poignée aux dimensions de la vraie…

 

Le cran de sûreté est situé du côté gauche du pontet. Le marquage TUZ me fait plutôt penser à du Roumain ou du Bulgare mais bon…

 

Sur les côtés du corps, on retrouve les différentes trappes d’alimentation et d’éjection qui ne servent bien entendu à rien sur cette réplique.

 

Sous la réplique, on retrouve l’emplacement de l’ammobox et l’orifice d’alimentation en billes.

 

Sous le bloc d’emprunt des gaz, on peut voir les contrôles électroniques présents sur le modèle A&K dont le PKP reprend la base. Mais Raptor a jugé le système peu fiable et ne l’a pas câblé.

 

Si vous souhaitez rétablir les fonction, cette vidéo peut vous aider :

 

 

Le levier d’armement se situe du côté droit. Il n’est pas monté sur ressort et ne sert à rien.

 

Sous ce cache, on trouvera les câbles de branchement de l’ammobox.

 

L’ensemble avant du PKP est très chouette, il s’agit là des pièces apportées par Raptor airsoft.

 

La poignée de transport est en acier doublée de plastique.

 

Le canon externe reçoit même les stries de refroidissement présents sur la vraie mitrailleuse.

 

Le bipied en acier est placé sous le canon et est maintenu par une languette que l’on retrouve sur de nombreuses mitrailleuses russes.

 

Des fentes permettent de caler le bipied contre la réplique.

 

Une fois déployé, le bipied permet de se poser tranquillement et de déclencher des tirs de suppression.

 

Le cache-flamme massif est vissé au canon externe. Pas question ici de le remplacer par n’importe quoi, il ne s’agit pas d’un sempiternel 14mm.

 

 

 

 

Le guidon est composé de deux oreilles qui viennent protéger un cran de mire réglable en hauteur.

 

Et à l’arrière la hausse graduée de 0 à 1500 mètres est réglable en hauteur et en dérive.

 

La visée ne vous dépaysera pas si vous avez déjà possédé un AK…

 

 

 

La réplique est alimentée en billes par une ammobox en métal qui peut contenir 5000 billes.

 

Une poignée en tissus est fixée sur un côté.

 

Et de l’autre côté on voit le loquet de verrouillage du couvercle.

 

Le réservoir et la mécanique prennent place à l’intérieur.

 

La prise d’alimentation viendra se brancher sur la réplique. Bonne nouvelle en effet, le système de remontée des billes est alimenté par la batterie de la réplique. Pas de piles, c’est bien !

 

Les billes viendront glisser au fond de l’ammobox et se feront happer par les engrenages.

 

Particularité, la batterie vient se loger dans l’ammobox et sera reliée à la réplique par deux prises, une pour l’ammobox et une pour l’alimentation moteur.

 

Ce petit téton permet de bloquer les billes dans le couloir d’alimentation de l’ammobox, contrairement au système du RPD LCT par exemple. Ici on ne perdra pas de billes en enlevant l’ammobox de la réplique.

 

Ce loquet permet de déverrouiller l’ammobox de la réplique.

 

Pour mettre l’ammobox en place, faites-la coulisser sur son support, elle se verrouillera toute seule quand vous serez en butée.

 

 

 

Il est temps de voir ce que ce PKP a dans le bide. Mais avant, laissez-moi vous montrer où se situe la molette de réglage du hop-up. Appuyez sur le bouton du capot pour le faire basculer.

 

On libère ici les prises de la gearbox et de l’ammobox.

 

Et la voici cette molette !

 

Le porte-fusible est assez imposant, il faut un peu tout bourrer dans les trappes pour que rien ne soit visible.

 

On peut également accéder au loquet qui libère le guide de ressort QD. Il suffit de pousser et le guide sort (mettez votre main au cas où…). Par contre cette opération doit être effectuée une fois la gearbox sortie du corps.

 

Et pour sortir cette gearbox il faudra ôter des vis. Une située derrière le rail du levier d’armement.

 

L’autre située juste devant ce même levier.

 

On peut ensuite faire sortir la gearbox du corps. Notez ici le scotch qui maintient les câbles le long de la gearbox.

 

On peut désormais débrancher la gearbox de la prise externe.

 

On voit ici la partie de la queue de détente qui vient actionner le switch.

 

Si l’envie de démonter la crosse vous prend, elle est maintenue par 4 vis.

 

Pour pouvoir prendre les photos j’ai dû déposer les capots. A démonter ça va tout seul mais à remonter c’est un peu chiant car le ressort est capricieux.

Premièrement dévissons la petite vis qui retient la goupille.

 

On chasse ensuite doucement la goupille. Notez la position du ressort.

 

On tourne ensuite cette pièce et on peut faire coulisser le verrouillage du canon externe.

 

Il suffit de désolidariser le canon du corps de la réplique.

 

Pour faire sortir l’ensemble hop-up/canon interne, poussez légèrement le bloc hop-up vers l’avant et retirez le petit téton de verrouillage.

 

Un ressort fera reculer l’ensemble.

 

Le bloc à molette est en alliage.

 

Un joint torique maintient la molette de réglage en place. On constate que le rubber est placé dans la hauteur et non pas dans la largeur.

 

Le canon en laiton mesure 530mm pour un diamètre de 6.35mm sur cet exemplaire.

 

Tiens, au passage voici l’intérieur du bloc d’emprunt des gaz. On y retrouve l’électronique A&K mais qui n’est pas connectée.

 

Voilà pour le démontage. Pour remonter, procédez à l’inverse et prenez votre temps.

 

Passons à la gearbox type M249 A&K.

 

On peut donc changer le ressort rapidement en appuyant sur ce bouton et en faisant attention à bien retenir le guide de ressort.

 

Le guide est équipé d’un roulement.

 

Une vue de dessous pour voir le switch de détente et le train d’engrenages.

 

Déconnectons les cosses du moteur.

 

12 vis maintiennent la gearbox fermée, les deux que je vous ai marquées en jaune permettent de pouvoir changer le switch sans tout démonter.

 

Hop, les entrailles du Pecheneg ! Et bim! On vous parle de A&K et les gears sont des Classic Army ^^. Conspiration ?

 

Ils sont en acier, étaient plutôt bien calés et sont montés sur des roulements de 8mm.

 

 

Une tête de cylindre en alliage est montée sur le cylindre plein. Le nozzle en plastique est bien étanche grâce à son joint torique intégré.

Voici sa longueur :

 

Bon, j’ai merdé chef ! Lors d’une partie, j’ai interverti ma batterie LiPo 7.4V avec une 11.1V, j’ai tout pété le piston dont seule la dernière dent est en acier…

Du coup Airsoft entrepôt m’a renvoyé des pièces de chez eux (ATM).

 

On peut voir la limaille sur les usinages de la tête de piston en alliage. Pas top…

 

 

Comme je suis mignon, voici d’autres photos des pièces.

 

Du côté du moteur, pas d’indication de type…

 

Attention à bien remettre la cale qui vient entre le moteur et la vis de réglage.

 

Et voilà, vous n’avez plus qu’à tout remonter !

 

 

 

Je n’ai pas eu de manuel donc pas d’éclaté.

 

-Chronographe Xcortech X3500.

-Batterie 7.4V LiPo 1500mAh.

-Billes 0.20g bio Airsoft Entrepôt et 0.25g ASG Blaster bio.

 

Et bien je ne suis plus étonné d’avoir usiné un piston à la LiPo 11.1V ! Avec 275 FPS en moyenne j’ai dû faire un chouette rattrapage de piston !

A la 7.4 ça passe mieux et on atteint une cadence de tir de 12.5 billes par seconde. Pas énorme comme valeur mais en comparaison le vrai PKP tire entre 10 et 12 balles par secondes.

Le hop-up fait son travail mais oubliez le groupement si vous tirez à bras francs, cette réplique est faite pour du tir posé si vous cherchez de la précision, et à la hanche pour faire du tir de suppression ou de couverture.

Et ça arrose ! La cible en prend plein la poire mais même à 25 mètres les billes ont du mal à traverser la cible. A mon avis, un changement de ressort pour titiller les 340-350 FPS ne pourra que faire du bien à ce PKP.

Je vous laisse voir cela dans cette courte vidéo :

 

 

Raptor nous propose une chouette réplique certes, mais la mécanique n’est malheureusement pas au niveau du reste. Moteur un peu poussif et piston fragile font oublier la bonne étanchéité de base et le calage correct des engrenages. Le fait d’avoir désactivé les fonctions électroniques est également un choix étrange. Qui peut le plus peut le moins, et si je peux comprendre le désir de ne pas avoir à assurer le SAV sur ce genre de pièces, autant réduire encore le prix de la réplique et ôter la platine…

Si vous êtes possesseur d’un PKM A&K vous pourrez vous procurer le kit PKP à part et passer du côté moderne de la force !

En bref, Raptor ne peut que s’améliorer pour ses prochaines productions, et mon petit doigt m’a dit que c’était déjà le cas sur leur modèle PKP « bullpup » sorti l’an passé…

J’espère que les informations contenues dans cet article vous seront utiles, n’hésitez pas à commenter en bas de page et à nous faire part de vos expériences avec vos PKP !

 

 

 

-Un PKP version airsoft !

-Kit Raptor de bonne qualité.

-L’ammo box a l’air solide.

-Alimentation de l’ammo box sur la batterie de la réplique.

-Kit disponible à part si vous possédez un PKM.

 

 

-Fonctions électroniques désactivées.

-Mécanique interne un peu en dessous du reste.

-Attention, c’est lourd !