Review Secutor Gladius Acta Non Verba

 

02 décembre 2018.

 

Un an après la sortie du premier Gladius chez Secutor, ils remettent ça ! Non sans avoir changé quelques pièces avérées fragiles au passage, et non sans avoir ajouté une nouvelle devise : acta non verba : des actes, pas des paroles.

Toujours sur une base APS, voyons si Secutor a vraiment su s’adapter après les problèmes rencontrés par de nombreux utilisateurs lors de la sortie du premier Gladius.

 

Voici l’unboxing en vidéo :

 

 

Le design de cette réplique reprend vaguement celui d’un Glock 17.

 

 

On reste dans le trip du gladiateur des temps modernes avec un visuel cohérent par rapport à ce que Secutor fait depuis le début.

 

A l’intérieur, tout est bien calé dans un bloc de mousse compacte, j’aime !

La boite est plutôt bien remplie, on y trouve :

-La réplique, en alliage et en plastique, elle mesure 220 mm pour une masse de 770 grammes.

-Un chargeur CO² pouvant emporter 23 billes.

-Une clé de démontage du chargeur.

-Du frein-filet.

-Un nozzle supplémentaire.

-Un joint torique pour le chargeur (en cas de dégâts).

-Un manuel d’utilisation.

 

 

 

On reste sur une base APS qui ressemble vaguement à un Glock. Du coup presque tous les contrôles sont placés au même endroit. La carcasse est en ABS et la glissière en alliage qui a été peint en gris.

 

Faites tourner la réplique à l’aide de votre souris.

 

Les marquages sont peu nombreux. Sur la glissière, on peut voir le calibre de nos billes ainsi que la numéro de série : SCG170914, certainement un code pour SeCutor Gladius , série 2017, numéro 914.

On peut également voir que l’extracteur est une pièce à part.

 

Le canon externe comporte la devise « acta non verba », des actes, pas des paroles. Elle est visible au travers des usinages ajourés de la glissière.

 

Des stries de préhension sont présentes à l’avant de la glissière. J’aime bien le gris utilisé par Secutor sur cette réplique.

 

La carcasse a été « stiplée » à la main au niveau de la crosse, du pontet et des côtés.

 

Ce stippling est assez agréable au toucher, on ne s’arrache pas la peau des mains en manipulant le Gladius.

 

On peut voir ici l’arrêtoir de glissière (fonctionnel lorsque le chargeur est vide) ainsi que le large bouton d’éjection du chargeur.

 

La queue de détente est munie d’un bouton faisant office de sûreté. Ici je peux tirer…

 

 

…là, ma détente est verrouillée.

 

Un trou à l’arrière de la crosse permet d’y attacher une dragonne.

 

A l’avant de la carcasse, on retrouve un rail Picatinny qui permet l’emport d’une lampe ou autre dispositif laser…

 

Et à l’arrière de la glissière, on a d’autres stries de préhension.

 

Le canon externe reçoit un adaptateur muni d’un protège-filetage.

 

Cela permet d’attacher un modérateur de son ou un traceur en 14mm antihoraire (CCW).

 

 

J’allais oublier ! La plaque arrière a été gravée aux couleurs de Secutor !

 

 

 

 

Le Gladius est équipé d’organes de visée phosphorescents. Un point à l’avant.

 

Et un « U » à l’arrière.

 

 

On peut déplacer la hausse fixe vers un point plus avancé de la glissière. Il y a également deux trous taraudés pour le montage d’un viseur point rouge.

 

 

 

 

Le chargeur CO² peut emporter jusqu’à 23 billes, 24 parfois en forçant mais je ne vous le recommande pas.

 

Les marquages de capacité « réelle » sont moulés à l’arrière du chargeur.

 

Le talon a également reçu un stippling ainsi que le logo Secutor.

 

Il faut le retirer pour installer la cartouche de CO². Je vous laisse vous référer à la vidéo pour l’installation.

 

 

 

Le Gladius se démonte comme un Glock. Il faut baisser la pièce de verrouillage et faire glisser la glissière vers l’avant.

 

APS a changé de matériaux pour certaines pièces. Je ne saurais vous dire quel alliage est utilisé…

 

Ici un comparatif entre le Acta Non Verba en haut et le premier Gladius en bas.

 

Intéressons-nous à la glissière, elle renferme la tige-guide sur laquelle ont été monté 2 ressorts récupérateurs à la place de celui présent sur les précédents modèles.

 

Une fois la tige-guide retirée, on peut ôter le canon externe.

 

La molette de réglage du hop-up type « Marui ».

 

Pour vérifier le joint et le canon, ôtons les deux vis qui retiennent le bloc hop-up en une seule pièce.

 

Le joint n’est plus le même. On passe d’un joint à bourrelet classique à un joint à bourrelet avec deux appuis.  Joint et canon sont compatibles avec les pièces pour GBB Marui. Loi de Murphy sur cette réplique une des deux vis de hop-up a cassé lors du démontage…

 

Le canon mesure 98mm pour un diamètre de 6.045mm, c’est toujours mieux que les 6.09mm mesurés sur le canon de mon premier Gladius…

 

Si vous souhaitez changer le nozzle, il faut ôter cette vis et retirer le blow-back unit.

 

Le ressort de nozzle a été modifié, l’ancien avait tendance à casser pour des raisons mystérieuses…

 

Et bien comment dire… Après une dizaine de chargeurs, le ressort à rendu l’âme, mais je ne pourrais vous dire si c’est suite au démontage de la réplique car le ressort de rechange (un Marui) a cassé après 3 billes… Mystérieux…

EDIT : après avoir changé une seconde fois le ressort, il semblerait que le problème soit résolu. Est-ce le fait de tirer très rapidement qui a fait passer le ressort entre le nozzle et le BBH ? J’avoue être perplexe mais là ça fonctionne avec un ressort WE acheté sur Airsoft Entrepôt…

 

Deux nozzles sont livrés avec cette réplique. Un nozzle « été » qui est percé et un nozzle « hiver » qui n’est pas percé. Je vous laisserai voir la différence lors des tests de tir.

 

On nettoie, on lubrifie et on remonte !

 

 

 

 

Pas d’éclaté dans la boite.

 

-Chronographe XCortech X3500.

-CO². Green gas ATM 130 PSI (avec chargeurs Marui.)

-Billes 0.20g bio ATM et 0.25g bio ASG Open Blaster.

 

Et bien c’est raisonnable ! Même avec le nozzle hiver, on ne dépasse pas les 300 FPS avec le chargeur d’origine et on peut même se payer le luxe d’utiliser ses chargeurs de G17 à gaz type Marui !

Le kick est bien sec sans être démesuré et le hop-up fait son travail. Il est facile de toucher un adversaire à 25 mètres et la bille a encore assez d’énergie pour parcourir 15 mètres aisément.

Une cartouche de CO² m’a permis de tirer une cinquantaine de billes mais c’est un peu mou sur la fin tout de même.

 

Je vous laisse voir ça en vidéo:

 

 

Avec cette seconde itération du Gladius, Secutor a cherché à rectifier le tir en changeant les pièces qui avaient posé problème à l’époque. On a effectivement vu moins de joueurs et de pros se plaindre de cette version Acta Non Verba. J’ai pour ma part eu peu de chance, le ressort de nozzle ayant décidé de décéder alors que je n’ai jamais eu aucun problème avec l’ancien ressort soi-disant peu fiable…

Cela reste tout de même une base APS vendue 190€ à sa sortie, ce qui peut parfois rebuter les joueurs.

Néanmoins cette réplique tire droit en sortie de boite, ça kick bien et le look change un peu de ce qu’on voit un peu partout. Je ne sais pas pourquoi Secutor ne propose pas les organes de visée surélevés de série, il est en effet impossible de s’en servir une fois un point rouge installé.

Attention également si vous aviez le précédent Gladius et que vous aviez investi dans un point rouge, l’entraxe est désormais plus large et ne sera donc pas adapté à votre ancien red dot… Dommage…

En tout cas j’espère que vous en savez un peu plus qu’au début de cette review et que cela vous aidera à faire votre choix. N’hésitez pas à commenter en bas de page !

 

 

-Améliorations apportées suite aux retours des joueurs.

-Performances en sortie de boite.

-Compatible avec les chargeurs type Marui à gaz.

-Deux nozzle et une clé de chargeur.

 

 

-Fiabilité à voir sur le moyen/long terme sur la gamme Gladius.

-Organes de visée inutilisables avec un viseur point rouge.

-Non compatible avec les viseurs points rouges achetés pour le premier Gladius.

-Ressort de nozzle à surveiller…