Review ASG Strike Systems

 

24 février 2019.

 

ASG avait annoncé une nouvelle gamme de répliques à l’IWA 2018. Quelques mois après, elles étaient disponibles et en fin d’année, grâce à ASG et Destockage Games, j’ai pu mettre la main sur l’un de ces « Strike Systems », répliques d’entrée de gamme de la série sportline. Je vous propose de voir ce qui se cache derrière ces répliques à petit prix.

 

Voici la vidéo de présentation si vous l’avez loupée :

 

 

Il s’agit comme bien souvent d’une base d’AR-15, très prisée des joueurs pour ses possibilités de personnalisation grâce à toutes les pièces disponibles sur le marché.

 

 

La boite en carton est ornée d’une photo des différentes répliques de la gamme. Il manque une version beige. On apprend que ces répliques font partie de la gamme Sportline (la moins chère chez ASG) et que la réplique est équipée d’un MOSFET qui protège les contacteurs de détente.

 

La réplique et ses accessoires sont placés dans une coque en polystyrène. Attendez-vous à en retrouver partout sur la réplique et dans votre salon !

La réplique est livrée en pack complet comprenant :

-La réplique, majoritairement composée de nylon fibré, mais quelques parties sont en métal (canon externe, tube de crosse…). Elle mesure entre 745 et 830mm pour une masse de 2615 grammes.

-Un chargeur Hi-cap de 300 billes.

-Une tige de nettoyage.

-Un chargeur de batterie avec un adaptateur type UK.

-Une batterie NiMh 8.4V 1100 mAh.

-Un manuel d’utilisation.

 

 

 

Avec son poids plume, la MXR18 est très maniable. Les contrôles sont facilement accessibles mais on n’en attendait pas moins d’une plate-forme type AR-15.

Le gros de la réplique est en polymère, seules quelques pièces (tube de crosse, canon externe…) sont en métal.

 

Les marquages ornent le receveur inférieur.

 

Ces marquages permettent à la gamme d’être vendue partout mais déplairont sans doute aux aficionados des marquages « Real Steel ».

L’origine de la réplique fait partie du moule. C’est SRC qui produit cette gamme pour ASG. Le sélecteur de tir 3 positions dispose de crans assez marqués pour qu’ils ne bougent pas tout seul.

Le sélecteur n’est pas ambidextre et le petit cran présent du côté droit ne bouge pas en même temps que le sélecteur.

 

La crosse est également en polymère. Elle dispose de deux fentes permettant la fixation d’une sangle.

 

La plaque de couche est recouverte de caoutchouc et on peut l’ôter afin d’insérer la batterie dans la crosse et le tube de crosse.

 

On peut voir ici la prise Tamiya mini ainsi que le MOSFET de protection.

 

Pour enlever la crosse, il faudra ôter cette goupille.

 

Cela permet de voir le tube en métal et ses 6 positions.

 

La poignée pistolet en plastique est un modèle ergonomique. Elle est relativement confortable.

 

Le pontet est classique, on peut voir le point d’injection juste devant la queue de détente.

 

L’arrêtoir de culasse en métal n’est là que pour décorer, il ne permet pas de retenir la fausse culasse en arrière.

 

La trappe cache-poussière est en métal. Elle se rabat lorsqu’on actionne le levier d’armement, lui aussi en métal.

 

Pour ajuster le hop-up il faut maintenir le levier d’armement vers l’arrière et tourner la grosse molette grise. On remarque que le bloc est en alliage.

 

Malheureusement la réplique n’est pas équipée d’un anneau attache-sangle au niveau du tube de crosse.

 

Le garde-main flottant (c’est à dire qu’il ne touche pas le canon externe) est en polymère. Il est équipé de 4 rails Picatinny permettant d’y attacher des accessoires compatibles.

 

Le rail situé à midi est dans le prolongement du rail du receveur supérieur.

 

Voici le point d’injection.

 

Un cache flamme est vissé sur le canon externe, les deux pièces sont en métal. Attention si vous souhaitez en changer, il s’agit d’un pas 14mm antihoraire.

 

N’oubliez pas de retirer cette petite vis pour ne pas trop forcer.

 

 

 

 

 

Ca va sans doute vous paraitre idiot mais ce que je préfère sur cette réplique, ce sont les organes de visée…

J’aime bien leur design et j’aime également le fait que l’on puisse les utiliser pliés ou dépliés. En effet, de la fibre optique a été installée et permet de viser lorsque les organes sont en position basse.

A l’avant le cran de mire monté sur le guidon est fixe.

 

A l’arrière on peut ajuster lé dérive de l’œilleton à l’aide d’une petite molette.

 

La visée est facile à prendre, mais attention, les organes se verrouillent mal en position haute. Du coup ils ont tendance à se replier au moindre contact (tenue, branches etc.). Dommage !

 

 

 

Le chargeur en plastique est un modèle hi-cap pouvant emporter 300 billes dans ses entrailles.

 

Il est marqué du logo ASG.

 

Ici la molette permettant de faire remonter les billes.

 

Et sur le dessus, la trappe par où verser les billes !

 

 

 

 

Le garde-main s’enlève facilement une fois la goupille de rétention retirée.

 

Ici la pièce sur laquelle vient se monter le garde-main. Notez les vis et l’aspect brut de cette pièce qui remplace l’écrou de canon (barrel nut).

 

Idem ici pour le bloc d’emprunt des gaz, simplement retenu par une vis cruciforme.

 

Pour désolidariser le receveur supérieur du receveur inférieur, dévissez cette vis Allen et chassez la goupille.

 

On peut désormais retirer l’ensemble canon interne/hop-up en le tirant vers l’arrière.

 

Il s’agit d’un bloc en alliage assez old-school avec ses petits engrenages et sa molette de réglage.

 

Le joint gris est relativement souple. Il est équipé d’un bourrelet standard.

 

Le canon mesure 310mm pour un diamètre de 6.07mm. Je ne sais pas en quelle matière il est fabriqué mais c’est assez léger…

 

Continuons le démontage pour pouvoir accéder à la gearbox.

 

Je commence par la plaque moteur, maintenue par deux vis.

 

Aucun marquages et aucune étiquette permettant d’identifier le type de moteur…

 

Dévissez ensuite les vis de la poignée et retirez-la.

 

Ensuite ôtez le bouton d’éjection de chargeur, il est maintenu par une petite vis cruciforme.

 

Il ne reste plus qu’à retirer la goupille de détente et la goupille de démontage arrière…

 

…et à désolidariser le tube de crosse du receveur en défaisant la vis.

 

On peut maintenant retirer la gearbox pour la suite !

 

Ah non ! La prise mini Tamiya ne passe pas dans le corps, j’ai donc utilisé mon outil spécial pour la retirer sans endommager les contacteurs. Ca peut se faire sans mais attention à ne pas tout arracher si vous n’avez pas de contacteurs de rechange !

 

Voilà ! Pour tout remonter il suffit de suivre les étapes dans l’ordre inverse.

 

On peut noter que l’épaisseur du plastique est assez importante pour que ça ne casse pas au premier choc !

 

Passons au cœur de cette réplique, la gearbox V2. Ne vous attendez pas à de la mécanique de compétition, je vous rappelle le prix public conseillé de la réplique : 169€.

 

Euh, mais que vois-je ? Qu’est-ce que c’est que ce gros pâté de gras que j’aperçois ?

 

On dirait que la gearbox a fait caca… Subitement j’ai hâte de découvrir l’intérieur !

 

9 vis ferment la gearbox, enlevez-les puis séparez la coque supérieure de la coque inférieure en mettant préalablement un tournevis au travers du guide de ressort pour que rien ne saute…

 

Oh, du gras !

 

La personne en charge de la lubrification des engrenages ne doit pas payer la graisse !

 

On a droit à un chariot mécanique mais le MOSFET monté en série devrait le protéger du charbonnage en minimisant ou éliminant les étincelles notamment en semi.

 

Le guide de ressort en plastique n’est pas équipé de roulement à billes.

 

Le piston est en plastique et seule sa dernière dent est en acier. Une tête de piston du même plastique y est fixée. L’étanchéité de la réplique était bonne en sortie de boite.

 

Quatre orifices permettent à l’air de plaquer le joint torique sur le cylindre lorsque le piston part vers l’avant.

 

Le cylindre plein semble avoir été fabriqué avec la même matière que le canon interne. Une tête de cylindre en laiton y prend place.

 

La tappet plate est un modèle standard V2. Un nozzle en plastique y est posé.

 

Un petit joint torique vient assurer la bonne étanchéité de l’ensemble. Le nozzle mesure 21.16mm.

 

Les engrenages sont en acier fritté. Ils étaient bien calés dans la gearbox et sont monté sur des bushings en métal.

 

Ici on aperçoit le cut-off lever. Comme ça je ne lui donnerait pas une grosse durée de vie mais les contraintes ne sont pas énormes, croisons les doigts !

Prévoyant, SRC met un petit peu de colle pour plaquer les fils, cela évite que la tête de moteur ne vienne tout endommager.

 

Un bon nettoyage, une lubrification adaptée et on remonte tout ça !

 

 

 

Pas d’éclaté dans le manuel.

 

 

-Chronographe Xcortech X3500.

-Batterie LiPo 7.4V 2900mAh.

-Billes 0.20g bio Xtreme Precision et 0.25g Bio ASG Blaster.

Bonne surprise en sortie de boite car cette réplique sort pile 350 FPS et envoie 12.7 billes par seconde avec une LiPo 7.4V 2900mAh. Je vous déconseille d’utiliser des 11.1V sous peine de voir la durée de vie de votre réplique souffrir…

Le hop-up fait bien son travail même si la molette est un peu molle. On a l’impression de ne pas pouvoir régler comme il faut mais en fait ça passe. Les billes se lèvent bien et il sera aisé de toucher une cible en jeu jusqu’à facilement 45 mètres.

Les trajectoires sont assez stables pour peu que le tireur ne soit pas trop nerveux. La réactivité est lambda au vu du moteur et des contacteurs classiques.

 

Je vous laisse voir ça en vidéo :

 

 

Les Strike Systems sont conformes à ce pour quoi elles sont proposées : des répliques d’entrée de gamme à moins de 200€ pour le joueur désireux de s’acheter une première réplique sans pour autant y laisser un rein.

Quand en plus de cela ça tire droit en sortie de boite et que la puissance est parfaite pour aller jouer en association en France, qu’il y a un MOSFET permettant de protéger les contacteurs de détente et que batterie et chargeur de batterie sont fournis, c’est nickel pour débuter.

Certes il ne faut pas s’attendre à une finition de rêve ni à une solidité à toute épreuve, d’autant que les organes de visées au look sympathique ont tendance à se replier trop facilement en jeu.

Attention donc à ne pas tout casser avec des LiPo ou LiFe à haut voltage, si vous en prenez soin elle devrait vous accompagner quelques temps sur le terrain en attendant de pouvoir investir plus et en cas de problème n’hésitez pas à contacter le service après vente de votre boutique !

J’espère vous avoir donné assez de détails pour que vous puissiez décider ci cette gamme peut vous satisfaire, n’hésitez pas à partager vos aventures et votre ressenti en bas de page.

 

 

-Pack idéal pour débuter ou en réplique de prêt pour les associations.

-Puissance adaptée en sortie de boite.

-Performances honnêtes.

-MOSFET de protection monté en série.

-Look sympa des organes de visée.

 

-Organes de visée qui se replient trop facilement en jeu.

-Attention à la puissance de vos batteries (surtout pour préserver l’interne).

-Graissage de la gearbox un peu trop enthousiaste.