ASG CZ Shadow 2

 

 

 

 

30 janvier 2021.

 

Oulalalala que je suis en retard !

Mieux vaut tard que jamais, nous en conviendrons tous ! Lorsque Mat chez ASG m’a proposé de tester et de vous présenter le Shadow2, j’ai vraiment été content, d’autant plus que cela a marqué ma dernière collaboration avec la marque danoise qui est désormais en pente descendante si vous voulez mon avis. Mais bon, ils appliquent la politique qu’ils veulent, chacun a le droit d’écouter des gens peu recommandables qui ont déjà fait couler des boites d’airsoft après tout 😉

Bref, la réplique du CZ Shadow 2 est le fruit d’une collaboration entre ASG et KJW et est disponible en version gaz et CO². Je vous le dis dès maintenant (et ceux qui me connaissent bien ouvriront de grands yeux plein de surprise) : prenez la version CO² !

Pourquoi ? Et bien je vous propose  de parcourir cet article pour le découvrir.

 

Je vous laisse voir ou revoir la vidéo de présentation :

 

Rien de tel que d’aller à la source !

 

 

 

La boite se compose d’un couvercle en carton sur lequel on peut voir une photo de la réplique, ainsi que d’une coque en polystyrène contenant le Shadow2 et ses accessoires.

On y trouve :

-La réplique, quasi-exclusivement composée de métal, elle mesure 223 mm pour une masse de 1218 grammes.

-Un chargeur CO² pouvant contenir 26 billes (BB).

-Deux clé Allen.

-Une petite boite de billes.

-Un manuel d’utilisation.

 

 

 

Il est beau, il est massif, tout est en alliage. Ce CZ Shadow2 est vraiment joli et sa prise en main est conforme à l’arme. On sent qu’il a été développé avec le tir sportif en ligne de mire.

Sa glissière très fine assure un recul linéaire et permet de ne pas trop perdre sa visée entre deux tirs.

 

Si les marquages de la glissière sont réalistes, il manque ceux de la carcasse, dommage. Certaines boutiques asiatiques proposent une version légèrement modifiée avec tous les jolis marquages.

 

Le côté droit de la carcasse reçoit les marquages airsoft et le numéro de série. Ils sont gravés au laser.

 

Les plaquettes de crosse en alliage moulé sont en quelque sorte le clou du Shadow2. Je les adore mais je trouve que le bleu utilisé est moins joli que sur les vraies. Certainement une question de perception, certains propriétéires de vrais Shadow2 m’on dit que les couleurs pouvaient parfois changer.

 

Leur texture est agréable et les différents marquages sont du plus bel effet.

 

A l’avant et à l’arrière de la crosse on peut voir une texture différente mais pas désagréable.

 

Le bouton d’éjection du chargeur est très long. Sa texture est agréable et la vis Torx permet de régler sa position, j’y reviendrai plus bas…

 

 

L’arrêtoir de glissière est situé devant le cran de sûreté ambidextre. Les pièces sont fines et effilées c’est très agréable à utiliser.

 

Le marteau est évidé, il ne dépasse pas trop de son emplacement pour éviter qu’il ne vienne se prendre dans les vêtements ou autre.

 

Le pontet est assez large pour permettre une bonne insertion de l’index et ce même avec des gants. La queue de détente chromée est réglable sur l’arme, pas sur la réplique.

 

L’avant du pontet est strié pour les tireurs qui ont une prise en main type années 80…

 

Un rail inférieur permet de monter certains accessoires type lampes ou lasers.

 

Des stries de préhension sont présentes à l’avant et à l’arrière de la glissière.

 

Le faux extracteur est moulé sur la glissière.

 

De fines stries sont usinées (ou moulées directement ?) sur la partie supérieure de la glissière.

 

Le canon externe n’est pas taraudé, impossible donc d’y visser un modérateur de son.

 

Je reviens sur le bouton d’éjection du chargeur. On peut le régler sur 3 inclinaisons différentes en fonction de ses préférences personnelles.

 

On ne peut pas le changer de côté, et de toute façon les chargeurs ne sont munis que d’une encoche. Désolé pour les gauchers…

 

 

Le guidon fixe est muni d’un morceau de fibre optique rouge. Cela permet une acquisition plus facile en cas de faible luminosité.

La hausse est réglable grâce à une grosse vis située sur sa partie supérieure.

 

La prise de visée est rapide et agréable.

 

 

 

Le chargeur fourni avec la réplique est à CO². Il peut emporter 26 billes.

J’ai dû acheter d’autres chargeurs car celui d’origine s’est mit à fuir peu après la review… J’ai également acheté un chargeur à gaz mais autant vous le dire tout de suite, mieux vaut éviter ce mode de propulsion vu le manque de recul et d’efficacité…

 

 

Pour démonter le Shadow2 il faut tirer la glissière un peu en arrière (il y a deux témoins, un sur la carcasse, un sur la glissière. Ils sont un peu flous sur la photo ci-dessous mais visibles dans l’angle supérieur droit) et faire sortir l’arrêtoir de glissière.

 

On ne voit pas grand-chose de l’interne, personnellement je ne démonte ceci qu’en cas de casse !

 

J’en profite pour déposer les plaquettes de crosse.

 

Au tour de la tige-guide et du ressort récupérateur. ATTENTION : les deux pièces sont indépendantes, ne vous faites pas gicler le ressort dans un œil !

 

Il y a une cale en silicone ou assimilé, elle était endommagée d’origine sur ma réplique…

 

La vis de réglage du hop-up est située sur le dessous du bloc.

 

On peut désormais retirer l’ensemble canon externe, canon interne et hop-up.

 

Pour séparer le canon interne du canon externe il faut chasser une petite goupille en laiton.

 

Voici le bloc hop-up. La vis inférieure actionne une bague argentée qui vient plus ou moins appuyer sur le joint.

 

Une fois les deux petites vis du bloc enlevées, on sépare la pièce en deux et on peut retirer le canon interne.

 

La bague peut coulisser vers l’avant.

 

Notez les gorges usinées sur le canon, la gorge arrière est nécessaire pour bien s’emboiter dans le bloc hop-up. Si vous souhaitez remplacer le canon, prenez cela en compte.

 

Le joint est de type VSR-10 Marui. Vous pouvez donc le remplacer par de nombreux modèles.

 

Ici par exemple un modèle Modify.

 

Le canon interne en laiton mesure 110mm pour un diamètre de 6.03mm.

 

Le blow-back housing (BBH) est fixé à la glissière. Le nozzle semble très solide.

 

Pour démonter, ôtons cette grosse vis !

 

Le logement du ressort de nozzle est usiné dans la glissière.

 

Voici le BBH.

 

Une plaque en acier le protège.

 

Le cylindre est rectangulaire, tout comme la tête de piston en caoutchouc.

 

Pour retirer la rocket valve, chassons cette petite goupille.

 

La valve et son ressort peuvent sortir.

 

Afin de faire baisser l’énergie de sortie de la bille à des valeurs plus en phase avec nos règles de jeu, j’ai percé la valve en son milieu sur 2mm de profondeur, puis j’y ai vissé une toute petite vis. Cela me permet de faire varier le flux de gaz partant vers l’avant et ainsi de pouvoir régler mon Shadow2 en fonction des règles locales.

 

ATTENTION : si vous n’êtes pas sûr de ce que vous faites, ne touchez à rien, si vous endommagez la valve vous ne pourrez peut-être pas en trouver une autre !

 

Et voilà ! Il suffit de bien nettoyer et lubrifier avec de remonter la réplique.

 

ATTENTION : Au remontage il se peut que ce petit ressort vous enquiquine, poussez-le vers le haut avant de pousser sur le levier de démontage.

 

 

Il n’y a pas d’éclaté dans la boite.

 

 

-Chronographe

-Billes 0.20g bio Xtreme precision et 0.25g bio Airsoft Surgeon.

-Co² et green gas.

 

Avec une moyenne de 328 FPS au CO², ça tape à peine trop fort pour la plupart des associations qui limitent les répliques de poing à 300 FPS. Mais grâce à ma petite modification, j’ai pu régler mon Shadow 2 aux alentours de 295 FPS en quelques minutes.

Le recul est très chouette et la glissière très lourde procure de bonnes sensations sans que la réplique ne saute partout. Elle tient bien en main et reste très stable. J’ai pu tirer en moyenne 60 à 70 billes avec une charge de CO².

Au gaz c’est une autre chanson. Le kick est plutôt mou, l’autonomie pas folle et on est loin sous les 300 FPS. On sent que la réplique a été conçue avec le CO² en tête.

Le hop-up n’est pas mon préféré, il s’avère parfois difficile à régler avec précision et il faudra faire pas mal de tests pour déterminer quelle bille convient le mieux à votre exemplaire.

Ma réplique tirait un poil haut à 5 mètres mais le groupement était correct, sans plus. à 15 et 25 mètres ça disperse un peu plus mais entre les faiblesses du tireur et le grand vent lors de ma journée de tir, dites-vous que mes résultats sont pires que ce à quoi vous pouvez vous attendre.

La prise en main du Shadow 2 est vraiment agréable et si vous êtes en manque de tir au stand, cela peut vous servir à vous entrainer aux fondamentaux dans votre jardin ou votre garage.

 

Je vous laisse voir les tests au CO² :

 

 

Qu’il est beau ce Shadow 2 !

Beau, agréable à utiliser mais seulement si vous restez au CO². Pour une fois les amoureux du propane ne pourront qu’être déçu par les performances et les sensations procurées par cette réplique.

Ca tire peut-être un poil trop fort pour l’asso française moyenne, mais il est assez facile de pallier à ce problème pour peu que vous soyez bricoleur.

Je ne suis pas très fan de ce système de hop-up à vis, que je trouve un peu capricieux, ni du revêtement fragile qui part facilement. Pour cette gamme de prix on pourrait s’attendre à mieux.

Mais quoi qu’il en soit, cette réplique du fleuron de chez CZ permet d’assouvir nos besoins de collectionneurs ou de ne pas perdre la main si on est en manque de stand de tir !

J’espère que cet article vous aidera à déterminer ci cette réplique est faite pour vous.

N’hésitez pas à commenter en bas de page et à nous raconter vos expériences avec le Shadow2.

 

 

-Une belle bête !

-Très agréable à utiliser.

 

 

-Très mou avec les chargeurs à gaz.

-Hop-up Capricieux.

-Revêtement fragile.

-Tape un peu fort en sortie de boite.