Review Arcturus LWT MK-I CQB 10″ AEG sport

 

 

 

09 février 2023

 

Pendant l’été 2022, Arcturus m’a proposé de tester deux nouveautés : cette série Lightweight Sport et un modèle C.A.T. avec split gearbox et pre-cocking mécanique dont je vous parlerai bientôt.

Avec ce modèle, Arcturus m’a dit avoir visé le public pratiquant le speedgame et le speed CQB, mais rassurez-vous, elle est également adaptée à tous les usages possibles dans le cadre de l’airsoft. C’est d’ailleurs une réplique parfaite si vous avez des problèmes qui vous empêchent de porter des objets lourds pendant toute la journée.

Je vous invite à découvrir avec moi ce que cache ce corps en polymère fibré gris (la réplique est également disponible en noir) et vous souhaite une bonne lecture.

Je vous propose néanmoins de voir ou revoir la vidéo de présentation :

 

 

 

Cette réplique est conçue sur une base d’AR-15.

 

La boite en carton est ornée d’une tête de soldat ainsi que du logo Arcturus.

 

Les caractéristiques principales sont résumées dans des hexagones.

 

La réplique et ses accessoires sont bien protégés dans une coque en mousse compacte.

On y trouve :

-La réplique. Composée principalement de polymère fibré et de métal, elle mesure entre 735 et 820 mm pour une masse de 2030 grammes.

-Un chargeur real/mid cap pouvant emporter entre 30 et 130 billes.

-Une tige de nettoyage.

-Deux clés Allen.

-Un adaptateur DEANS vers Tamiya.

-Un manuel d’utilisation.

-Une fiche de test de vélocité.

-Un dessous de verre.

-Un magnet.

 

 

Cet exemplaire a été testé à 383 FPS de moyenne hop-up à zéro.

 

 

Le corps et le garde-main de la réplique sont en polymère fibré, tout comme la crosse et la poignée pistolet.

Le canon externe, le compensateur et le tube de crosse sont en alliage.

La réplique est compacte et légère et son architecture d’AR-15 permet une bonne prise en main et un accès aisé aux différents contrôles de cet Arcturus.

 

Les marquages sont minimalistes. On retrouve la marque, le calibre et le numéro de série gravés sur le côté gauche du receveur inférieur.

 

Le logo Arcturus est moulé sur le garde-main.

 

Et des marquages d’usine prennent place du côté droit du receveur supérieur.

 

Le sélecteur de tir 3 positions. SAFE-SEMI-AUTO. La palette est en métal et les crans sont bien marqués. Le sélecteur n’est pas ambidextre.

 

Le cran du côté droit est fixe.

 

La crosse est en plastique, elle coulisse sur un tube en métal pour que le joueur puisse adapter la réplique en fonction de sa morphologie.

Une poignée permet de déverrouiller la crosse.

 

Un numéro est gravé sur le tube de crosse.

 

Un insert métallique de chaque côté permet d’installer un anneau de sangle type Quick Detach (QD).

 

La plaque de couche est marquée du logo Arcturus. Un bouton central permet d’ouvrir la crosse afin d’y installer la batterie.

 

Ce n’est pas la place qui manque, on peut y insérer des batteries à 3 branches.

 

Par défaut, la réplique est câblée en DEAN large mais un adaptateur permet de passer de DEAN vers mini Tamiya.

 

Un double anneau attache-sangle en métal est fixé au tube de crosse.

 

La poignée pistolet est très confortable. Sa texture n’est pas trop agressive et son profil permet une bonne prise en main.

 

Le capot moteur dispose d’une vis de réglage qui vient se prendre dans un insert métallique.

 

Aucune fioriture sur le design du corps de cette réplique. L’arrêtoir de culasse est en métal et il est fonctionnel.

 

La trappe anti-poussière et le bouton d’éjection du chargeur sont également en métal.

 

Aucune fioriture non plus au niveau du pontet et de la queue de détente.

 

Le levier d’armement est classique. Il est relié à la fausse culasse et, une fois tiré, permet de la verrouiller vers l’arrière pour ajuster le hop-up.

 

Le bloc dispose d’une molette radiale. Une fois cette dernière ajustée, appuyez sur l’arrêtoir de culasse pour qu’elle glisse vers l’avant.

 

Le garde-main est une pièce en polymère moulé. Il dispose de multiples ports M-lock ainsi que quelques sections de rail Picatinny.

Sa partie supérieure est un long rail Picatinny.

 

Les possibilités « d’accessoirisation » sont nombreuses.

 

Le canon externe en alliage est orné d’un compensateur également en métal. Il est vissé sur un filetage de 14mm antihoraire (CCW).

 

 

ATTENTION : une petite vis sans tête le maintien, n’oubliez pas de la défaire avant de dévisser le compensateur.

 

La partie supérieure de la réplique est équipée d’un rail Picatinny.

 

 

Arcturus fournit une paire d’organes de visée type « flip-up » en polymère.

Des crans permettent de viser avec les organes de visée rabattus.

 

Une fois dépliés, le guidon peut être ajusté en hauteur via une petite molette.

 

La hausse dispose de plusieurs tailles d’orifices et peut être ajustée en dérive.

 

 

Le chargeur en polymère est un real/mid cap pouvant contenir entre 30 et 130 billes.

 

J’aime assez son look. Des marquages du calibre de l’arme ont été ajoutés sur les côtés.

L’interne est semi-transparent et la coque dispose d’une fente permettant de voir les 35 dernières billes. Pratique pour savoir si on va tomber à sec.

 

Pour démonter le chargeur, déposez le talon. Il faut appuyer sur la partie centrale et faire coulisser le talon.

 

L’interne peut désormais coulisser vers le bas.

 

En rouge, nous pouvons voir une plaquette qui permet d’ôter le ressort et la planchette élévatrice et un bouton de réglage de capacité de billes.

 

 

Une fois la crosse ôtée, on peut voir (mais pas sur ma photo^^) qu’au fond du tube, il y a une pièce moletée que l’on peut dévisser pour changer le ressort MAIS il est difficile de changer le ressort sans ôter le tube (le démontage est prévu comme ça).

J’y reviendrai plus bas.

 

Pour accéder au canon et au hop-up, ôtez la goupille avant. Attention, elle n’est pas freinée…

 

Faites coulisser le upper vers l’avant…

 

…puis le canon interne vers l’arrière.

 

Le bloc en plastique est de bonne facture. L’effet hop-up est ajusté via une molette radiale.

 

Pour accéder au joint, il faut ôter le circlip (C-clip) en plastique et la bague en laiton.

 

C’est un joint d’AEG dont le bourrelet à une forme de W.

 

Le canon est en acier traité.

 

Il mesure 280mm de long pour un diamètre de 6.04mm.

 

Si vous souhaitez déposer le garde-main, ôtez les deux vis de fixation.

 

Bonne nouvelle, Arcturus a fixé le canon et son écrou (barrel nut) sur un insert en métal.

 

Pour sortir la gearbox du corps, il va falloir ôter l’arrêtoir de culasse, le bouton d’éjection du chargeur et deux goupilles.

 

Mais il faut également ôter le moteur et la poignée pistolet.

 

Rien n’indique à quel moteur nous avons à faire, il s’agit d’un moteur à axe long.

 

La poignée est vissée sur la gearbox.

 

J’apprécie l’emplacement pour le passage des câbles qui permet d’éviter que le pignon moteur ne vienne tout endommager.

 

Dévissons le bouton d’éjection du chargeur.

 

Puis c’est au tour de l’arrêtoir de culasse. ATTENTION : deux petits ressorts peuvent gicler ainsi que la pièce qui verrouille la fausse culasse.

 

La pièce est insérer comme ceci dans le corps de la réplique.

 

On chasse les deux goupilles et…. rien ne se passe !

 

En effet, il va falloir dévisser la pièce qui maintient le guide de ressort dans l’axe (et qui sert accessoirement d’outil pour le faire sortir de la gearbox).

 

Il faut donc obligatoirement démonter le tube de crosse pour y accéder et par conséquent changer le ressort en cas de besoin. Cela se fait rapidement avec l’outil adapté.

 

Ici nous voyons le MOSFET et la vis de maintien du guide de ressort. On aperçoit également l’insert en métal sur lequel vient se visser le tube de crosse.

 

On peut alors sortir la gearbox du corps de la réplique.

 

Encore un joli puzzle! Mais jetons un œil à l’interne.

 

La gearbox V2 n’est pas tout à fait au standard Marui car elle fonctionne avec une queue de détente et un interrupteur spécifiques. Il peut donc être délicat d’installer un module type GATE ou autre, renseignez-vous avant d’acheter…

 

L’imposant selector plate est en métal.

 

Une vue un peu plus parlante du système de changement de ressort ainsi que du petit MOSFET présent pour protéger le circuit.

 

Le guide de ressort n’est pas monté sur roulement.

 

Une fois le ressort de puissance enlevé, on est certain que rien ne giclera à l’ouverture de la gearbox, on peut donc retirer les vis et séparer les deux demi-coques.

 

Il n’y a pas trop de graisse et le calage était satisfaisant.

 

L’engrenage moteur (bevel gear) est monté sur des roulements à billes alors que le spur gear et le sector gear prennent place sur des paliers (bushings) en acier.

 

On peut voir ici la queue de détente spécifique ainsi que le contacteur électrique. Une solution assez simple d’intégration électronique peut être réalisée avec le PERUN AB++.

 

Le piston en polymère renforcé est équipé d’une crémaillère en acier comportant 14 dents.

 

La tête de piston est ventilée. Elle dispose d’un seul gros joint torique. L’étanchéité d’origine était bonne sur mon exemplaire.

 

Le cylindre en acier est équipé d’une tête en polymère. Le corps est muni d’un orifice permettant d’exploiter un volume d’air adéquat à la taille du canon interne.

 

Le nozzle en plastique n’est pas équipé d’un joint torique intérieur. Il mesure environ 21.23mm.

 

Les engrenages sont en acier (frité?) et le sector gear est équipé d’un retardateur (delayer).

 

Un bon nettoyage et un graissage adapté sont gages de durabilité…

 

Après un graissage adéquat, on peut tout réassembler.

 

 

Il n’y a pas d’éclaté dans la boite.

 

 

-Chronographe Acetech AC6600BT.

-Batterie LiPo 11.1V 1300mAh.

-Billes 0.20g bio Extreme Precision et 0.28g Open Blaster ASG bio .

 

Avec 402 FPs de vélocité moyenne hop-up réglé à la 0.20g (environ 1.5 joules), ce modèle de test est clairement trop puissant en sortie de boite pour jouer en rafale dans la plupart des associations en France.

Malgré tout la cadence de tir est bonne, 15.6 billes par secondes mais la réactivité gagnerait à être un peu plus prégnante. Je vous conseille un moteur high-torque si vous souhaitez améliorer cela.

J’ai beau être peu fan des joints à profil en W, je n’ai eu aucun mal à toucher ma cible même à 45 mètres. Les billes filent relativement droit mais j’avoue que la première chose que je ferais sur ce modèle serait de mettre un ressort M90, un joint 50° et un moteur high torque…

 

Je vous laisse voir ça en vidéo:

 

 

Cette entrée de gamme proposée par Arcturus ne verse pas dans l’exotique mais propose une base saine et légère pour les joueurs débutants comme confirmés.

Le rapport qualité-prix est excellent et les performances en sortie de boite sont conformes à ce dont on peut attendre d’une réplique à moins de 150€.

L’addition d’inserts métalliques aux endroits stratégiques et l’interne soigné permettent d’utiliser la réplique en toute sérénité si on ne pratique pas l’airsoft « hardcore » de certains…

Attention cependant, la gearbox V2 n’est pas tout à fait aux standards établis par Marui, ce qui risque de rendre compliqué l’installation d’ETU tiers.

Au vu du prix, moteur et joint sont peut-être à changer si vous voulez plus de réactivité en semi et des trajectoires plus tendues mais globalement seul l’achat d’un ressort moins dur sera obligatoire (en fonction de l’énergie développée par votre modèle).

J’espère que cet article vous aidera à y voir plus clair et à faire votre choix. N’hésitez pas à nous raconter vos expériences en bas de page.

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-Très bon rapport qualité/prix.

-Légère et maniable.

-Inserts métalliques aux endroits stratégiques.

-Mosfet d’origine.

-Interne correct.

 

-Moteur peu réactif (high speed?).

-Joint de hop-up convenable mais perfectible.

-Queue de détente et switch non standards.