Review Lancer Tactical LT-52 proline G2 ETU

 

 

8 mai 2023.

Il y  a déjà quelques années, je vous présentais les AR-15 GEN 2 de chez Lancer Tactical.

La marque américaine propose plusieurs gammes pour toutes les bourses et se diversifient en proposant des modèles différents pour qui n’est pas fan de M4.

C’est donc avec plaisir que j’ai accepté leur proposition de tester l’un de leurs AK. Comme j’avais un custom particulier en tête, j’ai choisi le LT-52, réplique de l’AK-105.

Voyons ensemble ce qui se cache dans les entrailles de le bête !

 

Je vous laisse voir ou revoir la vidéo de présentation :

 

 

Il s’agit d’une base d’AK-105 mais on peut en faire un ak-104 juste en changeant de chargeur.

 

 

La boite en carton reprend la charte graphique utilisée par Lancer Tactical pour sa gamme « GEN2 ». A savoir qu’actuellement les répliques type AR15 sont labellisées « GEN3 ».

 

Les différents éléments sont bien protégés dans une plaque de mousse compacte.

Ma boite contenait :

-Une réplique LT-52 proline ETU. Cette réplique d’AK-105 est constituée en majorité de métal et de polymère et mesure au maximum 754 mm pour une masse de 2630 grammes.

-Un chargeur pouvant contenir 200 billes (BBs).

-Une tige de nettoyage et de débourrage.

-Un paquet de billes.

-Un patch.

 

 

 

Sans surprise, cela ressemble à un AK-105 avec son chargeur type 5.45X39mm et sa crosse pliante.

Les parties principales de la répliques sont en acier et en alliage et les garnitures sont en plastique.

La prise en main est bonne et les contrôles facilement accessibles.

On retrouve la rusticité des AK dans une version un peu plus moderne.

 

Lancer a choisi d’apposer ses propres marquages en les gravant au laser.

 

On retrouve également les marquages du sélecteur de tir. Sûreté en haut, Automatique au milieu et semi-automatique en bas. Les crans sont bien marqués.

 

Par contre, aucun marquage ni  numéro de série ne se trouve du côté gauche du corps. Habituellement les AK reçoivent le logo de l’usine et le numéro de série à cet emplacement.

 

La crosse est un modèle pliant en polymère directement héritée des AK-74MN. Il n’y a quasiment pas de jeu entre la crosse et le corps de cette AK.

 

Un anneau permet de fixer une sangle à la réplique.

 

La plaque de couche en acier est munie d’un emplacement pour un kit de nettoyage et d’un bouton qui permet de libérer la crosse lorsqu’elle est repliée contre le corps de la réplique.

 

Sur le côté de la plaque de couche, on retrouve un profil particulier permettant à la crosse d’être verrouillée contre le corps de l’AK.

 

Le bouton de libération de la crosse est en acier, ce qui est très bien.

 

Le loquet de verrouillage de la crosse est situé sur le côté gauche du corps en acier. Le revêtement du corps n’est pas désagréable et semble robuste.

 

Ici avec la crosse repliée.

 

Cela permet de voir que la gearbox est équipée d’un système de changement de ressort « rapide » (quick change : QC) mais qu’il faudra tout de même la libérer du corps de la réplique si on souhaite le remplacer.

 

La poignée pistolet est un modèle noir classique. Elle héberge la cage moteur et le moteur.

 

Le pontet et la queue de détente sont également des modèles classiques, idem pour le loquet d’éjection du chargeur.

 

Le capot supérieur est un modèle gaufré. Il est en acier.

 

Le sélecteur de tir est également en acier.

 

Idem pour la fausse culasse. Elle abrite le réglage du hop-up.

 

Le bloc hop-up est un modèle type Marui à réglette. Sur mon exemplaire, elle est assez ferme pour ne pas se dérégler lors du tir.

 

Un rail latéral est fixé sur le côté gauche du corps. Il permet d’installer des optiques spécifiques.

 

Le garde-main est en plastique. Il n’est pas équipé de rails.

 

Un anneau permet de fixer une sangle.

 

Une fausse tige de nettoyage est présente comme sur les modèles réels.

 

Ici, nous pouvons observer la partie avant de la réplique avec le faux ensemble de récupération des gaz sur lequel est monté le guidon.

 

Un compensateur en acier type « AKSU » prend place sur le canon externe.

 

La batterie prend place sous le capot supérieur. La prise est de type mini Tamiya.

 

 

 

Les organes de visée sont composés d’un guidon dont le cran est protégé par deux « oreilles » et peut être ajusté en hauteur. L’outil n’est pas fourni dans la boite.

 

La hausse est également ajustable. Les finitions sont assez grossières et mon exemplaire était un peu penché vers la droite.

 

 

 

 

Le chargeur type « 5.45 X39 mm » est en polymère. Il peut contenir jusqu’à 200 billes.

 

 

Pour commencer, laissez-moi vous montrer comment démonter le compensateur. Il suffit d’appuyer sur le petit cran monté sur ressort et de le dévisser dans le sens contraire des aiguilles d’une montre.

 

Cela permet d’ôter la tige de nettoyage.

 

Si vous ne possédez ni traceur ni modérateur en 23mm CW, démontez l’adaptateur pour arriver sur un filetage de 14mm antihoraire (CCW).

 

Déposons le garde-main. Pour ce faire, faites basculer le loquet vers le haut afin de retirer la partie supérieure et le tube d’emprunt des gaz.

 

Un second loquet tient la partie inférieure en place. Faites-le également basculer vers le haut puis poussez vers l’avant.

Après avoir déposé le capot, on peut ôter la tringlerie et la fausse culasse.

 

Cala nous permet d’avoir une bonne vue sur le hop-up et la pièce en plastique en forme de « L » qui participe à le maintenir en place.

 

Otons le « L ».

 

Puis retournons la réplique. On peut observer une pièce en plastique maintenue par deux vis. Il faut l’enlever.

 

On peut désormais faire avancer le bloc hop-up, cela permettra de dégager la gearbox du corps de la réplique.

 

Il est temps de démonter la poignée pistolet. Elle est maintenue à la cage moteur par une vis.

 

Le moteur est emballé dans une sorte de plastique transparent qui aurait été chauffé . Est-ce pour éviter que le moteur ne bouge trop dans sa cage ?

 

Le sélecteur de tir est maintenu par une vis centrale. J’utilise une pince pour le dévisser. Attention à ne pas ripper, cela pourrait l’endommager.

 

On peut enfin faire sortir la gearbox du corps de cet AK.

 

Si comme moi vous voulez remplacer la crosse, il suffit de chasser cette goupille.

 

Notre mission est désormais de faire sortir l’ensemble hop-up/canon. Pour ce faire, il est plus simple de démonter le canon externe.

 

Chassez cette grosse goupille puis faites coulisser le canon externe vers l’avant.

 

Et voilà !

 

Le bloc hop-up est en métal moulé. C’est un modèle classique à tirette.

 

Le joint est un joint d’AEG sans fioritures. Il est un peu gras.

 

Le canon interne en laiton mesure 365mm pour un diamètre de 6.04mm.

 

Et voici le puzzle ! Il est temps de passer à la gearbox.

 

Il s’agit d’une gearbox V3. Sa coque est peinte en noir et les marquages Lancer Tactical y ont été gravés.

 

On peut déjà voir le PCB du système de tir électronique « fast trigger V3 ». La flèche désigne un capteur de position du selector plate.

 

Dans un premier temps, je défais les engrenages de sélecteur de tir.

 

Puis au tour de la cage moteur. Notez qu’il n’y a aucune inscription ni étiquette sur le moteur. Difficile de déterminer ses caractéristiques mais je pencherais pour un moteur high-speed.

 

N’oubliez pas d’ôter le petit carter de protection du sector gear.

 

Vient ensuite le tour de la glissière supérieure. Faites-la coulisser vers l’avant. Attention au câblage.

 

Pour relâcher la pression dans la gearbox lors de l’ouverture, ôtez le ressort de puissance. Grace au guide de ressort QC c’est un jeu d’enfant.

 

Le guide est en métal, il est équipé d’une butée à billes.

 

Il ne reste qu’à enlever les vis du tour de gearbox.

 

Et voilà !

Bon point, le calage des engrenages était correct et il n’y a pas trop de graisse dans la gearbox.

 

Une vue sur le système « fast trigger V3 ». Un petit interrupteur est déclenché par le système de queue de détente classique.

 

Les engrenages 18:1. Ils sont en acier frité et montés sur des roulements à billes.

 

 

Le piston en polymère est équipé d’une crémaillère de 14 dents en acier.

 

La tête de piston en polymère est ventilée. L’étanchéité en sortie de boite était perfectible sur ma réplique. Même en tirant un peu sur le joint le test de la seringue était peu concluant. J’ai donc remplacé la tête de piston.

Malheureusement la vis de fixation a cassé…

 

 

Le cylindre est un modèle plein.

 

Sa tête est en polymère, le tube sur lequel coulisse le nozzle est en laiton.

 

Le nozzle est en plastique. Il n’a pas de joint torique interne.

 

Sa longueur est d’environ 20.11mm.

 

Le tappet plate est un modèle standard.

 

ATTENTION : pensez bien à débrancher votre batterie après avoir terminé de tirer sinon elle se déchargera au travers de l’ETU…

 

Le sector gear est équipé d’un retardateur (delayer) ainsi que d’un petit aimant qui permet à un capteur à effet Hall de détecter le cycle de la réplique.

 

Ici, on peut observer le petit interrupteur de queue de détente ainsi que le capteur à effet Hall permettant de détecter le cycle du sector gear.

 

On nettoie, on graisse et on remonte le tout !

 

 

 

Il n’y a pas d’éclaté fourni dans la boite.

 

-Chronographe AceTech AC6600BT

-Batterie liPo 11.1V 1300hAh.

-Billes bio 0.20g Xtreme precision et 0.25g bio ASG Open Blaster.

Avec 325 FPS de moyenne à la 0.20 au chronographe et une cadence de tir de 17.4 billes par seconde, cet AK pourra être joué quasiment partout sans avoir à changer le ressort. Si vous avez besoin de plus de vélocité, le changement de ressort « rapide » vous permettra de vous adapter en moins de 10 minutes.

La réactivité est plutôt bonne grâce à l’adjonction d’un ETU dans la gearbox. Le hop-up fait son travail et même en dessous d’un joule, j’ai pu atteindre sans trop de peine une cible située à 45 mètres.

 

Je vous laisse revoir ça en vidéo :

 

Avec ce LT-52 Proline ETU, Lancer Tactical propose une réplique d’AK avec un bon rapport qualité prix et en plus équipé d’un ETU renforçant la réactivité de la réplique, détectant le cycle des engrenages et protégeant le circuit électrique.

La réplique est parfaitement jouable dès la sortie de boite et son architecture héritée des AK type « VFC » permet des personnalisations externes sans trop de modifications.

Certains ajustements et quelques finitions mériteraient un peu plus d’attention et mon modèle souffrait d’un petit manque d’étanchéité. La seule inconnue reste la fiabilité sur le moyen/long terme mais la gearbox est au standard Marui, ce qui ne posera pas de problème pour trouver des pièces en cas de casse, à l’exception de l’ETU et du sector gear.

 

J’espère que cet article vous aidera à y voir plus clair et à faire votre choix. N’hésitez pas à nous raconter vos expériences en bas de page.

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-Beaucoup d’acier.

-Electronique embarquée.

-Changement de ressort (presque) rapide.

-Jouable en sortie de boite.

-Custom externe possible sans besoin de grosses modifications.

 

-Finitions et ajustements perfectibles.

-Mauvaise étanchéité sur mon modèle.

-Fiabilité de l’interne à voir sur le moyen/long terme.