Review Army TTI Sand Viper

 

1er juillet 2023.

La saga John Wick est un franc succès commercial et avec la sortie du 4e opus cette année, les fans ont une nouvelle fois pu se mettre quelques heures d’action effrénée dans la vue en savourant leur pop-corn.

Mais les conséquences du retard d’un film sont parfois cocasses et ce Sand Viper TTI en est un exemple parfait.

En effet, alors que le film n’était qu’un projet, l’armurier américain avait conçu le nouveau pistolet sur basse 2011 qui allait accompagner Keanu Reeves dans une partie de ses aventure : le Pit Viper.

Mais voilà, entre le (la, iel) COVID-19 qui retarda la production de John Wick 4, puis la sortie dans les salles du tout dernier Matrix, il fallut retarder le film et cela allait priver TTI d’une bonne rentrée d’argent…

TTI se retrouva donc dans une situation délicate, ne pouvant pas arroser le marché avec le Pit Viper. Ils eurent alors l’idée de prendre des pièces encore non recouvertes de leur traitement chimique et de dessiner un modèle dérivé : le Sand Viper ! Dédié au tir sportif, le Sand Viper a déjà été utilisé pour gagner le titre aux « USPSA 2gun nationals ».

Je vous invite aujourd’hui a découvrir la réplique du Sand Viper distribuée par JAG Precision et assemblée par Army.

Bonne lecture.

 

Je vous propose de voir ou revoir la vidéo de présentation :

 

 

Il s’agit d’une réplique du Sand Viper Taran Tactical Innovations.

 

La boite en carton est ornée des différents logos TTI et Sand Viper.

 

Le contenu de la boite est bien protégé dans une coque en mousse compacte.

On y trouve :

-La réplique du Sand Viper. Majoritairement composée d’alliage et de plastique, elle mesure 235 mm pour une masse de 1055 grammes.

-Un chargeur à gaz pouvant emporter 28 billes (BB)

-Un manuel d’utilisation.

-Une vue éclatée de la réplique.

 

 

Le Sand viper est vraiment atypique, ne serait-ce que par sa couleur. Si elle est subtile et magnifique sur l’arme avec sa glissière en partie polie. Se son côté, Army a choisi une sorte de peinture orange-marron pailletée assez tape à l’œil. La glissière n’est pas polie du tout (si vous saviez ce qu’elle m’a dit !!).

A part ça l’arme est plutôt bien répliquée.

 

Côté prise en main, c’est du tout bon avec cette base 2011 qui a fait ses preuves.

 

  Faites tourner la réplique avec votre doigt ou votre souris.

 

Les marquages sont gravés au laser, on retrouve tout ce qu’il faut aux bons endroits.

Ici les logos Sand viper et TTI sur la glissière et le logo TTI sur la carcasse.

Un rappel de l’armurier sur le côté gauche de la glissière.

 

Et de jolies gravures cachées sous la carcasse.

 

Sans oublier le logo TTI à l’arrière de l’extension de puits de chargeur.

 

Le canon externe comporte le marquage du calibre de la vraie arme.

 

Et comble du détail, un logo TTI est gravé sur le bouton d’éjection du chargeur.

 

La crosse a reçu un stippling fait à la main. On peut également remarquer la différence de couleur des vis : noire en bas, cuivre en haut ! La vis à l’avant du pontet est également couleur cuivre.

 

La prise en main est excellente et la réplique ne risque pas de vous glisser des mains !

 

A l’arrière on retrouve la queue de castor qui fait office de sûreté.

 

Le bouton d’éjection du chargeur est surdimensionné. Par contre je n’ai pas subit d’éjection de chargeur intempestive avec ce modèle. Sur le Combat Master EMG c’était une autre histoire…

 

La partie inférieur du pontet est également stipplée.

 

Une extension de puits de chargeur biseautée en métal permet d’insérer le chargeur plus efficacement sans trop se poser de questions. L’intégration du talon de chargeur est excellente.

 

Outre la queue de castor, la réplique est équipée d’une sûreté de pouce ambidextre. Elle ne peut être activée que lorsque le marteau  de type « squelette » est armé.

 

Le pontet est assez large pour pouvoir tirer avec des gants. La queue de détente est évidée.

 

L’avant de la glissière est muni de ports qui permettent d’alléger la pièce. On y retrouve également des stries de préhensions.

 

Et à l’arrière on a également des stries de préhension.

 

Il est intéressant de noter qu’Army a pris soin de tarauder le compensateur afin que nous puissions installer un traceur ou un modérateur de son. Il s’agit d’un pas de 11mm horaire (CW).

 

Le compensateur est fixé au canon externe. Le canon est quasiment fixe, ce qui donne plus de stabilité lors du tir.

On peut observer les « Viper fangs » (crocs de vipère) à l’avant de la carcasse.

 

 

 

Le Sand viper a la particularité de ne pas avoir d’organes de visée mécaniques.

Une platine montée sur la partie supérieure arrière de la glissière permet d’installer des petits optiques type point rouge (red dot).

Army nous a fait le plaisir de percer et tarauder deux entraxes différents.

 

On peut donc installer des optiques type RMR trijicon.

 

Mais également des modèles plus compacts.

 

Charge à vous de trouver les vis adéquates si elles ne sont pas fournies avec votre optique.

Personnellement j’ai utilisé les vis pour RMR vendues par Skyway/Secutor.

 

 

 

Le chargeur à gaz peut contenir 28 billes. Si vous devez utiliser des chargeurs additionnels, essayez de trouver les mêmes afin d’éviter tout problème de compatibilité.

 

Le talon est en alliage, il est orné du logo TTI.

Le plein en gaz s’effectue via la valve de remplissage.

 

 

 

Le démontage est rapide, faites reculer la glissière pour faire correspondre la petite encoche en demi-lune avec l’extrémité de l’arrêtoir.

Ensuite, poussez sur l’axe de l’arrêtoir pour le faire sortir et pouvoir faire coulisser la glissière hors de ses rails.

 

Niveau mécanique on ne voit pas grand-chose mais Army a pour réputation d’utiliser les mêmes cottes que les répliques Marui.

 

La glissière abrite la tige-guide, le ressort récupérateur, le blow-back housing, le nozzle, les canons (interne/externe) et le bloc hop-up, ici visible couleur chromée et avec sa molette de réglage en plastique noir.

 

Pour démonter tout ça il va falloir commencer par ôter deux petites vis sans tête qui maintiennent les deux parties de la tige-guide entre elles. On dévisse la première…

 

…puis on exerce une rotation sur la tige pour découvrir la seconde vis.

 

On peut alors séparer la tige en deux et retirer le ressort. ATTENTION : il n’est pas solidaire de la tige-guide donc il peut s’envoler assez facilement.

 

On peut ensuite faire sortir le spring housing.

 

Cela permet de sortir le canon par l’avant.

 

Sortons l’ensemble canon interne/hop-up.

 

Le réglage s’effectue via une molette en plastique.

 

La patte d’appui en acier est bien large et rigide.

 

Une fois les deux vis enlevées on peut séparer le bloc en deux.

 

Le joint est assez rigide et dispose de deux long bourrelets. N’oubliez pas de le dégraisser si vous voulez le conserver. C’est un joint type VSR Marui.

 

Le canon interne mesure 123mm pour un diamètre de 6.05mm.

 

Le numéro de série est bien caché. Il est gravé sur le blow back housing (BBH).

 

La platine peut être démontée afin de pouvoir ôter le BBH et accéder au nozzle.

 

ATTENTION : les vis sont très courtes.

 

La vis arrière doit également être déposée pour sortir le BBH.

 

Et voilà ! C’est bien graissé et nous pouvons voir le ressort de rappel du nozzle.

 

On nettoie tout ça, on lubrifie de manière adaptée et on peut remonter le tout !

 

 

 

 

 

-Chronographe AceTech AC6000BT.

-Green gas Airsoft Surgeon.

-Billes bio 0.20g Canik et 0.25g bio G&G.

Avec une moyenne de vélocité située aux alentours de 290 FPS à la 0.20, ce Sand Viper pourra être emporté partout sans risque de se faire refouler par les organisateurs de parties. Le recul est sympa sans être massif et une charge de gaz permet de tirer entre 2 et 3 charges de billes (en fonction du gaz et de la température).

La queue de détente est agréable et permet d’enchainer les tirs sans se poser de questions.  N’hésitez pas à dégraisser le hop-up dès la sortie de boite pour améliorer les performances de la réplique. Une fois cette étape effectuée le Sand Viper se montre efficace, même si j’aurais aimé un peu plus d’amplitude dans les réglages du hop-up.

Globalement vous ne devriez pas trop peiner à atteindre une cible.

Je vous laisse revoir les résultats en image :

 

 

L’association Army/Jag Precision propose une réplique du Sand Viper TTI PRESQUE parfaite !

J’avoue que la peinture est peu conforme au vrai Sand Viper, mais on l’oublie vite tellement l’utilisation de la réplique est agréable.

Le cycle est fluide, la queue de détente parfaite et les performances satisfaisantes une fois le hop-up nettoyé.

La compatibilité avec les pièces Marui permettent de ne pas avoir à trop chercher de pièces en cas de casse ou de volonté d’upgrade. Attention simplement à la compatibilité des chargeurs.

Le rail inférieur est un peu large pour les lampes qui se « glissent » mais les lampes à griffe réglable se montent sans problème.

Lors de votre achat prenez en compte le fait que la réplique ne comporte aucun organe de visée mécanique, il faudra donc dépenser un peu plus pour un optique mais Army nous offre deux entraxes différents, ce qui élargi nos choix.

 

J’espère que cet article vous aidera à y voir plus clair et à faire votre choix. N’hésitez pas à nous raconter vos expériences en bas de page.

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-Bon rapport qualité/prix.

-Deux entraxes pour les optiques.

-Performances satisfaisantes en sortie de boite.

-Bonnes sensations de tir.

-Cycle fluide.

 

-Couleur et finitions perfectibles pour en faire une réplique fidèle.

-Pas d’organes de visée mécaniques.

-Rail inférieur un peu large.

-Attention à la compatibilité des chargeurs.