Review Elite force/VFC 1911 TAC two

 

21 décembre 2023.

 

Il y a quelques mois, DG airsoft me proposait de découvrir le 1911 TAC TWO estampillé Elite force (en gros Umarex USA) et assemblé par VFC.

Etant curieux de découvrir la nouvelle architecture de hop-up de la marque taiwanaise, j’ai donc accepté et vous propose de rentrer un peu plus dans les détails dans les lignes qui suivent. Merci à DG airsoft pour leur soutien.

 

Je vous propose de voir ou revoir la vidéo de présentation :

 

 

 

Il s’agit d’une réplique inspirée du 1911 Kimber SWAT custom.

 

La boite en carton est assez quelconque, on ne voit pas trop le rapport entre l’illustration et le contenu.

 

A l’intérieur, la réplique est emballée dans un sachet plastique.

Le contenu est minimal :

-La réplique. Constituée d’alliage et de plastique, elle mesure 225mm pour une masse de 800 grammes.

-Un chargeur à gaz pouvant emporter jusqu’à 20 billes (BB).

-Un manuel d’utilisation.

-Les consignes de sécurité et de garantie de chez Umarex.

 

 

 

 

Il s’agit donc d’une inspiration du modèle 1911 Kimber SWAT custom mais sans marquages ni gravures Kimber.

Le corps et la glissière sont en alliage et les plaquettes de crosse en plastique. La prise en main est bonne et on sent la qualité de fabrication et d’assemblage typiques de VFC.

 

La réplique dispose de marquages gravés au laser. Sur la partie gauche de la glissière, un logo Elite Force et le modèle.

 

Et côté droit de la carcasse, les marquages de calibre airsoft, le pentagone pour le marché allemand et le numéro de série.

 

Les plaquettes en plastique noir ont un grip moleté. Leurs dimensions sont identiques aux vraies plaquettes de 1911, vous devriez donc pouvoir installer le modèle de votre choix.

 

La sûreté de pouce n’est pas ambidextre. Elle empêche le tir accidentel mais ne peut être actionnée que si le marteau est à l’armé.

 

Le marteau couleur aluminium est un modèle évidé type « squelette ».

 

Le bouton d’éjection du chargeur est également moleté.

 

Idem pour une partie de l’arrêtoir de glissière. Il est fonctionnel et permet le blocage de cette dernière en arrière lorsque le chargeur est vide.

 

Le pontet est assez étroit, attention aux gros doigts et aux gants ! La queue de détente est évidée et une vis de réglage y est présente.

 

Il n’y a pas de rail sur la carcasse mais des stries de préhension figurent sur l’avant de la glissière.

 

Il y a également des stries de préhension à l’arrière de la glissière.

 

Le canon externe se voit paré d’un marquage du calibre de la vraie arme.

 

Le canon externe n’est ni fileté, ni taraudé.

 

Le calibre airsoft y est gravé.

La tige-guide fait office de réglage du hop-up. Faites-la tourner d’un côté ou de l’autre pour ajuster l’effet Magnus.

 

 

 

Les organes de visée sont légèrement rehaussés. A l’avant, le guidon est orné d’un point blanc.

**

A l’arrière, la hausse fixe dispose de deux points blancs.

 

L’acquisition de cible est facilitée.

 

 

Le chargeur à gaz peut emporter 20 billes. Il est fin mais j’ai pu tirer toutes les billes du chargeur à chaque fois.

Les modèles Tokyo Marui et copies sont compatibles avec le Tac Two.

 

La planchette élévatrice dispose d’une longue tige qui limite l’emport en billes. En comparaison, un chargeur Marui peut contenir 26 billes.

 

La valve de remplissage est directement située sous la valve de percussion.

 

Le talon de chargeur est vissé au corps du chargeur.

 

 

Le démontage est identique à la plupart des 1911 airsoft. Tirez la glissière, faites correspondre l’encoche avec l’arrêtoir de glissière et chassez-le hors de la carcasse.

 

Vous pourrez alors séparer la glissière de la carcasse.

 

On ne voit pas grand-chose mais il s’agit certainement d’une architecture comparable à celle de Marui.

 

Ici la tige-guide et le ressort récupérateur.

On peut voir la liaison entre la tige et le bloc hop-up.

 

Pour la désolidariser, il faut la tirer vers l’avant.

 

Appuyez sur la tige-guide et imprimez une rotation à la bague de canon (barrel bushing) pour l’ôter.

 

Enlever le spring-guide housing et le reste peut s’avérer compliqué si on ne l’a jamais fait.

Personnellement, je tire la tige-guide à fond vers l’avant puis je fais reculer le housing et retire le tout hors de la glissière.

 

ATTENTION : le ressort n’est pas solidaire de la tige, il peut voler assez loin si vous ne le retenez pas.

 

Le canon externe peut désormais coulisser librement hors de la glissière.

 

Le nozzle est monté sur ressort.

 

Occupons-nous de la partie hop-up et canon interne. Il va falloir ôter l’ensemble hors du canon externe.

 

Un petit ressort relie le canon externe au bloc hop-up. Il faut le désolidariser.

 

Le bloc hop-up est en alliage moulé. Une flèche indique la direction de l’augmentation de l’effet.

 

L’appui est bien guidé dans le bloc.

 

Le bloc est maintenu fermé via deux petites vis cruciformes.

 

Ici, on voit le système. La molette actionnée par la tige-guide dispose d’une spirale qui fait monter ou descendre une pièce d’appui qui applique une pression sur le joint.

 

La pièce d’appui est en alliage, elle s’enlève en la faisant glisser vers l’avant.

 

Le joint était assez gras. Il dispose d’un bourrelet plat assez long et large.

 

Le canon en alliage léger mesure 112mm pour un diamètre de 6.05mm.

 

Après un bon nettoyage et un graissage adapté, remontez le tout !

 

 

Il n’y a pas d’éclaté dans la boite.

 

 

-Chronographe AceTech AC6600BT.

-Green gas ATM 150 PSI.

-Billes 0.20g bio Canik (cybergun) et 0.28g bio Open Blaster ASG.

 

Les résultats du chronographe ne sont pas encourageant. En effet, les écarts de vélocité sont assez important que ce soit à 10 ou 20°C et la vélocité semble peu impactée par la température. Elle se situe autour de 270 FPS de moyenne.

Mais autant le chronographe s’est affolé, autant sur cible ces différences de vélocité ne semblent pas affecter les performances de tir… Le hop-up fonctionne très bien et j’ai pu toucher ma cible à 35 mètres sans trop forcer. A courte distance, c’est du 100% et le recul, s’il n’est pas exceptionnel, est plaisant. La queue de détente déclenche le tir aux alentours des 1300 grammes de pression. Le cycle est très fluide et j’ai pu tirer toutes mes billes avec une charge de gaz.

Je vous laisse voir ça en vidéo :

 

Ce Tac Two ne révolutionne rien mais la qualité de fabrication et le soin apporté au montage de la réplique sont bons. Les performances sont satisfaisantes malgré des variations importantes au chronographe. Même à distance intermédiaire, il est facile de fait mouche avec cette réplique.

J’écris réplique mais il faudrait plutôt parler de lanceur car si on a une copie du 1911 Kimber SWAT custom, les marquages sont fantaisistes.

Le système de réglage du hop-up permet de se passer du démontage de la glissière et il est à noter que ce Tac Two fonctionne avec les chargeurs type Marui. Idéal si vous possédez d’autres 1911 à la maison.

La boite un peu vide et l’absence de solutions pour monter lampes et autres silencieux vous feront peut-être opter pour un autre modèle mais il faut avouer qu’on a ici un 1911 simple et efficace.

J’espère que cet article vous permettra d’en savoir un peu plus et de déterminer si le Tac Two Elite force pourrait vous satisfaire. Si vous êtes propriétaire de cet engin, n’hésitez pas à nous faire part de vos retours d’expérience en bas de page sur le module DISQ.

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-Bonnes finitions.

-Bonnes performances en sortie de boite.

-Cycle très fluide.

-Réglage du hop-up externe.

-Compatible chargeurs 1911 Marui et copies.

 

-Marquages fantaisistes.

-Grosses irrégularités de vélocité.

-Boite un peu vide.

-Peu d’options de « tacticalisation ».