Review G&G CM16 Light Machinegun

30 avril 2024.

Que le temps passe vite !

Cela fait déjà presque 5 ans que j’ai reçu ce CM16 LMG de la part de DG Airsoft ! Entre cette saloperie de COVID, les colis qui arrivent, les achat etc, j’avais complètement oublié de vous faire la review écrite de ce joujou ! On va dire que je suis passé dans une faille spatio-temporelle ^^

C’est dommage étant donné que le CM16 LMG possède quelques avantages et peu d’inconvénients !

Rattrapons le temps perdu sans plus attendre ! Bonne lecture.

Je vous laisse avant tout voir ou revoir la vidéo de déballage :

Il ne s’agit pas d’une réplique d’arme à proprement parler.

Le CM16 LMG est livré dans une boite aux couleurs de G&G, rien de bien surprenant si vous avez déjà acheté une réplique G&G…

La réplique et ses accessoires sont enchâssés dans une coque en plastique thermoformée assez fine. Il arrive souvent qu’elle soit détériorée à la réception des colis…

Elle contient :

-La LMG, elle est majoritairement constituée de polymère renforcé et d’alliage. Elle mesure entre 820 et 915 mm pour une masse de 4135 grammes

-Une ammobox pouvant contenir 2500 billes.

-Un outil de réglage du guidon.

-Une poignée avant.

-Une bande de fausses cartouches de 5.56mm.

-Une tige de nettoyage.

-Un manuel d’utilisation.

Il est à noter que la LMG est disponible en version noire et en version noire et beige.

La base du CM16 LMG est une plate-forme type AR-15, les contrôles sont donc intuitifs et la prise en main aisée.

La poignée fournie fait également office de bipied rétractable.

Le corps du CM16 est en polymère renforcé. Le logo « Combat Machine » est intégré du côté gauche du receveur inférieur (lower receiver, ou lower).

Le numéro de série est gravé superficiellement au dessus de la queue de détente.

Le sélecteur de tir possède trois positions : SAFE – SEMI et AUTO représentées par des pictogrammes.

Le sélecteur de tir n’est pas ambidextre.

Un numéro de série est également intégré au garde-main.

On y retrouve également les logos MLOK et G&G Armament.

La crosse est un modèle désormais connu chez G&G. Elle est en polymère.

Un petit compartiment peut être déverrouillé à l’aide d’un bouton. On peut y mettre des batteries de rechange (pour l’ammobox par exemple).

Un port pour anneau de sangle quick detach (QD) est situé de chaque côté de la crosse.

L’autocollant que vous pouvez voir n’est pas présent d’origine, il s’agit du pense-bête de l’ETU++ Perun que j’ai installé. Nous en reparlerons plus bas.

La plaque de couche est en caoutchouc.

Elle est maintenue en place par un petit bouton. Appuyez sur le bouton et faite tourner la plaque de couche afin d’accéder au compartiment à batterie.

Il y a beaucoup d’espace.

L’ETU prend place dans le tube de crosse. On peut également voir le fusible ainsi que la prise mini Tamiya.

La crosse est montée sur un tube permettant de la régler sur 6 positions.

Un anneau attache-sangle est fixé à l’arrière de la réplique.

La poignée pistolet est en plastique. Elle est confortable.

La vis d’ajustement du moteur est située sur une plaque qui ferme la poignée.

Ah, j’avais loupé un marquage G&G sur le tube de crosse !

Le bouton d’éjection du chargeur (ou de l’ammobox) est ambidextre.

Le faux arrêtoir de culasse n’est pas fonctionnel.

L’imposant levier d’armement peut être rabattu vers le haut ou vers le bas une fois que l’on a réglé le hop-up.

La molette crantée du hop-up permet un réglage fin et assure qu’il ne bougera pas tout seul en cours de jeu.

Le pontet est légèrement élargi, on peut tirer avec des gants sans aucun problème. La queue de détente est un modèle classique.

Une vue dans le puits de chargeur. La réplique accepte les chargeurs type « STANAG » en plus de son ammobox d’origine.

Le receveur supérieur (upper receiver, ou upper) est surdimensionné pour recevoir les éléments spécifiques à cette LMG.

Le capot peut être ouvert en poussant ce bouton vers l’avant.

Cela permet d’installer la bande de fausses cartouches.

Le garde-main est également surdimensionné. Il est constellé de ports MLOK permettant d’installer vos accessoires préférés sur les côtés, ainsi que de rails Picatinny sur ses parties supérieures et inférieures.

Le canon externe reçoit le guidon et un faux système d’emprunt des gaz.

Le frein de bouche y est vissé via un filetage de 14mm antihoraire (CCW).

Le capot est également orné d’une portion de rail Picatinny.

Nous venons de le découvrir, le guidon est fixé sur le canon externe. C’est un modèle rabattable (flip-up).

Il est maintenu verrouillé via un petit bouton poussoir. Appuyez dessus et déployez le guidon.

Le cran est protégé par un tunnel.

On peut l’ajuster en hauteur grâce à l’outil fourni dans la boite.

La hausse est fixée sur le rail supérieur. Elle est amovible.

On peut l’ajuster en dérive à l’aide d’une molette.

Elle dispose également d’œilletons (peep sight) de tailles différentes.

Même sans installer d’optique, la visée est intuitive.

Le CM16 LMG est livré avec son ammobox pouvant contenir jusqu’à 2500 billes (BB).

C’est une boite en plastique recouvert de tissus type multicam.

Le système d’accroche est simplement le haut d’un chargeur STANAG pour AR15.

Une trappe permet d’occulter l’ouverture du compartiment à billes.

Elle permet également de maintenir la bande de fausses cartouches.

Un pan de tissus est maintenu par du Velcro. Elle cache le compartiment à piles.

L’ammobox est alimentée par deux piles ou batteries CR123A.

La remontée des billes est automatique. Lors de l’insertion dans la réplique, un petit interrupteur est actionné et fait tourner le système d’alimentation. Une fois le ressort en tension, le système s’arrête. Il se remet en route lors du tir.

Les premières versions d’ammobox étaient réputées peu fiables mais G&G est censé avoir modifié quelques pièces.

Le démontage sommaire est identique à celui d’un AR-15 électrique classique. Chassez la goupille avant pour séparer le CM16 en deux.

Oups, l’arrêtoir de culasse gène ! Ôtons le en chassant la petite goupille de maintien.

Et voilà !

On peut ensuite facilement retirer l’ensemble canon interne/hop-up.

Voici une vue plus détaillée du bloc à molette radiale. Une flèche indique la direction à tourner pour augmenter l’effet hop-up.

Retirons le canon et le joint.

Le joint utilisé est le standard choisi par G&G pour équiper ce type de bloc hop-up à la place des réputés joints verts. Il est assez souple et dispose de deux bourrelets.

Le canon en laiton mesure 357mm pour un diamètre intérieur de 6.04mm.

Continuons le désassemblage. Pour retirer le tube de crosse et pouvoir accéder à la gearbox, il faut ôter une vis à l’aide d’un long tournevis cruciforme (Phillips).

Ici on peut voir les cosses qui relient l’ETU à la gearbox.

Un troisième fil relie la gearbox au module électronique ETU.

Une ouverture en forme de haricot permet aux câbles de passer sans encombre.

On peut ensuite ôter l’anneau attache sangle.

Passons à la poignée pistolet. Retirons la plaque inférieure pour accéder au moteur.

Ce Cm16 LMG est équipé d’un moteur à axe long 17K Basilisk.

Deux vis maintiennent la poignée pistolet à la gearbox.

Retirons le bouton d’éjection du chargeur.

Et enfin, les deux goupilles repérées ci-dessous.

On peut alors retirer la gearbox du lower. Joli puzzle !!

La gearbox est un modèle G&G GR16 V2.

Commençons par retirer la fausse culasse.

Cette gearbox ne dispose malheureusement pas de système de changement de ressort rapide.

Ici, nous pouvons voir les interrupteurs de sélection du mode de tir. Ils sont activés par le selector plate.

Retirons les vis du carter.

Insérez un outil dans l’orifice afin de maintenir le guide de ressort lors de l’ouverture.

Cela permet de maitriser la tension induite par le ressort de puissance. Poussez légèrement le guide de ressort et retirer l’ensemble.

Le guide de ressort en métal est équipé d’une butée à billes. Elle permet de garantir que le ressort ne va pas vriller lors du cycle et assure une meilleure régularité aux tirs.

Les engrenages sont montés sur des roulement de 8mm.

La lubrification est adéquate et le calage des engrenages était plutôt bon.

L’étanchéité était également bonne.

Le piston 14 dents en polymère reçoit une mini crémaillère avec une dent en acier.

La tête de piston est ventilée afin de permettre une meilleure étanchéité lors du cycle en plaquant le joint torique sur les parois du cylindre.

Le tappet plate semble être un modèle classique pour V2.

Le cylindre en laiton est percé afin d’avoir un volume d’air adapté à la taille du canon interne.

La tête de cylindre est en plastique et est équipée d’un petit tube en laiton qui reçoit le nozzle.

Le nozzle en plastique ne possède de pas de joint torique interne. Il mesure environ 21.21mm de long.

Les engrenages sont en acier.

La queue de détente vient actionner un micro interrupteur relié à l’ETU.

Après un bon nettoyage et une lubrification adaptée, vous pouvez tout réassembler !

-Chronographe Wosport.

-Batterie LiPo 11.1v 1300mAh 25C.

-Billes bio Xtreme Precision et 0.28g Bio ASG Open Blaster.

C’est parfait pour la France ! Avec 341 FPS de moyenne ( 1.1 joule environ) et une bonne régularité, ce CM16 LMG est directement jouable partout en full auto !

Ses 16 billes par seconde permettent de faire des tirs soutenus pour épauler ses camarades ou effectuer des tirs de barrage.

La réactivité est correcte et le moteur d’origine se révèle suffisamment performant pour une utilisation normale.

Le hop-up s’avère efficace et j’ai donc joué sans souci avec de la 0.28 pour toucher ma cible sans peiner et en étant loin du réglage maximum possible.

Je vous laisse voir cela en vidéo :

Avec ce CM16LMG, G&G nous propose une réplique de soutien légère et performante.

Déclinée en deux finitions, elle est livrée avec des accessoires permettant de lui donner un bon look de mitrailleuse légère.

L’électronique embarquée permet d’obtenir une bonne réactivité, des protections électriques adéquates et la possibilité de régler un burst sur la position AUTO. J’aurais aimé un peu plus de réglages mais on peut installer un ETU++ Perun en quelques instants au cas où…

L’espace dédié à la batterie est imposant et le moteur d’origine se montre assez performant pour une utilisation normale. De plus, la réplique tire à 1.1 joules, ce qui est adapté à la plupart des règles appliquées sur les terrains français.

L’ammobox procure une bonne autonomie mais on pourra également utiliser une bonne partie des chargeurs type STANAG du marché dans ce CM16. Cela permet d’avoir une réplique polyvalente que l’on peut utiliser soit en soutien, soit en assaut.

Certes, le prix est assez élevé pour une réplique en plastique, mais la qualité générale du CM16LMG est meilleure que d’autres LMG tout plastique présentes sur la marché.

Reste à savoir si cette réplique mérite de figurer dans votre collection, n’hésitez pas à nous raconter vos expériences en bas de page à l’aide du module DISQ.

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