Review FAMAS F1 GBBR Gunpoint/Northeast/Cybergun

 

 

30 juin 2024.

Dernière édition le 03 septembre 2024.

 

C’est en mars 2021 autour de quelques bières que l’équipe de Gunpoint décida de se lancer dans un projet de FAMAS Gas Blowback Rifle (GBBR).

C’est en mars 2023 que j’ai pu toucher le prototype à l’IWA, mais il fallait faire attention, tout ne tenait pas encore bien en place et beaucoup de pièces en étaient encore au stade de l’impression 3D.

 

Et c’est mi-décembre 2023 que Gunpoint m’a contacté pour me proposer de m’envoyer un exemplaire de la première production (1st batch) pour en faire une review.

J’ai bien entendu refusé… Attendez… QUOI ???

NON ! Je suis resté stoïque et digne, genre « oh oui, ce serait cool en effet, merci d’avoir pensé à moi », mais dès le téléphone raccroché, je suis parti en salto avant suivi d’un triple lutz en criant ma joie par monts et par vaux (puis j’ai appelé l’ambulance pour soigner mes multiples fractures…).

Comme tout projet, tu sais quand tu as l’idée mais tu ne sais pas quand ce sera enfin disponible car entre les démarches pour trouver un fabricant (Northeast Airsoft), gérer l’exploitation des licences et l’acceptation du projet (Cybergun/KNDS), trouver les plans ou les pièces de l’arme de référence, fabriquer le premier « proof of concept », la phase de test et de contrôle qualité qui te fait modifier des choses, les 20 premiers exemplaires de pré-production à tester à fond et à modifier si nécessaire puis la production finale et ENFIN la distribution (en pré-commande sur le site GUNPOINT.de), il peut se passer des années et des années, presque autant de temps que pour lire cette phrase !

C’est donc avec bonheur et surprise que les premiers exemplaires sont arrivés en avril, soit à peine 3 ans après la beuverie, euh, pardon, le brainstorming chez Gunpoint. Pour la première fois dans l’histoire de l’airsoft, c’est l’Allemagne qui a été servie en premier car ce sont les exemplaires bloqués en semi qui ont passé les contrôles douaniers en premier. Quelques semaines plus tard, nous avions droit à nos versions « Gucci full-auto » et il est désormais temps de clôturer cette introduction bien trop longue pour voir ce que le FAMAS GBBR Gunpoint/Northeast/Cybergun a dans le ventre ! Pour les impatients, le second batch est prévu pour le 4e trimestre 2024. Il n’est pas prévu pour le moment que Cybergun le distribue à grande échelle en France…

 

Les étapes de développement, avec leurs dates :

DISCLAIMER : Cet article sera également parsemé de photos de vrais FAMAS, prises par mes soins il y a peu afin d’illustrer mes propos ou à titre de comparaison. Bien entendu il s’agit ici de parler d’une réplique d’airsoft, on ne peut donc pas s’attendre à trouver les mêmes matériaux que l’arme. Il faut également comprendre qu’une arme vieille de plus de 40 ans a forcément eu différentes variantes, modifications et améliorations/simplifications au fil du temps. De ce fait, ce FAMAS Gunpoint n’est peut-être pas identique à celui qui vous a accompagné si vous avez fait un séjour à l’armée…

ATTENTION : Les astuces et autres bricolages contenus dans cet article sont à effectuer en connaissance de cause. Je ne saurais être tenu pour responsable si vous endommagez votre matériel.

Aller, il est temps de commencer la dissection, je vous souhaite une bonne lecture. Si vous souhaitez soutenir mon travail et me suivre sur les réseaux, ce LIEN est à votre disposition.

 

Je vous propose avant tout de voir ou revoir la vidéo de déballage :

 

 

 

Il s’agit d’une réplique du Fusil d’Assaut MAS modèle F1.

 

 

Le carton ne possède aucun marquage, simplement une étiquette avec la référence et la version de la réplique. J’aurais pensé qu’avec l’aide de Cybergun un joli visuel aurait été choisi mais ce sera pour les prochaines livraisons.

 

A l’intérieur on découvre un second carton au profil bien particulier.

 

Le couvercle se déplie et on peut ensuite faire coulisser une plaque de carton vers l’extérieur.

 

La réplique et ses accessoires sont fixés à la plaque via des bandes Velcro. On devine un petit autocollant Maple Leaf car le canon interne est un modèle de la marque.

 

Le contenu est le suivant :

-Une réplique de FAMAS F1. Constituée de polymère, d’acier et d’alliage, elle mesure 757 mm pour une masse de 3500 grammes.

-Un chargeur à gaz pouvant emporter 25 billes (BB).

-Le bipied.

-Une burette remplie d’huile de silicone.

-Une carte d’authentification.

-Un patch.

-Un manuel qui regroupe les différents éclatés de la réplique (parts list).

-Des manuels de présentation et d’utilisation en plusieurs langues. La première version est pour le moins… incompréhensible. A la demande de Gunpoint j’ai relu et corrigé la version française et j’espère que le second batch sera livré avec…

 

 

 

Gunpoint a pu trouver une entreprise pour répliquer les burettes fournies avec le FAMAS. Elle est remplie d’huile silicone.

 

Malheureusement les marquages sont TRES fragiles…

 

La vraie :

 

Elle venait à l’origine se placer dans la poignée pistolet.

 

Le bipied arrivant démonté, il faut l’assembler sur ses supports. J’ai d’ailleurs remarqué que sur mon exemplaire, le méplat qui permet de venir accrocher une bretelle de FAMAS est moins incliné que sur le vrai fusil. Il se peut donc que ma bretelle se défasse de façon intempestive…

Il est possible de faire pivoter la pièce avec une pince et de l’orienter de manière plus réaliste.

Orientez-le vers l’avant et tirez sur l’extrémité de la branche pour en comprimer le ressort et effacer le téton de verrouillage. ATTENTION : les ressorts sont durs (plus durs que sur un FAMAS qui a passé des décennies entre les mains de soldats ^^).

 

Ici nous pouvons voir l’angle du méplat, plus tourné vers le haut, il interdit à l’attache de bretelle de sauter.

 

Insérez la branche sur son support, puis faites-la tourner dans le sens horaire. Il y a deux crans : un pour la position dépliée et l’autre pour la position repliée.

 

 

 

 

 

C’est donc un FAMAS modèle F1.

Connu et reconnu dans le monde entier depuis la fin des années 70, son architecture bullpup et ses formes particulières en font à l’époque un fusil d’assaut unique en son genre.

Gunpoint a tenu à ce que leur réplique se rapproche le plus possible de l’arme, que ce soit au niveau de son aspect extérieur comme de sa mécanique. Spoiler alert : ils ont fait du très bon travail avec l’aide de Northeast Airsoft et de Cybergun.

La prise en main du FAMAS est bonne, il est très bien équilibré et une fois épaulé, il est très maniable. Le bullpup permet d’avoir un fusil compact mais qui conserve un canon de bonne taille.

Les différents contrôles restent intuitifs même si vous êtes habitués aux plateformes AR ou AK. Ils sont facilement accessibles que vous soyez droitier ou gaucher. Cette réplique n’a pas d’éjection d’étuis, vous ne devrez donc pas configurer la culasse, c’est déjà ça de pris 🙂

 

 

Cybergun étant dans la boucle, Gunpoint a pu reproduire les marquages RS. Chaque numéro de série est unique.

 

 

Il y a également les marquages du limiteur de rafales sur le boitier de mécanismes. « 0 » pour rafale illimitée et « 3 » pour rafale de 3 coups. Ils sont présents sur tous les côtés afin que n’importe quel tireur puisse rapidement identifier la position du levier.

 

Enfin, les marquages du sélecteur de tir sont présents de chaque côté du fût. « 1 » pour coup par coup et « R » pour rafale.

 

Sur le vrai FAMAS on peut retrouver les marquages de position sur la platine du levier de sélecteur (« 1 », « R » et « S »), ce n’est pas le cas sur cette réplique.

 

La crosse est très bien reproduite. Elle est en polymère renforcé à la fibre de verre. Son aspect est légèrement granuleux.

 

Un vrai FAMAS :

 

Le talon de crosse en caoutchouc est constellé de 16 points caractéristiques.

 

Un anneau en acier est fixé de chaque côté afin d’installer la bretelle FAMAS ou toute autre sangle compatible.

 

L’amortisseur de recul a été reproduit quasiment à l’identique et prend place dans la crosse.

 

L’appui-joue est clipsé sur la crosse. Il peut être changé de côté si vous êtes gaucher.

Notez que prendre une visée avec le FAMAS si vous portez une protection faciale type « stalker » peut être difficile.

Pour pallier à ce désagrément, j’ai monté un optique sur ma réplique…

 

Attention aux passages dans les buissons et les fourrés, la pièce peut se déclipser toute seule si une force suffisante vient appuyer sur la partie supérieure. Comme sur le vrai FAMAS en somme 🙂 .

 

Je reviens rapidement sur les réglages du limiteur de rafales. La partie longue du levier pointe sur le mode sélectionné. Ici en mode rafale illimitée.

 

Et là en mode rafale de 3.

 

Une vue sur le puits de chargeur et le bouton de verrouillage du chargeur. Il est situé en position centrale et peut donc être actionné par un droitier comme par un gaucher.

Il est majoritairement composé de plastique mais l’accroche avec le chargeur est assuré par un petit insert en métal.

 

Plusieurs utilisateurs ont déjà rapporté que l’insert peut sortir de son logement, collez-le à la super-glu si cela vous arrive.(Photo : Kemurimc sur Heavy Recoil Club).

 

 

 

La poignée pistolet est également en polymère fibré. Elle a un aspect moins brillant que la vraie mais une fois encore, difficile de comparer une pièce neuve et une pièce ayant subit le terrain pendant 40 ans !

 

Un vrai FAMAS :

 

Une trappe s’ouvre pour pouvoir insérer la burette d’huile.

 

Nous voyons la grosse vis de fixation située au fond de la poignée pistolet.

 

L’arche de pontet est en acier. Elle protège la queue de détente en acier et le levier du sélecteur de tir en polymère.

 

Elle peut être tournée en positon « arctique » afin de pouvoir autoriser le tir avec des gants épais. Un creux dans le fût permet de la maintenir en place.

 

Le levier de sélecteur de tir permet de mettre le FAMAS en sûreté, de tirer en coup par coup ou en rafale en fonction de sa position.

Ici il est en position sûreté, on ne peut pas actionner la queue de détente sans l’effacer.

 

Orienté vers la droite, c’est le mode coup par coup qui est sélectionné.

 

Orienté vers la gauche, c’est une rafale (de 3 ou illimitée) qui sera tirée.

 

Le fût est vraiment très réussi. Il est en polymère fibré (PA6) poli et possède un rendu brillant très proche du vrai FAMAS. Sur les FAMAS anciens, le polymère était très chargé en fibre de verre, lui donnant naturellement un aspect gris. Ces pièces étaient alors peintes en noir.

Sur les dernières productions, le polymère était directement teinté dans la masse.

Un vrai FAMAS :

 

Le levier d’armement est protégé par la poignée garde-main (PGM). Une manette en polymère vient soulever un verrou en acier. Elle est solidaire de la tige de recul, elle même solidaire de l’ensemble mobile.

 

ATTENTION : lors du tir l’ensemble est en mouvement, ne laissez pas votre main à l’intérieur de la PGM !

 

En position arrière on peut venir ajuster la molette du bloc hop-up. La course de l’ensemble mobile est d’origine identique à celle du vrai FAMAS mais nous verrons que des modifications ont été faites, raccourcissant cette course.

 

 

La PGM héberge un petit objet étrange. Il s’agit de l’alidade de tir courbe (ou tir indirect), dédiée au tir en cloche de grenades à fusil de 40mm.

 

Elle dispose de 4 positions, deux de chaque côté.

 

Des repères permettent de choisir une inclinaison à 45° ou 74°. Sur l’arme cela sert à régler la portée de la grenade (entre 60 et 320 mètres) en combinant inclinaison de l’alidade et position de la bague sur l’échelle graduée située sur le canon.

 

Voici la fameuse poignée garde-main. Elle est fabriquée en polymère fibré (PA6). Son aspect est moins brillant que sur les FAMAS F1, elle ressemble plus au matériau utilisé sur le G2 ou les dernières productions de PGM.

Un vrai FAMAS.

 

Ici, un couple de FAMAS G2 au pas de tir, attendant le bon vouloir de leurs gentils propriétaires et d’un Ding au taquet (Trépel in da place !). On remarque qu’il s’agit de modèles équipés de PGMP (poignée garde-main polyvalente) que Gunpoint sortira plus tard avec également une interface tri rail pour le fût et une repro du laser AIM-2000 ‘Pirat ». Nous pourrons donc transformer le F1 en FAMAS « infanterie ».

 

Bref, le matériau choisi est à mon avis à peine trop souple (on peut légèrement rapprocher les bords à la main sans trop forcer) mais sera plus résistant aux torsions que s’ils avaient plus chargé en fibre de verre.

Les attaches du bipied y sont fixées. Elles sont en acier.

 

Ici à nouveau avec le bipied déployé.

 

L’extrémité du canon externe est en acier. Elle dispose des repères de tir de grenades à fusil. Une bague coulissante en alliage peut être déplacée d’avant en arrière.

 

On peut noter la différence de teinte par rapport à certaines productions de vrai FAMAS. Cela peut aller du gris assez clair au noir.

 

Les repères plus en détail.

 

La bague coulissante.

 

Le compensateur est également en acier. Il dispose d’une petite encoche permettant le verrouillage de la baïonnette. Les modèles factices (en plastique/caoutchouc) Gunpoint sont en cours de production à l’heure où j’écris cet article.

 

Northeast a profité du petit orifice présent sur les vrais compensateurs pour y mettre la vis de verrouillage. N’oubliez pas de la défaire avant de dévisser le compensateur…

 

Le filetage du canon externe est en 14mm antihoraire (CCW). Un barrel spacer en plastique est présent à son extrémité afin de centrer le canon interne et d’éviter les vibrations.

 

Je vous le disais plus haut, canon et compensateur sont en acier.

 

La bague peut être retirée.

 

 

 

Comme le reste du fusil, les organes de visée du FAMAS sont très élaborés, une vraie usine à gaz (plutôt cool pour un GBBR du coup !). Il y a plein de pièces mais ça fonctionne très très bien…

Le guidon est muni d’un cran très fin qui peut être ajusté en dérive. Des repères blancs permettent de repérer instantanément le centrage du guidon. Tout est protégé des chocs par la PGM.

Un vrai FAMAS.

 

Un guidon de tir de nuit est monté sur un coulisseau. Il s’efface ou se met en place en un mouvement.

Les organes de tir de nuit ont été retiré des FAMAS à la fin des années 2000 après qu’un décret réglementant l’usage les matières radioactives ait été mis en place (2002 pour l’interdiction du tritium en France, on était en retard).

En effet, l’aspect phosphorescent était obtenu à l’aide de pastilles contenant du tritium.

Une étude américaine à estimé qu’il faudrait écraser 10000 capsules contenant du tritium dans une pièce de 9m² pour que les effets de la radioactivité se fassent sentir…

Sur notre réplique, il s’agit simplement de peinture non phosphorescente.

 

La hausse est également composée de 3 millions de petites pièces (et je ne suis pas marseillais !).

La visée s’effectue au travers de deux œilletons amovibles et d’un œilleton fixe.

En fonction de la luminosité ambiante, il faut ouvrir ou fermer les œilletons.

On distingue ici une molette et une sorte de pointeau, c’est le système d’ajustement en hauteur.

 

Une seconde molette à 3 positions est située à l’arrière du support de guidon. Elle n’est pas présente sur toutes les séries de FAMAS.

Ici par exemple, elle n’y est pas.

 

Position fermée, en conditions de luminosité normale.

 

 

Œilleton avant baissé, en cas de luminosité faible.

 

Tout ouvert, pour le tir de nuit.

 

Le bloc comprenant la hausse de tir de nuit et l’alidade de tir tendu des grenades est fixé à l’intérieur du couloir supérieur de la PGM. Ce bloc a été ôté en même temps que le guidon de tir de nuit.

 

Un vrai FAMAS.

 

Ici, la prise de visée en tir de nuit.

 

L’alidade de tir tendu ici déployée. Elle ne nous sera d’aucune utilité sur la réplique mais c’est très chouette qu’il ait été décidé de la reproduire sur ce FAMAS GBBR.

Elle est graduée à 75 et 100 mètres et peut être ajustée via deux vis.

 

Si vous devez ajuster vos organes de visée, déposez la PGM.

Pour les réglages, souvenez-vous de la règle des « 4 D » :

-Décroitre = Descendre les impacts (hausse)

-Dévisser = aller à Droite (guidon).

 

Une lame ressort est plus ou moins comprimée par une vis de réglage. Normalement il y a un repère blanc dessus, il n’est pas présent sur la réplique.

 

Un pointeau monté sur ressort verrouille la molette d’ajustement en gisement. Baissez le pointeau puis faites tourner la molette dans le sens désiré.

 

Des traits blancs situés à l’arrière permettent de repérer la position de la hausse.

La mollette arrière quant à elle sert à rapidement ajuster la hausse.

 

Voici l’éclaté des organes de visée :

 

Après ma première partie avec mon FAMAS, j’ai décidé d’installer le rail Picatinny Marui car ma protection faciale interférait avec ma prise de visée.

J’ai donc retiré le bloc comportant l’alidade de tir tendu et la hausse de tir de nuit.

Elle est maintenue par deux vis mais est également collée.

Retirez-là en faisant attention de ne rien casser.

 

Le rail Marui est légèrement plus large que l’espace de la PGM mais ça rentre.

 

Les vis d’origine n’étant pas alignées sur les trous existant, j’ai dû refaire 2 trous et ai utilisé des vis à bois dont j’ai ensuite limé les pointes afin de ne pas me blesser.

 

Après quelques chargeurs tirés, je n’ai pas constaté de mouvement sur le rail et je peux prendre une bonne visée avec mon stalker sur le visage.

 

 

 

Les chargeurs à gaz sont constitué d’un corps en aluminium et d’une partie supérieure en polymère renforcé. De ce fait, ils ne pèsent que 360 grammes.

Ils peuvent emporter 25 billes (BB).

Leur texture légèrement granuleuse est conforme à la peinture de certains chargeurs RS.

 

Deux chargeurs RS dans des états d’usure différents.

 

Le talon de chargeur est en alliage.

 

La valve de remplissage en gaz est située à l’arrière. Dommage pour ceux qui auraient voulu monter des valves HPA…

 

Le système d’accroche à l’avant.

 

La valve de percussion est cachée et c’est une autre pièce qui vient frapper dessus : le valve-knocker extension.

 

Le gas route n’est pas symétrique. La surface ouverte est assez faible mais correspond parfaitement au profil du nozzle.

 

Il est possible de configurer les chargeurs pour pouvoir tirer à vide.

Un petit orifice a été fait sur la partie plastique.

On peut y visser une vis BTR 2.5X6. ATTENTION : Pendant que vous vissez, appuyez légèrement sur la planchette élévatrice des billes. Dans tous les cas, ne forcez jamais.

 

On peut voir ici la planchette qui reste légèrement en contrebas.

 

Déposons la partie supérieure du chargeur pour voir le mécanisme de percussion. Otons les deux petites vis supérieures.

On remarque que le plastique est également pris dans deux griffes, faites basculer vers l’arrière.

 

Ici nous voyons mieux la vis qui permet d’activer le tir à vide.

 

Elle vient en effet empêcher le recul du mécanisme de verrouillage du « valve-knocker extension » du chargeur.

Ici on peut percuter…

 

… et là, on ne peut plus tirer.

 

En cas de bourrage de billes ou si vous souhaitez nettoyer le canon, il est possible de retirer la planchette élévatrice, le ressort et son guide.

ASTUCE perso : Si vous souhaitez avoir un peu de mou pour mettre vos 25 billes et moins forcer sur le nozzle lors du chargement, vous pouvez limer 1 mm à peine du guide, si vous limez plus, une 26e bille pourra rentrer et cela forcera. Northeast a prévu d’origine un espace d’une demi bille afin de prévenir tout dégât mais on ne sait jamais…

 

En cas de dégâts sur le gas route, il est facile à remplacer.

 

Ici nous voyons à peine la valve de percussion. Elle n’est pas frappée directement par le valve-knocker de la réplique mais par un « valve-knocker extension » directement assemblé dans chaque chargeur.

 

Le voici, il est monté sur un ressort. Il est en acier.

 

 

On a désormais accès à la valve de percussion.

 

Voici l’éclaté du chargeur :

 

Procédons au démontage de ce FAMAS. Je me suis concentré sur l’essentiel et n’ai par exemple pas démonté le boitier mécanisme. Si vous souhaitez voir comment c’est fait à l’intérieur, je vous conseille l’excellent article paru sur Evolog (Japon).

Si vous le souhaitez, déposez les deux branches du bipied. C’est l’inverse de l’installation que nous avons détaillée plus haut.

Ses accroches sont en acier.

 

D’ailleurs, il y a pas mal d’acier sur cette réplique, c’est très bien !

 

Déposons la crosse. Pour ce faire, retirons la goupille.

 

Faites glisser la crosse vers l’arrière puis imprimez un léger mouvement de rotation si nécessaire.

 

Je vous disais en début d’article que Northeast avait reproduit l’amortisseur du FAMAS pour qu’il fonctionne comme le vrai. Cependant, la cadence de tir et le recul d’origine n’ayant pas été jugé satisfaisants, un amortisseur à course courte (short-stroke buffer) a été installé dans la crosse.

A vous de voir si vous souhaitez le conserver mais il est vrai que sans cette pièce, le recul est moins sec et la cadence de tir plus faible.

 

L’amortisseur short-stroke est composé de deux blocs et de ressorts permettant d’absorber les chocs.

 

Avant de déposer l’ensemble mobile, facilitons-nous la vie en tirant légèrement le levier d’armement et en le bloquant derrière son accroche.

 

Cela permet de supprimer la tension sur l’ensemble mobile, c’est plus facile à démonter et à remonter comme cela.

 

A l’aide de la goupille de la crosse, poussez la goupille de l’ensemble mobile. ATTENTION : la goupille est prisonnière, ne tapez pas dessus !

Retirez l’ensemble mobile en le faisant glisser vers l’arrière.

Il est en aluminium et pèse 120 grammes. Cela peut paraitre peu comparé à des ensembles mobiles d’AR-15 ou d’AK GBBR mais gardez à l’esprit que sur le FAMAS, il faut également faire bouger la tige du levier d’armement et le levier lui-même.

On peut voir qu’un faux levier amplificateur d’inertie (LAI) est moulé dans l’ensemble mobile.

 

On voit le nozzle ici. J’y reviendrai plus tard.

 

Pour déposer le boitier de mécanismes, chassez sa goupille prisonnière à l’aide de la goupille de crosse.

 

Imprimez une rotation vers l’arrière pour ôter l’ensemble.

 

Au remontage, commencez par le point d’accroche qui vient se prendre dans le boitier culasse.

 

Un fantastique travail a été accompli ici. Tout est fonctionnel.

 

De nombreuses pièces sont en acier, y compris le marteau et les gâchettes.

 

Ci-dessous, des photos d’un vrai boitier.

 

Le valve-knocker est situé dans un emplacement du boitier culasse. Il est en acier.

 

 

La partie arrière du corps (boitier de culasse) est en aluminium comme sur le vrai FAMAS. Son revêtement est très joli et sa couleur ressemble vraiment à celle du vrai fusil.

La tige noire avec les 4 vis est la tringle de liaison de la détente.

 

Ici, l’arrière du boitier de culasse et l’ensemble mobile démonté d’un vrai FAMAS.

 

Ici une vue plus détaillée sur le bloc hop-up.

 

Déposons la crosse. Après avoir chassé la goupille, imprimez un mouvement vers l’avant.

 

Puis tirez-la vers le haut. Allez-y doucement mais fermement, c’est neuf donc tout est serré. A vrai dire, la réplique est plus difficile à démonter que le vrai FAMAS ^^

Un vrai FAMAS.

 

Les accroches de la PMG et du bipied sont en acier.

 

La tige-guide est très bien reproduite, tout comme son accroche.

 

 

Séparons la partie polymère du reste du corps. Il faut chasser le logement de la goupille de crosse.

 

Puis dévisser les 4 vis de la tringle. ATTENTION : les vis retiennent les accroches de marteau qui peuvent donc tomber.

 

Et bien voilà, elles sont tombées ^^

 

Vous n’êtes pas obligé de tout sortir comme je l’ai fait mais le ressort avait sauté.

 

Désolidarisons les deux parties du corps en poussant le fût en plastique petit à petit vers l’avant pour dégager l’accroche.

 

Puis en faisant très attention à ne pas tordre la tringle, séparez les deux parties.

 

Le ressort du bouton d’éjection du chargeur va être dans cette configuration.

 

Lors du remontage, assurez-vous que le loquet soit dans cette position et testez son mouvement.

 

Un guide en aluminium guide le tube enveloppe (qui entoure le canon externe) et sert d’accroche à la poignée pistolet. Devant nous voyons la partie supérieure de la queue de détente et la came du sélecteur de tir.

 

La came agit sur la course de la queue de détente. Ici en position « sûreté » le tir est bloqué. En rouge, la position coup par coup limite la course. En jaune on a la course complète pour les rafales. C’est pour cela qu’il est important de bien tirer la queue de détente lors du tir pour avoir des rafales complètes, surtout en rafale de 3.

 

La tringle est en acier.

 

Passons à la partie avant du canon externe. Il faut déposer une petite vis sans tête qui verrouille l’ensemble.

 

On peut alors dévisser. Notez que le guidon est monté sur cette partie du canon externe. Un joint torique (O-ring) permet d’imprimer une petite tension sur les pièces lors du vissage.

 

Un second barrel spacer en plastique est présent à ce niveau.

 

Il est placé ici.

 

Avec celui que nous avions décelé plus tôt, cela fait 2 barrel spacers au total.

 

Pour accéder au canon et au hop-up il est nécessaire de démonter la tige-guide.

Un écrou attache le guide de ressort (situé DANS la tige-guide) à un bloc fixé au canon externe. C’est cet écrou pris dans un support en acier qui, en compagnie de la goupille arrière, maintien la PGM en place sur le FAMAS.

 

A l’aide d’une clé de 10mm et d’une pince, dévissez l’écrou.

 

ATTENTION : Maintenez le guide de ressort avec votre pince…

 

… sinon il va rentrer dans la tige-guide et vous êtes bons pour un démontage de l’ensemble…

 

Il faudra alors chasser la goupille à l’arrière de la tige-guide.

 

Puis faire sortir le guide de ressort et le ressort récupérateur. Notez la lubrification abondante, faites-en de même lors du remontage, il faut que ça glisse !

 

Le guide de ressort est en acier. Une cale (là où j’ai posé l’aimant) a été ajoutée par Northeast afin de pouvoir adapter la cadence de tir d’après les demandes de Gunpoint, soit environ 14 billes par seconde.

Après la review j’ai ajouté deux rondelles car je voulais un retour plus sec. Cela a fonctionné mais je n’ai plus que 8 billes par seconde en full auto. Cela ne me dérange pas car je ne vais jouer qu’en semi mais soyez prévenus : un ressort plus dur baisse la cadence de tir.

 

Pour éviter de tout démonter, voici une astuce.

Maintenez le guide de ressort à l’extérieur de la tige-guide, puis revissez l’écrou en ayant remis la petite plaque oblongue également.

Et voilà, on gagne du temps !

 

Le tube-enveloppe (outer barrel sleeve), que j’ai appelé par erreur « manchon » dans ma vidéo, est en acier. Il va falloir le dévisser pour accéder au reste.

 

Premièrement, ôtez la petite vis située sous le support de hausse.

 

Puis à l’aide d’une pince à mors en plastique (type pince à siphon) ou d’un étau, dévissez le tube.

 

 

Le porte guidon coulisse également. Il est équipé de guides pour un montage sans jeu.

 

 

A l’aide d’une pince, dévissez le manchon de verrouillage du canon (barrel nut) en acier. Le canon externe est en aluminium.

 

Tout peut alors sortir du corps.

Vous allez certainement vous dire que l’accès au canon et au joint auraient gagnés à être plus rapide.

L’un des points du cahier des charges de Gunpoint était le suivant :  avoir un système qui ne nécessite aucune modification, qui lève de la bille 0.30g minimum, qu’elle soit en plastique ou bio et que personne ne se trouve dans la situation de modifier la réplique pour qu’elle fonctionne en sortie de boite.

C’est une intention louable mais qui pour moi est assez éloignée de la tendance actuelle qu’ont les joueurs à changer des pièces même lorsqu’une réplique fonctionne très bien en sortie de boite…

J’aurais bien vu une combinaison canon/joint Maple Leaf avec un nub plat, mais nous allons voir que d’autres solutions ont été choisies pour convenir aux demandes de Gunpoint.

 

Le bloc hop-up est monté légèrement en force dans le canon externe.

 

L’avant du bloc est en alliage, l’arrière est en polymère renforcé.

 

Ici nous pouvons voir la patte d’appui.

 

Un emplacement pour mettre une vis à été prévu mais le fait que le bloc soit bien serré dans le canon permet de s’en passer. Northeast ne l’a donc pas mise.

 

Le logement du nozzle se déclipse tout simplement.

 

Cela permet d’ôter la molette de réglage.

 

Un profil en spirale vient appuyer sur la patte de hop-up. La molette ne peut pas faire un tour complet. J’aurais aimé une spirale plus douce et plus étendue afin d’avoir une plage de réglage plus précise.

 

Il a donc été décidé d’utiliser une patte d’appui sans nub en caoutchouc. A l’heure des S/R/flat hop et des appuis plats et autres nub Maple Leaf, ça aurait été un plus à mon avis.

Un petit « nub » transparent est situé sous la patte et permet d’y ajouter une certaine élasticité pour qu’elle revienne en place plus facilement.

 

Il y a fort à parier que nos amis imprimeurs 3D sauront nous faire une patte sur laquelle on pourra installer un nub en caoutchouc ! (Contactez-moi ^^)

 

Séparons le bloc en deux. Nous pouvons voir qu’il faut un canon à double encoche.

 

Le joint type VSR-10 est muni d’un bourrelet long et large avec un profil spécifique. Comptez une dizaine de chargeur pour qu’il donne son plein potentiel.

Comme j’aime les joints souples j’ai remplacé celui-ci après la review par un Maple Leaf Decepticon silicone 60°.

 

Le canon d’origine est un Maple Leaf 480 mm de 6.03mm de diamètre interne.

 

Intéressons-nous à l’ensemble mobile.

Il est donc en alliage moulé et pèse 120 grammes.

Il héberge l’ensemble piston/nozzle.

 

L’une des extrémités du ressort de nozzle est attachée à un guide qui est bloqué par une pièce en acier, le siège renforcé (traduction grossière de reinforced nozzle seat).

Il est maintenu par deux vis cruciformes.

 

ATTENTION : L’emplacement de la vis côté gauche héberge une goupille flottante qui sert d’arrêtoir à la goupille de l’ensemble mobile. N’oubliez pas de la remettre sinon la goupille sera libre.

 

Une fois le siège ôté, le nozzle est libre mais il ne peut pas sortir pour autant. Un guide en plastique est vissé sur la masse additionnelle.

 

C’est vraiment chouette que Northeast ait reproduit la tête de culasse. On voit bien l’ensemble extracteur/obturateur qui donne une forme de « tête de Mickey », en référence à Mickey Mouse pas à Mickey le barjo, celui qui cuisine de la meth dans sa roulotte…

Ici en haut à droite sur la photo nous pouvons voir la culasse démontée.

 

La tête de Mickey coulisse sur le nozzle. Elle est guidée par une vis BTR.

 

Aller, on dévisse les vis du guide de nozzle afin de pouvoir sortir l’ensemble. Lorsque vous les visserez à nouveau, laissez-les affleurer, ne vissez pas plus que sur la photo.

Utilisez une clé Allen de 1.27mm.

 

Le guide est monté serré, allez-y doucement pour ne rien casser.

Le nozzle est sorti, nous voyons la coupelle en caoutchouc qui assure l’étanchéité de l’ensemble.

 

Au fond de la masse additionnelle, on peut apercevoir un joint torique.

 

Le ressort de nozzle plaque sa base contre le joint.

 

Pour séparer le nozzle en deux, il faut dévisser la vis BTR. L’autre extrémité du ressort de nozzle y est fixée.

 

Avant cela, une photo de la rocket valve sur un nozzle 1.6 joules.

 

Une fois la vis ôtée, on peut séparer le nozzle en deux. Ils ont eu la bonne idée de ne pas coller les pièces entre elles !

 

Ici la partie arrière du nozzle.

1.6 joules à gauche, 1 joule à droite. On peut voir la différence de taille de l’excroissance qui appuie sur la rocket valve.

Le principe est de limiter le passage de gaz vers l’avant donc plus l’excroissance est importance, moins on laisse passer de gaz et moins on a d’énergie pour pousser la bille.

 

Le ressort de valve est également important car il va déterminer le moment où la valve avance et bouche le passage de gaz vers l’avant.

Un ressort plus souple permet une fermeture plus rapide.

Ci-dessous, j’ai deux parties arrières et deux ressorts.

D’origine, le nozzle 1.6 joule a un ressort de valve plus raide.

En bas, le ressort souple.

Il est donc possible de tester plusieurs combinaisons de nozzle/ressort, ce que vous verrez dans les tests de tir.

 

Si cela peut vous aider, voici les dimensions de la rocket valve que j’ai relevées. Ce serait chouette que quelqu’un puisse faire une valve réglable. Si j’avais eu des valves en spare j’aurais tenté le coup.

 

Mon astuce pour remonter sans trop peiner à réaligner le ressort de nozzle : insérez une petite clé Allen pour maintenir le ressort puis vissez la vis. Cette dernière viendra naturellement chasser la clé et se prendre sur la spire du ressort.

 

Il y a peu de chances que vous ayez à démonter autant de choses mais quoi que vous fassiez, prenez toujours votre temps et ne forcez pas. N’oubliez pas de lubrifier les pièces mobiles.

 

Bonus : l’assemblage en accéléré et en musique !

 

 

 

 

Vous pouvez retrouver le fichier ICI.

 

 

-Chronographe Eshooter Flare M.

-Gaz 130/203 PSI.

-Billes bio 0.20g ASG Open Blaster et 0.32g bio ASG Open Blaster.

 

Ayant reçu une version avec nozzle 1.6 joules, j’ai pu me procurer également un ressort souple pour la rocket valve et un corps de nozzle 1 joule. Mon objectif était d’utiliser ma bille de jeu (0.32 grammes) pour qu’elle sorte entre 1.1 et 1.5 joules d’énergie avec un gaz de 130 à 203 PSI et me permette de jouer en semi dans mon association.

J’ai donc effectué les tests avec de la 0.20g pour avoir une base puis je suis passé en 0.32g.

Vous ne verrez donc pas de tests sur 5 grammages différents et avec 5 gaz différents. Vous pourrez faire vos propres déductions de façon empirique en fonction de mes résultats et si vous êtes propriétaire d’un FAMAS GBBR, n’hésitez pas à m’envoyer vos configurations et résultats.

Si l’utilisation de gaz 130 PSI fonctionne très bien, le FAMAS prend vie avec des pressions plus élevées qui augmentent le recul sans forcément trop faire augmenter l’énergie de la bille (n’oublions pas que le temps de fermeture de la valve joue également).

Le recul est donc très sympa et la queue de détente pas désagréable. Avec un peu plus de 3 kilos (7lbs) de pression pour déclencher le tir, ce n’est pas mou mais le mur est assez difficile à identifier. Le reset est en deux temps et si vous ne relâchez pas assez la queue de détente, vous ne pourrez pas enchainer les tirs. Le tir en rafale de trois est amusant et on peut même tenter de tirer des chargeurs complets en full, cependant, la cadence de tir sur mon exemplaire a peiné à dépasser les 11 coups par seconde, soit presque deux fois moins que le vrai FAMAS. Cela reste néanmoins suffisant pour s’amuser. La plupart des modèles pourront tirer entre 13 et 15 billes par seconde.

Sur mon exemplaire, j’ai passé beaucoup de temps à ajuster le hop-up car en à peine 2mm de course je passe de zéro effet hop-up à une bille de 0.32 qui s’envole. Comme je ne voulais pas passer à la 0.36, j’ai donc essayé d’optimiser au mieux mon réglage.

Une fois fait, la cible n’a pas fait la maline et j’ai pu sans trop d’efforts toucher jusqu’à 45 mètres (distance max de mon jardin) à bras francs et avec un peu de vent de travers. Un camarade sur le serveur discord Heavy Recoil Club a fait des tirs sur appui en intérieur à 60 mètres (nozzle 1.6j).

Le long canon permet à la bille de gagner de la vitesse, on peut avoir du joule creep sur ce FAMAS donc soyez prudent et testez bien votre réplique avec votre bille de jeu.

Sur la plupart de mes GBBR, le tir en full est assez dispersé, ici j’ai pu enchainer les rafales de 3 et même un chargeur entier à 45 mètres et c’est resté assez groupé.

J’ai pu tirer 80 billes avec une seule charge de gaz, on a donc une bonne efficacité au niveau des chargeurs et du nozzle. Je ferai d’autres tests cet hiver mais nous ne devrions pas peiner à tirer nos 25 billes même par temps froid.

 

Je vous laisse à nouveau regarder ces longs tests en vidéo :

 

Je vous ai résumé mes résultats dans un tableau et utilisé un code couleur relatif aux règles de mon association :

En vert, je peux jouer en rafale.

En jaune, je peux jouer en semi seulement (mon objectif, j’ai donc laissé le nozzle 1 J avec le ressort dur pour être en dessous de la limite.)

En rouge, je laisse mon FAMAS dans le coffre.

 

 

 

 

J’étais complètement passé à côté des précommandes de ce premier batch.

Pour ne rien vous cacher, je n’achète jamais rien en précommande, il était donc impossible dans mon esprit que j’ai accès au FAMAS F1 GBBR Gunpoint en 2024 et je m’étais résigné à attendre qu’il soit disponible dans les boutiques.

J’ai néanmoins eu le privilège d’être contacté par la marque et de me voir envoyer un exemplaire de cette première production. La prochaine sera disponible au 4e trimestre 2024 et j’espère que d’autres seront disponibles par la suite.

Mes instructions étaient claire : dire exactement ce que je pensais de la réplique.

Le trio Gunpoint/Northeast/Cybergun a effectué un travail remarquable sur cette réplique, et j’aurais dis exactement la même chose si j’avais dû payer 850€.

La qualité de fabrication est très bonne, les matériaux utilisés semblent solides et Northeast a reproduit quasiment à l’identique la mécanique d’un vrai FAMAS, y compris le boitier de mécanisme et le limiteur de rafales.

De ce fait, le démontage sommaire est réaliste et très satisfaisant ! Les contrôles sont tous fonctionnels, les sensations de tir sont bonnes et la cerise sur le gâteau est que les performances en sortie de boite sont satisfaisantes, aidées par un très bon canon de 480mm Maple Leaf.

Gunpoint propose plusieurs nozzles afin de coller aux différentes législations sur l’airsoft et des accessoires sont déjà en projet (PGMP, baïonnette, module laser, rail…).

Aucune ombre au tableau donc ?

A vrai dire, pas vraiment mais il y a tout de même quelques petites choses que j’aurais aimé voir sur ce FAMAS : une valve réglable afin de faire varier rapidement la vélocité des billes, une patte de hop-up autorisant l’emploi de nubs plats (Maple Leaf, Silverback ou autres), une molette d’ajustement autorisant une plus large place de réglage et un ressort récupérateur un peu plus dur pour un cycle encore plus sec.

Ce sont des souhaits certes personnels mais je pense que toute compagnie d’airsoft se doit de prendre en compte le fait que même si une réplique fonctionne PARFAITEMENT en sortie de boite, une grande majorité de joueurs souhaitera essayer d’y apporter sa touche personnelle pour tenter d’augmenter les performances de son jouet… Reste à savoir si le public visé par ce FAMAS est composé de collectionneurs purs, de joueurs ou d’un mélange des deux qu’il faut contenter… Cette réplique représente une mini niche dans la niche qu’est déjà l’airsoft, soyons heureux que le projet ait vu le jour !

En ce qui me concerne, ce FAMAS est une réussite et vaut chaque Euro demandé, reste à savoir si vous pensez qu’il mérite de figurer dans votre collection ! J’espère que cet article vous aura aidé à en savoir un peu plus et vous aidera à faire votre choix.

Je vais garder et utiliser cette réplique, je mettrai donc la review à jour en fonction de mes expériences, n’hésitez pas à partager les vôtres en bas de page à l’aide du module dédié.

 

Je vous rappelle que si vous souhaitez soutenir mon travail, bénéficier de codes promos ou me suivre sur les réseaux, ce LIEN est à votre disposition.

 

 

-Un FAMAS GBBR !!!

-Qualité de fabrication et de conception.

-Bonnes performances en sortie de boite.

-Bonnes sensations de tir (encore plus avec un gaz fort).

-Sélecteur de tir et limiteur de rafales fonctionnels.

-UN FAMAS GBBR !!!

-Accessoires à venir chez Gunpoint.

-Plusieurs nozzles disponibles (1J, 1.6J, 2.4J).

-Démontage sommaire réaliste.

-Canon Maple Leaf de série.

-UN FAMAS GBBR !!!!!!

 

-Ressort de rappel un peu mou (mais nécessaire pour avoir une bonne cadence).

-Pas de possibilité d’ajuster la position de la rocket valve pour faire varier l’énergie.

-Réglage du hop-up très sensible sur mon modèle.

-Patte d’appui hop-up sans nub.

-Puits de chargeur un peu trop serré. ( corrigé, voir plus bas…).

 

Retour d’expérience :

Dernière mise à jour le 09 août 2024.

Après trois parties je suis toujours content du FAMAS Gunpoint. J’ai pu faire de jolis tirs et pour le moment n’ai eu aucun ennui mécanique ni de dégazage (mais nous sommes en été…).

J’ai cependant travaillé sur le puits de chargeur. En effet, comme vous l’avez vu dans cet article, d’origine c’est très dur de retirer les chargeurs.

Je me suis donc équipé d’une lime plate diamant et de toile émeri à grain fin.

J’ai ensuite passé de la craie sur un des chargeurs et ai inséré ce dernier dans la réplique pour voir où ça frottait.

Puis j’ai limé les endroits qui semblaient venir empêcher le chargeur de bien coulisser.

Quelques copeaux d’aluminium sont tombés dans le processus. Je ne sais pas vraiment où ils étaient situés car ils n’étaient pas visibles avant.

Le résultat est cependant très satisfaisant et je peux désormais changer de chargeur sans avoir à trop forcer.

 

 

 

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