Review Krytac Kriss Vector GBBr

 

 

17 août 2024.

 

En 2012, KWA nous surprenait avec la sortie d’un Kriss Vector G1 GBBR de grande qualité mais qui n’aura vécu qu’une courte production (estimée à 6 mois) à cause de soucis de licence avec Kriss.

Mystérieusement, peu après, Kriss lançait Krytac, une division « training » qui s’occuperait de l’airsoft.

Mais ce n’est pas pour ça qu’on a eu droit à un autre Kriss Vector, il a fallu attendre 2017 pour que la marque américaine sorte la réplique électrique du (à l’époque) nouveau Vector G2.

Et puis vint la longue attente… Quand verrions-nous une nouvelle version à gaz sur les terrains ? Les KWA étant de plus en plus rares car les pièces sont introuvables. Les joueurs préfèrent les garder au chaud à la maison…

C’est à l’été 2023 que le Kriss Vector G2 GBBR Krytac vint achalander les étals de nos vendeurs favoris, mais des 300€ du KWA de 2012 nous sommes passés à un GBBR à plus de 500€…

De par son look particulier, le Vector attire les joueurs autant que le monde du jeu vidéo et du cinéma, la réplique fut donc un succès commercial.

Mais est-ce mérité ? Ce Vector est-il jouable dès la sortie de boite comme l’est l’AEG ? Peut-on utiliser un Vector pour clouer des trucs ?

Autant de questions auxquelles je ne répondrai peut-être pas dans cet article…

Bonne lecture…

 

Avant de parcourir cette review, vous pouvez voir ou revoir la vidéo de présentation :

 

 

Il s’agit d’une réplique du Kriss Vector de seconde génération.

 

 

La boite en carton comporte le logo Krytac, comme toutes les autres répliques Krytac…

 

Un gros bloc de mousse compacte protège la réplique et ses accessoires. Quant à la documentation, elle est située dans une pochette à zip collée sous le couvercle.

On y trouve :

-Une réplique de Kriss Vector G2. Composée d’un externe en polymère renforcé et d’un interne mêlant acier et aluminium, elle mesure entre 400 et 620 mm pour une masse de 2600 grammes.

-Un chargeur à gaz pouvant emporter 60 billes.

-Une tige de nettoyage.

-Une paire d’organes de visée.

-Un rail latéral.

-Un autocollant Krytac.

-Un manuel d’utilisation.

 

 

 

Pas de surprise, il s’agit bien là d’une réplique d’un Kriss Vector de seconde génération. Pour information, la 3e génération a été présentée au Shot Show 2024.

Le gros du Vector est composé de polymère renforcé à la fibre de verre. Les rails sont en alliage, tout comme le levier d’armement et le bouton de verrouillage de l’ensemble mobile (bolt catch/release).

 

La crosse semble très robuste. Son profil permet d’épauler tout en profitant d’un espace pour y appuyer sa joue.

 

Un gros bouton de déverrouillage se situe juste devant l’inscription KRISS. Il est lui aussi en polymère renforcé.

 

La crosse peut se replier sur le côté droit de la réplique. Elle est maintenue au corps par l’intermédiaire d’une goupille.

 

Le logo Vector y est moulé sur le dessus.

 

 

Une protubérance sur le corps du Vector permet d’y verrouiller la crosse en position repliée.

 

Ici nous pouvons voir le crochet qui vient s’accrocher sur le corps.

 

La plaque de couche est ajustable en longueur. Il faut desserrer 4 petites vis sans tête.

 

On peut ensuite choisir l’une des 5 longueurs possibles.

 

Un anneau attache sangle en acier est vissé sur la partie inférieure de la crosse.

 

Si la GEN3 permettra d’installer une poignée pistolet d’AR-15, ici elle est moulée dans le receveur inférieur.

Sa texture est agréable et n’agresse pas les mains. A l’avant et à l’arrière, il y a des tries.

 

Un capot inférieur, marqué du logo Vector, peut s’ouvrir.

 

A l’intérieur, on trouve la clé de réglage du hop-up, plantée dans un petit morceau de mousse.

 

Le cran de sûreté est ambidextre. Ses palettes sont en polymère.

 

En position de tir, cela fait apparaitre un visuel de cartouche avec le logo Vector.

 

Le sélecteur de tir est également ambidextre. Il est situé juste derrière la fenêtre d’éjection.

On peut tirer en coup par coup, rafale de deux billes ou rafale illimitée.

 

Un imposant logo Vector est situé de chaque côté de la réplique.

 

A droite, on peut lire la provenance de la réplique.

 

Et à gauche, la marque et la mention de licence.

 

Un petit autocollant Krytac permet de vérifier si on a déjà ouvert la réplique ou non.

 

Un autocollant de contrôle qualité est lui collé sur l’une des vis du corps.

 

L’inscription « KRISS » est située à l’avant du receveur supérieur. Sur le receveur inférieur, nous pouvons voir des inserts métalliques servant de points d’accroche du rail latéral fourni dans la boite.

 

Le rail latéral est en alliage. Vous pouvez l’installer à droite ou à gauche. Krytac aurait pu faire l’effort d’en mettre deux…

 

Le bouton de rétention/libération de l’ensemble mobile est lui aussi en alliage. Il est pleinement fonctionnel et lorsque le chargeur n’a plus de billes, il s’active, bloquant l’ensemble mobile en arrière.

 

Le levier de chargement est en alliage moulé. Il est monté sur un ressort.

 

La réplique étant à gaz, il est nécessaire de l’armer avant de pouvoir tirer les billes.

 

 

Le bouton d’éjection du chargeur est situé sur le grip avant. Il n’est pas très ergonomique (cela va changer sur les GEN3). Certaines marques proposent des extensions pour qu’il soit plus facile d’éjecter le chargeur.

 

Là où la GEN1 avait un emplacement dédié à une lampe Surefire, la GEN 2 n’a qu’un capot orné du sigle de Vector.

 

Le Vector Krytac AEG était équipé d’un compensateur spécifique, ici c’est simplement une bague de protection du filetage du canon externe.

C’est du 14mm antihoraire (CCW).

 

Le rail supérieur est en alliage, il permet d’y fixer des optiques ainsi que les organes de tir d’origine.

 

A l’avant, un orifice permet d’insérer la clé de réglage du hop-up.

 

Sens horaire pour ajouter de l’effet, antihoraire pour en ôter.

 

 

 

Krytac fournit une paire d’organes de visée mécaniques type « flip-up » en polymère.

Ils sont très plats.

Le guidon est équipé d’une molette permettant d’ajuster la hauteur du cran.

 

Ceux-ci sont marqués Kriss au lieu de Defiance.

 

La hausse comporte deux œilletons de taille différentes ainsi qu’une molette permettant d’ajuster la dérive.

 

De fines graduations permettent de savoir comment est ajusté l’œilleton.

 

La prise de visée est rapide et pratique.

 

 

 

Le chargeur à gaz est constitué d’aluminium et de plastique.

Avec une masse de 350 grammes, il est deux fois moins lourd que les chargeurs KWA. Et bonne nouvelle : ils sont compatibles avec les Vectors KWA !

 

Les billes se chargent par devant. On peut en mettre un maximum de 60 mais souvent on se contentera de 58.

 

L’arrière comporte des marquages de capacité ainsi que du type de chargeur.

 

La valve de remplissage et la valve de percussion sont situées l’une au dessous de l’autre. Cela rend l’installation de valves HPA impossibles…

 

Les lèvres du gas route.

 

Le talon peut être retiré en imprimant une rotation.

Mais avant, il faut effacer la pièce qui le retient.

 

Relâchez DOUCEMENT pour faire sortir le ressort et la planchette élévatrice.

 

Vous pouvez également retirer le manchon en plastique pour accéder aux goupilles qui maintiennent le chargeur fermé.

 

Une goupille maintient les lèvres et le gas route sur le chargeur.

 

Sur le chargeur fourni avec la réplique, mes billes avaient du mal à remonter. La faute à des bavures que j’ai dû limer…

 

J’ai également dû nettoyer et dégraisser le couloir d’alimentation en billes.

 

 

Aller, c’est parti pour le strip-tease ! J’ai commencé par ôter la crosse. Elle est simplement maintenue au corps via une goupille.

 

Pour séparer la réplique en deux en vue d’un nettoyage ou pour accéder à l’interne, ôtez ces trois goupilles et tirez le receveur inférieur vers le bas.

 

Le bloc de détente et de gâchettes est constitué de pièces en acier.

 

Au cas où, il est possible de retirer le rail supérieur. On chasse la goupille fendue et on tape légèrement d’arrière en avant pour faire sortir le rail. C’est un processus identique sur l’AEG.

 

Cela permet d’accéder aux vis du bloc détente.

 

Une vis cruciforme située à l’avant permet de déposer le bloc avant.

 

Nous pouvons ôter ces trois vis…

 

… puis dévisser les 4 commandes de sûreté et de sélecteur de tir.

 

Des détrompeurs sont présent, aucun risque de mal remonter.

 

Il faut également déposer le carter de la chambre.

 

Le bloc détente (trigger group) peut alors coulisser vers l’avant. Notez la pièce en plastique devant la queue de détente, il se peut qu’elle saute lors du démontage.

 

A moins de subir une casse, il n’y a pas grand intérêt à tout démonter.

 

D’ailleurs, on peut constater que dans l’éclaté, même Krytac ne détaille pas le système de gâchettes semi/burst/auto et il n’y à qu’une référence alors que le marteau et ses accroches sont eux bien détaillés.

 

Ces petites vis maintiennent les ressorts et les plongeurs qui déterminent les différents crans de sélection de tir.

 

Et on constate en effet que la dépose du marteau est très simple. Il suffit d’ôter une goupille. Lorsque le marteau est désarmé, le ressort n’exerce aucune tension.

 

Ci dessous, les différentes gâchettes (sears).

 

Désassemblons les éléments qui entourent le marteau. Ils sont tous rassemblés sur un petit tube en laiton qui reçoit la goupille d’assemblage.

 

Ci dessous, le placement des pièces. On aperçoit une petite pièce et son ressort. Ces deux parties entrent dans un orifice placé sur le côté du marteau.

 

Pour pouvoir ôter le ressort, il faut dévisser une petite vis sans tête (grub screw) et retirer son logement.

 

Etrangement, Krytac a décidé de ne pas reproduire le système Super-V du vrai Vector. C’est d’autant plus dommage que KWA l’avait fait sur leur modèle.

Ici nous avons donc un ensemble mobile avec une course limitée et un ensemble tige-guide/ressort récupérateur qui va certes diriger le recul vers le bas mais va également un peu trop atténuer le recul de ce GBBR.

 

L’ensemble mobile (bolt carrier) vient appuyer sur deux cames (cam rails) et pousser le système vers le bas. L’action du ressort récupérateur assure un renvoi de l’ensemble mobile vers l’avant.

 

Un plan sur les rails une fois un premier coup de toile émeri passé. D’origine ils sont peints et cela occasionne un amoncellement de résidus au fur et à mesure des cycles.

Dans l’idéal, ces rails devraient être parfaitement lisses.

 

Ici avec l’ensemble mobile en arrière. Cela appuie sur les rails et comprime le ressort récupérateur. La course est limitée par deux amortisseurs (buffers) en caoutchouc.

 

Assurez-vous que la tige guide soit bien propre et lubrifiée.

 

Voyons le système de plus près. Pour le faire sortir du corps, il faut ôter la dernière goupille.

 

On voit ici les deux amortisseurs en caoutchouc.

D’origine, ils sont légèrement trop épais et il se peut que l’ensemble mobile ne recule pas assez pour libérer le nozzle et chambrer une bille.

Si vous avez ce problème, il suffit d’ôter 2 à 3mm MAXIMUM sur l’un des buffers.

 

Voici mes rails de came après un second polissage. On peut constater que la surface n’est pas encore nickel.

 

Voici l’ensemble mobile. Même si j’ai acheté ma réplique en juillet 2024, j’ai eu la pièce non modifiée par Krytac. Nous verrons la différence avec la pièce révisée un peu plus bas.

La pièce est en alliage et héberge un nozzle en plastique renforcé.

 

Deux paliers (bushings) y sont insérés à l’arrière. Ces paliers viennent assurer la liaison avec les rails de came.

On peut voir qu’ils sont déjà marqués par la surface non plane des rails…

Ces paliers sont simplement posés dans des trous situés sur l’ensemble mobile.

 

Deux guides latéraux sont vissés et permettent de… guider (je vois que vous suivez ^^) le nozzle.

 

Enfin, un petit circlip (C-clip) relie l’arrière du nozzle à l’ensemble mobile.

 

Le problème avec cette pièce est que l’angle vif formé par les bords raclent la partie supérieure du nozzle, occasionnant une usure prématurée qui peut amener à de mauvaises introductions de billes ou même à des casses. En bas, cela peut abîmer le coupelle d’étanchéité et même le gas route des chargeurs.

Il faut donc adoucir les angles à l’aide d’une petite lime.

 

Krytac a modifié la pièce assez récemment pour éviter ces frottements. Merci à Kimkafwan (France airsoft) pour les photos de son Kriss bi-ton acheté également en juillet 2024.

 

Voici le nozzle.

L’étanchéité est assurée par une coupelle en caoutchouc.

Attendez… Non, il n’y a AUCUNE étanchéité !

La coupelle est trop dure et son diamètre est trop petit pour assurer une quelconque étanchéité. On perd donc BEAUCOUP en efficacité et le cooldown arrive trop vite.

Encore une fois, ce sont des entreprises tierces qui proposent des solutions…

Ici, un exemple de chez Hephaestus…

 

Séparer le nozzle est très simple, les deux parties sont maintenues par une petite goupille.

On peut alors accéder à la valve (rocket valve) et à son ressort.

La coupelle peut également être déposée.

 

Voici l’ensemble complètement démonté.

 

Le percuteur (valve knocker) et sa pièce de réinitialisation sont situées dans le receveur inférieur.

Les pièces sont en acier.

 

Voici le système d’ajustement du hop-up. Il s’agit d’une molette qui se visse et se dévisse dans un bloc et vient appuyer sur la patte d’appui.

 

Le réglage ne peut pas bouger tout seul car il y a des crans. Malheureusement, ces crans sont trop espacés et ne permettent pas un ajustement précis du hop-up. Des solutions existent, j’en parlerai plus bas…

 

Si vous souhaitez accéder au bloc hop-up ou au canon interne, il suffit de quelques secondes.

Déposez les deux vis à tête hexagonale qui retiennent la plaque de verrouillage du canon externe…

 

…puis tirez le canon externe vers l’avant puis vers le haut.

 

Deux vis latérales maintiennent le bloc hop-up dans le canon externe.

 

Le canon interne est muni d’un petit joint torique limitant le jeu et les vibrations.

 

Otons le C-clip qui maintient le canon interne dans le bloc.

 

Il suffit ensuite de faire glisser le canon vers l’arrière pour accéder au joint de hop-up.

 

Le bras de hop-up dispose d’un profil long et concave, sans nub en caoutchouc.

Un petit ressort permet d’assurer une bonne élasticité. Il est libre d’origine, je l’ai collé afin de ne pas le perdre.

 

Le joint utilisé est plutôt souple et dispose d’un long bourrelet plat.

 

Le canon en laiton type GBB mesure 120mm pour un diamètre intérieur de 6.03mm.

 

Si vous souhaitez intervenir sur le système de réglage du hop-up, il vous faudra chasser une petite goupille et dévisser entièrement la molette en acier.

 

Un petit poussoir monté sur ressort peut gicler, ne le perdez pas…

 

Il existe plusieurs solutions sur le marché pour augmenter le nombre de crans de réglage. Cela va des pièces manufacturées aux créations en impression 3D conçues par des joueurs passionnés.

J’ai choisi la solution la plus accessible (et qui était disponible en France) : la roue Laylax.

Elle permet d’avoir 18 crans à la place des 10 présents d’origine sur la molette.

 

Il suffit simplement de venir coller la pièce sur la molette.

Le principal inconvénient est que l’on ajoute une épaisseur de 0.8mm qui empêche le vissage complet de la molette.

Cela peut donc mener à un effet hop-up insuffisant.

 

Pour remédier à cela on peut coller une petite cale de 0.8mm sur le bras de hop-up. Ici j’ai utilisé un morceau de plastique de capuchon de protection de prise USB.

 

Lors de l’assemblage, pensez à bien lubrifier les parties mobiles.

 

 

 

 

-Chronographe AceTech AC6600BT.

-Green gas 130, 150 et 176 PSI.

-Billes bio 0.20g Canik (Cybergun) et 0.28g bio ASG Open Blaster.

 

Il est toujours difficile de passer un GBBR au chronographe car on tire à rythme assez soutenu et on crée donc du cooldown qui mène à une baisse de vélocité plus rapide que si l’on jouait sur le terrain et tirait un chargeur sur un laps de temps beaucoup plus long (ça, cela dépend de votre façon de jouer ^^).

Cela permet cependant de déterminer l’efficacité relative du système. Ici avec un gaz 130 PSI et 22°C on resterait autour d’un joule. Si l’on met un peu de cadence, on baisse rapidement dans les 0.8, pour stagner vers les 0.55 en toute fin de chargeur. 60 coups, c’est long pour un GBBR ! Deux fois plus qu’un chargeur standard. On peut tirer toutes les billes mais les variations seront forcément plus importantes que sur des chargeurs emportant moins de billes.  La cadence de tir se situe autour des 18 billes par seconde, c’est très bien. Je n’ai pas eu de problème avec le burst de 2.

Je n’ai pas remarqué une meilleure efficacité avec un gaz plus fort.

Lors de mes tests, avec 10 secondes de gaz, j’ai toujours pu tirer les 58 ou 60 billes du chargeur.

La queue de détente est agréable et pas trop dure, avec 1.67 kilos de poids de départ (3.10 lbs). Le mur est identifiable et le reset est net; on peut bien enchainer les tirs.

Le recul est quasi inexistant (moins prononcé que sur le KWA) mais c’est l’essence même du Kriss Vector… De ce fait, on reste bien en cible et on peut toucher facilement jusqu’à 35 mètres. Au delà, les limites du système de hop-up d’origine se font sentir. Ca touche mais moins souvent.

Le fait que le réglage du hop-up ne soit pas très précis vous obligera certainement à faire un compromis entre la masse de la bille et le cran le plus adéquat…

 

Je vous laisse voir cela en vidéo :

 

 

11 ans après le Kriss GEN1 GBBR KWA, ça fait plaisir de voir enfin un GEN2 être proposé par Krytac.

Les finitions de l’externe sont excellentes et la réplique est fidèle à l’arme. Les chargeurs sont relativement légers et permettent d’avoir une bonne autonomie en billes (en plus, pour les possesseurs de Kriss KWA, ils sont compatibles !).

Le démontage et l’entretien sont très faciles et pratiques.

L’ensemble canon interne/hop-up est compatible Marui et le Vector étant très apprécié, beaucoup de marques proposent des pièces d’upgrade interne ou des options cosmétiques.

Oui, upgrade car certains choix techniques faits par les ingénieurs ayant travaillé sur cette réplique sont discutables. Notamment le fait de ne pas avoir reproduit le système Super-V comme sur le vénérable KWA…

Premièrement, le système de hop-up dispose d’un réglage aisé mais de trop peu de finesse, avec une tige qui a une course à mon sens un peu trop limitée. C’est dommage car l’appui long et le joint ne sont pas mauvais mais les performances ne suivent pas.

Ensuite, la taille des amortisseurs peut limiter la course de l’ensemble mobile et empêcher le nozzle de se rétracter et de chambrer les billes à chaque tir.

Les rails de came sont assez grossiers et peuvent empêcher la réplique de cycler correctement à cause d’une agglomération de peinture et des rails qui ne sont pas lisses.

Le profil du bolt carrier peut endommager le nozzle du fait des angles vifs qui viennent frotter sur le plastique.

Mon chargeur avait des petites imperfections de moulage qui empêchaient les billes de remonter correctement et le couloir de billes était très gras.

Bref, pas mal d’erreurs de jeunesse que Krytac ne semble pas pressé de corriger (ils ont déjà revu le profil du bolt carrier…), les possesseurs de Vector GBBR voulant une réplique fiable et performante devront donc souvent mettre la main à la poche et se procurer les upgrades souvent onéreuses de marques tierces…

Mais malgré tous ses défauts, le Kriss Vector G2 GBBR Krytac est un must-have pour tous les amoureux du Kriss et du gaz…

J’espère que cet article vous aura permis d’en savoir un peu plus et de pouvoir déterminer si cette réplique est digne de figurer dans votre collection. N’hésitez pas à utiliser le module DISQ en bas de page pour nous compter vos histoires avec ce modèle !

 

Vous pouvez me retrouver sur les réseaux et me soutenir, tout en bénéficiant de codes promo, en suivant CE LIEN UNIQUE.

Merci de votre soutien.

 

 

-Un Kriss Vector G2 GBBR.

-Bonnes finitions externes.

-Facile à entretenir et à désassembler.

-Bonne capacité en billes des chargeurs.

-Bon suivi de la part des marques tierces.

-Compatible avec les canons et joints type GBB Marui.

-Chargeurs compatibles avec le Kriss KWA (oui, ça m’intéresse, j’en ai deux exemplaires ^^).

 

-Pas mal de petites erreurs de conception, du coup il faut bricoler.

-Performances moyennes.

-Hop-up perfectible.

-Billes qui avaient du mal à monter dans le chargeur d’origine.

-Krytac est long à modifier ce qu’il faudrait modifier…

-Pas de reproduction du système Super-V comme sur les KWA d’antan.

 

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