Review Sig Air/King Arms MPX-K sport line

 

Prix public constaté lors de sa sortie : 240-270€


27 septembre 2024.

 

J’avoue, j’aime assez les répliques Sig. Des modèles 5xx aux plus modernes MPX/MCX/SPEAR et aux répliques de poing, je trouve que ce sont de jolis objets, pratiques à l’utilisation et souvent efficaces.

Mais lorsque SIG a décidé de créer un pôle airsoft (SIG AIR) je n’ai pu que constater en même temps que vous les hausses de tarifs -justifiées ou non- des produits proposés.

Lorsque l’on voit un MPX VFC/proforce à 630 € et ses chargeurs mid-cap à 55€ c’est assez dissuasif.

C’est pourquoi j’ai voulu tester la version « sport line » assemblée par King Arms et proposée sur le site OPS Store à 270€ et ses chargeurs à 20€. Y gagne-t-on au change ? Est-ce un achat valable ? Que peut-on espérer pour 50% du prix d’un proforce ? Essayons de répondre à ces questions et bien d’autres dans les lignes qui suivent…

Merci beaucoup à OPS Store pour leur soutien dans la réalisation de cette review.

 

Je vous laisse avant toute chose voir ou revoir la vidéo de présentation :

 

 

 

Il s’agit d’une réplique du Sig Sauer MPX-K.

 

La boite en carton est ornée d’une photo de la réplique d’un côté et d’un dessin de l’autre.

 

 

La réplique et ses accessoires sont placés dans une coque en plastique fin.

Le contenu est vite passé en revue :

-La réplique du MPX-K. Constituée presque entièrement de plastique, elle mesure entre 390 et 595 mm pour une masse de 1600 grammes.

-Un chargeur mid-cap pouvant contenir 110 billes (BB).

-Un manuel d’utilisation.

 

 

 

L’externe de ce MPX Sport line est donc quasiment exclusivement composé de polymère renforcé à la fibre de verre.

Cela donne une réplique non seulement compacte mais également très légère.

Les contrôles type AR-15 sont intuitifs.

 

Bien entendu, on retrouve les marquages Sig Sauer USA sur cette réplique. Spoiler alert : ce sont certainement ces marquages qui coûtent le plus cher sur cette réplique…

 

Le logo Sig sur le receveur inférieur et la mention multi-calibre. En effet, le vrai MPX était censé sortir en 9mm para mais également en Sig .357 et en S&W .40 .

 

Le sélecteur de tir comporte des pictogrammes pour ses 3 positions. Les palettes de sélecteur sont en métal.

 

Du côté droit, on retrouve les marquages airsoft.

 

Le calibre a été gravé sur le faux arrêtoir de culasse. Il a été représenté comme sur l’arme mais n’est pas fonctionnel.

Par contre, le bouton d’éjection de chargeur fonctionne des deux côtés.

 

Le levier de chargement n’est pas fonctionnel non plus. Pour ouvrir la trappe anti poussière, il faudra utiliser la bonne vieille méthode des doigts ^^

 

Ici, on peut voir la mollette d’ajustement du hop-up, actionnez-la vers le bas pour augmenter l’effet.

 

La crosse est minimaliste. Sa structure en polymère fibré la rend solide mais souple. Lorsque l’on épaule, elle plie même si on n’appuie pas trop.

 

Un insert en acier permet d’y attacher un anneau de sangle quick detach (QD).

 

La crosse est montée sur un support à charnière permettant de la replier le long de la réplique.

 

Une fois la crosse repliée, on peut tout de même utiliser la réplique.

Notez que la crosse est montée sur un rail Picatinny situé à l’arrière du MPX et abritant le guide de ressort à changement rapide (QC). Nous en reparlerons lors du démontage…

 

La poignée pistolet comporte les marquages Sig. Elle est confortable et sa texture accroche mais reste agréable.

 

Le pontet est légèrement surdimensionné pour permettre le tir avec des gants; la queue de détente en métal possède un profil plat.

 

Une vue à l’intérieur du puits de chargeur… Il est légèrement surdimensionné et biseauté afin d’insérer le chargeur plus facilement.

 

Le mini garde-main est parsemé de ports M-LOK sur les côtés et le dessous, ce qui permet d’accessoiriser la réplique selon nos besoins.

 

Le compensateur est en plastique, il est vissé sur le canon externe, lui aussi en plastique. Attention à ne pas endommager ce filetage si vous installez d’autres accessoires.

 

La partie supérieure de ce MPX est ornée d’un rail Picatinny.

 

 

 

Les folding battle sights équipant ce MPX sont en plastique.

Le guidon est équipé d’un petit cran.

 

La hausse peut être ajusté en dérive à l’aide des mollettes latérales.

Deux œilletons de taille différente permettent d’adapter votre visée en fonction de la distance.

 

 

Les chargeurs sont en plastique.

Ce sont des mid-cap pouvant héberger 110 billes (BB).

Les picots qui le parsèment permettent une bonne préhension et évitent que le chargeur nous glisse des mains.

 

Les marquages SIG et le calibre de l’arme réelle y figurent.

 

Les billes s’insèrent par le dessus à l’aide d’un BB-loader.

 

 

 

Commençons le démontage par le guide de ressort. C’est un système quick change (QC) permettant de remplacer le ressort en quelques secondes.

Il faut préalablement déposer le support de crosse.

 

A l’aide d’une clé Allen, poussez vaillamment sur le guide et faites un quart de tour, puis relâchez DOUCEMENT car le ressort de puissance va pousser sur le guide.

 

Le guide de ressort en métal est donc un modèle spécifique. Il est simplement équipé d’une rondelle.

 

Séparons la réplique en deux. Pour se faire, il faut dévisser cette vis qui est prise sur la goupille avant. ATTENTION : la goupille est en plastique, les vissages/dévissages successifs peuvent endommager le taraudage.

 

Il se peut que le bloc hop-up reste sur la gearbox, défaites-le simplement à la main.

 

C’est un bloc en plastique rouge équipé d’une mollette radiale. Il semble de bonne qualité.

 

Après avoir ôté le circlip (C-clip) on peut retirer le canon et le joint. Notez la présence de graisse sur le joint.

 

Malheureusement, il y a également du gras entre le canon et le joint. Profites-en pour tout dégraisser.

 

Le joint est relativement souple. Son bourrelet est assez fin.

 

 

Le canon est composé d’un alliage léger au revêtement noir. Il mesure 141 mm pour un diamètre interne de 6.10mm.

 

Déposons le garde-main. Il est maintenu sur le corps de la réplique via une petite vis.

 

Il faut également déposer le guidon.

 

Puis le garde-main glisse facilement vers l’avant.

 

Pour pouvoir retirer le câblage et sortir correctement la gearbox, mieux vaut ôter le canon interne. Il est fixé au corps à l’aide d’une goupille (attention à son sens de sortie, moletage en premier).

 

Une bride doit également être déposée, seule l’une des deux vis est une vraie.

 

Le canon externe coulisse ensuite librement hors du corps.

 

ATTENTION : un prisonnier en acier est situé sur le corps de la réplique, ne le perdez pas sinon vous ne pourrez pas visser le garde-main.

 

Le câblage est dégagé, nous pouvons passer à la suite.

 

Vu la taille du canon interne, il me semble que le cylindre mériterait un peu de tuning. Je vais agrandir la fenêtre afin de gagner un peu en efficacité.

 

Enlevons le moteur. Il faut pour cela déposer sa trappe. Notez la petite vis centrale, elle sert à ajuster la hauteur du pignon.

 

Aucune étiquette ni marquage ne permettent de savoir à quel type de moteur nous sommes confronté. Seul un marquage KA (King Arms) est présent.

 

La poignée pistolet est maintenue sur la gearbox par deux petites vis à tête cruciforme.

 

J’en profite pour enlever le faux arrêtoir de culasse avant qu’il ne tombe lors des prochaines manipulations.

 

Puis il faut dévisser le bouton d’éjection du chargeur.

 

Au tour des palettes de sélecteur de tir d’être déposées. ATTENTION : ne perdez pas le petit poussoir et son ressort.

 

Il ne reste qu’à chasser la goupille arrière et la goupille située au dessus de la queue de détente.

Comme sa copine de devant, la goupille arrière est en plastique…

 

On peut désormais ôter la gearbox du corps de la réplique.

 

Cette gearbox King Arms est un modèle V2 tout ce qu’il y a de plus classique.

J’avoue que ça faisait longtemps que je n’avais pas démonté une gearbox à chariot.

 

On constate que le selector plate est en acier.

 

Commençons par enlever les engrenages du sélecteur de tir.

 

Viens le tour de la plaque supérieure. Elle glisse tout simplement vers l’arrière.

 

7 vis maintiennent les carters de la gearbox en place.

 

Et voilà ! C’est… propre ^^ Ca tranche avec la dernière gearbox que j’ai ouvert (une Ares…).

On se croirait revenu au tout début de l’airsoft quand on regarde ce qui compose cette gearbox.

 

Les engrenages sont placés sur des paliers en métal. Le calage d’origine n’était pas si mauvais que ça mais cela mérite qu’on le refasse, ne serait-ce que pour gommer le jeu sur le bevel gear.

 

La queue de détente actionne un chariot mécanique. Rassurez-vous, vous pourrez installer la plupart des systèmes de détente et de contrôle électroniques du marché, pensez simplement à prendre un modèle câblé vers l’avant.

 

La petite touche du « mécano » : un point de pistolet à colle pour maintenir le fil « -« .

 

Malgré ses pièces basiques, l’ensemble pneumatique était étanche sur mon modèle.

 

Le tappet plate est un modèle standard King Arms pour V2.

 

Le piston 15 dents ne dispose que de la dernière en métal.

 

La tête de piston en plastique comporte des orifices permettant de plaquer le joint torique contre la paroi du cylindre lors du cycle avant.

Elle n’est pas équipée de butée à billes (bearing).

 

La tête de cylindre est également en plastique, à part le tube de support de nozzle qui est en laiton.

 

Le cylindre est très léger. Il dispose d’un orifice étant censé adapter le volume d’air à la taille du canon. Ici il est un peu trop en arrière.

 

Le nozzle en plastique ne dispose pas de joint torique intérieur. Il mesure 21.29mm.

 

Les engrenages King Arms sont en acier fritté. Le sector gear dispose d’un retardateur (delayer) qui commande l’ouverture et la fermeture du nozzle.

 

Une vue sur la queue de détente et son chariot.

 

Et une vue d’ensemble sur la gearbox une fois démontée.

 

 

Il n’y a pas d’éclaté dans la boite.

 

 

-Chronographe AceTech AC6600BT.

-Batterie LiPo 7.4V 1600 mAh et 11.1V 1300mAh.

-Billes Bio 0.20g ASG Open Blaster et 0.25g bio G&G.

 

Bonne nouvelle, ce MPX-K pourra être exploité partout en France ! Avec 315 FPS à la 0.20, soit 0.92 joules et une cadence de tir de 13.3 billes par seconde en 7.4V 1600mAh, on peut déjà bien s’amuser. A 19 billes par seconde avec une 11.1 1300mAh ça crache de la bille mais on perd en vélocité, certainement à cause d’un retard à la fermeture du nozzle et non pas de « ré-aspiration » comme je l’ai dit dans la vidéo (l’alcool, c’est mal !). Une solution pourrait être d’essayer de modifier le profil du delayer ou de carrément le supprimer.

La réactivité générale est conforme à ce à quoi on est en droit d’espérer avec une gearbox munie d’un moteur moyen et d’un chariot mécanique.

Le hop-up fonctionne mais le combo joint/canon doit absolument être nettoyé dès la réception de ce SIG. Le joint est gras et le canon de piètre qualité. Si vous souhaitez être tranquille sans dépenser trop d’argent, un canon d’AEG 6.03 en laiton et un joint Marui donneront déjà de meilleurs résultats.

 

Je vous laisse voir tout cela en vidéo :

 

 

C’est trop cher.

Voilà, c’est dit, je ne reviendrai pas là dessus, on paye clairement le logo SIG plus qu’autre-chose sur ce MPX-K comme sur les autres productions « SIG AIR ».

Ils n’ont pas compris que l’airsoft ce n’est pas l’armement, les gens n’ont pas le même budget et ont l’habitude d’acheter d’autres marques pour le coup moins chères et proposant plus de fonctionnalités.

On peut argumenter que c’est plus de deux fois moins cher que la version à 630€ et que ça rend la marque accessible à plus de monde.

Oui.

Cela rend « accessible » une réplique en full plastique, avec une crosse trop flexible et équipée d’une gearbox de 2005 et d’un canon découpé dans un tube de récup’.

A côté de cela, vous pouvez avoir un UTR45 pour la moitié du prix par exemple.

Bref, on peut râler mais le fait est que si vous voulez un MPX-K, il n’y a pas vraiment d’autre choix et il n’y a pas que des défauts sur cette réplique.

Elle est compacte, maniable et légère. Le démontage est aisé et on peut changer le ressort en moins de 3 minutes pour pouvoir aller jouer partout.

L’espace pour la batterie est suffisant pour pouvoir y glisser un stick type AK sans problème.

Au niveau des performances, rien d’exceptionnel mais ça tire droit, pas trop fort et on a une bonne base d’amélioration avec des pièces compatibles Marui.

J’espère en tout cas que cet article vous aura aidé à y voir plus clair sur ce SIG AIR MPX-K assemblé par King Arms et vous permettra de déterminer s’il a sa place dans votre collection.

Le module DISQ en bas de page vous permet de nous raconter vos aventures avec de MPX si vous l’avez acquis.

Vous pouvez désormais me suivre sur les réseaux et me soutenir via un lien unique. Merci à tous ceux qui l’utilisent.

 

 

 

-Compact, maniable et léger.

-Bon espace pour la batterie.

-Jouable en sortie de boite.

-Changement de ressort rapide.

 

-TROP CHER !!!

-Les goupilles et le canon externe en plastique.

-Crosse trop souple.

-Sig d’accord mais on trouve beaucoup moins cher avec plus de fonctionnalités (Cyma, Double Eagle…).

-Interne digne de 2005…

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