G&D DTW, un PTW à customiser…
13/06/2013
La vie est parfois surprenante, alors que je découvrais plus ou moins le Systema PTW dans une vidéo de Tonton Jim, Djé m’appelle pour me dire qu’il a reçu une nouvelle réplique qui tue niveau réactivité : un DTW. Ok, c’est pas une AK ça, non ? Tant pis alors…
C’était en avril, après une partie la réplique était morte et G&D promettait des « improvements » pour le prochain envoi.
Puis il y a une petite quinzaine, il me rappelle, cette fois-ci pour me dire qu’il a bien reçu les DTW, cela dit je tiens à préciser que cette réplique n’est pas un modèle commercial mais un échantillon envoyé par G&D…
J’en ai profité pour également emprunter un modèle AIRO TW.
Bref, je repartais le sourire aux lèvres avec mes deux cartons pour commencer ce qui allait devenir les reviews les plus longues à faire depuis que j’ai commencé… Au passage je vous demande de bien vouloir me contacter si vous constatez des erreurs sur les termes (genre ECU, mosfet etc.).
Le point sur cette réplique G&D DTW, clone de Systema PTW, mais en avant propos, une vidéo comparative des deux répliques.
Hello,
Life can be surprising sometimes. As a real AK-addict, I was barely discovering the Systema PTW on a Tonton Jim video (you can click, he puts English subs !) and Djé called me to introduce the G&D DTW to me in April. Supposed to be a cheap clone of the PTW, it survived only for a play ! G&D promised improvements and two weeks ago, I received another phone call : the new batch was here, and a bonus item was a new replica : the Japanese AIRO TW. Keep in mind that this particular gun came directly from G&D, it might not be like the average product.
You can discover a full AIRO TW review HERE.
The end of the review will be translated soon
La boite en carton marron renferme un écrin de mousse compacte. Tout est bien callé et normalement pas de risque de casse.
On déballe le tout et on obtient :
-La réplique, en alliage et plastique, d’un poids de 3.2KG
-Un chargeur 120 billes en métal.
-Une poignée tactique.
-Deux couvre-rails.
-Un BB loader (tube+tige).
Drôle de tronche…
Les marquages de l’US Marines Corps, G&D n’a pas la licence Colt. Le numéro de série est censé être unique, je n’ai pas d’autre modèle pour confirmer…
Le sélecteur de tir est un grand classique, les crans s’enclenchent bien, en fait cela dépend du réglage que vous faites, nous y reviendrons plus avant.
Du côté droit de la réplique on a les marquages mais aucun repère. Remarquez également le forward bolt assist (levier d’assistance de culasse).
Le RIS n’a pas de jeu, le slip ring est bien tendu par un ressort costaud.
La poignée pistolet offre un confort standart.
Le cache-flames dispose d’un pas de vis 14mm inversé (sens anti-horaire).
Le tenon de baïonnette permet d’utiliser des répliques en caoutchouc. On aperçoit également l’attache sangle.
Choix « intéressant » de la part de G&D : la crosse fixe d’une laideur à couper le souffle et qui ne va pas du tout avec le reste de la réplique. Pourquoi avoir choisi ce modèle ? A part peut être pour y loger la batterie, je ne vois pas… Ah si ! L’attache sangle bon sang !
En parlant de batterie, voici le compartiment. Il se verrouille à l’aide d’un loquet monté sur ressort.
On découvre alors un connecteur mini Tamiya et un bloc comprtant fusible et électronique embarquée.
C’est plutôt propre. Au mois le fusible est accessible.
La crosse se démonte par l’intermédiaire d’une longue vis qui vient se prendre sur un pseudo tube de crosse.
Très intelligent, des cosses rapides permettent de détacher le câblage arrière.
Très peu d’acier sur cette réplique…
Le côté gauche du DTW, avec son arrêtoir de culasse qui permet de ré-amorcer la réplique.
Le cache-poussière.
Derrière celui-ci on découvre le cylindre.
Vue du puits de chargement.
La boite contient quelques accessoire on l’a déjà dit, deux couvre-rails et une poignée allègrement marqués Knights Armament.
Rien de bien original, un petit bloc amovible à l’arrière, on peut régler le site et le gisement à l’aide de molettes.
Il est également possible de l’enlever afin de dégager la vue pour un red dot.
Pour accéder au moteur, on démonte une plaque.
Le moteur dispose de sacré aimants ! Idéal pour retrouver ses outils sur le terrain !
Puis on retire la poignée pistolet.
La poignée frotte un peu sur les cosses, à surveiller lors des démontages pour éviter les ruptures.
Pour enlever le moteur, on retire les deux goupilles puis on effectue un quart de tour.
Removing the motor is easy, pop up the two pins and turn it 90 degrees.
Aussi cheap que soit la réplique, le moteur s’en sort plutôt bien. Bien mieux que celui des Airo, enfin, des repacks de Celcius quoi…
Pour changer ou déposer le cylindre, il suffit de casser la réplique en deux en ôtant la goupille arrière, attention il faut parfois un peu insister !
On tire le levier d’armement et le cylindre vient tout seul.
Hop !
On peut alors accéder à l’ensemble hop-up/canon interne.
Un tube de laiton, pas de quoi se relever la nuit.
Un joint torique en bout de canon est censé limiter les vibrations.
Revenons sur le cylindre. Cet ensemble est compatible avec les autres « TW », que ce soit Celcius (et donc Airo) ou Systema.
Le nozzle est donc intégré à l’ensemble.
Pour vérifier l’interne, il faut dévisser l’arrière du cylindre, attention les yeux, va y avoir de la limaille !!!
Tadaaa !
Et oui; c’est ignoble !
La finition est dégueulasse, il n’y a pas d’autre mot.
On peut alors vérifier qu’à l’avant de l’ensemble, c’est le même désastre.
Miam ça croustille !
Le piston est tout de même constitué de dents en acier.
Après de longues minutes de nettoyage, les cotons-tiges (et encore de la limaille) s’amoncellent !
Voici l’ensemble pneumatique. Bien entendu la vis de maintien de la tête de piston était en mauvais état à cause de sa qualité médiocre.
Passons à la partie engrenages. On a bien une gearbox, gérée par un ECU.
Attention, on fait de l’airsoft mais il ne faut pas tirer sur des gens !
Les connecteurs de l’ECU sont salis par la graisse.
Aller hop on démonte tout ça, premièrement on enlève la protection des câbles.
Puis on fait un petit troutrou dand l’étiquette de warninges. Cela permet de démonter le sélecteur de tir. Plus vous vissez ici au remontage, plus vos crans de sélecteur sont durs à actionner.
Il ne faut pas être parkinsonien, ce sont de toutes petites pièces…
On peut ensuite déposer l’arrêtoir de culasse.
Puis avant de sortir la gearbox, il faut enlever une vis à l’avant et une à l’arrière.
Et on sort délicatement la gearbox du corps de la réplique.
C’est plutôt propre. Ici les switches de sélecteur de tir.
Les engrenages sont montés sur roulements.
The gears are maintained with bearings.
On fait glisser l’ECU hors de son emplacement (une bonne occasion de le dégraisser !)
On enlève les vis et on peut ouvrir la gearbox. C’est tout sec…
C’est beau, on dirait une montre suisse ! Non, je déconne…
Au moins on n’est pas embêté par la graisse ! C’est bien propre !
At least, we’re not bothered by grease ! It is clean !
Comme vous pouvez le voir, le démontage sommaire est assez rapide. Pas besoin d’aller mettre les mains tous les quatre matins dans la gearbox !
C’est clair et net : c’est pas top ! Les goupilles dépassent des bords, la peinture est horrible, on se demande même si elle n’est pas toxique pour la peau !
Les dimensions sont fidèles au modèle réel.
Ca se démonte facilement par contre, deux goupilles et on peut chasser l’interne, attention aux deux ergots qui retiennent les billes, ça peut gicler loin !
Une trappe de visite permet de déposer le ressort.
Attention au petit téton, si on le perd on perd du même coup la capacité de tirer toutes les billes du chargeur.
Tests chrony : billes 0.2g bio xtreme precision, température 15°C , chrony Xcortech3200
Sur 10 billes, la moyenne est à 400 fps, on constate que DTW fourni sa réplique avec un cylindre puissant d’origine. C’est beaucoup et il faudra certainement investir dans un cylindre plus raisonnable pour profiter du full auto.
Avec un cylindre M90 c’est un peu mieux mais on sort environs 290 fps, quant au cylindre AIRO d’origine, il sort 350 fps, ce qui semble le meilleurs compromis.
La réactivité n’a rien à voir avec celle du Airo, le moteur est de bien meilleure facture et la course de détente mieux étudiée.
Le hop up avait l’air de faire effet avec de la 0.25 mais la dispersion était bizarre, je me suis donc rendu sur le « pas de tir » et les résultats sont édifiants, je vous laisse admirer, pour ma part je n’ai rien compris ce jour là…
Il est clair qu’en l’état actuel des choses, ce DTW est plutôt à fuir si vous êtes novice et que vous voulez jouer avec sans rien modifier. Par contre pour 300-350€ cela vous permet d’acquérir une base intéressante pour faire un upgrade à base de pièces plus fiables, je dirais déjà un bon bloc hop up, de bons chargeurs et un cylindre mieux fini . Nous sommes loin des 1500€ d’une réplique Systema mais la qualité de fabrication n’est pas au même niveau!
La qualité des matériaux est moyenne, très peu d’acier, des plastiques cheapos et des marquages fantaisiste (à part si on est fan de l’USMC) quant au chargeur, c’est une grosse déception, les misfeed sont légion même après l’entretien et la tôle qui a servi à le fabriquer vient probablement d’une vieille usine Lada… Dommage car la réactivité est au rendez-vous, la course de détente infime permet de faire du semi hyper rapide.
Bref, j’espère pouvoir être en mesure de compléter la review lorsque j’aurai de plus amples retours sur ce modèle ou si je vois que j’ai oublié certains éléments. N’hésitez pas à commenter sur Facebook.
Pour ma part je prefère jouer avec mon AK équipée d’un ASCU, j’ai d’excellents résultats et au moins je n’ai rien à changer !
-Réactivité surprenante.
-Compatibilité avec la plupart des pièces haut de gamme.
-Prix « abordable » pour se monter un PTW upgradé.
-Mécanique cheap.
-Chargeur cheap.
-Euh, vous êtes certains pour la crosse les gars ?
Posté le 13 juin 2013 par Dingchavez