Review Maruzen P38 AC41 GBB, le Walther de la Wehrmacht
03janvier 2014.
J’ai toujours eu envie de me faire une tenue Seconde Guerre Mondiale. Oui mais pas n’importe laquelle, celle des Fallschirmjäger, les parachutistes allemands. Mais je me connais, j’aurais envie de faire ça bien et cela demande pas mal de ressources que je préfère investir ailleurs, surtout qu’en Europe, les tenues allemandes de la période sont assez mal perçues…
Mais lorsque Impulse m’a demandé si j’étais tenté par le Walther P38 AC41, toute nouvelle version de chez Maruzen, je n’ai pu m’empêcher de dépenser mes sous, une sorte de premier pas vers la période…
Bon, moins de blabla et plus de détails, c’est parti pour un tour complet de cette chouette réplique !
Si vous voulez plus de renseignement que ceux donnés dans la vidéo, vous pouvez parcourir le Wiki anglais, assez complet.
La boite en carton « imitation bois » (si si !) Est inspirée des boites dans lesquelles les P38 étaient livrés dans les années 40.
Le principal est que tout soit bien maintenu à l’intérieur.
La boite n’est pas la plus remplie qu’il m’ait été donné de voir :
-La réplique, en ABS, pèse 750 grammes.
-Un chargeur à gaz de 12 coups.
-Une tigette de débourrage.
-Un manuel écrit en japonais.
-Un mini sachet de billes.
-Une clé de réglage du hop up.
Il est beau, il ne pèse que 50 grammes de moins que le vrai, ce P38 est une très belle réplique. Les esprits chafouins me feront remarquer une fois de plus que « c’est du plastoc » , oui, mais je copie/colle : mieux vaut un bon plastic qu’un alliage pourri…
Bref, la prise en main est bonne et l’aspect de la réplique est assez bluffant. Peut être un poil mat par rapport au vrai…
Le numéro de série correspond au 112796e exemplaire produit, ce qui évitera les soucis, le P38 modèle 41 n’ayant été produit qu’à 112795 exemplaires…
On le retrouve sur l’avant du canon…
Ainsi que sur le corps de la réplique, à côté du sigle Waffen Amt, l’aigle accompagné du numéro d’usine. Ce symbole atteste que le contrôle qualité est passé par là.
Il est présent sur l’arrêtoir de glissière…
…Le marteau…
…La glissière…
…et le canon. A partir de 1942 seule la glissière et le corps seront marqués.
Le côté droit de la glissière. Les mentions P.38 et ac41 y figurent. Elles remplacent le nom de l’usine en temps de guerre, cela évitait que les alliés connaissent les lieux de production.
Le cran de sûreté fait également office de levier de désarmement. Le Beretta 92 est fortement inspiré du fonctionnement du P38.
Ici en position « Feuer »
et ici en position « Sicherheit ».
Un numéro est également gravé sur la carcasse.
L’extracteur est fidèlement représenté.
Maruzen a eu la bonne idée de placer les marquages airsoft sur le canon interne, ils sont donc masqués lorsque la glissière est à l’avant.
Sur le côté gauche de la crosse se trouve un anneau de dragonne.
Les plaquettes en imitation bakélite sont vraiment très jolies, elles rendent d’ailleurs mieux en vrai qu’en photo.
A la base de la crosse se trouve le loquet de verrouillage du chargeur.
Actionnez-le vers l’arrière pour ôter le chargeur.
Ici on peut voir l’indicateur de chargement.
Le hop up se règle par l’intermédiaire de cette vis 6 pans. Le réglage est assez long mais une fois en place, rien ne bouge.
Les organes de visée du P38 étaient calibrés pour 50 mètres, ici rien de tel car on n’atteind pas cette portée. Une hausse fixe, un cran de mire, le tour est joué, hey les gars, c’est 1941 !
Ce chargeur à gaz peut emporter un maximum de 12 billes. Le vrai emporte 9 cartouches de 9mm.
La grosse valve de percussion. Ses joints semblent assez fragiles, j’ai dû en commander d’autres durant la review car ceux d’origine ont mystérieusement rendu l’âme (en fait, les joints de remplacement avaient exactement la même tête…).
Un discret marquage sur la partie inférieure du corps. Le chargement en gaz s’effectue au niveau du talon de chargeur.
Aller, c’est parti pour un démontage sommaire. En premier lieu bloquez la glissière vers l’arrière, puis actionnez le loquet de verrouillage vers l’avant.
Puis accompagnez la glissière, attention à ne pas faire gicler les ressorts récupérateurs et les tiges guides.
En effet, les tiges ne tiennent que dans une minuscule gorge.
Une vue sur l’ensemble supérieur.
Faites coulisser le canon externe hors de la glissière.
Et c’est terminé, bon pour nettoyage et graissage !
J’avoue, je n’ai pas tout démonté, étant donné le peu de pièces disponibles, pas envie de casser un truc…
Le hop up se règle avec une petite clé 6 pans.
Une drôle de bosse, mais ça fonctionne…
Et bien il n’y en a pas dans le manuel d’utilisation…
-Chrony Xcortec3200
-Billes 0.20 bio Cybergun
-HFC144a et Ultrair
A 18°C, le chrony donne une moyenne de 265 FPS avec du HFC144a (qui est le gaz conseillé) et 315 FPS avec l’Ultrair (idéal pour tout casser à moyen terme…).
C’est largement correct pour une réplique de poing censée ne servir qu’entre 0 et 15 mètres.
Le hop up est assez sensible et il faut passer un peu de temps à le régler au poil près. Une fois fait, le réglage ne bouge plus et les trajectoires sont régulières.
Le kick n’est pas le plus puissant du monde mais la réplique cycle bien et les 12 billes partent sans souci. Une charge de gaz permet de tirer environs 30 billes. enfin, vous pourrez tirer en simple action ou en double action.
Je vous laisse constater les résultats en vidéo :
Maruzen frappe fort avec cette réplique d’un modèle AC41 du légendaire Walther P38. Les finitions sont excellentes, les marquages en font une réplique idéale pour les collectionneurs et autres aficionados de la Seconde Guerre Mondiale mais le joueur lambda soucieux d’avoir une réplique précise en sortie de boite pourra également se faire plaisir.
Les seuls points qui pourraient décourager les nouveaux joueurs sont la capacité limitée du chargeur et la difficulté de trouver des pièces détachées en cas de casse ou d’upgrade, j’ai noté une légère faiblesse des joints de la valve de percussion lors des tests, problème apparemment courant sur les répliques de la marque (j’ai demandé à Néo035, spécialiste de la question et utilisateur du P38 depuis des années).
en tout cas, dans l’Antre, on aime ce Walther (oui, j’ai le droit de parler au pluriel même si je suis tout seul !) et si j’avais une tenue WWII allemande ce serait certainement ma réplique de choix (au détriment du P08), surtout à 140€ (sans les frais).
-Réplique magnifique du P38 modèle 1941 :
*Marquages
*Plaquettes de crosse
*Mise en oeuvre et fonctionnement
-Kick sympa même avec un gaz faible.
-Bon rapport qualité/prix.
-Pas facile d’avoir des pièces détachées.
-Système de hop up à clé.
-Joints des valves de chargeur supposée fragiles (ou je n’ai pas de chance).
Posté le 3 janvier 2015 par Dingchavez