25 octobre 2015

Il y a quelques mois la société Hephaestus, spécialisée en pièces d’upgrades pour GBBr GHK et qui a déjà sorti le OTS-14 Groza nous proposait un second custom originel : le TAR-21. appelé « Project-T » pour ne pas s’attirer les foudres des détenteurs de la licence IWI.

Sorti en nombre limité, le Project-T est peut-être encore disponible en version noire ou beige au prix d’environs 565$.

J’ai pu compter sur Khan Seb pour vous présenter aujourd’hui cette review, je le remercie donc chaleureusement. Vous pourrez retrouver ses vidéos en bas de page.

Trêve de blabla, direction Israel pour le tour complet de ce TAR-21…

 

Pour les deux du fond qui n’ont pas suivi, un rappel en vidéo :

 

Il y a quelques infos dans la vidéo ci-dessus, mais pour plus de précisions, voici un LIEN intéressant (mais comme souvent, en anglais…)

 

Le strict minimum pour une réplique à 565$. La boite en carton est basique. Pas d’artwork, pas de photo, on est dans une production limitée d’un custom GBBr sur base d’AEG…

Du coup on trouve :

-La réplique, qui pèse 3680 grammes chargeur engagé.

-Un chargeur STANAG GHK de 40 coups, qui pèse à lui seul la bagatelle de 665 grammes !

-Une carte de visite.

 

 

On aime ou on déteste, le TAR-21 laisse rarement indifférent. Il s’agit d’ailleur ici d’un modèle compact, le CTAR-21.

C’est vrai que le look est particulier, un peu comme toutes les répliques bullpup, c’est à dire avec le chargeur situe à l’arrière de la poignée pistolet (L-85 britanique, Famas français, F2000 Belge ou Type 97 chinois etc.)

Le corps en plastique renforcé à la fibre de verre est un modèle S&T dans lequel Hephaestus a adapté une mécanique GBBr.

Les marquages IWI sont respectés.

Le sélecteur 3 positions est situé sur la gauche du corps de la réplique.

Ce qui est sympathique, c’est que du côté droit, un repère permet de voir dans quelle position le sélecteur se trouve.

Hephaestus propose désormais un sélecteur ambidextre :

L’arrêtoir de chargeur et l’arrêtoir de culasse sont aisément accessibles.

La poignée pistolet est agréable car pas trop épaisse. Le pontet de forme particulière permet d’utiliser la réplique même avec de grosses moufles !

Attention, il se peut que la goupille de la détente s’en aille. Pour éviter ce phénomène, mettez une petite goutte de Loctite.

A l’arrière de la réplique, un trou permet l’installation d’un anneau d’attache sangle. Il est possible de démonter cette pièce pour l’installer de l’autre coté de la crosse, pour le plus grand bonheur des gauchers !

Le levier de chargement, ici monté à l’envers, est une tige montée sur ressort qui fera reculer l’ensemble mobile, armant le marteau. Il peut également être changé de côté.

Ici une vue sur l’ensemble mobile.

Le système est « open bolt » c’est à dire que c’est le mouvement de la culasse qui va chambrer les billes et réinitialiser le marteau.

La trappe d’éjection peut également être changée de côté.

Sur le côté opposé au levier d’armement, un rail en alliage permet de placer des accessoires.

Il y a également un rail supérieur pour fixer n’importe quel optique compatible.

 

Les organes de visée sont assez basiques.

Ils sont cependant pratiques car il est possible de les replier.

A l’avant, le guidon peut être réglé en site et en gisement.

A l’arrière l’oeilleton est fixe.

Mine de rien, la visée est intuitive car une fois qu’on épaule, les organes s’allignent naturellement face à l’oeil.

 

Le chargeur est le modèle STANAG de chez GHK. Ses dimensions sont identiques au modèle réel (ici à droite sur la photo). Il doit donc être possible d’adapter des coques démilitarisées.

D’une capacité de 40 coups, on peut voir que la valve de remplissage est située sous la valve de percussion.

Pour accéder à l’interne, il faut retirer le talon, puis une vis cruciforme.

Il suffit ensuite de pousser l’interne vers le haut précautionneusement.

En général ce type de chargeur ne fuit pas, mais bien entendu lorsque j’ai reçu le colis, la valve de percussion fuyait 🙂

 Un joint était endommagé, je l’ai donc remplacé et tout est rentre dans l’ordre.

 

A l’arrière une goupille est verrouillée par une rondelle. Retirez donc la rondelle, puis la goupille pour pouvoir faire basculer le talon de crosse.

Pour retirer l’ensemble mobile, il faut au préalable dévisser une vis Allen.

On peut ensuite retirer l’ensemble mobile par l’arrière.

Attention à cette rondelle, veillez à ne pas la perdre.

L’ensemble mobile en aluminium CNC pèse 176 grammes.

Vu la puissance de la réplique, il faudra certainement changer le nozzle ou poser une valve AVS que vous pourrez trouver sur GBB-Technics en contactant Capt’ain Caverne.

Pour retirer les guides latéraux, renversez le bloc, deux goupilles tomberont par gravité.

Puis retirez les guides latéraux.

A l’arrière, une vis 6 pans retient le ressort de nozzle.

Une fois dévissée, sortez le nozzle. Il est identique au modèle présent sur les GHK G5.

Profitez-en pour nettoyer l’ensemble et remettre un peu d’huile silicone.

Pour pouvoir remonter le nozzle dans l’ensemble mobile, confectionnez un petit crochet  à l’aide de fil de fer. Il vous servira à tirer l’extrémité du ressort dans son logement.

Intéressons-nous à la partie supérieure de la réplique. Le hop-up se situe sous la plaque hébergeant l’oeilleton.

Pour régler le hop up vous aurez besoin d’un outil à lame plate.

Pour ôter le garde main, appuyez sur le bouton de rétention et tirez la pièce vers le bas.

Retirez ensuite les deux vis à l’avant de la réplique.

Puis la goupille supérieure qui vous permet entre autres de sortir le bloc du levier d’armement.

On constate que l’une des pièces souffre du recul. Le trou s’est déformé, donnant du jeu à cette pièce.

Sortez cette partie par l’avant.

Le levier d’armement (ou de chargement, comme vous voulez) peut être changé de côté. Il faut intervertir sa position avec celle du rail.

Au passage j’en profite pour remonter le levier à l’endroit.

Il faut cependant changer le sens des pièces, ce qui est possible en retirant cette petite goupille.

Retirons maintenant le canon externe en aluminium CNC. Il est maintenu par deux vis. Assurez-vous de bien les serrer au remontage sinon votre canon aura du jeu. Il n’y a en effet aucune sorte de cale sur la longueur du canon externe, ce qui occasionne des vibrations lors de tir en full auto…

On peut désormais voir la tringlerie de commande du sélecteur de tir et de la détente. Si votre réplique fonctionne bien, N’Y TOUCHEZ PAS ! Assurez-vous que les vis sans tête soient bien serrées.

Ces tringles traversent la réplique dans sa longueur jusqu’au bloc mécanique.

Intéressons-nous au hop-up. Ici nous pouvons voir comment est effectuée la liaison entre l’ensemble mobile et le bloc hop-up.

Il va falloir retirer le canon externe, maintenu par deux vis latérales.

Le bloc est en acier CNC.

Voici enfin le système de hop-up.

On y retrouve le joint gris clair classique chez GHK. Il est assez ferme, donc efficace avec les hautes vélocités.

Le canon interne en laiton mesure 375mm et fait 6.05mm de diamètre.

 

Pour remonter, suivez les étapes dans l’ordre inverse. N’OUBLIEZ PAS DE LUBRIFIER LES PIECES EN MOUVEMENT.

Je n’ai pas démonté l’ensemble mécanique car ce n’est pas ma réplique, vous pouvez voir cette étape sur la review présente sur GBB-Technics.

 

Rien dans la boite, désolé !

 

 

-Chrony Xcortech X3500

-0.20 g BO rain et 0.28 g G&G bio BBs

-Propane

-14°et 18° Celcius

 

A 18°C le chrony indique entre 422 et 446 FPS, avec une moyenne sur 10 billes de 435 FPs. Ca pique !

Il faudra passer par la case changement de nozzle car même avec un gaz moins puissant, la réplique développe près de 400 FPS.

Les sensations sont bien là par contre. La présence de l’ensemble mobile près de votre oreille se fait bien sentir. Si vous avez l’ouïe fragile, portez des protections ! J’étais perplexe en voyant qu’Héphaestus avait mis un joint gris assez dur, mais à cette puissance il fait bien son travail, les trajectoires sont plutôt bonnes et même à 35 mètres la cible n’a pas beaucoup de chance d’en réchapper !

Pour des vélocités proches de 330-350 FPS je vous conseille de changer le joint pour un modèle plus souple.

Il arrive parfois que deux coups partent en semi, d’après Hephaestus cela peut venir d’un réglage de tige de sélecteur légèrement décalé. J’avoue que je n’ai touché à rien car ce n’est pas ma réplique.

Les 40 billes du chargeur sont éjectées sans peine par la charge de gaz, il en reste même encore pour un demi chargeur.

Je vous laisse voir ce que ça donne en vidéo.

Hephaestus nous propose une réplique GBBr du Tar-21, c’est déjà énorme en soit. Malgré les quelques points perfectibles, notamment un plastique qui semble bien fragile face au recul de l’ensemble, une détente molle et quelques soucis de double tir en semi, le Tavor procure de bonnes sensations de jeu et une fois la puissance revue à la baisse, il s’avère redoutable sur le terrain. La compatibilité avec les chargeurs de G5 GHK est un plus indéniable. Bref, malgré des erreurs de jeunesse, il n’y a pas de raison de se priver de cette réplique si vous êtes fans de gaz ET du Tavor. Attention cependant, si j’ai eu la chance de ne pas avoir trop de souci avec la réplique de Seb, certains joueurs ont rapporté des tirs imprécis, du jeu conséquent et des problèmes de full auto… A bon entendeur…

Hephaestus devrait proposer des améliorations au fil des mois…

 

 

 

– Un Tavor GBBr !

– Chouette travail de la part d’Hephaestus.

– Mécanique éprouvée.

– Sensations sympatiques !

 

 

 

 

-Des doutes sur la longévité du corps en plastique face au recul.

-Détente pas très agréable.

-Parfois deux tirs en semi.