Review Cybergun FAMAS F1 Nylon Fibre
29 mars 2016
Fin 2016 Cybergun a décidé de sortir un nouveau modèle de FAMAS. Nouveau ? Pas vraiment. Le moule reste le même, l’interne également, seule la matière change. On passe du plastique classique un peu brillant à la fibre de nylon, plus matte et plus solide.
J’ai pu en récupérer un modèle pour vous faire voir ce qui se cache dans les entrailles de ce FAMAS F1 et j’en profite pour remercier Léo, Denis et Béa de chez Cybergun ! C’est parti !
Un rappel en vidéo :
Vous ne connaissez toujours pas le FAMAS ? C’est par LA !
Les goûts et les couleurs… Personnellement j’ai du mal avec le fait de mélanger airsoft et vrais soldats sur les artworks des boites. Bref, le couvercle en carton cache une partie en polystyrène qui a tendance à partir en petits morceaux.
Le packaging ressemble fortement à celui du P90. Aurait-on à faire à une production Cyma ? Dans tous les cas on ne devrait pas pouvoir retrouver la réplique sous une autre forme, Cybergun ayant la licence…
La boite est plutôt bien remplie, on y trouve :
-La réplique. Majoritairement composée de plastique comme le vrai FAMAS. Elle pèse 2905 grammes et mesure 75.7cm.
-Un chargeur Hi-cap de 300 billes.
-Une tige de nettoyage.
-Un chargeur de batterie.
-Une batterie 8.4V 1100mAh NIMh
-un mode d’emploi sommaire.
On le reconnaîtrait entre mile ! Le FAMAS F1 est un fusil d’assaut bullpup, c’est à dire que les commandes de tir sont situées en avant du puits de chargement, permettant d’avoir une arme compacte tout en gardant une taille de canon raisonnable.
C’est pourquoi ici on peut voir que le chargeur est situé derrière la poignée pistolet et la détente.
Si les dimensions correspondent au modèle réel, les marquages sont pour le moins fantaisistes, peut-être pour des raisons légales en ce qui concerne la licence concédée par NEXTER…
On peut remarquer que l’emplacement du faux ensemble mobile (sur lequel on peut voir également un faux levier amplificateur d’inertie) et le puits de chargeur sont d’un gris plus clair que le reste de la réplique. Pour autant, il ne s’agit pas de pièces séparées.
Ici on peut voir le numéro de série.
Les autocollants de mentions légales sont situés sur la crosse. Les retirer ne prend que quelques minutes.
On peut voir ici la laque de couche en caoutchouc et les anneaux d’attache pour la sangle TTA.
On remarque un point de frein-filet qui bouche l’entrée de la vis de réglage du moteur.
Sur la partie inférieure de la crosse on retrouve le sélecteur de tir 3 positions : Sûreté, semi et automatique.
Une vue sur le puits de chargement. On peut noter l’absence du dispositif permettant de détendre le ressort qui est en série sur les modèles Marui.
L’appui-joue est amovible. Il tient plutôt bien et s’il est placé correctement vous ne devriez pas le perdre en jeu.
Sous cet appui-joue on peut voir la molette de réglage du hop… euh… BAX…
La poignée pistolet est relativement confortable. La partie inférieure s’ouvre mais il n’y a pas de ressort comme sur le vrai FAMAS, du coup vous ne pourrez pas y mettre d’accessoires.
Comme sur l’arme, le pontet de cette réplique peut être pivoté vers l’avant pour permettre le tir avec de gros gants.
Notez le cran de sûreté devant la queue de détente. Il faut le faire pivoter pour pouvoir tirer.
Si on continue le mouvement, cela déverrouille le garde-main.
C’est là ou la batterie vient prendre place. Notez la présence d’un morceau de mousse dans le garde-main pour éviter les jeux.
Et en parlant du garde-main, on peut voir que Cybergun a choisi d’y installer un rail Picatinny. Idéal pour y placer une poignée.
Le canon externe est en alliage. On peut y voir des repères numérotés et une bague coulissante. Ici inutiles, ces dispositifs permettent de tirer des grenades à fusils.
Le cache-flamme est verrouillé à l’aide d’une vis hexagonale. c’est un modèle 14mm anti-horaire.
sous la poignée garde-main, on trouve le levier d’armement factice. Il peut être actionné, il revient tout seul à l’aide d’un ressort. On voit également l’alidade de tir indirect.
Inutile en airsoft, mais il bouge quand même…
Enfin, on retrouve le bipied caractéristique du FAMAS. Notez que les axes de chaque bipied permettent d’y placer une attache de sangle TTA.
Situés sur la poignée garde main, les organes de tir comprennent un oeilleton, un guidon, un guidon pour tir de nuit et un oeilleton pour tir tendu de grenades.
Pas de tritium là dessus ! D’ailleurs ces dispositifs ont été enlevé des vrais FAMAS il y a déjà quelques années… Principe de précaution…
Le guidon peut être réglé en latéral.
L’oeilleton dispose d’une ouverture principale et de deux clapets. Fermer un ou deux clapets permet de réduire le diamètre de l’orifice.
Notez que l’oeilleton peut être réglé en hauteur.
Il s’agit d’un modèle Hi-cap de 300 billes. Les chargeurs mid-cap et hi-cap Marui sont compatibles.
Passons aux choses sérieuses. Vous voudrez certainement upgrader votre réplique, ou simplement changer le ressort.
La première étape consiste à retirer la plaque de couche, maintenue avec une vis.
Puis on va ôter la crosse après avoir retiré les deux vis latérales.
On enlève ensuite le sélecteur de tir. Notez l’absence du petit ergot qui permet de relâcher le ressort comme sur le modèle Marui.
Puis les quatre vis qui maintiennent la gearbox au corps de la réplique.
N’oubliez pas de retirer la pièce de liaison de la tringlerie de détente.
Et débranchez le connecteur !
La gearbox peut ensuite être retirée en la glissant doucement vers l’arrière. Nous y reviendrons plus tard.
Continuons avec le corps. Dévissez la vis de maintien de la poignée garde-main.
Puis, contrairement au modèle Marui, il faudra ôter deux vis qui assurent la rigidité de la réplique.
Puis on enlève la patte de maintien du câblage.
Le canon externe est maintenu par une grosse vis…
…et par une pièce de maintien fixée à l’aide de deux vis plus petites.
Le canon externe peut être glissé vers l’avant.
Le cache-flamme est un modèle 14mm anti horaire. Attention avant de l’enveler, il est maintenu par une vis hexagonale.
On peut maintenant retirer la poignée garde-main.
On peut maintenant enlever le bloc de l’oeilleton qui tient avec une vis (une de plus !).
C’est au tour de la poignée pistolet. Encore une vis !
Et comme vous ADOREZ les vis, vous allez être heureux : pour séparer les deux demi-coques du corps, il faut en enlever encore 4 !
Et voilà ! Pas de panique… Euh… Si… Paniquez !
Le levier d’armement et son ressort. Ils coulissent sur le tube qui fait office de logement de canon interne.
Le bloc hop-up est maintenu su corps avec deux vis. On peut voir ici le système de réglage et sa molette.
Et là… Il faut encore enlever des vis, puis retirer le canon du bloc.
Le joint « BAX » et son superbe profil. Virez-moi ça pour mettre un vrai joint !
Le canon en laiton mesure 473 mm.
Son diamètre est de 6.08mm. Pour les grognons : c’est la même chose que Marui.
Pensez à nettoyer le canon, mais attention à l’embout de la tige de nettoyage ! Une goutte de colle n’aurait pas été superflue…
Voilà le résultat, pour le remontage, procédez à l’inverse !
Intéressons-nous à la gearbox. On pourrait croire qu’il s’agit d’une V1 identique au modèle Marui. Que nenni !
Premièrement, on va faire glisser la languette de verrouillage. J’ai toujours trouvé ces pièces inutiles mais bon…
Cinq vis plus tard…
…On découvre du bon gras bien vert comme dans les gearbox Cyma ou Jing Gong ! Et puis des bushings 6mm en métal.
On n’a vraiment pas à faire à une V1 !
Oui, ça fait mal aux yeux… Le guide de ressort est tout ce qu’il y a de plus basique. Un morceau de plastique, une rondelle, basta ! Vous pourrez le remplacer par un guide de ressort pour gearbox V3…
Le piston est un modèle standard. Sa dernière dent est en métal. La tête de piston est en plastique noir. L’étanchéité d’origine était très bonne, tant mieux !
Le contacteur. Un simple modèle à lames.
Punaise, c’est triste une vue pareille ! Bon, je dois avouer qu’à ma grande surprise les engrenages étaient plutôt bien calés. Enfin… Il y avait très peu de jeu quoi…
Et alors là c’est bizarre, on a une tête de cylindre V7 ! Gné ? Il ne s’agit pourtant pas d’un M14 !
Quant au nozzle, ne cherchez pas, il est spécifique me semble-t-il, et en tout cas pas compatible avec les modèles Marui… En cas de casse, contactez votre SAV et profitez de votre garantie 5 ans !
Les engrenages en acier semblent robuste, il faudra voir sur le long terme… A priori ils sont identiques à ce que l’on trouve dans les gearbox V7. Inutile d’essayer d’y mettre des engrenages Marui, ça ne va pas.
Si vous souhaitez changer le moteur, c’est avec une grande déception que vous découvrirez que l’axe est ici plus court. J’en ai changé un sur un exemplaire il y a peu, j’ai dû ôter la tête de moteur et raccourcir l’axe… Dommage, le moteur d’origine n’est pas terrible… Ah, j’allais oublier : les fils sont soudés aux bornes du moteur…
L’angle of engagement (AOE) n’est pas terrible non plus. N’hésitez pas à ajouter une seconde épaisseur sur la tête de cylindre…
Pas d’éclaté dans le manuel, désolé.
-Chrony Xcortech X3500
-Billes 0.20g Bio Xtreme précision et 0.25g Bio Kalashnikov
-NiMh 8.4V 1100mAh et LiPo 7.4V 1400mAh
Annoncé à 1,3 joules maxi sur l’autocollant présent sur la crosse, cet exemplaire sortait en moyenne 362FPS, soit 1,22 joules. Pas mal, mais du coup le passage au chrony dans la plupart des associations vous condamnera (euh… vous apprendra à jouer serait plus juste) à n’utiliser que le semi.
La cadence de tir avec la batterie d’origine est de 8.46 billes/seconde. Oups ! Ce n’est pas la panacée !
La réactivité n’est pas terrible non plus, mais je vous déconseille d’utiliser des batteries LiPo 11.1V sans rien changer en interne.
Le joint « BAX » est on ne peut plus capricieux, même après dégraissage. Le groupement, sans être mauvais, n’atteint pas ce que l’on peut trouver sur des répliques plus haut de gamme, logique. Le canon fait son boulot mais un changement joint/canon s’impose si vous souhaitez profiter pleinement de votre réplique. En gros jusqu’à 40 mètre ça peut aller, après c’est erratique mais on peut espérer toucher une cible située à 45-50 mètres en tirant en semi rapide ou en rafale…
Voici la vidéo, le vent était de la partie…
En attendant l’arrivée du FAMAS valorisé en fin d’année 2016, Cybergun nous offre une alternative aux anciens modèles en produisant un corps en fibre de nylon, plus solide et moins bruyant que l’ABS classique.
A part ça, l’interne est quasi-identique aux productions précédentes et peut s’avérer casse-tête lorsqu’on veut améliorer la mécanique basique de cette gearbox, surtout le moteur.
Les performances en sortie de boite ne sont pas vraiment mauvaises mais peuvent être facilement améliorées en changeant simplement le joint de hop-up, et le canon interne s’il vous reste de l’argent. Dommage cependant que Cybergun ait décidé de régler la vélocité à 360 FPS, c’est à peine trop pour jouer en full dans bon nombre d’associations en France.
Si vous possédez déjà un FAMAS, inutile d’acheter ce modèle (à part si vous avez eu le mauvais goût d’acheter un Jing Peng !), attendez plutôt le valorisé ! Sinon, à choisir entre l’ancien modèle, le Marui ou celui-ci, je dois avouer que les petites améliorations apportées sur le Cybergun et l’absence de grincement peuvent être des facteurs positifs, mais les performances du Marui en sortie de boite sont plutôt sympa… A vous de voir…
Airsoft – IWA 2016 – Prototype FAMAS Valorisé Cybergun (ENG sub]
-Matière solide.
-Enfin un FAMAS qui ne grince pas au fil du temps !
-Boite complète.
-Présence du rail sous le garde-main.
-Meilleure rigidité que le Marui.
-Vis de réglage moteur.
-Cache-flamme en -14mm.
-Toujours la même gearbox V-chaipaquoi avec ses pièces d’origines diverses.
-Le joint « Bax »
-360 FPS… Dommage !
-Toujours pas de midcap chez Cybergun.
-Moteur poussif.
Posté le 29 mars 2016 par Dingchavez