Review ASG/KJW CZ SP01 Shadow
05 juin 2016
Il y a un peu moins d’un an je vous parlais du CZ SP09, connu auparavant sous le nom de « DUTY ». J’avais été très surpris de la qualité et des performances de cette réplique, qui fut élue réplique de l’année à l’IWA 2016 !
C’est pourquoi lorsque ASG a annoncé la sortie d’un nouveau SP01 Shadow en version gaz et CO², je ne pouvais passer à côté.
Merci au distributeur Sport Attitude qui a mis la réplique à ma disposition, et à ASG qui m’a fait parvenir les accessoires complémentaires.
C’est parti pour une autopsie en règle !
Mais tout d’abord, un rappel en vidéo.
Une vidéo intéressante de l’armurerie d’Auxerre est disponible ICI.
La réplique est livrées dans une boite dont le couvercle est en carton et le corps en polystyrène.
On y trouve :
-La réplique, composée en grande majorité d’alliage. Elle mesure 20,5cm et pèse 1110 grammes.
-Un chargeur gaz contenant 26 billes.
-Un manuel d’utilisation.
-Une petite clef Allen.
Pour les besoins de la review Sport Attitude m’a également fait passer un chargeur CO², qui est livré avec sa clé de serrage.
Contrairement au SP09, le Shadow est constitué d’une carcasse en métal, ce qui lui confère une masse plus importante. La glissière est également en alliage. La prise en main est excellente et la ligne globale de la réplique est vraiment réussie.
Les différents contrôles tombent naturellement sous la main.
Les plaquettes de crosse sont en plastique recouvert de caoutchouc. Le logo CZ est présent des deux côtés.
Du côté gauche de la glissière on retrouve les marquages conformes au modèle réel. Ils sont bien réalisés. Il semblerait que la glissière soit peinte et non anodisée.
Le marteau évidé renforce l’aspect sportif de la réplique.
La queue de détente chromée. Le Shadow peut tirer en simple ou en double action. La détente est filante, on n’a pas vraiment de point dur et on est surpris par le départ du coup. Le reset est court, ce qui permet d’enchainer les tirs rapidement et sans à-coups.
Un rail Picatinny permet de fixer une lampe ou un laser sur le dessous de la carcasse.
Le cran de sûreté est ambidextre. Il ne peut être actionné que lorsque le marteau est à l’armé.
Le bouton de verrouillage du chargeur n’est pas ambidextre et il n’est pas possible de le monter en gaucher sur cette réplique.
Les marquages ASG ainsi que les inscriptions légales pour l’allemagne sont apposées sur le côté droit de la glissière.
L’extracteur est malheureusement simplement moulé dans la glissière.
L’arrêtoir de glissière est imposant.
Des accessoires type « IPSC » sont peu à peu disponibles. Ils consistent en des jeux de plaquettes en aluminium anodisé bleu, rouge ou orange, des plaquettes de crosse raccourcies accompagnées d’une extension de puits de chargeur et d’un rail permettant la fixation d’un micro red dot.
Malgré le peu de manipulations effectuées et l’emploi d’un holster en cuir doux, la peinture s’en va assez rapidement.
Le guidon est équipé d’un fil de fibre optique rendant la visée simple et rapide.
La hausse type Novak peut être réglée en dévissant les deux BTR présentes avec la clé fournie. je n’ai pas tenté car la peinture est un peu fragile…
La prise de visée est très agréable.
Les chargeurs peuvent contenir 26 billes que ce soit en version gaz ou CO², et il est très sympathique de constater que la version CO² n’a pas été atteinte d’embonpoint comme c’est parfois le cas sur certaines répliques.
Le talon de chargeur est marqué du sigle CZ. Il est amovible et donne accès à la vis de serrage de la cartouche de CO².
ATTENTION : Veuillez toujours porter des protections oculaires, et dans l’idéal des gants, pour éviter de recevoir une cartouche encore sous pression dans un oeil ou de vous brûler les mains avec le CO².
Pour retirer la glissière, reculez-là légèrement pour faire correcpondre les deux encoches.
Puis retirer l’arrêtoir. Attention cela peut être un peu difficile au départ.
On peut ensuite retirer la glissière.
Le bloc mécanique. Pas grand-chose à voir…
On peut désormais retire la tige-guide et le ressort récupérateur, attention, les deux pièces ne sont pas solidaire.
Puis on retire le canon externe.
Il peut être nécessaire de légèrement forcer pour la pose et la dépose de ces pièces.
Le nozzle renforcé.
Pour l’enlever de la réplique il suffit de retirer la vis située à l’arrière de la culasse.
Lors du remontage le ressort se place dans la culasse, puis on peut remettre le bloc pneumatique. L’étanchéité du piston est quasiment nulle même en mettant de l’huile siliconée. Ca n’empêche pas la réplique de taper fort…
Le bloc hop-up est similaire à celui que l’on trouvait sur le CZ P09. Il se règle par l’intermédiaire d’une petite bague.
Afin de retirer le canon interne du canon externe, vous devrez chasser une goupille fendue.
On peut désormais ouvrir le bloc pour découvrir le système. La molette actionne un anneau qui vient comprimer le bourrelet du joint. Le système permet un réglage fin et qui ne bouge plus une fois réglé.
Par contre les pièces sont spécifique. Difficile de trouver de quoi remplacer l’original, mais il fait bien son travail. Des pistes ICI.
Le canon en laiton mesure 103mm et son diamètre est de 6.35mm sur le modèle en ma possession.
Pour le remontage, procédez à l’inverse 🙂
Pas d’éclaté dans la boite ASG.
-Chronographe Xcortech X3500
-Billes 0.20g bio BO Rain et 0.25 bio Kalashnikov (Cybergun).
-CO² et Green gas ATM.
-22°C (tests chrony).
Et bien ça alors ! C’est l’une des premières fois que je vois une réplique sortir presque la même puissance en gaz et en CO² !
341.7 FPS (1.08 joules) au CO² (après avoir tiré les 10 premières fois à vide pour éviter les pics de début de réservoir) et 341.1 FPS avec le chargeur gaz et du propane ATM. Il faudra donc opter pour un gaz moins puissant pour pouvoir emporter le Shadow sur le terrain mais c’est parfait pour le tir sur cible.
L’autonomie est d’environs 75 billes avec une cartouche de CO² alors que le chargeur gaz se montre moins économe, avec une petite trentaine de billes à tirer avec une charge de gaz.
Le kick est plaisant, vraiment sec avec le chargeur CO² et le hop-up se montre efficace et précis même avec des billes assez lourdes. Du coup, même à 25 mètres il est assez facile de toucher un adversaire si on prend son temps.
Je vous laisse voir tout ça en vidéo :
Faut-il acheter un Shadow ?
Si la réplique vous plaît et que vous êtes fan de tir sur cible, foncez sur la version CO² ! Les accessoires supplémentaires, les performances en sortie de boite et l’autonomie d’une cartouche de CO² sont de bonnes raisons de craquer.
Si vous souhaitez l’utiliser en jeu, attention à la puissance développée, préférez la version gaz et utilisez un gaz peu puissant. Le kick et l’autonomie ne seront pas exceptionnels mais vous pourrez profiter de bonnes performances de tir sans rien changer.
Attention également à l’usure rapide de la peinture. C’était déjà un souci sur la glissière du SP09, mais la carcasse était en polymère donc le souci ne se posait pas.
Au final ASG et KJW nous proposent une répliqe bien finie, efficace mais souffrant néanmoins de quelques défauts
Quoi qu’il en soit, c’est à vous de savoir si le Shadow peut faire votre bonheur. Ayant à rendre la réplique, je ne vous ferai pas de retex après quelques mois d’utilisation, n’hasitez pas à me contacter avec vos retours que j’incluerai en fin d’article !
-Bonne finition.
-Bonnes performances.
-Autonomie en CO²
-Possibilité de personnalisation.
-Peinture fragile.
-Étonnamment puissant.
-Autonomie un peu juste au gaz.
-Prix des accessoires.
-Peu de pièces d’upgrade disponibles.
Posté le 5 juin 2016 par Dingchavez