Review Silverback Airsoft/Desert Tech – Scout Recon Stealth A1
12 juin 2016 – dernière édition 26 juin 2016
Ma première expérience avec Silverback date de septembre 2012 lorsque j’ai acheté l’un des premiers exemplaires du PP-19 Bison, réplique que je possède d’ailleurs toujours. Les chanceux qui ont acheté la seconde version ont eu droit aux améliorations des menus problèmes rencontrés par les pionniers dont je faisais partie.
Silverback s’était ensuite consacré à la fabrication de pièces d’upgrade avant de signer en 2015 un accord de licence avec Desert Tech. Quelques mois plus tard, le SRS était disponible
Airsoft Entrepot fut l’une des première boutiques à recevoir la réplique pour la tester, puis la vendre. Ainsi je ne pouvais refuser le prêt de ce qui s’annonçait comme étant l’une des premières répliques a réarmement manuel pouvant être fiable et performante en sortie de boite.
En avant pour une review complète du Scout Recon Steath !
Avant tout, un rappel en vidéo.
Rien de mieux que d’aller directement chez le manufacturier ! C’est en anglais, mais c’est complet !
La boite en carton est assez sobre, seul un autocollant présentant la réplique y figure.
A l’intérieur, tout est fermement calé dans de la mousse compacte.
Le contenu est complet :
-La réplique et son canon. Une fois n’est pas coutume vous pouvez retrouver les informations techniques un peu plus bas.
-Un chargeur de 30 coups.
-Trois rails en plastique.
-La culasse.
-Un petit pot de graisse silicone.
-Le talon de crosse.
-Un set de 6 clés Allen
-Un manuel d’utilisation complet que je vous incite fortement à lire avant d’utiliser votre réplique.
Il y en a pour tous les goûts avec trois longueurs de canon ; 16″, 22″ et 26″
et trois couleurs de nylon fibré : noir, vert olive (OD) et terre foncée (flat dark earth).
Certains joueurs ont mentionné le fait que les traces d’injection et de moulage des parties plastique étaient assez disgracieuses. J’ai pu voir le vrai SRS, c’est quasiment la meme chose les amis…
Lorsque vous sortez la réplique de sa boite elle n’est pas prête à tirer, il va déjà falloir la monter, en commençant par le canon.
Ci-dessous vous pouvez voir les accessoires qui peuvent être achetés au détail, à savoir les canons externes, les bloc hop-up, le petit garde-mains et les cache-flammes. Cela permet de n’acheter qu’une réplique de SRS et de l’agrémenter au fil du temps.
Les canons sont en aluminium 6061 T6 anodisé.
Ici la version « covert » et son canon 16″. Le design bullpup permet d’avoir une réplique très compacte comme vous pouvez le constater avec le tableau comparatif proposé par Silverback.
Attaquons-nous au montage. Il faut faire glisser le canon dans le corps de la réplique au travers du garde-mains en aluminium 6061 T5.
Puis on fait correspondre l’encoche du bloc hop-up avec le puits d’alimentation en billes.
On va ensuite verrouiller le canon en effectuant un demi tour de vis.
Enfin, on serre les quatre vis du côté droit du corps en suivant l’ordre indiqué sur la photo.
On peut alors s’occuper de la culasse. Avant tout il faudra appliquer un peu de graisse silicone sur la pièce.
On va ensuite faire glisser la culasse dans son boîtier tout en maintenant la queue de détente appuyée pour libérer la gâchette (sear) que vous pouvez voir entouré en vert.
Si vous ne pressez pas la détente, vous allez mettre le piston en tension. En effet, en sortie de boite le SRS s’arme en poussant la culasse, et non pas en la tirant comme sur 99% des modèles de répliques bolt (en gros, toutes à part le Kar98 Dboys et un ancien M82 à étui éjectable me fait signe Alumyx ^^).
Une fois la culasse en place, fixez la plaque de couche de la crosse.
Les flèches jaunes marquent les petits loquets de verrouillage des cales additionnelles. Il est possible de régler la longueur de crosse par le biais de ces cales.
Pour finir, vous pouvez installer les rails sur le garde-mains en fonction de vos besoins.
Et voilà, un superbe SRS version noire et son canon 26″.
La license octroyée à Silverback permet de retrouver les marquages du vrai SRS. Ils sont gravés sur le corps en aluminium 6061 T6.
Chaque SRS a son propre numéro de série, faisant de vous un client particulier auprès de Silverback si vous vous enregistrez chez eux. Ici le numéro 48, l’un des premiers produits !
Quant à moi, j’ai hérité du numéro 980. J’adoooore les chiffres ronds !
Ici on remarque le cran de sûreté. Il est ambidextre et vient bloquer la détente. Je le trouve un peu mou, ce qui fait que parfois en passant dans des buissons la réplique change d’état. Pour remédier à cela, il faut démonter et pincer légèrement les pattes de la sûreté (j’y reviendrai). La peinture des marquages n’a pas duré longtemps.
Ici les repères en sortie de boite. Pas terribles non plus de près.
Le pontet est assez large pour pouvoir tirer avec des gants.
La position de la queue de détente est réglable vers l’avant et vers l’arrière pour convenir à toutes les morphologies.
Il est également possible de régler la sensibilité (ou poids) de la détente. Attention cependant à ne pas trop aller dans les extrêmes, cela peut bloquer la gâchette ou déclencher des tirs involontaires.
L’arrêtoir de chargeur est également ambidextre. Il n’est pas facile de l’actionner pour changer de chargeur en étant couché, mais avec un peu de pratique on s’en sort.
De chaque côté de la crosse on retrouve un emplacement QD pour un anneau de sangle.
Un monopode réglable situé sous la crosse permet de vous installer sur le terrain et de rester stable tout en évitant de vous fatiguer à maintenir la réplique dans l’axe de votre champ de vision.
L’appui-joue est réglable en hauteur.
Ah ah ah !
Rien, à vous de choisir votre lunette de visée !
Le chargeur est un modèle à ressort qui peut contenir 30 billes. L’externe est en acier carbone. Il s’insère fermement dans le puits et demandera un rodage avant de pouvoir être retiré facilement. Certains joueurs desserrent les vis autour du puits pour en réduite la tension.
L’interne est en nylon fibré. Inutile de démonter en cas de bourrage, il y a un système rapide pour le retrait du ressort.
Lors de certains tirs en fin de chargeur, le poussoir des billes était sorti de son emplacement. J’ai essayé de reproduire le souci pour vous montrer, mais sans succès… Il s’agit d’un petit défaut concernant quelques chargeurs produits dans les premiers. Parfois l’ajustement de la coque en acier était un peu juste, ce qui autorisait les deux demi-coques de l’interne à s’écarter légèrement.
Je ne vous ferai pas l’affront de revenir sur comment ôter la culasse ou la plaque de couche, on passe directement au démontage du garde-mains. C’est tout simple, on enlève la cale et on dévisse le garde-mains.
Ici on peut voir les deux modèles disponibles.
Ensuite on va retirer les deux demi coques en nylon fibré. Elles sont maintenues à l’aide de vis. Ne les mélangez pas.
N’oublions pas celles situées au niveau des emplacements QD.
On peut alors retirer les demi coques.
Sur les versions récentes, deux rondelles ont été ajoutées entre les coques pour faciliter l’insertion et l’extration du chargeur.
Le boitier culasse. On y retrouve le monopode et le bloc de détente.
Le monopode peut être enlevé du boitier.
Evitez d’en arriver jusque là, c’est inutile sauf si des crasses se sont infiltrées dans le tube.
Ici on peut voir le système de tringle reliant le bloc détente à la gâchette. C’est une tige en acier carbone très rigide.
Ici une photo des dernières tringles en acier inoxydable. Les ressorts de détente et de gâchette ont également été changés par des modèles plus fiables.
La sûreté peut être retirée en la faisant glisser simplement. Cela donne accès aux deux vis permettant de démonter le bloc détente.
C’est cette pièce dont il faut LEGEREMENT rapprocher les côtés pour rendre la sûreté plus ferme.
Et voilà ! Rien de compliqué, on est loin des blocs type VSR10.
Une goupille à chasser et tout est démonté !
Il faut cependant noter que le ressort de détente était tordu. Cela n’avait pas d’incidence sur le fonctionnement de la réplique mais bon…
Depuis, le fournisseur de ressort a changé pour que ce genre de souci n’arrive plus.
Si la gâchette est usée et ne fait plus son office, la changer est enfantin (mais un peu flou on dirait !).
Ici après des centaines de billes tirées, l’usure est minime. L’acier utilisé est très résistant. Certains utilisateurs ont cependant eu des usures plus prononcées en beaucoup moins longtemps… Ca reste de la mécanique, donc l’usure sera plus ou moins rapide selon la qualité de la pièce.
Le puits de remontée de billes est en laiton. Un petit joint torique permet aux billes engagées de ne pas tomber lorsqu’on change de chargeur. Sur cette version le joint avait disparu. Sur les dernières versions, cette pièce est en acier inoxydable.
Le joint est encore présent sur mon SRS
Hop, un joli puzzle !
Intéressons-nous à la culasse. elle est composée de l’ensemble cylindre/piston, du nozzle et du levier d’armement.
La réplique n’étant pas assez puissante en sortie de boite, j’ai voulu changer le ressort par un ATM M120 pour me rapprocher des 450 FPS (443 FPS obtenus sur les canons 22″ et 26″)
Le SRS est compatible avec les ressorts d’AEG à la condition que le diamètre intérieur du dit ressort ne soit pas inférieur à 11mm et que sa longueur une fois compressé ne soit pas supérieure à 46mm.
Un plan sur la partie arrière du piston qui va accrocher la gâchette. Après des centaines de billes l’usure est minime.
On peut voir ici le levier d’armement. Sur les premières versions elle est visée sur la tête de cylindre. Quelques utilisateurs ont eu des casses, du coup Silverback soude désormais cette pièce.
La boule en bakélite est très chouette.
Le levier soudé de mon exemplaire :
Le nozzle est en laiton.
Pour démonter, tirez le piston vers l’arrière et placez une tige dans le trou. Dans l’idéal il faut utiliser une tige de diamètre 6mm et non pas un tournevis plus petit comme je l’ai fait. Sinon vous risquez de marquer la tige et de faire des bavures, ce qui perturbera le cycle.
Puis démontez l’arrière du piston.
A l’aide d’une pince, dévissez l’arrière du piston.
Le piston et le ressort sont désormais accessibles.
Si l’envie vous en prend, vous pouvez également dévisser la tête de cylindre. Notez la tête de piston et la tête de cylindre antibruit. La tête de piston peut être remplacée par un modèle pour AEG. L’étanchéité en sortie de boite était parfaite.
Il est temps de changer le ressort. En haut le M120 ATM, en bas le ressort d’origine.
Placez le ressort sur la tige de piston et replacez l’arrière du cylindre, puis bloquez le tout avec la tige métallique. Il suffit ensuite de replacer le piston dans le cylindre puis de remonter à l’inverse du démontage…
Les trois canons en ma possession ont été mesurés entre 6.03 et 6.04mm. Sachez que Silverback annonce 6.05mm.
Le bloc hop-up est en métal, on y insère le canon interne équipé de son joint puis un joint torique vient se placer autour du canon, en sortie de bloc hop-up.
Comme vous pouvez le voir sur le tableau ci-dessous, l’architecture bullpup du SRS permet d’utiliser des longueurs de canon intéressantes. Le volume d’air de la culasse poussée est limite pour le canon interne 680mm, mais le kit « tiré » permettra d’en tirer tout son potentiel.
N’oubliez pas de nettoyer le canon avant de vous servir de la réplique !
Le joint d’origine est un 60°. Si vous upgradez votre réplique à 450 FPS il faudra peut-être opter pour un 70° ou 80°, à vous de voir.
On peut remarquer la trace des appuis. Attention à ne pas trop serrer votre hop-up sous peine d’endommager le joint et d’avoir des bourrages.
Les petites vis de réglage du hop-up. Elles ne forcent pas sur leur filetage donc n’hésitez pas à leur ajouter un mini morceau de Teflon ou une goutte de vernis à ongles. Votre réglage n’en sera que plus précis.
Attention à ne pas confondre les vis de réglage avec les vis qui maintiennent le canon interne dans le bloc, elles sont toutes identiques mais dans l’excitation de l’assemblage on a vite fait de trop serrer les vis de réglages et de détériorer le joint !
Ici on peut voir la trace de la vis qui solidarise le bloc hop-up au canon externe. Il n’y a aucun repère d’alignement entre le canon interne, le bloc hop-up et le canon externe donc prenez votre temps. J’aurais aimé quelques détrompeurs histoire que tout soit parfaitement aligné.
Astuce de la part de Silverback : « Pour les détrompeurs du montage du hopup, il y en a ! ^^ Il suffit de se munir de 2 vis M3 de 2 ou 3 cm de long. On glisse le hopup monté sur son canon interne dans le canon externe. Puis il faut visser les deux vis longues dans le bloc hopup à travers le canon externe. On bloque alors le hopup avec la petite vis sur le haut, puis on enlève les 2 vis longues, et il est alors possible de mettre en place les 2 petites vis de réglage. Les détrompeurs, ce sont justement les pas de vis du hopup/perçages du canon externe. »
Une fois le canon interne placé dans le canon externe, serrez la vis ci-dessous.
Et prenez garde à ne pas perdre le joint torique qui se situe au niveau du bloc hop-up.
EDIT du 17 juin 2016 – le kit PULL BACK :
J’ai reçu ce jour le kit PULL BACK light weight que j’avais commandé. Il existe 4 kits différents, normal et light weight, avec ou sans tête de culasse.
J’ai pris le miens sans tête de culasse.
Les éléments sont bien rangés dans une boite garnie de mousse.
Outre les pièces du kit, on a droit à un petit pot de graisse silicone. Notez le piston allégé et le long ressort M140.
Un cache en caoutchouc est également livré avec le kit. Il permet d’éviter aux crasses d’entrer dans la culasse et atténue le bruit lors du tir.
Une calle de crosse munie d’un trou permet au guide de ressort de s’insérer parfaitement dans la réplique.
ATTENTION : La réplique devient plus bruyante qu’avec le système original.
Voici une vidéo officielle qui vous explique comment installer ce kit :
-Chrony XCortech X3500
-Billes 0.20 bio BO Rain, 0.32 Bio Kyou et 0.36 Bio BO Rain
Étonnamment, la vélocité des billes sur mon exemplaire était loin de l’idée qu’on peut se faire d’une réplique de fusil de précision. 360 FPS sur le canon 16″, et à peine plus de 400 FPS sur les canons longs. J’ai ensuite changé le ressort d’origine par un ATM M120, ce qui m’a approché des 450 FPS sur les canons longs mais le 16″ n’était qu’à 400 FPS…
Avec le kit « pull back » et piston light weight je suis à 458-462 FPS sur une version 22″.
En passant temporairement sur un Tanio Koba Twisted 510mm je suis descendu à 440-450 FPS, parfait !
La première étape sera donc de trouver le kit et le ressort qui vous conviennent.
Puis vient le processus de réglage de la réplique. Il faut se mettre de niveau et faire un pré-réglage du hop-up avec vos billes favorites. Là encore, pas facile de trouver la bille idéale…
Ensuite vous pouvez monter votre lunette et la zéroter à l’aide d’un laser ou d’un dispositif de simbleautage.
Il ne vous restera plus qu’à peaufiner vos réglages en fonction de la distance de point visé-point touché voulue.
N’étant pas « bolteux », j’ai dû faire mes tests avec ce que j’avais, c’est à dire pas grand-chose. Ma lunette est loin d’être adaptée à ce style de tir, et je suis fortement limité en billes lourdes.
En visant un bosquet, les trajectoires me semblaient longues, droites et plutôt régulières, mais viser une cible plus petite à 50 mètres change tout !
Les billes manquaient de régularité et la puissance en sortie de boite rendait difficile les tirs à plus de 55 mètres. j’ai ensuite fait d’autres tests avec le ressort M120 ATM mais je ne les mettrai pas en ligne, mes billes n’étant pas de qualité assez bonne pour que ça donne quelque chose d’exploitable.
Cependant, c’est avec surprise que j’ai constaté que s’il était difficile de toucher une cible type Police, un mannequin se montrait moins réticent à prendre les billes :-).
Je dois avouer qu’étant ma première réplique « bolt », ce SRS m’a un peu laissé sur ma faim. Pas parce que c’est une mauvaise réplique, mais parce que je n’étais tout simplement pas équipé pour faire des tests corrects… On sent que le potentiel est bien présent, mais j’ai ressenti la frustration du type qui n’arrive pas à en extraire l’essence !
L’armement de la réplique se fait aisément une fois qu’on a pris le coup de main, et le bruit du tir est plutôt discret avec le système d’armement poussé. Certains joueurs ont trouvé la solution pour atténuer la signature sonore du SRS en plaçant des joints toriques entre la culasse et l’arrière du piston.
Je vous laisse voir mes tests en sortie de boite.
Je vous laisse également voir deux vidéos de Faceless Sniper dans lesquelles il est bien plus doué que moi. Il a sans aucun doute mieux réglé sa réplique et la différence de puissance ainsi que la qualité des billes y est sans doute aussi pour quelque chose.
Tests Billes 0.28g – 500 FPS (il n’est pas français)
Tests Billes 0.43g – 500 FPS
Je n’ai jamais eu de réplique de snipe à réarmement manuel.
Je ne connais pas grand-chose au monde exigeant (merci Deltabo, et au fait, je ne suce pas BO 😉 ) des fanas de snipe en airsoft, c’est vrai, et d’ailleurs comme le disent quelques-uns sur Sniperland :
« Ouais, m’enfin, venant d’un type qui fait des tests de tir à la 0.30 à 60m… »
Et bien non mon ami, c’est de la 0.32, grammage préconisé en sortie de boite (pour les réplique dans cet ordre de puissance ) par un certain Monsieur A….x lorsque je l’ai croisé à l’IWA.
ou encore : « Pour ce qui est de Dingchavez, j’ai pas vraiment le temps de m’intéresser à ce que font les youtubeurs mais je fais largement plus confiances aux copains ici qui crachent de la bille lourde au kilo qu’à un mec qui touche un bolt un fois tous les 36 du mois pour des opérations promotionnelles. »
Je ne me rends pas compte, je ne suis pas « youtuber », je suis un joueur d’airsoft, certes qui ne touche un bolt qu’une fois tous les 36 du mois, mais qui, comme toi, dit ce qu’il pense sans pression d’aucune part 😉
Mais loin du sectarisme ambiant propre à tout forum spécialisé, j’ai adoré le SRS. A vrai dire, j’ai envie d’en acheter un, même si je sais que le style de jeu ne me conviendra sans doute pas… Vais-je craquer ?
C’est solide, la conception est ultra-simple, loin des blocs-détente pour VSR10 et consort. La plupart des pièces que l’on peut changer pour augmenter les performances sont compatibles AEG, ce qui laisse des centaines de choix au joueur exigeant.
L’architecture bullpup permet d’avoir une réplique peu encombrante (modèle Covert 16″ ) avec un canon d’une bonne taille, ou une réplique plus longue (canons 22″ et 26″) disposant de canons internes allant jusqu’à 680 mm !
L’armement en poussant nécessite un petit temps d’adaptation mais on s’y fait vite. Et pour les réfractaires, un kit de cylindre tiré est désormais disponible, augmentant le volume d’air expulsé, parfait pour les canons longs.
Alors voilà, juste après la review j’ai craqué pour un modèle 22″ en version verte. En plus il me faudra une bonne lunette, de bonnes billes, un kit poussé pour exploiter mon 22″ bien aimé et son canon Tanio Koba twisted… Non, pas raisonnable mais je voulais encore quelques mois pour tester une config bien à moi sans épuiser le capital patience d’Airsoft Entrepôt ! Je mettrai la review à jour au fil de mes expériences.
J’espère vous avoir donné assez de renseignements pour que vous puissiez décider si le SRS peut vous intéresser.
N’hésitez-pas à parcourir le forum Sniperland, de nombreux sujets traitent du SRS et on y trouve plein d’astuces utiles.
-Le look.
-La modularité.
-La simplicité de conception.
-Matériaux solides et bonne finition.
-Performances en sortie de boite honorables.
-Facile et peu onéreux à upgrader.
-Suivi de la part de Silverback.
-Mon petit porte-monnaie n’y a pas résisté !
-Entre 60 et 100€ à dépenser en plus de la réplique si vous voulez le kit culasse poussée.
-Réglage de la réplique assez long.
Posté le 12 juin 2016 par Dingchavez