Review Tokyo Marui Glock 22, US Marshall
09 août 2016
Ah, Glock et l’airsoft, c’est toute une histoire ! Monsieur Gaston a toujours refusé d’entendre parler de notre loisir, qui d’après lui donne une mauvaise image de la marque (si je peux me permettre, nos répliques ont très très rarement fait de victimes…)
Mais au Japon, on s’en fiche un peu. En fait, tout le monde de l’airsoft s’en fichait un peu jusqu’à ce que la firme autrichienne ne mette ses avocats dans la boucle et applique une pression plus ou moins forte sur les distributeurs. L’accord de licence « police et défense » accordé à Cybergun n’a pas vraiment arrangé les choses, bien au contraire…
Bref, comme si de rien n’était, Marui sort un Glock 22 et libre aux acheteurs hors Japon de se débrouiller pour se le procurer si bon leur semble, mais surtout à leurs risques et périls.
Je ne pouvais pas passer à côté de cette nouveauté donc trêve de blabla, c’est parti pour la review !
Un rappel en vidéo :
Ca se passe par LA.
Le visuel est une fois encore sympathique. Les japonais sont friands de détails sur les modèles réels, on retrouve donc les spécifications techniques du vrai Glock 22.
L’intérieur est également très soigné, et un morceau de polystyrène fixé au couvercle de la boite protège la réplique et ses accessoires.
On y trouve donc :
-La réplique, en ABS, elle pèse 710 grammes pour une longueur de 21.5CM.
-Un chargeur à gas de 25 billes.
-Une tigette de nettoyage.
-Un sachet de billes.
-Un bouchon de sécurité.
-Un talon de chargeur plat.
-Le manuel d’utilisation.
-Le manuel du Glock 34.
-Des cibles.
Et bien que dire… C’est un Glock 17 chambré en calibre .40 S&W, de loin rien ne permet de le différencier à part son gros talon de chargeur.
La prise en main est bonne.
De près, on découvre des marquages très bien réalisés.
Le logo de l’armurier est également apposé sur la crosse.
De l’autre côté, on a droit à des marquages précisant la nature de cette réplique.
Il s’agit d’une GEN3, on a donc un arrêtoir de chargeur assez fin.
L’arrêtoir de glissière est identique à celui du Glock17. Bien entendu il est fonctionnel.
Un joli petit logo orne le côté droit de la glissière. Les glocks fabriqués aux USA ont cette particularité.
Idem sur le canon externe. Comme j’ai trouvé plusieurs informations contradictoires sur le pentagone je n’en parlerai pas ici.
Un rappel sur le calibre RS.
Sur le dessous de la carcasse on retrouve la plaque portant le numéro de série. Elle peut être décalée vers l’arrière pour agir comme une sûreté qui bloque la queue de détente.
Un rail permet d’attacher une lampe, un laser ou tout autre accessoire compatible.
Le profil de la crosse est confortable que vous ayez des petites ou des grosses mains.
A l’arrière, un petit trou permet de fixer une dragonne.
L’extracteur est directement moulé dans la glissière.
Rien d’extravagant, un point blanc à l’avant.
Le U à l’arrière.
On aligne, on tire !
Le chargeur peut contenir jusqu’à 25 billes. Il est compatible avec le G17, et du coup certainement avec les autres Glocks Marui.
Cependant ses marquages sont spécifique et correspondent au calibre et à la capacité d’un vrai chargeur de G22.
On peut voir ici qu’il y a une encoche de chaque côté du chargeur, doit-on s’attendre à des GEN4 pour bientôt ?
Le gros talon de chargeur dispose de marquages sympathiques. Par contre, pour faire le plein en gaz il faudra systématiquement l’ôter, ou le percer…
Si vous n’êtes pas fan des gros talons, vous pouvez le remplacer par celui fourni.
C’est parti pour un démontage en règle. Actionnez la barre de verrouillage de glissière située au dessus du pontet et faites coulisser celle-ci vers l’avant.
La mécanique semble similaire à celle du G17. On constate déjà que la trigger bar est plus épaisse. Le ressort est également renforcé.
Une pièce métallique renforce l’arrêtoir de chargeur.
Du côté de la culasse, ça ressemble également fortement au G17.
On enlève la tige-guide et son ressort récupérateur.
Puis le canon externe.
Déception, c’est un nozzle classique, pas le modèle 15mm.
Notez le renfort en métal. Il protège la glissière en ABS des chocs de l’arrêtoir.
Voilà pour le démontage basique, suffisant pour un bon nettoyage.
Pour aller plus loin, on ôte les deux vis du bloc hop-up et on peut accéder au joint et au canon interne.
Le joint Marui. Inutile de le changer dans un premier temps, il est très bon.
Le canon en laiton mesure 98mm et son diamètre est de 6.095mm.
-Chronographe Xcortech X3500
-Billes 0.20g bio BO Rain et 0.25 bio Kalashnikov (Cybergun)
-Abbey Predator HFC144a
Bouh c’est pas puissant j’en veux pas !
Oui, c’est parfois la réaction que l’on obtient lorsqu’on dit que les PA Marui sortent entre 250 et 270 FPS au HFC144a.
Sans maîtrise, la puissance n’est rien, et la puissance n’est pas synonyme d’efficacité et de portée, vous devez commencer à le savoir si vous me suivez depuis un moment.
Bref, ce G22 ne déroge pas à la règle et même à 26°C on ne s’approche pas des 300FPs, pour cela il faudra choisir un gas plus puissant, déconseillé par Marui. Mais après tout, certains utilisent de l’Ultrair depuis des années sans casser, comme quoi…
Le kick est moins présent que sur les dernières productions Marui, la faute à un nozzle moins volumineux. On est à égalité avec un G17.
Le hop up est facile à régler et lève sans peine de la 0.25 mais lors des essais j’ai remarqué une petite tendance à disperser. Ma faute, je n’avais pas nettoyé le canon et le joint, d’où l’importance de le faire dès la sortie de boite !
Au final, vous pouvez voir que même à 25 mètres la cible a peu de chances d’en réchapper !
Je vais être bref. Loin de n’être qu’un vague relooking du Glock 17, ce G22 Marui est une nouvelle réplique, comme vous pourrez le voir plus bas.
Le contenu de la boite et les performances sont dignes de la marque nipponne mais le kick est moins prononcé que sur les derniers modèles commercialisés.
A part si vous souhaitez être « accurate » sur votre tenue de US Marshall ou de Sheriff ou que vous êtes collectionneur, l’intérêt est assez limité.
A vous de décider quel modèle vous convient le mieux.
-Nouveau moule.
-La texture de la glissière.
-Boite toujours bien remplie.
-Performances Marui.
-Trigger bar et ressort plus solides.
-Intérêt assez limité sauf si vous êtes collectionneur.
-Pas de cylindre 15mm comme sur les dernières productions.
BONUS
Comparatif G17 vs G22.
Mieux que trop de commentaires, des photos… Ici avec une vue sur la barre de détente (trigger bar) plus épaisse sur le 22.
Du coup Marui a également mis un ressort plus gros, donc plus ferme.
C’est peu visible sur la photo mais la texture de la crosse est différente.
Dommage que Marui n’ait pas adapté le G22 pour y mettre leur nozzle 15mm présent sur les derniers GBB sortis…
Certaines personnes « bien informées » annonçaient des dimensions RS pour le Glock 22 Marui…
En fait il y a très peu de différence de largeur, du coup vous pouvez oublier les holsters moulés RD… Dommage. On remarque bien la différence de texture entre les deux modèles. Celle du G22 s’approche de ce que l’on retrouve sur les glocks RS.
En haut le blason autrichien (ou du moins un truc qui y ressemble vaguement) et le NPv (Nitral Powder proofed, les armes sont testées avec des cartouches chargées à 130% de poudre) signe d’une production à Vienne, et en bas le marquage Glock des productions américaines.
Les arrêtoirs de chargeur sont interchangeables mais celui du G22 possède un renfort en métal.
On voit encore une fois la différence de taille de la barre de détente (trigger bar) et de son ressort.
Et voilà, comme quoi Marui n’a pas seulement « relooké » le G17 mais a fabriqué de nouveaux moules et modifié quelques pièces.
Posté le 9 août 2016 par Dingchavez