Review Umarex/S&T ARX160 Elite, Forza Italia !
02 janvier 2017
On voit peu de choses sur les répliques d’ARX160, et encore moins en français. J’ai donc profité à mon « accès » au catalogue de chez Sport Attitude pour leur demander de me prêter le modèle « Elite » distribué par Umarex et fabriqué par S&T.
Merci à Jean et Jérôme pour leur confiance et leur patience. En avant pour une autopsie complète de ce Beretta.
Si la lecture n’est pas votre tasse de thé, je vous laisse regarder la vidéo de présentation et vous conseille de bien suivre à l’école au lieu de jouer à la PS4 :
Je vous laisse parcourir la page Wikipedia en anglais, tout simplement car elle est plus complète que sa version française.
Une boite très « cinquante nuances de gris » assez classieuse renferme la réplique.
A l’intérieur, tout est bien en place dans une épaisse couche de mousse compacte.
Le contenu est assez maigre :
-La réplique. Majoritairement composée de plastique, elle pèse 2785 grammes et mesure entre 70 et 95 cm.
-Un chargeur hi-cap en métal pouvant contenir 300 billes.
-Un manuel d’utilisation multilingue.
Oula ! C’est… Moche ? Disons que ça sort de l’ordinaire. Au départ j’étais loin d’être fan du design général de l’ARX160, pourtant la réplique est bien équilibrée et dispose de contrôles ambidextres qui feront plaisir à tout le monde !
Le corps est en polymère assez brillant. Les marquages officiels sont présents de part et d’autre de la carcasse.
Ici on peut voir le numéro de série de la réplique et les marquages spécifiques à l’airsoft.
Le sélecteur de tir 3-positions est ambidextre. Notez également les emplacements pour attacher une sangle. Je vous conseille d’être prudent, ils n’ont pas l’air très très solides.
La poignée pistole est assez fine pour un AEG. Parfaite pour mes petites mains !
Le pontet est suffisamment large pour pouvoir porter des gants sans actionner la queue de détente sans le faire exprès.
ici une vue sur le puits de chargeur. Si vous n’avez pas regardé la vidéo de présentation, c’est le moment. J’y teste quelques modèles de chargeurs.
De chaque côté du corps on retrouve un bouton d’éjection du chargeur.
La crosse 5 positions permet de régler la longueur de la réplique selon votre morphologie entre 83.5 et 95 cm.
La partie arrière est démontable pour pouvoir placer la batterie dans la crosse. Notez le connecteur Tamiya mini.
La crosse peut être pliée sur le côté pour gagner de la place dans un sac. La réplique ne fait alors plus que 70 cm.
La fausse culasse est en métal, elle peut se verrouiller en arrière pour pouvoir régler le hop-up tranquillement. Notez d’autres emplacements de sangle.
Ici on peut voir la bague de réglage du hop-up justement.
Pour envoyer la culasse vers l’avant, appuyez sur le bouton situé sous le pontet. Ce bouton fait également office d’éjection de chargeur.
Le canon externe est en alliage. On y retrouve un anneau attache sangle rotatif et le tenon de baïonnette.
Le cache-flamme est un modèle monté en 14mm CCW (anti horaire). Libre à vous de le remplacer par un modèle plus « sexy » ou un modérateur de son !
Deux rails latéraux en métal sont vissés au corps de la réplique et il y a également un rail inférieur qui lui est en plastique.
Un cache peut être enlevé pour pouvoir monter un lance-grenades.
Sur le dessus de la réplique, un rail Picatinny permet de monter tous vos optiques et accessoires préféres.
Les organes de visée rabatables répliquent les vrais.
Poussez le bouton latéral pour les relever, et pour les remettre en position basse, vous devrez replacer le bouton afin de verrouiller les organes de visée.
A l’avant, le guidon est équipé d’un cran de mire réglable en hauteur.
Et à l’arrière, l’oeilleton possède une roue qui peut être réglée sur 6 positions différentes. Sur le vrai ARX il correspond à des centaines de mètres, nous autres régleront le diamètre de l’orifice selon nos préférences.
Au final la visée est assez intuitive.
Le chargeur dispose d’une coque externe en métal. C’est un modèle STANAG hi-cap qui peut contenir 300 billes.
Attention, la plupart des chargeurs type « PMAG » ne sont pas compatibles avec cette réplique, préférez rester sur des STANAG classiques.
Commençons par le canon. Comme sur le vrai ARX160 il suffit d’actionner deux loquets et de tirer le canon vers l’avant pour le désolidariser du corps.
On peut ensuite accéder au bloc hop-up et au canon interne. Une petite vis hexagonale permet de libérer le canon interne.
Une fois libéré de sa molette de réglage, on peut voir que l’appui du joint est assuré par une petite pièce en plastique à la forme particulière.
Le joint dispose d’un bourelet classique mais est un peu ferme.
Le canon interne en laiton mesure 415mm de long et 6.03mm de diamètre.
Voici l’ensemble au complet.
Passons au démontage de la crosse. Enlever ce cache permet d’accéder au système de changement de ressort rapide.
Ici on peut voir d’une part le câblage relié à la charnière de la crosse, et d’autre part la grosse vis à empreinte plate qu’il faut ôter avant de libérer le guide de ressort.
Chassez l’axe de la crosse pour la retirer.
Ici on peut observer le câblage.
Chassez la goupille du corps de la réplique
Puis actionnez le bouton situé à l’arrière du receveur inférieur pour séparer le bas du haut.
Facile !
Comme vous pouvez déjà le deviner, la gearbox est une V3 modifiée.
L’étape du démontage du talon de poignée est inutile mais je tenais néanmoins à vous faire voir les vis.
Il suffit en fait de tirer tout doucement la gearbox vers le haut pour qu’elle sorte du corps. Attention à bien regarder où vont les différentes pièces !
Ici on peut voir le système de sélecteur ambidextre. Lors du remontage, assurez-vous que les deux leviers de sélecteur soient bien parallèles !
Et voilà un ARX160 en pièces ! Mais nous allons maintenant ouvrir la gearbox.
C’est donc une base de V3, on est quasi-certain que ce sera solide !
Si vous ne l’avez pas fait auparavant, enlevez la vis de protection du guide de ressort, puis utilisez une clé Allen pour retirer le guide et le ressort. Attention à ne pas ripper, un guide de ressort en pleine tête ça peut faire mal. N’hésitez pas à porter des lunettes de protection.
Le guide de ressort n’est pas monté sur roulement.
Ici on peut voir le système d’entrainement de la culasse sur le dessus de la gearbox. Cette pièce est reliée au piston.
Retirons les deux vis qui retiennent le moteur à la gearbox. Il s’agit d’un modèle indéterminé protégé par un plastique transparent.
On peut déjà remarquer les bushings en acier et le roulement de l’engrenage moteur.
Une fois les vis du tour de boite enlevées, ouvrez la gearbox. Normalement tout reste en place mais il peut arriver que la queue de détente saute.
On remarque avec surprise qu’on a à faire à un contacteur et non pas à un chariot classique.
La gearbox était bien calée, elle est lubrifiée avec parcimonie.
Le piston est un modèle basique en plastique. Seule la dernière dent est en acier. La tête de piston est également en plastique. L’étanchéité de base était moyenne, j’ai dû retendre le joint.
L’ensemble piston/tête de piston. Rien de fabuleux mais c’est étanche de ce côté là.
Attention, le nozzle de l’ARX est très long (36mm), en cas de casse j’espère que vous ne peinerez pas à trouver !
Les engrenages sont en acier. Aucune idée de leur provenance.
Vous pouvez voir la différence de teinte entre les deux engrenages. Le sector gear ne possède pas de gros « delayer ».
Ici je vous ai fait un plan sur la pièce qui fait reculer la culasse, il ne faut pas oublier de la remettre sauf si, bien sûr, vous souhaitez désactiver le blowback.
Et je termine sur une photo du système de détente. Le chariot « classique » est remplacé par une tige qui vient appuyer sur le contacteur.
Pas d’éclaté dans le manuel d’utilisation.
-Chronographe Xcortech X3500
-Billes 0.20g bio Kalashnikov (Cybergun) & 0.25 bio G&G
-Batterie LiPo 7.4v 1600mAh & 11.1V 1300 mAh
Avec une moyenne de 362.9 FPS en sortie de boite, cet exemplaire est malheureusement à peine trop puissant pour être utilisé en rafale sur de nombreux terrains en France. Cependant le changement de ressort se fait en 2 minutes, il suffit d’investir quelques Euros dans un modèle plus souple pour passer sous les 350 FPS.
La cadence de tir est bonne même en 7.4V. Attention à ne pas trop insister en full si vous tournez en 11.1V, je ne suis pas certain que le piston tienne longtemps…
Le hop-up fait son travail et lève correctement les billes, mais on constate parfois une bille qui plonge – cela peut venir des billes, du bloc, du joint – bref, à votre place je m’empresserait déjà de mettre un bon joint là dedans !
Lors des tests le vent était assez fort mais toucher une cible même à 35 mètres était relativement facile. L’ARX est une plate-forme de tir stable et facile à utiliser.
Je vous laisse voir tout cela en vidéo :
Avant de faire cette review j’étais peu attiré par le design « moderne » de l’ARX160, mais il faut bien avouer que c’est une réplique agréable dont les contrôles sont placés intuitivement. Le démontage est rapide et le système de changement de ressort est un réel confort pour le joueur qui veut adapter la puissance de sa réplique aux différents types de terrains. Le blowback est accessoire mais il donne un son sympa à la réplique.
Dommage que l’interne de cette version « Elite » ne soit pas au même niveau que l’externe. Le piston tiendra peut-être le coup un certain temps mais une crémaillère en métal aurait été un plus. Notons l’utilisation d’un contacteur en lieu et place du chariot habituel.
Bref, je suis plutôt positif concernant cette réplique, à vous de voir si elle peut convenir à vos besoins, et attention aux chargeurs que vous achèterez, ils ne seront peut-être pas compatibles !
-Changement de ressort rapide.
-Démontage du canon rapide.
-Look qui change un peu.
-Son métallique du blowback sympa.
-Réplique ambidextre.
-Bloc hop-up qui m’inspire moyennement confiance.
-Interne basique.
-Système de câblage dans l’axe de crosse.
-Attention à la compatibilité des chargeurs.
Posté le 2 janvier 2017 par Dingchavez