Review Umarex/VFC H&K VP9

10 avril 2017

 

J’ai eu la chance de pouvoir recevoir ce H&K VP-9 assemblé par VFC et distribué par Umarex de la part d’un contact qui le faisait transiter par la France. Je dois dire qu’il me faisait de l’œil depuis un moment et j’avais vraiment envie de découvrir ce qui se cachait dans la boite noire !

C’est chose faite, et on va aller voir ça pas plus tard que maintenant !

 

Avant tout un rappel en vidéo :

 

 

Facile ! Il suffit d’aller fouiner chez H&K !

 

La boite reprend le design des productions H&K distribuées par Umarex (détenteur de la licence). Un certain nombre de marques ont repris le fameux « no compromise ».

La réplique est emballée dans un sachet en plastique.

Le contenu de la boite est plutôt maigre :

-La réplique. Composée d’alliage et d’ABS. Elle mesure 18,5 cm et pèse 725 grammes.

-Un chargeur à gaz pouvant contenir jusqu’à 23 billes.

-Un sachet contenant des grips et dos de poignée.

-Un manuel d’utilisation.

 

 

Utilisez votre souris pour faire tourner la réplique.

 

 

Il s’agit ici de la version standard. Une version DX (pour Deluxe) est également commercialisée. La DX comporte des pièces en acier qui sont ici en alliage.

Je suis vraiment fan du design et de la prise en main du VP-9. L’arme est moderne (2014) et on sent bien la volonté de HK de faire un pistolet qui s’adapte au plus grand nombre.

 

Les marquages sont très bien réalisés et correspondent à ceux que l’on peut trouver sur le vrai VP-9.

 

Le numéro de série a été rajouté en gravure laser. Il est générique pour toutes les répliques.

 

La crosse est ergonomique. Elle est composée de deux plaquettes latérales et d’un dos amovibles.

 

Une goupille faisant également office d’attache de dragonne permet de démonter le grip.

 

Faites coulisser le dos vers le bas.

 

Puis les plaquettes vers l’arrière.

 

Vous pouvez ensuite adopter la combinaison qui correspond à votre main.

 

Un rail Picatinny situé sous la réplique permet d’installer une lampe ou un laser. Notez la présence très discrète des marquages airsoft. On remarque également les stries à l’avant de la glissière.

 

 

Une plaque métallique reprend le numéro de série.

 

A l’arrière, outre les stries de préhension, HK a rajouté un système breveté baptisé « charging support » permettant d’améliorer la prise en main lors de l’armement.

 

On trouve d’autres marquages sous le pontet.

 

Le pontet d’ailleurs est assez large, pratique pour tirer avec des gants. On peut remarquer le système de sûreté de détente similaire à ce qui se fait sur les Glocks ou les M&P9.

On voit également l’arrêtoir de chargeur ambidextre situé à l’arrière du pontet.

 

En plus du cheveu RS coincé dans le canon, remarquez d’une part l’arrêtoir de glissière, d’autre part l’extracteur et son repère de chargement (en rouge).

 

L’arrêtoir de glissière est ambidextre. Il est plus petit du côté gauche de la réplique.

 

ATTENTION : sur mon modèle, l’arrêtoir côté droit à tendance à passer par dessus ce petit cran en plastique et est ensuite impossible à actionner normalement.

 

Dommage…

 

VFC a fait un nozzle en forme de cartouche, ça n’est pas la première fois mais c’est toujours étonnant.

 

A l’arrière de la réplique, on peut voir le témoin de chargement. Ici la réplique est armée…

 

…et là, le coup a été tiré.

 

 

 

 

Il s’agit d’un guidon muni d’un point blanc…

 

…et d’une hausse munie de deux points blancs.

 

On aligne, on tire, rien de plus simple !

 

 

 

Le vrai VP-9 possède des chargeurs de 10 ou 15 cartouches, ici on pourra mettre 23 billes.

Les marquages reprennent le calibre de l’arme réelle.

 

Ici une reproduction du chargeur 15 coups.

 

La valve d’injection est située sous le chargeur.

 

 

 

C’est parti pour le démontage ! Reculez la glissière pour faire correspondre l’encoche à la pièce de verrouillage.

 

Faites pivoter la pièce vers le bas. ATTENTION : si vous devez forcer lors du remontage n’insistez pas vous pourriez casser la pièce. Plaquez bien le canon externe vers l’arrière, tout devrait rentrer dans l’ordre.

 

Puis faites avancer la glissière.

 

Un œil sur la mécanique… Tout est en alliage sur cette version.

 

Je pensais que cette vis servait à régler la queue de détente mais je n’ai pas vu de différence…

 

On peut voir ici que la tige-guide a sauté de son emplacement. Cela arrive relativement souvent sans pour autant modifier le comportement de la réplique.

 

En effet, le détrompeur que l’on peut voir sur la partie droite de la tige-guide est censée être insérée dans le bloc hop-up. J’y reviendrai…

 

On peut maintenant retirer le canon externe.

 

Nouveau plan sur les superbes marquages du canon externe.

 

La molette de réglage est assez ferme pour que rien ne bouge en jeu.

 

ATTENTION !!! Avant de retirer le canon interne, n’oubliez pas d’ôter le ressort qui relie le canon externe au bloc hop-up !

 

Ici vous pouvez remarquer le joint torique à l’avant du canon interne. Il sert au calage de ce dernier dans le canon externe.

 

Deux vis maintiennent le bloc fermé. Enlevez-les pour accéder au canon et au joint.

 

Le joint choisi par VFC pour cette réplique dispose d’un bourrelet assez épais.

 

Le canon en laiton mesure 94mm pour 6.07mm de diamètre.

 

Et voilà, pour remonter procédez à l’inverse.

 

L’énorme cylindre est probablement responsable de ce kick de fou. C’est le même modèle que sur le FNS-9 Cybergun.

 

Attention lorsque vous remontez la tige-guide, il y a un détrompeur qui s’insère dans le bloc hop-up.

 

 

Pas d’éclaté dans la boite.

 

 

-Chronographe Xcortech X3500

-Billes 0.20 Bio G&G et 0.25 Bio TK

-Green gas.

Bonne surprise, le kick est énorme mais la vélocité parfaitement adéquate à une réplique de poing ! Avec 288 FPS de moyenne lors des tests, à vous les joies du CQB sans limite !

Le réglage du hop-up est assez fin et le joint fait plutôt bien son travail. Lorsqu’il sera rodé le groupement sera certainement meilleur, mais c’est un jeu d’enfant de toucher un adversaire placé à 25 mètres, la bille ayant encore assez d’énergie pour parcourir 10 bons mètres. Les trajectoires sont plutôt basses et passé les 10 mètres il faut compenser en visant un peu plus haut, dommage…

Lors de mes tests j’ai pu tirer environ 1 chargeur et demi de billes pour une charge de gaz, la réplique se montrant assez gourmande malgré une bonne lubrification. Le VP-9 ne semble pas aimer les températures basses et je vous conseille donc de ne pas tirer trop vite en hiver.

 

Je vous laisse constater cela en vidéo :

 

 

L’heure est grave ! Je ne sais pas si je pourrai être objectif tellement j’aime le look de cette réplique !

La prise en main est excellente, le kick monstrueux et on a des performances honnêtes en sortie de boite malgré la tendance des billes à plonger.

Mais voilà, si je suis un fanboy absolu de H&K, je n’en suis pas moins utilisateur et je dois dire que je suis déçu que l’arrêtoir de glissière du côté droit se bloque parfois. Déçu également par le fait d’avoir à galérer pour me procurer cette réplique en Europe pour un prix raisonnable. Je veux bien qu’il y ait des taxes et autres joyeusetés, mais passer de 160$ à 220€ sur une réplique de poing, non merci…

Je voulais parler du cool down mais mon style de jeu me permet d’éviter ce genre de souci. Cela dit, par rapport au FNS-9 de chez Cybergun qui utilise le même nozzle, la résistance au froid est mystérieusement moins bonne sur ce VP-9.

Bref, j’ai envie d’acheter le VP-9 malgré ses défauts, mais malheureusement je ne pense pas être prêt à payer le prix demandé même si c’est une bonne réplique…

A vous de voir, de peser le pour et le contre et de déterminer si le prix en vaut le coup.

 

 

 

 

-Look.

-Finition superbe.

-Modularité de la poignée.

-Kick d’enfer.

 

 

-Assez sujet au cool down.

-Tire un peu bas.

-Arrêtoir de glissière qui bloque côté droit.

-Assez mal distribué dans nos contrées, et lorsque c’est le cas le prix est prohibitif.