Review Tokyo Marui AK47 type 3 Next Gen
12 août 2018.
Après plusieurs années sans sortir de déclinaison de leurs AK « next gen » (comprendre avec recul !) et un arrêt de production du modèle AK74MN, Tokyo Marui (qui revient en 2018 !) nous a surpris avec un AK 47 Type 3 de derrière les fagots.
Non content de reprendre la mécanique des anciens modèles, nous avons droit à un arrêt de tir en fin de chargeur et il faut actionner le levier d’armement pour que la réplique puisse tirer, classe !
Je me suis donc procuré cette réplique chez Impulse101 afin de pouvoir vous la présenter.
C’est parti pour un désossage en règle!
Un rappel en vidéo :
Comme d’habitude l’article Wikipedia en Anglais est très complet, contrairement à celui en français…
La réplique est livrée dans une boite dont Marui a le secret. Le carton est imprimé avec un motif représentant une caisse d’armement en métal.
La majorité des inscriptions concernent les caractéristique de la vraie arme.
A l’intérieur, la fête continue ! La réplique et ses accessoires sont placés sur un morceau de tissus et calé par des blocs de polystyrène.
La boite contenant les accessoires est en carton dont l’imprimé fait penser à de la bakélite.
La boite est bien remplie, on y trouve :
-La réplique. Constituée en majorité de métal, avec des fournitures en plastique, elle mesure 875 mm pour une masse de 3155 grammes.
-Un chargeur Real/mid cap pouvant contenir 30 ou 90 billes.
-Deux adaptateurs pour chargeurs classiques.
-Un outil de réglage du guidon.
-Un sachet de billes.
-Un bouchon de sécurité.
-Une tige de nettoyage.
-Un BB-loader.
Marui étant un fabricant de jouets et de maquettes, ce n’est pas encore sur cette réplique que nous pourrons trouver du vrai bois !
Les fournitures sont en plastique alors que le reste de la réplique est en métal (majoritairement de l’aluminium).
On ne présente plus l’AK ! Souvent confondue avec l’AKM, son aspect général et la courbure de son chargeur permettent de l’identifier à coup sûr.
Il est à noter que le capot est en acier et que le corps est traité à la peinture « defric » qui tente de reproduire le bronzage de ces anciens AK. Le processus est identique à celui du Cerakote : application puis passage au four. C’est plutôt bien réussi.
Les marquages semblent faire partie du moule. Ici le symbole de l’usine Izhevsk ainsi que le numéro de série.
Les marquages relatifs à la marque et à l’association ASGK sont assez discrets et situés sous le sélecteur de tir.
Les crans de sélecteur (AV pour automatique et OD pour semi) sont biens marqués et bien positionnés.
Le sélecteur est franc, il ne risque pas de bouger tout seul !
Sur le côté droit, on retrouve les marquages de test d’usine, d’ouvrier etc.
La fausse culasse couleur argent. Il faudra l’actionner pour que la réplique puisse tirer.
Le système de réglage du hop-up se situe derrière.
Un anneau de sangle en acier est situé à l’arrière du corps côté gauche.
Le levier de verrouillage du chargeur est situé à l’avant du pontet.
La poignée pistolet en plastique imitation bois.
La crosse également. Elle constitue clairement le point faible de la réplique. En cas de chute il est probable qu’elle casse… La teinte foncée choisie pour le plastique plaira à certains, pas à d’autres ! Il existe cependant une multitude de teintes selon les provenances et les mois de production des vraies armes.
Par contre la plaque de couche est bien en métal !
Le garde-main est composé du même plastique que le reste. Rassurez-vous, en sortie de boite rien ne grince (spéciale dédicace au FAMAS !).
Un insert noir est positionné de chaque côté pour cacher la batterie.
Pour installer la batterie, il faudra déverrouiller la partie haute du garde-main à l’aide du loquet latéral.
La batterie au format type mini 8.4V NiMh prend place dans le garde-main.
On peut ici voir la prise Tamiya mini.
Les inserts latéraux sont amovibles si vous préférez voir ce qui se passe à l’intérieur !
Toute la partie avant est en métal.
La fausse tige de nettoyage est en acier.
Sur le côté gauche du bloc d’emprunt des gaz, on retrouve un anneau pour fixer une sangle.
L’écrou protège un filetage de 14mm antihoraire (CCW).
On retrouve le numéro de série à l’arrière du capot en acier.
Le système de recul se cache en dessous.
Je vous le disais, la baguette de nettoyage est factice…
Rien de révolutionnaire (enfin, en 2018 !) : un guidon réglable en hauteur…
…et une hausse également réglable.
On pointe, on tire et si la réplique est bien réglée, ça touche facilement jusqu’à 45 mètres.
Les chargeurs propriétaires sont constitués d’un interne en plastique enchâssé dans une coque en acier embouti.
Encore une fois le marquage d’usine.
A l’avant, on peut voir le petit téton qui va venir couper le courant en fin de chargeur. Le système est désactivable si vous souhaitez tirer à vide.
Remarquez également comment la planchette élévatrice sort du chargeur. Cela permet de tirer toutes les billes.
Pour changer la capacité du chargeur, retirez la vis hexagonale et la pièce de rétention en métal et sortez l’interne.
Ici en mode 90 coups.
Et là en mode 30 coups !
En cas de blocage/bourrage vous pouvez sortir le ressort et la planchette élévatrice en démontant cette pièce.
Pas de panique si vous ne voulez pas trop dépenser d’argent et que vous possédez déjà des chargeurs type 7.62X39, Marui fournit deux adaptateurs permettant d’utiliser ces derniers.
Par contre vous perdez la fonction d’arrêt de tir en fin de chargeur.
Ici un modèle custom en bakélite.
Et là un modèle Cyma en acier.
Pour retirer l’adaptateur, poussez-le vers l’avant et soulevez.
ATTENTION : Cette réplique comportant des fonctions avancées, un démontage ou un remontage mal fait peut désactiver ces fonctions…
Aller, c’est parti et je commence par la crosse. Trois vis la maintiennent au corps.
Elle est creuse, si vous chutez avec votre réplique je ne donne pas cher de sa peau…
Otons l’adaptateur pour avoir accès à l’arrière de la gearbox.
On enlève ensuite la poignée pistolet.
Le moteur Marui et ses cosses vissées…
Je n’avais pas remis la partie supérieure du garde-main, j’ai donc accès à la vis qui maintient la partie inférieure au canon externe. Une fois la vis enlevée, on peut repousser la pièce vers l’avant et ôter le garde-main.
Pour la suite de mon montage, j’ai eu besoin de retirer la partie en métal à l’arrière du garde-main.
On découvre la partie électrique cachée. Le fusible et entouré en vert, des cosses qui permettent de démonter le reste sans le stress de savoir si on va endommager le câblage ! Bien vu Marui !
Il est temps de séparer l’avant et l’arrière de la réplique. Enlevez une vis de chaque côté ici…
…et les deux vis du dessous.
Déconnectez la cosse du « + »
Déconnectez la cosse du « -« .
Faites glisser vers l’avant. Oups, vous êtes bloqué ! Normal, il ne faut pas griller les étapes !
Enlevez cette pièce et son ressort. Puis la fausse culasse.
Au tour de la molette du hop-up maintenant !
Voilà, on a débloqué la situation !
On peut voir ici le petit boitier électronique de gestion de l’arrêt de tir en fin de chargeur et de réinitialisation via le levier l’armement (bon, je vous vend du rêve là, c’est un bête interrupteur :p ). Le capteur de fin de chargeur est la pièce en plastique noir située entre les trous.
Vous pouvez faire sortir le canon interne par l’arrière.
Enlevez le « C-clip » avant de retirer l’ensemble joint/canon du bloc hop-up.
Ici le joint a vraiment eu du mal à sortir, il s’est retourné, déchirant une partie du bourrelet, heureusement j’en avait d’avance !
Voici l’ensemble démonté.
Le canon en laiton mesure 300 mm pour un diamètre de 6.10 mm.
Passons à la suite en enlevant le capot en plastique qui cache la masse additionnelle. C’est une emprunte particulière donc faites attention à ne pas endommager les vis…
Si vous le souhaitez, vous pouvez retirer cette pièce qui relie la masse additionnelle au système qui fait reculer la fausse culasse.
Mais vous pouvez tout aussi bien juste désolidariser le ressort…
Ensuite, retirer le loquet de capot supérieur, attention au ressort !
Puis on fait glisser la masse additionnelle vers l’arrière.
C’est cette pièce qui donne la sensation de recul de cet AK next gen. Elle pèse 290 grammes.
Nouveauté par rapport aux anciennes versions, la masse additionnelle est équipée d’un amortisseur réduisant les chocs sur le piston.
Il est temps de s’attaquer à la gearbox ! Défaites la vis à l’arrière.
Vous pouvez dévisser les cosses moteur et démonter ce dernier si vous le souhaitez, ce sera plus facile pour sortir la gearbox du corps. Il n’y a étrangement aucun marquage ni étiquette sur ce moteur.
Nouveauté, un ergot permet de bien caler la cage moteur sur le corps de l’AK.
On peut maintenant retirer la gearbox en la faisant glisser vers le haut !
Voici le système d’engrenages du sélecteur. Lors du remontage, il faudra bien faire attention à leur position au risque de dérégler les crans et de se retrouver avec du full à la place du semi…
Lors du remontage, positionnez le sélecteur de tir sur SAFE (position haute) et maintenez la selector plate et la pièce de sûreté vers l’avant de la gearbox. En cas de doutes Airtiksam a fait un sujet détaillé sur France Airsoft.
Ca peut faire peur comme ça, mais ça n’est pas terminé, on va ouvrir la gearbox !
La coque semble identique aux précédentes next gen Marui mais le noir fait place à la couleur d’origine.
Retirez le cache en plastique situé derrière la queue de détente.
On peut déposer toutes les vis du tour de la gearbox, y compris celles qui maintiennent le guide du câblage. ATTENTION : il y a toujours un risque qu’à l’ouverture le guide de ressort soit projeté.
Et voilà !
N’espérez pas tout changer par de la pièce V3 classique, tout est propriétaire ! En tout cas, les engrenages étaient bien calés d’origine.
Autant Marui innove sur certaines choses, autant ils semblent vraiment attachés à leurs chariots contacteurs old scool…
Excellente nouvelle cependant, le ressort n’est plus solidaire du piston ! On va pouvoir passer cette réplique aux alentours des 350 FPS sans trop se prendre la tête ! Notez le guide de ressort sans roulement…
Le piston est un modèle spécial qui vient entrainer la masse additionnelle vers l’arrière et la relâcher lors du tir.
Attention si vous souhaitez remplacer le ressort, celui d’origine mesure 128mm, je l’ai mis ici à côté d’un ressort ATM M90.
Le cylindre en laiton est percé pour que le débit d’air soit adapté à la longueur du canon.
Le nozzle en plastique mesure 20,17mm.
J’ai toujours trouvé les engrenages des next-gen Marui bizarres, on dirait de l’aluminium.
Ils sont montés sur des bushings en plastique. Si vous changez de ressort, pensez à remplacer ces bushings par des modèles en métal…
Le piston est également spécifique comme je vous le disais plus haut. Seule la dernière dent est en métal…
En tout cas, l’étanchéité était bonne.
Lors du remontage, j’ai utilisé un kit bois caw/mule provenant du Japon. Ca coûte pas loin de 190€ et la finition originale est assez bof, trop mate et terne. Ici j’ai passé 3 couches de tru-oil Birchwood Casey (Merci Rabbids) pour un meilleur rendu.
Les fournitures s’installent sans aucune modification en quelques minutes à l’aide des vis fournies. Si vous préférez les teintes plus foncées vous pouvez bien entendu utiliser n’importe quel vernis à bois.
Il s’agit de bois brut, pas de contreplaqué.
Avant :
Après :
-Chronographe Xcortech X3500.
-Batterie LiPo 7.4V 1400mAh.
-Billes 0.20g bio ATM et 0.23g bio TK.
Avec un peu moins de 280 FPS au chrony et 14 billes par seconde en full, cet AK n’est pas un outil de torture pour vos camarades de jeu !
Le recul est plutôt sympathique mais si vous êtes fan de performance et de régularité, votre groupement va en souffrir.
Le hop-up est très efficace de par sa conception, seul un rodage de quelques centaines de billes améliorera le groupement et la trajectoire.
Toucher une cible à 35 mètres est un jeu d’enfant et la bille a encore assez d’énergie pour parcourir 10 bons mètres.
Et puis le son de l’AK type 3 est chouette, son claquement provoquera peur et angoisse chez vos adversaires :-).
Je vous laisse voir ça en vidéo :
Je dois avouer que je ne vois pas trop l’intérêt de sortir un AK Type 3. En tant qu’ « ancien » russophile, je ne vais pas m’en servir avec mes tenues, c’est trop loin pour moi les années 50…
Marui annonce la couleur avec leur campagne de publicité : cet AK est pour les survivants, les punks à chien qui hantent les rues de villes dévastées par l’apocalypse nucléaire, les survivalistes qui veulent un truc fiable !
Ma foi, pourquoi pas… Le fait est qu’ils ont bien travaillé à l’amélioration de leur mécanique tout en implémentant un arrêt de tir et un réarmement obligatoire du système. J’aime manipuler mes répliques, j’aime donc ça ! Et puis passer les chargeurs en real ou mid-cap permet de s’ouvrir la porte à certaines parties hard-core.
Certes, les plastiques semblent encore une fois sortis des années 80 et la faible puissance en sortie de boite est un peu désuète dans nos contrées mais au moins on peut changer le ressort sans avoir à charcuter la tête de piston.
Il est d’ailleurs surprenant de voir le soin apporté au revêtement du corps comparé au rendu des plastiques, mais bon, les voies de Marui sont impénétrables…
Si vous êtes un de ces joueurs qui recherchent cadence de tir de taré et puissance, passez votre chemin ! Cet AK Type 3 est destinée aux personnes qui veulent avant tout quelques sensations de jeu et un poil de « réalisme », ceux qui aiment manipuler leur réplique et jouent à une bille/un out. Bref, cet AK, c’est mon dada !
N’hésitez pas à réagir dans la section commentaire située en bas de page. J’espère vous avoir apporté assez d’éléments.
-Bon rapport puissance/performances.
-Améliorations du recoil shock des AK.
-Arrêt de tir en fin de chargeur et armement de la culasse pour pouvoir tirer.
-Chargeurs low/mid cap
-Revêtement du corps et marquages.
-Ressort non solidaire du piston.
-Recul sympathique sans être fou.
-Adaptateurs pour chargeurs classiques.
-Les plastiques imitation bois.
-Il lui manque 40 fps pour nos latitudes.
-Nouveaux chargeurs non compatibles avec les anciens AK ebbr.
-Attention aux chutes sur la crosse…
Posté le 12 août 2018 par Dingchavez