Review Bear Paw OTs-03 (SVU)

29 décembre 2018.

 

Après avoir pu tester le SVU dans sa version AEG il y a quelques années déjà, j’ai pu mettre la main sur la version gas blow-back de chez Bear Paw grâce à un abonné.

Construit sur une base WE, j’étais curieux de savoir ce que donnait cette réplique et je vous propose de m’accompagner sur cette review complète.

Voici tout d’abord la vidéo de présentation :

 

 

Voici un bref historique du OTS-03.

 

 

 

La boite en carton est ornée du logo Bear Paw et le nom de la réplique est inscrit en cyrillique.

A l’intérieur la réplique est attachée par des colliers Serflex. Elle repose sur un lit de tissus « à la Marui ». Un autocollant « attention, bruit fort » maintient une paire de bouchons anti-bruit.

Cette boite contient :

-La réplique. Ici le modèle en alliage. Il mesure 880 mm pour une masse de 3710 grammes.

-Un chargeur à gaz WE de 21 billes.

-Un BB-loader.

-Un manuel d’utilisation.

-Une paire de bouchons anti-bruit.

 

 

 

Il s’agit ici de la version à corps en aluminium. Il existe également en acier mais le prix est proche des 1000 Euros !

 

 

La poignée pistolet et la mini crosse sont en polymère bien épais. Aucune chance que ça casse en utilisation normale.

 

L’appui-joue est vissé sur le rail d’origine du SVD.

 

Le loquet de démontage du capot est situé à côté de la crosse.

 

Le sélecteur de tir a deux positions, sûreté ici…

 

…et semi là.

 

Le loquet d’éjection de chargeur est situé sous le sélecteur de tir.

 

Le pontet et la queue de détente sont en acier.

 

Le garde-main est un modèle de SVD qui a été modifié. A priori au cutter et à la main comme en témoignent les irrégularités.

 

A l’avant du garde-main, on trouve le loquet de verrouillage et le faux emprunt des gaz.

 

Le canon externe se termine par un imposant cache-flamme.

 

Le rail pour la lunette est située du côté gauche au dessus de la détente.

 

Un anneau est présent au niveau de l’emprunt des gaz pour attacher le mousqueton de la sangle.

 

 

 

 

Le guidon rabattable comporte un cran de mire réglable en hauteur bien protégé dans son tunnel. Mystérieusement, Bear Paw n’a pas placé le guidon à son emplacement « réaliste », c’est à dire collé au compensateur.

 

Et la hausse, également rabattable, est aussi ajustable en hauteur.

Pour une réplique de « snipe », les organes de visée sont vraiment là pour suppléer en cas de problème de lunette. Une jolie PSO-1 là-dessus sera du plus bel effet.

 

 

 

 

Le chargeur à gaz est un modèle WE, il peut contenir jusqu’à 21 billes.

Ici on peut voir le système d’arrêt de tir en fin de chargeur. Il peut être désactivé.

La valve de remplissage est située au niveau du talon de chargeur.

Pour démonter le chargeur, ôtez le talon et la vis qui relie l’interne à l’externe.

Ici le système d’arrêt de tir plus en détails.

Lors de mes tests, le talon de chargeur ne cessait de coulisser, j’ai mis un petit coup de pince pour le bloquer un peu plus.

 

 

 

J’ai commencé par dévisser le compensateur, il cache le canon interne. Le pas de vis est de 14mm antihoraire (CCW).

Puis j’ai choisi d’enlever le garde-main. Faites basculer le loquet puis faites avancer la pièce, les deux parties en plastique seront ensuite libres.

L’appui-joue est maintenu sur son rail par deux petites vis BTR.

Sur le SVD ce rail est utilisé pour monter la lunette.

Pour enlever le top cover, faites basculer ce loquet.

La tige-guide est reliée au capot. Le ressort récupérateur est maintenu sur la tige.

Si pour une raison mystérieuse vous vouliez ôter la tige-guide, elle tient grâce à 2 goupilles.

Un amortisseur en plastique est calé dans le corps de la réplique.

 

Une vue sur l’interne de la réplique. On peut remarquer la tringle de commande en acier qui relie queue de détente et gâchette.

La plupart des pièces internes sont malheureusement en alliage.

 

 

Puis on peut enlever l’ensemble mobile.

 

Avec ses 300 grammes, les sensations de recul sont vraiment chouettes.

On voit ici un peu mieux le réglage du hop-up.

Si vous avez peur que le loquet de démontage du capot vous empêche d’aller plus loin, ôtez-le !

 

La petite crosse en plastique est maintenue par deux vis.

 

Repassons à l’avant du SVU pour démonter l’ensemble en acier sur lequel est monté le pontet. Il est maintenu en place à l’aide de trois vis.

 

Attention à ne pas tordre la tringle lorsque vous la désolidariserez de la queue de détente. Pressez cette dernière pour dégager plus d’espace.

 

La poignée pistolet est raccordée au bloc à l’aide d’une vis cruciforme.

 

Lors de mes tests, j’ai remarqué que les vis qui maintiennent la hausse n’étaient pas serrées, faites un contrôle tant que vous y êtes !

 

Retirons le piston et la baguette d’emprunt des gaz.

 

Attention à ne pas perdre le ressort présent dans le tube d’emprunt des gaz.

 

J’aimerais maintenant dégager l’ensemble canon interne/hop-up, il faut donc chasser cette goupille…

 

…puis enlever cette vis sans tête.

 

Si vous avez un jour un problème avec le ressort du retainer du garde-main, il est tenu en place par une vis et une petite cale.

 

 

De retour sur le hop-up, séparons-le en deux en enlevant cette vis puis la bague de réglage. Le canon peut ensuite sortir par l’avant.

 

C’est sans surprise que je découvre un joint WE muni de son petit bourrelet carré. Ces joints mettent un peu de temps à se roder.

 

Le canon en laiton est donc muni d’une toute petite fenêtre, attention si vous souhaitez changer le joint par une autre marque…

 

Il mesure 583mm pour un diamètre de 6.05 mm.

 

Je voulais extraire l’ensemble mécanique après avoir ôté le sélecteur de tir mais la tringle n’a pas voulu sortir, je n’ai donc pas insisté pour ne pas risquer d’endommager une réplique de prêt…

 

Je me suis alors concentré sur l’ensemble mobile.

Pour enlever le piston/nozzle, dévissez les deux guides latéraux.

Ensuite chassez la goupille à l’arrière de l’ensemble mobile pour libérer le piston/nozzle.

Il ne reste plus qu’à chasser cette petite goupille et à ouvrir le piston en deux.

On remplace la rocket valve par un NPAS ou si l’on préfère, on insère des cales FG-Airsoft et c’est parti !

Pour le remontage, c’est simple, il suffit de procéder à l’inverse ! Et n’oubliez pas  de remonter les vis au frein-filet.

 

 

 

 

Pas d’éclaté dans la boite.

 

 

 

-Chronographe Xcortech X3500.

-Gaz ATM 130 PSI.

-Billes 0.20g bio Airsoft Entrepôt et 0.28g bio ASG Open Blaster.

 

Si la première bille est éjectée assez rapidement, les tirs suivants sont plus dans les normes des répliques type « snipe » en France, avec une moyenne de 429 FPS sur 10 tirs mais un delta de presque 75 FPS entre le tir le plus fort et le tir le moins fort… Pas terrible niveau régularité…

Le kick est lui bien présent et les sensations de tir sont vraiment sympathiques, même s’il faudra de préférence s’équiper des bouchons anti bruit fournis ou d’un casque de protection auditive pour ne pas se casser les oreilles.

A 25 mètres, on ne perçoit pas beaucoup les irrégularités de trajectoires mais dès que l’on s’éloigne un peu, il devient difficile de tirer deux fois au même endroit à coup sûr. Gardez à l’esprit que ces joints doivent être rodés à l’aide de plusieurs centaines de billes avant de donner leur vraie performance, mais pour les impatients il sera plus rapide de changer canon et joint pour des modèles plus performants.

Mais pour une réplique « de précision », les performances en sortie de boite peuvent être décevantes.

Pour optimiser les performances de votre précieuse réplique, je vous conseille l’excellent sujet de Rapture sur GBB-Technics.

J’ai pu tirer environs 45 billes avec une charge de gaz, ce qui représente un peu plus de deux chargeurs. Ne remplissez pas trop en gaz sous peine d’expulser du liquide même lorsqu’il fait chaud.

 

Je vous laisse voir tout cela en vidéo :

 

 

 

 

 

Au final je suis plutôt partagé entre la joie de voir un SVU GBBr et la déception de ses performances au vu du prix demandé.

Bear Paw a au moins le mérite d’avoir sorti cette réplique en série et en deux versions différentes mais les deux versions ont un guidon mal placé alors que le reste est plutôt pas mal.

Bref, je pense qu’il faudra revoir la conclusion après quelques semaines d’utilisation et des centaines de billes tirées histoire d’avoir rodé le hop-up. J’espère que cet article vous donnera assez d’informations pour que vous puissiez déterminer si le SVU Bear Paw peut vous convenir. N’hésitez pas à commenter en bas de page.

 

 

-Un SVU GBBR !

-Pas mal d’acier.

-CA CLAQUE FORT !!!

 

-Prix.

-Joint WE toujours un peu long à roder.

-Guidon placé au mauvais endroit.

-Détente un peu spongieuse.