Review Tokyo Marui Sentinel Nine

 

1er avril 2019.

 

En 2012 CAPCOM sortait Biohazard 6 (Resident Evil 6 pour nous autres…) et pour l’occasion sortait en collaboration avec Tokyo Marui une réplique de Sig Sauer P226 personnalisé pour un des héros du jeu.

Il y a quelques années j’avais pu m’en procurer un exemplaire, ces répliques n’étant plus produite j’avais eu de la chance. Je remercie d’ailleurs Impulse101 pour avoir réussi à m’en trouver un exemplaire neuf !

Bref, plutôt que de vous raconter ma vie, je vous propose une review complète de cette chouette réplique de collection !

 

Je vous laisse voir ou revoir la vidéo de présentation :

 

 

Même si cette réplique est tirée d’un jeu vidéo, la base n’en reste pas moins un Sig Sauer P226.

 

Comme toutes les répliques en série limitée Marui/Capcom/Biohazard, la réplique est livrée dans une mallette en plastique entourée d’un carton. Sur l’avant on peut voir un visuel de Leon S. Kennedy. Si la boite fait référence à Biohazard 6, le Sentinel 9 n’est pour le moment apparu que dans le film d’animation Resident Evil : Vendetta.

 

A l’arrière on nous explique (en japonais…) quelles sont les caractéristiques du Sentinel 9.

 

Un autocollant orne la mallette. On peut y voir l’insigne du DSO (Division of Security Operations) dont fait partie Leon.

 

Le numéro de série ne figure que sur la mallette, on ne le retrouve pas sur la réplique.

 

Tout est bien maintenu dans de la mousse compacte.

 

Le manuel et quelques accessoires sont cachés sous la mousse du couvercle.

 

Un autocollant est également collé sur la mousse à l’intérieur.

 

Une fausse boite de munition renferme d’autres accessoires.

 

La tige de nettoyage est située dans l’emballage du manuel.

La boite est plutôt bien remplie, on y trouve :

-Le Sentinel 9, fabriqué majoritairement en plastique (loi japonaise oblige), il mesure 240 mm pour une masse de 832 grammes.

-Un chargeur à gaz pouvant contenir 37 billes.

-Un bouchon de sécurité.

-Deux pièces de tir à vide.

-Un petit sachet de billes.

-Un manuel d’utilisation.

 

 

 

 

Il s’agit donc d’une base de P226 modifiée pour être conforme à la mythologie du jeu. La glissière et la carcasse sont en plastique et on regrettera la faible masse de la réplique, qui du coup fait jouet. A part ça, les différents contrôles sont à leur place et sont plaisants à activer.

 

Faites tourner à l’aide de votre souris. 

 

Les marquages correspondent à la devise de la DSO « la paix par le combat ». Et on retrouve une mention du calibre « réel » de l’arme, le 9mm X 19 .

 

Pas de marquages côté droit de la glissière mais par contre il y en a sur la carcasse. Ici les marquages associatifs ASGK.

 

 

Et ici les marquages Marui.

 

Un médaillon de la DSO du plus bel effet est présent côté gauche de la crosse seulement.

 

La crosse est équipée d’un grip imitation caoutchouc (en vérité c’est du plastique) et on peut voir l’imposante « queue de castor » qui dépasse vers l’arrière.

 

Du côté gauche on retrouve les différents contrôles : arrêtoir de glissière, levier de désarmement et l’imposant bouton d’éjection du chargeur. Pour tout vous dire, l’une de mes premières répliques de poing était un P226 Marui et j’ai perdu un nombre impressionnant de chargeurs… Méfiance donc…

 

Bien entendu l’arrêtoir de glissière est fonctionnel, il se déclenche lorsqu’il n’y a plus de billes dans le chargeur.

 

Toujours côté gauche, on retrouve le levier de déverrouillage de la glissière dont je vous reparlerai lors du démontage.

 

Je vous l’ai dit, ce Sentinel Nine est très personnalisé et cela va jusqu’à la queue de détente au design particulier.

 

Un rail Picatinny situé à l’avant de la carcasse permet d’attacher rapidement lampes et autres lasers.

 

Autre particularité du Sentinel Nine, le canon fileté se termine par un cache-flamme en métal. Vous pourrez le changer ou monter un modérateur de son ou un traceur mais attention, il s’agit d’un pas 14mm horaire.

 

Le canon externe ne possède aucun marquage.

 

Quand à l’extracteur, il est moulé directement dans la glissière.

 

Le marteau type « squelette » est discret, il ne risque pas de se prendre dans vos vêtements.

 

Lorsque vous avez terminé de tirer et qu’il faut retourner en zone neutre, vous pouvez le rabattre à l’aide du levier de désarmement.

 

 

 

Comme le reste, les organes de visée sont en métal et personnalisés. Ils sont phosphorescents et à l’avant nous avons un carré.

 

Et au niveau de la hausse, deux triangles permettent de prendre la visée.

 

Au final la visée est intuitive et ça change de ce que l’on trouve d’habitude.

 

 

 

 

 

Le chargeur à gaz est un modèle long de P226. Il peut contenir 37 billes.

 

D’ailleurs on retrouve des marquages Sig.

 

Le plein en gaz s’effectue via la valve située en bas du chargeur.

 

 

 

Le démontage est identique au P226 de la même marque. Faites pivoter le loquet de verrouillage de la glissière et enlevez-la.

 

Une vue sur la mécanique. A vrai dire on ne voit pas grand-chose.

 

Dans la glissière nous allons pouvoir retirer la tige-guide et le ressort récupérateur. ATTENTION : le ressort n’est pas solidaire de la tige !

 

Au passage je vous propose de jeter un œil à la molette de réglage du hop-up.

 

Retirez le cache-flamme, puis le joint torique et enfin l’ensemble canon interne/externe/hop-up.

 

Attention à ne pas perdre le petit ressort et le guide de l’amortisseur du canon.

 

Le nozzle en plastique est un modèle assez ancien, pas de 15mm ici, d’où le relatif manque de recul.

 

Si vous souhaitez retirer le guidon il faudra ôter ce clip.

 

Et pour ôter le blow-back Housing (BBH) il faut ôter deux vis.

 

De retour sur notre hop-up ! Deux vis le maintiennent en place, enlevons-les pour accéder au canon et au joint.

 

Le joint est un classique de chez Marui (type VSR10) qui fait très bien son travail.

 

Le canon en laiton mesure 98mm pour un diamètre de 6.09mm.

 

Un petit nettoyage et graissage et vous serez prêt à butter de l’infecté !

 

 

Pour tout vous avouer, je n’ai pas sorti le manuel de son sachet.

 

-Chronographe Xcortech X3500.

-Gaz 144a et Ultrair.

-Billes 0.20g bio Xtreme Precision et 0.25g bio Open Blaster ASG.

 

Pas de surprise niveau vélocité avec ce Sentinel Nine. 233 FPS à 18 degrés et 275 FPS à 28° avec une portée /précision honorables en sortie de boite. De quoi aller jouer partout si vous le sortez !

Certes, le kick est un peu mou car les pièces en mouvement sont légères et le cylindre assez étroit mais le tir est plaisant, avec un cycle très fluide.

Une charge de gaz permet de tirer sans peine les 37 billes du chargeur et il reste même un peu de gaz à la fin.

Le hop-up fonctionne bien et lève sans peine de la 0.25. Au delà vous pourrez avoir de belles trajectoires mais serez rattrapé par la faible puissance de la réplique, du coup les billes perdront rapidement leur énergie. Si vous décidez d’emporter cette réplique en jeu vous ne devriez pas peiner à toucher votre cible jusqu’à 35 mètres.

Je vous laisse voir tout ça en vidéo :

 

 

 

 

Une fois encore l’association CAPCOM/Marui avait débouché sur une réplique très affriolante, efficace en sortie de boite et dont on ne peut bien entendu pas nier le lien avec Resident Evil. Preuve en est que le partenariat est bilatéral, CAPCOM a inclus le Thor’s Hammer dans l’extension de son Resident Evil 7 !

Malheureusement le Sentinel Nine est désormais assez difficile à trouver et la rareté ayant un prix, les modèles disponibles ne sont pas donnés.

Les joueurs purs et durs préféreront sans doute les répliques de poing plus lourdes avec un meilleur recul, mais le passionné ou le fan de Biohazard ne pourra pas faire l’impasse sur ce Sentinel Nine !

 

 

-Mallette bien remplie.

-Finitions.

-Performances.

-Partenariat avec CAPCOM.

-Compatible avec les chargeurs de P226 Marui.

 

-Plastique un peu léger comparé aux productions actuelles.

-Kick peu prononcé.

-Quasiment introuvable.