Review KSC M9A3

 

21 juillet 2019.

 

J’avoue ne pas être un fanatique de Beretta. J’aime bien le PX4 tout au plus, mais les modèles 92 ont tendance à être trop gros pour mes goûts (et mes mains).

Mais lorsque l’armée américaine fait un appel d’offre et que Beretta USA propose un modèle adapté aux forces armées modernes, je ne peux pas passer à côté !

Même si l’arme n’a pas été retenue, les tireurs sportifs peuvent en profiter et KSC fait partie des marques d’airsoft qui ont décidé de le proposer en réplique.

Je me suis donc procuré un exemplaire via Impulse101 et je vous propose d’y jeter un œil inquisiteur !

Vous pouvez désormais montrer votre appréciation et soutenir mon travail en tipant (on peut tiper gratuitement) sur CE LIEN.

Je vous laisse visionner la vidéo de présentation :

 

Voici un topo sur le M9A3.

 

 

 

Le M9A3 est livré dans la boite en carton dédiée aux modèles Beretta de chez KSC.

 

A l’intérieur, la réplique et ses accessoires sont calés dans un bloc de polystyrène.

 

On y trouve :

-La réplique, majoritairement constituée de plastique comme l’oblige la loi japonaise. Elle mesure 225 mm pour une masse de 875 grammes.

-Un chargeur à gaz pouvant contenir 24 billes.

-Un bouchon de sécurité.

-Un manuel d’utilisation.

-Une clé Allen.

-Une clé de réglage hop-up.

-Un sachet de billes.

 

 

 

Si on fait abstraction des couleurs bizarres utilisée par KSC (et tirées de l’un des prototypes du vrai M9A3), la réplique est vraiment sympa. On sent la volonté de Beretta de doter l’US Army d’un bon pistolet de combat muni des derniers raffinements en matière d’ergonomie.

 

 

Faites tourner la réplique à l’aide de votre souris. 

 

 

Les marquages de la glissière heavy weight sont parfaits, leur définition est excellente.

 

La carcasse se voit gravée du numéro de série sur son côté gauche.

 

Côté droit, on retrouve les instructions de sécurité : lire la manuel avant utilisation, tirer la glissière vers l’arrière pour vérifier le chargement et peut tirer sans chargeur.

Un rail Picatinny prend place sous la carcasse à l’avant.

 

Les différents contrôles (ici le levier de verrouillage de la glissière et l’arrêtoir de glissière) sont en métal.

 

Les plaquettes de crosse sont en plastique. Leur texture est agréable et elles sont moins épaisses que sur les précédents M9.

 

Ici on peut voir d’une part l’anneau de dragonne et d’autre part le puits de chargeur évasé pour faciliter l’insertion d’un chargeur.

 

La texture à l’avant et à l’arrière de la crosse est également bien rendue et confortable.

 

Le marteau est en métal.

 

La queue de détente est également en métal, elle prend place dans un pontet assez large pour pouvoir tirer avec des gants.

 

Si le canon externe est en plastique, le protège-filetage est en métal. Il cache un pas de 14mm anti-horaire (CCW).

 

Le bouton d’éjection du chargeur est en métal, il peut être changé de côté, nous verrons cela plus en détail plus bas.

 

Le cran de sûreté ambidextre fait également office de levier de désarmement (de-cocking lever). Comme il s’agit ici d’un type F donc le cran peut rester en bas pour déverrouiller la queue de détente, contrairement au MAS G1 qui est un type G (le levier revient vers le haut tout seul).

 

 

Peu commun sur un « M9 », les organes de visée ne sont pas moulés dans la glissière.

Il y a un guidon muni d’un point blanc…

 

Et une hausse elle aussi munie de points blancs. La visée est intuitive et rapide comme sur tous les pistolets de combat modernes.

 

 

 

Le chargeur à gaz peut contenir 24 billes. Il s’agit d’un chargeur de M9 standard mais avec une plaque de couche spécifique beige.

 

Le remplissage en gaz s’effectue via cette valve.

 

Le poussoir peut être bloqué en position basse le temps de faire le plein en billes, puis il faut appuyer dessus pour le déverrouiller.

 

 

 

Le démontage s’effectue comme les modèles précédents, appuyez sur le bouton situé coté droit et faites pivoter le levier côté gauche.

 

La glissière peut alors être ôtée.

 

Pas grand-chose à voir de ce côté-ci.

 

Mais si l’on pousse un peu plus loin le démontage et qu’on enlève les plaquettes de crosse, on peut changer le bouton d’éjection de chargeur de côté ! Pratique pour les gauchers.

 

Côté glissière, nous allons commencer par retirer la tige-guide en plastique et le ressort récupérateur. ATTENTION : les deux pièces ne sont pas solidaires donc le ressort peut sauter !

 

On peut ensuite retirer l’ensemble canon externe/interne/hop-up de la glissière.

 

Une vue sur le nozzle, le BBH et la tête de piston.

 

L’extracteur est une petite pièce à part collée sur la glissière.

 

Pour continuer le démontage, il va falloir retirer cette goupille élastique pour sortir l’ensemble canon/hop-up du canon externe.

 

Une vue sur la molette de réglage et sur le bourrelet du joint.

 

Il s’agit d’un joint en forme de W.

 

Otons ensuite la cale du canon. Elle est maintenue par une petite vis.

 

Puis il reste deux minuscules goupilles élastiques à retirer.

 

Une grande partie du bloc s’en va.

 

La molette de réglage sort par l’avant du canon. On peut enlever la patte d’appui et son clip de maintient, puis le logement du joint de hop-up.

 

Voici une photo du joint.

 

Remarquez le profil bien spécifique du canon interne.

 

Son diamètre est de 6.06mm et il mesure 110mm.

 

Un bon nettoyage et une lubrification adaptée et on peut tout remonter !

 

 

 

 

-Chronographe Xcortech X3500.

-Gaz ATM 110 PSI et Walther blue gas.

-Billes 0.20g bio Xtreme precision et 0.25g bio ASG Open Blaster.

Et bien c’est cohérent avec les autres répliques KSC heavy weight que j’ai pu tester. La vélocité en sortie de canon est d’environ 280 FPS avec le gaz préconisé, de quoi se voir accepter sur tous les terrains français.

Les performances sont un peu moins bonnes que sur le HK45 de la même marque mais le joint étant encore neuf. Je m’attends à une nette amélioration surtout à 25 mètres où certaines billes tombent un peu vite ou sont propulsées légèrement vers la droite.

Le kick n’est pas surpuissant mais c’est également habituel avec ces répliques. Le cooldown ne se fait pas trop sentir même à basse température.

J’ai été très surpris par l’autonomie en gaz, une charge permettant de tirer une centaine de billes si la température extérieure est clémente.

Je vous laisse voir tout ça en vidéo :

 

 

Je suis vraiment partagé concernant cette réplique du M9A3 par KSC. A vrai dire, j’adore la nouvelle ergonomie du PA mais je ne comprends pas pourquoi KSC a décidé d’utiliser ces couleurs bizarres qui ne correspondent pas aux armes mises sur le marché…

Pourtant tout y est : une glissière en plastique Heavy Weight, de bonnes performances en sortie de boite, une puissance adaptée à nos aires de jeu, une super autonomie en gaz et la compatibilité avec les autres M9 de la marque.

Cependant les fans d’upgrade pourront difficilement changer des pièces sur cette réplique et les fous de recul seront déçus par le kick modéré du M9A3.

Pour moi, il s’agit tout de même pour le moment du meilleur M9A3 disponible sur le marché.

J’espère que cette review aura répondu à la plupart de vos questions, n’hésitez pas à commenter et à partager vos expériences avec cette réplique en bas de page !

N’oubliez pas que vous pouvez désormais tiper (même si vous n’avez pas d’argent !) en suivant CE LIEN !

 

-Un joli M9A3 jouable.

-Glissière heavy weight.

-Hop-up efficace.

-Bonne autonomie.

 

-Couleurs bizarres.

-Pas beaucoup de pièces d’upgrade.

-Kick un peu mou.