Review Cybergun Minimi nylon fibre

 

25 février 2020.

En airsoft, les licences ça va, ça vient.

Cybergun a toujours compté sur ces partenariats pour proposer du contenu plus ou moins qualitatif. Malgré la perte de plusieurs grosses licences ces deux dernières années, ils conservent le droit de répliquer les armes de la Fabrique Nationale Herstal (FNH). Surfant également sur la vague des répliques en plastique renforcé (bien souvent du nylon fibré), ils nous proposent donc une variante de la minimi para fabriquée par S&T qui fera peut-être le bonheur de ceux qui n’ont plus la vivacité de leurs 20 ans (ou de ceux qui ont oublié qu’à 20 ans on pète la forme sauf accident de la vie…) ou qui n’ont pas les moyens de mettre 350 à 400€ dans une minimi en métal.

Je vous propose donc un tour complet de cette nouvelle FNH Mini mitrailleuse et je remercie Destockage Games pour leur soutien.

Vous pouvez désormais tipper (même gratuitement, c’est magique !) mon contenu au travers de CE LIEN ! Merci de votre soutien !

Je vous laisse voir ou revoir la vidéo de présentation :

 

 

 

Si vous voulez plus d’informations sur l’historique de la Minimi, je vous invite à suivre le lien vers Wikipedia en anglais (toujours plus complet lorsqu’il s’agit d’armes…)

 

 

La réplique est livrée dans une boite dont le couvercle est orné du logo FNH (et des supers autocollants Destockage Games des fois qu’on ne sache plus où on a acheté la réplique…).

 

A l’intérieur, une coque en polystyrène maintient les éléments calés pour que rien ne bouge pendant le transport.

On y trouve :

-La réplique, majoritairement constituée de nylon fibré. Elle mesure entre 700 et 990 mm pour une masse de 3650 grammes.

-Un chargeur hi-cap pouvant emporter 300 billes.

-Une tige de nettoyage.

-Deux goupilles en acier pour fixer la crosse.

-Une batterie NiMh 9.6V 1100mAh.

-Un chargeur de batterie.

-Un manuel d’utilisation.

 

 

 

La première étape est de fixer la crosse à l’aide des deux goupilles en acier. ATTENTION : elles ont un sens. Il y a des stries, elles viennent bloquer la goupille en fin de course donc enfilez la partie lisse en premier.

 

Avant de mettre la crosse on peut voir ici la gearbox V2 et son système de changement de ressort rapide. Rassurez-vous, vous pourrez changer le ressort même avec la crosse installée.

 

Voici la minimi. Son aspect est moins pire que ce à quoi je m’attendais pour une réplique en plastique. Son aspect légèrement granuleux rend plutôt bien et la plupart des éléments sont très bien fixés entre eux pour une bonne rigidité.

 

La crosse est également en plastique à l’exception de l’extension qui vient se caler sur votre épaule. Ce n’est pas la crosse la plus confortable du monde mais elle permet d’avoir une position de tir stable.

 

Elle peut coulisser le long du corps de la réplique pour réduire l’encombrement global. Il est possible de tirer avec la crosse rentrée.

 

Un anneau prend place sur la partie supérieure du support de crosse. Espérons qu’il sera assez solide pour supporter le poids de la minimi.

 

On n’est pas submergé de marquages sur cette réplique, un logo FNH, un numéro de série et le calibre airsoft sur le côté gauche du corps et c’est tout !

 

Le côté droit de la carcasse est exempt de marquages.

 

La poignée pistolet est le modèle de base de la minimi, ses stries empêchent les mains de glisser.

 

Le pontet permet de tirer avec des gants. La queue de détente est en métal.

 

La sûreté est placée au dessus et à l’arrière du pontet. Elle bloque mécaniquement la queue de détente. Sur ma réplique, elle ne fonctionnait pas du tout en sortie de boite, nous verrons pourquoi un peu plus bas…

 

Du côté gauche, on retrouve le système d’alimentation en munitions. En haut, vous pourrez placer de fausses munitions, en bas c’est l’emplacement du chargeur ou de l’alimentation de l’ammobox.

 

Ici une vue sur le couloir en plastique qui alimente la réplique en billes.

Juste en dessous, le système d’attache de l’ammobox.

 

 

Le capot supérieur s’ouvre en appuyant sur les boutons latéraux.

 

Il permet l’accès à la gearbox, à la prise mini Tamiya et au bloc hop-up.

 

La molette est assez souple mais ne devrait pas bouger en jeu…

 

La batterie prend place juste derrière la gearbox.

 

Le levier d’armement peut être actionné mais cela ne sert à rien.

 

Un rail Picatinny orne le capot. Il permet d’y attacher vos optiques préférés.

 

Des rails latéraux et un rail inférieur équipent le garde-main. On peut noter qu’il y a également un bipied qui vient se fixer sous la réplique.

 

 

La poignée de changement de canon est en métal, à part son grip qui est en plastique.

 

Le cache-flamme est en plastique. Il est monté sur un filetage de 14mm antihoraire (CCW).

 

Pour déployer le bipied, serrez ses pieds l’une contre l’autre à l’arrière de la réplique et faites-les sortir de la pièce de verrouillage. Si ça ne passe pas faites pied après pied.

 

Attention, le bipied est en plastique et on ne peut pas régler sa longueur. Il permet cependant d’avoir une position de tir stable.

 

Je reviens à la poignée de changement de canon. Sur l’arme, elle permet de changer le canon sans se brûler. NE TRANSPORTEZ PAS LE REPLIQUE AVEC CETTE POIGNEE.

Pour la déplier, on pousse vers l’arrière et on tourne.

 

Pour le reste, ça va se passer en rubrique démontage…

 

 

 

A l’arrière, la hausse est réglable en hauteur et en dérive à l’aide de deux molettes.

 

A l’avant, le guidon fixe est protégé par un anneau.

 

La visée est rapide et intuitive.

 

 

 

Le chargeur à coque acier est un hi-cap pouvant contenir 300 billes.

 

On verse les billes après avoir ouvert cette trappe.

 

Et on actionne la molette pour les faire remonter. Lorsque la molette fait « clac clac » c’est que le ressort est tendu au maximum.

 

 

 

Revenons à notre réplique. Avant d’ôter le canon il faut déclipser la partie supérieure du garde-main.

 

Le canon externe est en alliage.

 

Pour le retirer de la réplique, poussez le bouton ci-dessous.

 

Puis faites doucement coulisser l’ensemble vers l’avant.

 

On peut ensuite retirer l’ensemble canon interne/hop-up.

Ici une vue sur le bloc.

 

On retire le ressort…

 

…puis le circlip qui verrouille le canon sur le bloc…

 

…ensuite on retire le joint torique et la molette de réglage.

 

Le nub est de piètre qualité, profitez-en pour en mettre un meilleur.

 

Voici l’ensemble une fois le canon et le joint (bucking) retirés.

 

Regardez l’emplacement du nub, il n’est pas bien ébavuré du tout. Comment voulez-vous que cela appuie correctement et uniformément ?

 

Le joint est un modèle classique, un peu dur pour une réplique qui sort 300 FPS…

 

Le canon en laiton mesure 341mm pour un diamètre de 6.045mm.

 

Continuons le démontage. Autre point perfectible de la réplique : la trappe moteur. Elle tient par l’opération du Saint-Esprit à l’aide d’une sorte de lame souple.

 

Ca ballote et ça sort facilement de son axe… Une fois dépliée, on accède au couvercle du compartiment moteur.

 

Otons la pour démonter le moteur.

 

Aucune inscription sur le moteur qui permettrait de savoir de quel type il s’agit…

 

Quatre vis maintiennent la poignée pistolet sur la gearbox.

 

Une fois la poignée ôtée, il ne reste que cette petite goupille à chasser pour pouvoir sortir la gearbox du corps de la minimi.

 

Mystère de la sûreté inopérante résolu ! Le petit joint torique qui assure le verrouillage est cassé.

 

Et hop ! Voilà le travail, une minimi en kit ! Pour remonter il suffit de suivre les étapes à l’inverse.

 

Il est temps de voir ce que cette gearbox V2 a dans le ventre… On peut déjà remarquer l’absence de selector plate et de cut-off lever, la minimi ne tire qu’en full auto.

 

Avant tout chose, supprimons une partie de la tension en retirant le ressort.

 

Le guide en plastique n’est même pas pourvu d’une rondelle, et encore moins d’un roulement !

 

Après avoir enlevé les 9 vis du tour de boite, on peut séparer les deux demi-coques.

 

Une fine pellicule de graisse a été appliquée. Ici on voit également les bushings en métal dans lesquels les engrenages viennent s’insérer.

 

Rien d’exotique là dedans, on peut noter le delayer sur le sector gear et le chariot de détente classique. Pas d’électronique, pas de micro-contact dans cette gearbox… Première surprise, le calage des engrenages était correct.

 

J’ai également été surpris de voir que l’étanchéité était bonne en sortie de boite. Au vu des résultats du chronographe, je m’attendais à tout un tas de fuites…

Le piston en polymère est équipé d’une crémaillère en acier 14 dents.

 

La tête de piston POM est ventilée.

 

Le cylindre anodisé rouge dispose d’une découpe afin de délivrer un volume d’air adapté à la taille du canon.

 

Le tappet plate est un modèle classique mais le nozzle est très long…

 

J’espère que ça ne posera pas de problème en cas de casse…

 

Les engrenages sont en acier fritté. Là encore, ils peuvent être remplacés par des pièces de meilleure qualité en cas de casse.

 

Si vous n’êtes pas fans de ce genre de chariot, il devrait y avoir la place d’installer un module électronique type Titan etc.

 

 

 

 

Il n’y a pas d’éclaté dans la boite.

 

 

-Chronographe WoSport.

-Batterie NiMh 9.6V 1100mAh.

-Billes 0.20g bio Xtreme Precision .

 

Avec 220 FPS de moyenne au chrono en sortie de boite, j’étais sûr et certain que l’étanchéité était aux fraises… Et bien non… Ce fut une surprise de voir que le test de la seringue était bon même nozzle posé…

En installant un ressort ATM M110 on approche des 280 FPS là ou sur une autre réplique je suis à 400 ou plus…

La cadence de tir est forcément au rendez-vous vu le peu de contraintes du ressort, mais ça ne fera pas un « trait de billes » en sortie de canon. Le hop-up galère un peu avec les billes au dessus de 0.20, c’est pénible mais je n’ai pas été étonné après avoir vu l’état du nub et de son emplacement…

J’ai testé pas mal de mitrailleuses et celle-ci a la dispersion la plus importante. Ca part un peu partout et je n’ai pas eu de meilleurs performances une fois l’ensemble canon/joint changé… Etrange…

 

Je vous laisse voir cela en images :

 

 

Oh lala comme mon avis est mitigé sur cette minimi !

J’aime l’idée de proposer aux joueurs ne disposant pas de la force physique nécessaire à l’emport d’une réplique de 10 kilos sur le terrain une VRAIE réplique de soutien.

J’aime l’idée de mettre une gearbox V2 toute simple dans la réplique.

J’aime aussi le rendu de ce matériau, la réplique ne fait pas pâle figure.

Mais franchement, ça manque d’un petit coup de « polish » derrière, d’un peu de contrôle qualité pour éviter les pièces mal moulées, les joints cassés et les défauts d’assemblage.

Et quel mystère de voir que quel que soit le ressort que j’ai pu mettre là dedans, quel que soit le joint ou le canon de précision, ça sort à peine plus de 300 FPS et ça disperse comme si j’avais la maladie d’Alzheimer…

Je pense clairement que ça vient de ma réplique, j’ai pu lire vos retours sur Facebook et Youtube et vous êtes nombreux à me dire que ça tire droit et loin… Bref, à moi de trouver ce qui ne fonctionne pas sur ma réplique et de vous tenir au courant un de ces jours, n’hésitez pas à partager vos expériences en jeu avec cette réplique en bas de page…

 

Je vous rappelle que vous pouvez désormais tipper (même gratuitement, c’est magique !) mon contenu au travers de CE LIEN ! Merci de votre soutien !

Ici avec une ammobox A&K, parfaitement compatible.

 

 

-Une Minimi légère et maniable.

-Possibilité d’installer une ammobox.

-Gearbox V2 facilement upgradable.

-Prix contenu.

-Démontage rapide et facile.

 

 

-Contrôle qualité perfectible.

-Performances médiocres sur mon exemplaire.

-Sûreté défaillante en sortie de boite sur mon exemplaire.

-Compliqué de faire augmenter l’énergie sur mon exemplaire.

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