Review HK416A5 Umarex
26 février 2020.
Alors que j’avais déjà fait le tour de la version GBBR du HK416A5 Umarex/VFC, vous avez été nombreux à me demander une review de la version électrique, persuadés que vous êtes qu’une réplique à gaz est compliquée à entretenir…
Bref, c’est grâce à un petit coup de pouce de la boutique OPS Store que j’ai pu faire cette review, merci à eux pour leur soutien.
Préparez une tasse de thé ou de café, les petits Lu et c’est parti pour la review complète du HK416A5 AEG !
Vous pouvez désormais tipper (même gratuitement, c’est magique !) mon contenu au travers de CE LIEN ! Merci de votre soutien !
Je vous laisse voir ou revoir la vidéo de présentation :
Si vous souhaitez plus d’informations sur l’histoire du HK416, c’est PAR ICI.
La réplique est livrée dans le désormais classique carton aux couleurs de H&K et leur slogan « no compromise ».
A l’intérieur, la réplique est calée dans une sorte d’assemblage de morceaux de carton. Rien n’a bougé pendant le transport.
Le contenu est plutôt rapide à inventorier :
-La réplique, majoritairement composée d’alliage et de plastique. Elle mesure entre 720 et 805 mm pour une masse de 2970 grammes.
-Un chargeur Hi-cap pouvant emporter 300 BBs.
-Une petite clé pour tendre le ressort du chargeur.
-Un manuel d’utilisation.
Il s’agit ici de la version RAL8000 qui a souvent la cote auprès des joueurs. Personnellement, je préfère la version noire mais chacun ses goûts. Quoi qu’il en soit, la réplique est constituée d’alliage d’aluminium et de polymère. Sa prise en main est excellente et les différents contrôles sont facilement accessibles que vous soyez droitier ou gaucher.
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Grace à la licence accordée à Umarex, nous avons droit aux marquages H&K. Ici sur le côté gauche du receveur inférieur.
Contrairement aux modèles précédents, le HK416A5 a un puits de chargeur biseauté permettant l’emploi de tous les chargeurs STANAG, PMAG compris.
Le numéro de série unique est situé à l’avant du sélecteur de tir.
Sur le côté droit, on retrouve la mention de la licence.
Le petit logo HK prend également place sur le côté gauche du receveur supérieur.
Le sélecteur de tir trois positions est en plastique comme sur l’arme. Il est ambidextre.
L’arrêtoir de culasse et le bouton d’éjection du chargeur sont également ambidextres.
Le pontet est élargi, permettant de tirer sans problème avec des gants. La queue de détente est un modèle classique.
Bonne idée, les marquages légaux sont discrets !
La poignée pistolet est un modèle battle grip de chez H&K. Elle est relativement confortable et pas trop grosse.
Un cache occulte les vis du compartiment moteur. Il se retire en le faisant tourner.
D’ici on peut alors accéder à la grosse vis de calage moteur.
Ici on remarque bien les teintes différentes entre poignée, receveur, rail et trappe cache-poussière.
La trappe est en plastique comme sur l’arme. Elle s’ouvre lorsqu’on actionne le levier d’armement.
La fausse culasse est marquée du logo HK et reste bloquée en arrière afin de pouvoir régler le hop-up facilement.
Ici une vue sur la molette de réglage du hop-up. Elle est bien ferme et permet un réglage fin.
Au niveau du tube de crosse, on retrouve un anneau ambidextre permettant d’y attacher une sangle.
La crosse en polymère est le modèle Slim Line de chez H&K. On peut voir une fente permettant la fixation d’une sangle.
Un carré découpé sur le dessus permet de repérer les emplacements si le tube de crosse est marqué, ici ce n’est pas le cas.
Avec ses cinq positions, elle est confortable quelle que soit votre morphologie.
La plaque de couche est en plastique, elle peut être retirée pour accéder au tube de crosse et à la connectique Mini Tamiya.
Poussez cet ergot et faites coulisser la plaque vers le bas.
La batterie prend place dans le tube de crosse. Un porte-fusible est placé entre la prise et le contacteur de détente.
L’avant de la réplique est constitué d’un garde-main équipé de 4 rails Picatinny. Il n’est pas au contact avec le canon externe.
Il est maintenu par une grosse vis qui traverse l’écrou de canon (barrel nut).
La continuité du rail est parfaite entre le receveur supérieur et le garde-main.
Le cache-flamme est en acier. Il est monté sur un filetage au pas de 14mm antihoraire (CCW).
L’emprunt des gaz peut tourner pour correspondre aux repères du garde-main : Supressed ou Non-supressed.
Le guidon est intégré au garde-main. Il se déplie vers l’arrière. Le cran est fixe.
A l’arrière, la hausse amovible se déplie également. Elle peut être ajustée en hauteur et en dérive.
On tire sur l’œilleton et on tourne pour régler la hauteur.
La visée est intuitive même si de nombreux joueurs préfèrent installer des optiques point rouge.
Pour retirer la hausse, on appuie sur le bouton de verrouillage et on la fait basculer.
C’est un chargeur hi-cap de 300 billes à coque acier.
On peut tendre le ressort soit avec la clé fournie, soit de manière un peu plus classique avec la molette située sur la partie inférieure.
Je vous mettrai des photos dès que possible, je ne sais pas ce que j’en ai fait…
Avant d’attaquer le démontage, laissez-moi vous montrer comment changer le ressort en quelques instants.
Prenez un long tournevis à tête hexagonale et insérez-le dans le guide de ressort en passant par le tube de crosse.
On pousse, on tourne et voilà le travail !
ATTENTION : Il semblerait que VFC ait ajouté une pièce en plus pour la rétention du guide de ressort, si vous avez cette pièce il faudra l’ôter avant de pouvoir déposer le guide. (Merci à Thibaud sur FA pour l’info)
Les câbles peuvent compliquer l’opération, il suffit de prendre son temps, c’est toujours plus rapide que de démonter entièrement la gearbox !
Pour déposer le garde-main flottant, on retire cette grosse vis.
Puis on le fait coulisser vers l’avant.
Le système d’emprunt des gaz et de « short stroke piston « est bien présent. Pour info, la pièce en plastique marron à l’avant est la même que sur les GBBR (bon à savoir en cas de casse…).
En gros, ça ne sert à rien de démonter cela sur l’AEG mais au moins vous saurez le faire…
Pour séparer les receveurs, il faut ôter la goupille avant.
On fait ensuite glisser le receveur supérieur vers l’avant.
On peut alors retirer l’ensemble canon interne/hop-up.
Le bloc est d’assez bonne qualité et il fait bien son travail.
Le joint est un modèle classique, pas de R-hop ni de bourrelet spécial.
Le canon en laiton mesure 285 mm pour un diamètre de 6.07 mm.
Il est temps de sortir la gearbox, ôtons le capuchon du compartiment moteur.
Aucun marquage ni étiquette ne viennent nous informer du modèle de moteur utilisé par VFC…
La poignée est maintenue sur la gearbox via deux vis.
Maintenant enlevons l’arrêtoir de culasse en chassant ce petit axe.
Vous pouvez dès à présent chasser ces deux goupilles. ATTENTION : la grosse goupille est freinée donc ne tapez pas comme un fou!
Pour retirer le bouton d’éjection du chargeur, il faut préalablement ôter une toute petite vis.
Cela permet de séparer le bouton en deux.
Enfin, déposons les deux commandes de sélecteur de tir.
ATTENTION : ne perdez pas la petite bille et son ressort !
La gearbox peut être glissée en dehors du corps de la réplique.
Et la voici cette gearbox V2 VFC !
Bien entendu, ouvrir cette gearbox annule la garantie. Personnellement je m’en fiche…
Pour découvrir la dernière vis, il faut retirer l’arrêtoir de culasse.
On retire les 8 vis et on peut séparer la gearbox en deux parties. C’est encore plus facile si vous avez retiré le ressort de puissance au préalable…
Le graissage est parcimonieux, le calage des engrenages est correct. Ceux-ci sont posés sur des roulements à billes.
Tiens, VFC n’a pas utilisé ses engrenages auto-calés !
Le chariot de contacteur de détente est un modèle classique mais un MOSFET de protection y est branché.
L’étanchéité de l’ensemble pneumatique était très bonne sur mon exemplaire.
En 2018 VFC ne mettait toujours pas de piston avec une crémaillère complète en acier… Cela dit je n’ai pas encore eu de casse…
La tête de piston en aluminium est équipée d’orifices qui laissent passer l’air lors du cycle de la réplique pour aider à plaquer le joint torique sur la paroi du cylindre.
Le cylindre rouge anodisé reçoit une découpe pour adapter le volume d’air propulsé en fonction de la longueur du canon.
La tête de cylindre est en polymère avec un tube en métal. Elle est équipée d’un joint torique et d’un « pad » en caoutchouc.
Le tappet plate est un modèle V2 classique.
Le nozzle en plastique est équipé d’un petit joint torique interne.
Il mesure 21.18 mm.
Les engrenages sont en acier fritté.
Le sector gear est équipé d’un delayer (retardateur) en plastique. Cette pièce permet de régler l’ouverture du nozzle pour permettre aux billes d’avoir le temps de passer dans le bloc hop-up.
Une vue en détail du chariot. Pour ma part, j’ai décidé de remplacer ce système par une solution entièrement électronique.
Pour en savoir un peu plus sur ce système vous pouvez regarder la vidéo ci-dessous :
Et voilà, il ne vous reste plus qu’à tout remonter !
Il n’y a pas d’éclaté dans la boite.
-Chronographe Xcortech X3500.
-Batterie LiPo 11.1V 1300mAh.
-Billes 0.20g Bio Xtreme Precision et 0.25g bio Open Blaster ASG.
Avec ses 305 FPS de moyenne en sortie de boite, cette version passe sur tous les terrains de France (ou presque). Et si c’est trop ou trop peu pour vous, il suffit de changer le ressort, cela prend 2 minutes.
Par contre on est à presque 20 billes par seconde de cadence de tir avec ma batterie 11.1V, c’est signe que VFC a certainement une fois encore utilisé son moteur hi-speed. La réactivité est bonne et normalement aucune chance de cramer le contacteur de détente grâce au MOSFET.
Le joint hop-up fait son travail et pour mes tests, je suis passé sans souci en 0.25, ce qui suffit pour 305 FPS. Si vous augmentez la force du ressort, vous pourrez passer sur de la bille plus lourde sans aucun problème.
Les trajectoires sont relativement stables pour une réplique en sortie de boite et je n’ai pas eu de mal à toucher une cible à 35 mètres malgré un vent quelque peu taquin… La bille avait encore assez d’énergie pour planer jusqu’à un bon 45 mètres.
Je vous laisse voir cela en vidéo :
Cela fait maintenant plus d’un an que j’utilise cette réplique et j’en suis toujours content. J’ai simplement changé le ressort et installé un Leviathan et je m’amuse comme un petit fou avec cette réplique.
Le revêtement RAL8000 tient le coup malgré mes escapades dans les buissons et je n’ai encore pas eu de casse interne. Pourvu que ça dure.
Certes le prix est dans le haut du panier et il existe désormais des « copies » de HK416A5 chez Arcturus ou encore Bell mais vous ne devriez pas les trouver avec les marquages HK originaux.
VFC a fait l’effort de mettre un système de changement de ressort rapide, de protéger son contacteur de détente avec un MOSFET et d’avoir privilégié des engrenages classiques en lieu et place des engrenages auto-calés qui ne faisaient pas l’unanimité chez les joueurs.
Reste à accepter de payer le prix fort hors promotions pour avoir la licence HK et une boite plutôt vide…
N’hésitez pas à partager vos expériences en jeu en bas de page.
Je vous rappelle que vous pouvez désormais tipper (même gratuitement, c’est magique !) mon contenu au travers de CE LIEN ! Merci de votre soutien !
-Finitions et marquages.
-Changement de ressort rapide.
-Electronique intégrée.
-Bonnes performances en sortie de boite.
-Toujours pas de micro-contacteur de détente.
-Le prix hors promotions (pour un contenu de boite si faible).
-Encore des dents en plastique sur le piston.
Posté le 26 février 2020 par Dingchavez