Modify XTC PDW

 

 

20 avril 2020.

 

A l’IWA 2018, je pouvais voir le nouveau prototype d’AEG de la marque Taïwanaise Modify. Quelques mois après, j’étais contacté pour savoir si j’étais intéressé par la découverte de leur XTC PDW…

C’est un peu comme demander à un ado s’il veut un abonnement gratuit à Pingouinhub, j’ai donc sauté (lol) sur l’occasion et reçu la réplique quelques semaines plus tard.

Après 1 an et demi, je rédige enfin la review complète du XTC PDW, bonne lecture !

Vous pouvez désormais tipper (même gratuitement et autant de fois que vous le voulez, c’est magique !) mon contenu au travers de CE LIEN ! Merci de votre soutien !

 

Avant de poursuivre n’hésitez pas à regarder la vidéo de présentation :

 

La base de ce XTC est dérivée d’un AR15.

 

 

La réplique est livrée dans une boite en carton marron ornée du logo Modify.

 

A l’intérieur, la réplique et ses accessoires sont calés dans de multiples épaisseurs de carton découpé.

On y trouve :

-La réplique. Constituée d’alliage et de plastique, elle mesure entre 590 et 675 mm pour une masse de 2900 grammes.

-Un chargeur mid-cap pouvant contenir 190 billes (BB).

-Un patch.

-Un autocollant.

-Un outil de réglage du guidon.

-Un sachet de billes.

-Un brassard rigide.

-Un manuel d’utilisation.

-Une cible.

 

 

 

 

 

Le XTC PDW est léger et maniable malgré sa construction quasiment faite de métal. La plate-forme AR-15 est toujours aussi facile et agréable à manipuler.

 

Les seuls marquages sont le logo Modify et le type de réplique.

 

Côté gauche, le receveur inférieur est vierge.

 

Le sélecteur de tir 3 positions est fait pour être manipulé rapidement. Du coup on a un sélecteur 0-45-90° en lieu et place de 0-90-180°.

 

Il n’est pas ambidextre et aucun repère du côté droit ne permet de voir sur quelle position il est placé.

 

La poignée pistolet est agréable. Pas trop épaisse elle permet aux petites mains de ne pas peiner. Elle est marquée « Modify ».

 

Sur sa partie inférieure est vissé le capot moteur.

 

La crosse est un assemblage de deux tiges en acier montées sur une plaque de couche en plastique. On peut la régler sur 3 longueurs différentes.

 

On peut noter sur cette photo les traces de frottement de ma sangle 1 point.

 

Ici, une photo du levier de verrouillage en acier.

 

Pour accéder plus facilement au tube de crosse on peut imprimer une rotation à la crosse.

 

 

On peut alors dévisser le tube de crosse pour accéder au compartiment à batterie.

 

 

La réplique est câblée en T-Dean large d’origine.

 

Il n’y a pas tellement de place dans le tube, attention au type de batterie que vous achetez.

 

 

Un anneau situé du côté gauche permet d’accrocher une sangle.

 

 

Pas de fioritures sur le levier d’armement. Lorsqu’on le tire, il ouvre la trappe cache-poussière en plastique.

 

La trappe dispose d’un motif type « nid d’abeille ».

 

Le faux ensemble mobile (appelé aussi parfois fausse culasse par abus de langage) découvre le bloc hop-up. Il reste bloqué en arrière.

 

 

La molette est accessible et assez ferme pour ne pas bouger en jeu.

 

 

L’arrêtoir de l’ensemble mobile est fonctionnel, il permet de relâcher la fausse culasse lorsque l’on a terminé d’ajuster le hop-up.

 

 

Le pontet est assez large pour que l’on puisse tirer avec des gants. La détente droite est en acier.

 

 

Le bouton d’éjection du chargeur est situé sur le côté droit.

 

 

Le garde-main est en aluminium 6065 H usiné par CNC. Des ports Keymod sont situés sur les côtés et la partie inférieure.

 

 

La partie supérieure de la réplique (receveur et garde-main) comporte un rail type Picatinny.

 

Le cache-flamme est en acier usiné par CNC, il est vissé sur le canon externe via un filetage au pas de 14mm antihoraire (CCW). J’aime assez son look…

 

Le XTC PDW embarque des organes de visée rabattables en plastique. A l’avant, un guidon dispose d’un cran réglable en hauteur à l’aide de l’outil fourni.

 

A l’arrière, la hausse est équipée de deux orifices de taille différente qui peuvent être ajustés en dérive à l’aide d’une molette.

 

La visée est agréable et rapide à prendre.

 

 

 

Le chargeur est un modèle mid-cap de 190 billes en polymère. Il semble solide.

 

 

 

Je commence par ôter le rail, ce n’est pas essentiel pour les opérations classiques de nettoyage mais au moins vous saurez comment faire.

C’est très simple : on retire deux vis et ça glisse tout seul !

 

Cette patte permet d’éviter de visser directement sur le rail. Les vis viennent appuyer sur l’écrou de canon (barrel nut).

 

Ce gros écrou est en acier. On peut le démonter si on souhaite déposer le canon externe.

 

Voilà. Pas vraiment d’intérêt à le démonter du coup je resserre l’écrou pour la suite…

 

 

Chassons la goupille avant afin de désolidariser les deux receveurs.

 

On peut alors retirer l’ensemble canon interne/hop-up. Un ressort permet d’appliquer une franche pression entre le hop-up et la gearbox.

 

Le bloc à molette radiale semble de bonne qualité, en tout cas il fonctionne bien…

 

Le profil du canon est spéciale, regardez la différence de diamètre en bout de canon…

 

Le joint est de type « Marui aeg », il est assez souple.

 

La fenêtre du canon est longue et large, parfait si vous souhaitez utiliser des joints et appuis plats.

 

Le canon en laiton mesure 207mm. Son diamètre interne est de 6.10mm et les deux derniers centimètres font 7.28mm.

Un joint torique à son extrémité permet de limiter le jeu dans le canon externe.

 

J’en profite pour ôter le levier d’armement.

 

On peut voir le système de verrouillage de la fausse culasse qui dépasse dans l’axe du bouton d’éjection du chargeur.

 

Avant de continuer je vais enlever le ressort. Le XTC PDW est équipé d’un guide de ressort « quick detach » (QD).

 

Il est en acier et monté sur roulement.

 

 

On peut retirer l’arrêtoir de culasse. Il est monté sur un axe qui communique avec l’autre côté de la réplique.

 

Il est temps de retirer le couvercle du compartiment moteur et le moteur lui-même.

 

Deux vis cruciformes maintiennent la poignée pistolet au corps de la réplique.

 

 

Chassez cette petite goupille.

 

 

Puis la goupille arrière.

 

 

Le sélecteur de tir doit également être déposé, ATTENTION à ne pas perdre la bille et son ressort.

 

 

On peut désormais retirer la gearbox.

 

 

Voici le système de sélection de tir. Un engrenage en alliage actionne le selector plate en plastique. Remarquez sa forme particulière.

 

Bien entendu ouvrir la gearbox annule la garantie.

 

 

Voilà ce que ça donne avant d’ouvrir la gearbox.

 

Pour ouvrir, il faut déposer 9 vis à empreinte Torx. Certaines sont inaccessibles au départ, mais rien d’insurmontable !

 

Nous allons devoir ôter la fausse culasse. Elle est maintenue en tension par un ressort.

 

 

 

Le système d’arrêtoir bloque également le passage. Pour le démonter, il faut ôter un petit circlip.

 

 

 

 

 

 

 

 

Et voilà !

 

 

On peut remarquer une emprunte droite sur le levier anti-retour. Il permet de détendre le ressort avant de démonter. Pour ma part, j’enlève le ressort et son guide pour éviter les surprises…

 

 

On peut ôter les vis !

 

 

C’est beau ! L’étanchéité et le calage des engrenages étaient très bons d’origine.

 

 

 

Il y a juste assez de lubrifiant pour que ça n’ait pas giclé partout.

 

Le bevel gear et le sector gear sont posés sur des roulement céramiques de 8mm. Une petite bague fixe reçoit l’axe du spur gear.

 

 

 

Le piston en polymère renforcé reçoit une crémaillère de 10 dents en acier. Les 4 autres dents font partie du piston.

 

 

La tête de piston en aluminium CNC est ventilée pour assurer une meilleure étanchéité lors du lâché de piston.

 

 

 

 

Le cylindre est en aluminium aéronautique, il dispose d’une fente pour réduire le volume d’air expulsé.

La tête de cylindre est en aluminium CNC, c’est un modèle équipé d’un pad interne. Modify a calculé l’AoE (angle of engagement) en fonction du piston d’origine. ATTENTION : cette tête de cylindre est incompatible avec les pistons dont la seconde dent est encore présente.

 

 

 

Le tappet plate est en plastique transparent. A priori c’est un modèle V2 classique.

 

Le nozzle en plastique dispose d’un joint torique interne. Il fait 22.10 mm de long.

 

 

Le queue de détente est en acier. Le contacteur de détente est à chariot.

 

 

Les câbles sont protégés et ne devraient pas être endommagées par la tête du moteur. On remarque également de plus près l’encoche permettant d’actionner l’anti-retour pour relâcher le ressort si besoin est.

 

Modify annonce un set d’engrenages en acier usiné par machine outil programmable (CNC). Sur les photos leur texture me fait penser à de l’acier fritté…

 

 

Le sector gear n’est pas équipé d’un retardateur (delayer), je n’ai pas constaté de problème d’approvisionnement même avec une batterie 11.1V.

 

Le roulement du spur gear est directement posé en son centre et un axe indépendant en acier assure sa fixation dans la gearbox.

 

Et voilà le travail ! Une bien belle gearbox !

 

 

 

Voici la LISTE DE PIECES DETACHEES directement chez Modify.

 

-Chronographe Xcortech X3500.

-Billes 0.20g bio XTreme precision et 0.25g bio ASG Open Blaster.

-Batterie LiPo 11.1V 1300mAh et LiPo 7.4V 1300 mAh

Bonne nouvelle en sortie de boite, cette réplique sortait un poil moins de 350 FPS, de quoi s’amuser en semi comme en full dans la plupart des associations françaises qui imposent ce genre de limitations.

L’espace pour loger la batterie est relativement exigu, du coup j’ai été obligé de ne pas remettre le capuchon, même en partie car je n’avais pas de batterie assez courte. 11 billes/seconde en 7.4 et 16 en 11.1, c’est assez pour ma façon de jouer.

La réactivité est moyenne mais un chariot mécanique ne peut pas faire de miracles… Le moteur se comporte bien et je ne pense pas le changer.

Le hop-up est efficace mais autant j’ai été peu impressionné par les tirs sur cible (toujours debout, à bras francs et en « conditions de jeu » bien entendu), autant j’ai pris un immense plaisir sur le terrain avec ce PDW. Ca tire loin, droit et assez précisément pour pouvoir toucher un copain situé à plus de 50 mètres. Le canon 6.10 /6.23 semble être efficace.

 

Je vous laisse voir la vidéo :

 

 

Et bien quelle bonne surprise ! J’avoue, c’est ma première réplique Modify et je suis fan.

Certes, c’est une énième déclinaison sur base AR-15 mais j’aime pouvoir sortir une réplique de sa boite et qu’elle soit jouable et performante au point de prendre beaucoup de plaisir sur le terrain.

Oui, j’ai cassé un selector plate en partie, mais depuis son remplacement, je n’ai eu aucun autre souci. Ca tire, droit, loin et sans être trop puissant.

C’est une réplique compacte, maniable et même si je suis peu fan du compartiment à batterie, on s’en accommode assez facilement.

Le prix en Asie est autour des 300$, en France on les trouve autour de 320€ après les avoir vues au tout début à 400 !

J’espère que vous en savez désormais assez pour pouvoir déterminer si ce PDW peut vous combler, n’hésitez pas à commenter en bas de page pour nous raconter comment se passent vos parties avec la réplique !

 

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-Bon rapport qualité prix.

-Bonnes performances en sortie de boite.

-Compact et maniable.

-Prise T-Dean d’origine.

-La mécanique a l’air solide (sauf le selector plate…).

 

-Pas assez de place dans le compartiment à batterie.

-Selector plate fragile ?

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