Review Umarex/VFC PSG-1

 

27 avril 2021.

 

A part un modèle électrique sorti il y a maintenant des années par Tokyo Marui, les airsofteurs et collectionneurs n’avaient pas le choix lorsqu’il s’intéressaient au PSG-1 de chez H&K.

Ce n’est désormais plus le cas car Umarex, en collaboration avec VFC, nous fait l’honneur de proposer un modèle à gaz sorti en début d’année.

Grace à un abonné, je peux aujourd’hui vous proposer une review du PSG-1 GBBR ! Merci à Manu pour le prêt de son précieux avant même qu’il ait pu l’essayer !

Bonne lecture !

Je vous propose de voir ou revoir la vidéo de présentation :

 

Si vous voulez plus d’informations sur le modèle réel, voici un LIEN sur wikipedia en Anglais (toujours plus complet…).

 

 

 

C’est avec ce genre de réplique qu’on se rend compte des limites de notre installation photo… Le PSG-1 est livré dans un immense carton contenant une caisse en plastique.

Elle est fermée par quatre loquets.

 

A l’intérieur, la réplique et ses accessoires sont emballés dans des sacs en plastique.

 

Une double couche de mousse prend place dans la partie inférieure. La couche inférieure est composée de petits carrés prédécoupés que l’on peut ôter pour insérer la réplique et ses accessoires.

Elle est placée en dessous lors de la réception de la réplique pour éviter que les carrés se découpent lors du transport.

Le contenu de la boite est vite passé en revue :

-La réplique. Composée d’acier, d’alliage et de plastique, elle mesure entre 1220 et 1280mm pour une masse de 5200 grammes.

-Un chargeur à gaz pouvant contenir 20 billes (BB).

-Un Speedloader et son adaptateur.

-Un manuel d’utilisation.

 

 

 

Il est long, il est lourd, il est beau, c’est le « mythique » PSG-1, celui qui hante l’imaginaire de beaucoup d’amateurs de jeux vidéos (en ce qui me concerne, Rainbow 6 premier du nom !)

La prise en main est bonne, les contrôles pas très accessibles mais l’idée c’est de se poser dans un coin et d’attendre la cible…

 

Comme souvent, les marquages de la version Europe et de la version Asie sont différents. Le numéro de série est gravé au laser et il manque quelques marquages d’usine (proof marks…).

 

 

Les marquages typiques à l’airsoft sont discrètement gravés sous le canon externe.

 

Le sélecteur de tir possède deux positions : sûreté et coup par coup. Ses crans sont francs. Il n’est pas ambidextre.

 

La crosse du PSG-1 est un sacré morceau de plastique ! Elément essentiel au confort et à l’efficacité du tireur, elle est massive.

Un imposant appui-joue la surplombe.

 

Du côté gauche de la crosse, on retrouve un attache-sangle en métal. De chaque côté, on peut voir des orifices qui accueillent les goupilles lors du démontage de la réplique.

 

L’appui-joue et la plaque de couche peuvent être ajustés à l’aide d’un outil fourni et stocké sur la crosse elle-même.

 

On peut mettre l’outil à droite ou à gauche pour ne pas gêner le tireur.

 

On desserre une vis à l’aide de l’outil et on peut alors ajuster la hauteur de l’appui-joue. La pièce est montée sur un ressort.

Ici en hauteur maximale.

 

Et là en hauteur minimale.

 

On peut également déverrouiller la plaque de couche pour régler la longueur de la crosse. On dévisse à l’aide de l’outil, puis on imprime une rotation sur la plaque de couche pour la dévisser.

 

On a une belle amplitude, de quoi satisfaite toutes les morphologies.

 

La poignée pistolet en plastique imitation bois (on trouve déjà des modèles de substitution en bois sur le net) est également conçue pour l’efficacité et le confort du tireur. Je la trouve peu adaptée aux petites mains…

Un repose-paume (palm shelf) est situé sur le bas de la poignée.

 

La cale peut être ajustée en hauteur et également légèrement en inclinaison.

 

ATTENTION : deux petits joints toriques se placent sur la vis de serrage, ne les perdez pas !

 

Une cale réglable peut coulisser sur la queue de détente pour que votre index vienne naturellement déclencher le tir.

 

Une clé Allen permet de verrouiller la pièce.

 

Un emplacement de lunette est prévu sur le receveur supérieur. Umarex a choisi d’y placer un rail Picatinny.

 

Vous pouvez l’ôter si jamais vous possédez une lunette de PSG-1.

 

Le bouton d’éjection du chargeur est peu accessible, à part si vous avez de très longs doigts. Ce n’est pas un handicap car on a rarement à effectuer un rechargement rapide sur ce genre de réplique.

 

Un bouton d’aide à la fermeture de la culasse est installé du côté droit du receveur supérieur. Il n’est pas fonctionnel.

 

Pourtant l’ensemble mobile possède les encoches… Ne soyons pas trop triste, cette fonction est plutôt inutile sur une réplique d’airsoft…

 

Le levier d’armement monté sur ressort est situé à l’avant gauche de la réplique. Il se termine par une pièce en plastique.

 

On peut le verrouiller à l’arrière en le plaçant dans une encoche très « H&K » . Evitez de trop pratiquer le HK slap pour ne pas endommager les pièces.

 

Une petite vue sur le bloc hop-up.

 

Le long garde-main en plastique protège une bonne partie du canon externe.

 

Un rail métallique est inséré dans sa partie inférieure. Il permet de régler la position du pivot de bipied.

 

Le canon externe est en métal lisse. On ne peut pas y monter de modérateur de son.

 

Pour ajuster le hop-up, il faut retirer le garde-main. Pour ce faire, faites pivoter la pièce située à l’avant avec un tournevis plat.

 

Puis faites coulisser la pièce vers l’avant.

 

La molette de réglage est ici. Elle est crantée pour un ajustement plus précis et qui ne bouge pas tout seul. Je reviendrai bien entendu sur le système plus bas.

 

 

 

Il n’y a pas d’organes de visée sur le PSG-1. Je vous en parlais plus haut, un rail Picatinny est fixé sur le support de lunette.

On peut l’ôter si on possède une lunette spéciale pour PSG-1.

 

 

Le chargeur à gaz peut contenir 20 billes. Il s’agit de chargeurs déjà existant dans la gamme VFC avec le H&K G3.

La preuve…

 

Juste au dessus de la valve d’injection, on peut voir le système de percussion. La pièce argentée est ici en position d’arrêt de tir en fin de chargeur.

Le percuteur ne pourra pas déclencher de tir.

 

Pour pouvoir tirer à vide, il faut pousser la pièce vers le centre et actionner le petit poussoir en plastique situé sur le côté de la partie supérieure du chargeur.

 

 

 

Commençons par ôter la crosse. Pour se faire, il faut enlever les deux goupilles. On peut les insérer dans la crosse pour ne pas les perdre.

 

Puis on tire doucement pour désolidariser la crosse du corps.

 

La tige-guide et le ressort récupérateur sont solidaires du support de crosse.

 

Un second ressort, plus gros celui-ci, sert d’amortisseur. L’ensemble mobile percute un tube en plastique noir qui vient lui-même écraser le gros ressort.

 

On peut maintenant retirer l’ensemble inférieur en tirant vers l’arrière et le bas.

 

Le bloc détente est très joli à regarder, je suppose que comme souvent, VFC s’est inspiré de la mécanique réelle.

Le percuteur est en alliage.

 

Le marteau également. Vous verrez un peu plus bas quelles pièces sont en acier.

 

Il est possible de sortir très simplement la mécanique du receveur inférieur : on fait tourner le sélecteur de tir à 90° vers le haut et on le retire.

 

Attention de bien défaire le finger pad sinon le bloc ne sortira pas…

 

Seules quelques pièces sont en acier. Le reste est en alliage.

 

Jetons un œil à l’ensemble mobile. On le fait coulisser en arrière pour le sortir du receveur supérieur.

 

Il n’est vraiment pas très lourd : 285 grammes.

 

Il réplique bien la vraie pièce et son système de galets.

 

Le cylindre/nozzle est en plastique renforcé.

On peut régler le flux de gaz avec une clé Allen. C’est parfait pour s’adapter à tout type de terrain.

 

Seule la partie avant du piston est en acier, tout le reste est en alliage.

 

Une toute petite vis est située à l’arrière de l’ensemble mobile.

 

Pour changer le nozzle, je suppose qu’il faut ôter la vis centrale puis dévisser le capuchon avec une pince à bec rond…

 

 

La pièce est en acier…

 

C’est bien lisse à l’intérieur.

 

Ici on peut voir l’arrière du piston.

 

Tiré au maximum vers l’avant, je n’ai pas réussi à le sortir. J’avoue ne pas avoir osé forcer car la réplique n’est pas à moi… J’éditerai le cas échéant…

 

Nous pouvons nous concentrer sur le canon. Le canon externe doit être dévissé et sorti par l’avant.

 

Un petit joint torique y est placé pour plaquer la roue de réglage du hop-up.

 

On ôte ensuite une longue vis et son petit écrou.

 

 

On tire l’ensemble vers l’arrière…

 

…et voilà !

 

Faisons coulisser la roue de réglage vers l’avant pour l’extraire.

 

On peut voir la spirale et la multitude de crans. Le réglage est de ce fait très fin.

 

La spirale agit sur le levier argenté qui appuie ensuite plus ou moins sur le joint.

 

Démontons le bloc en ôtant les deux vis cruciformes.

 

Bien ! VFC a choisi un système utilisant un joint de type VSR-10.

 

Bon point pour VFC, ils ont mis un appui large qui permet de tirer le meilleur des joints à bourrelet large ou aux systèmes R-hop/S-hop/Hip-hop etc.

 

Le joint dispose également d’un bourrelet long et large. Une fois rodé, il est probable qu’il donne de bons résultats.

 

Le canon interne mesure 650mm pour un diamètre de 6.05mm.

 

Et voilà un joli puzzle ! On nettoie, on lubrifie et on remonte tout ça !

 

J’en ai profité pour mettre un peu de Teflon au niveau du canon interne pour gommer un léger jeu.

 

 

 

 

-Chronographe Wosport.

-Green gas Airsoft Surgeon (Redwolf).

-Billes 0.20g bio Xtreme Precision et 0.40g Bio Airsoft Entrepôt.

En sortie de boite, la réplique était réglée aux alentours de 430 FPS mais la valve du nozzle permet encore d’augmenter l’énergie de sortie. Elle permet également de la faire baisser pour pouvoir aller jouer partout.

J’ai peu testé l’autonomie en gaz du chargeur car à mon sens le PSG-1 n’est pas fait pour enchainer les tirs comme un foufou mais vous pourrez bien entendu tirer vos 20 billes sans problème.

Malgré la légèreté de l’ensemble mobile, le recul est bien sec, le genre de sensation qui vous met un chouette sourire sur les lèvres. Le cycle est fluide et je n’ai pas eu à déplorer d’incidents de tirs pendant mes tests. Gardez à l’esprit que je n’ai tiré que 300-400 billes.

Les tests de tir se sont montrés un peu plus compliquer à réaliser au vu de l’accès au terrain et des conditions météo. J’ai cependant voulu monter la vidéo tournée un jour de grand vent (on ne fait pas toujours ce qu’on veut…) car les résultats obtenus sont loin d’être ridicules.

Il s’agit donc plus de tests de portée que de tests de précision car les rafales de vent n’étaient pas très coopératives…

Je pense que par temps calme ou dans un grand hangar j’aurais pu grouper mes tirs sur le mannequin jusqu’à 70 mètres. Par contre, oubliez les billes trop légères et passez directement en 0.40 minimum pour avoir les meilleurs performances. Le hop-up d’origine les lève sans souci.

Je vous laisse voir tout ça en vidéo et je m’attends à une pluie de pouces rouges mais ce n’est pas grave :

 

 

 

Quel bonheur !

Non seulement d’avoir pu tester et explorer ce PSG-1 de très bonne facture, mais également de voir que VFC travaille sur ses GBBR et essaie de les améliorer de série en série. Je dois dire qu’en 10 ans, on est passé de déception en bonne surprise.

La qualité de fabrication et les finitions du PSG-1 font oublier le faux bois de la poignée pistolet. Les sensations de tir sont bonnes et pour ma part je n’ai pas à me plaindre des performances en sortie de boite après avoir nettoyé et légèrement rodé le joint.

VFC a travaillé sur son bloc hop-up pour nous permettre d’utiliser les joints modernes à bourrelet long ou les systèmes R-hop et nous proposer un réglage fin et précis.

Le fait d’avoir en plus intégré une valve réglable au nozzle ne ferme aucun terrain aux possesseurs de cette réplique quelle que soit la limité d’énergie en sortie de bouche dans votre pays.

Comme toujours avec Umarex, je trouve le rapport prix/contenu de la boite un peu faible et en tant que collectionneur patenté, j’aurais aimé profiter des mêmes marquages que nos amis asiatiques…

Au final je suis très satisfait du travail accompli par VFC sur cette réplique de fusil de précision. Je pense même que l’on pourra sans trop d’efforts l’utiliser en tant que tel sur les terrains, sous réserve bien entendu que les organisateurs de parties autorisent son usage aux alentours des 2 joules et ne viennent pas brider son emploi en bête DMR…

J’espère vous avoir donné assez d’éléments pour que vous puissiez déterminer si ce PSG-1 vous intéresse. N’hésitez pas à commenter en bas de page pour nous raconter vos expériences avec la réplique !

 

 

-Un PSG-1 les gars !

-Qualité de fabrication.

-NPAS intégré.

-Bonne conception de hop-up.

-Bonnes sensations de tir.

-Performances honnêtes.

 

-Poignée pistolet en plastique imitation bois (comme sur le vrai ?)

-Boite un peu vide.

-Marquages sur la version Europe.