Review Raptor MP443 GRACH V1&V3

 

26 septembre 2021.

 

Fin 2020, nous voyions enfin sortir le MP-443 GRACH des fourneaux de Raptor. Le fabricant taïwanais sortait deux versions de la réplique : une standard et une Deluxe.

J’ai eu a chance de recevoir une réplique rapidement pour pouvoir la tester mais tout ne s’est pas forcément bien passé… Jusqu’au jour où j’ai reçu un kit V3 qui m’a enfin permis d’exploiter ce Grach à sa juste valeur.

C’est parti pour une review de ce pistolet que les joueurs russophiles attendaient depuis des lustres… Comme d’habitude, je modifierai cette review en fonction des évolutions de ma réplique.

 

Je vous laisse regarder les deux vidéos de présentation :

 

 

 

 

Je vous propose de lire cet article (en anglais car plus complet, vous pouvez consulter la page française mais elle est peu détaillée…).

 

 

La réplique est livrée dans une boite en carton décorée aux couleur du drapeau de la Russie et sur laquelle on peut voir une photo de la réplique équipée de son rail B-8. La mention « Yarigina » y figure également, du nom du concepteur de l’arme , Vladimir Alexandrovich Yarigin.

 

Les différents éléments sont bien encastrés dans de la mousse compacte.

La boite de cette version Deluxe envoyée par Raptor contient bien le rail B-8 mais pas le second chargeur. Chaque chargeur peut emporter jusqu’à 25 billes.

Il y a également la réplique qui mesure 200 mm pour une masse de 800 grammes et un manuel d’utilisation.

 

 

 

Et voici le Grach, pur produit de la mère Russie. La glissière et le corps sont en alliage et la crosse est en polymère.

 

Utilisez votre souris pour faire tourner la réplique.

 

 

Le revêtement est relativement fragile, on peut néanmoins voir le numéro de série ici sur la carcasse. A ses côtés, le logo de l’usine Izhevsk, désormais Kalashnikov Concern.

 

Il est également présent sur la glissière.

 

Un logo est également moulé de chaque côté de la crosse en polymère.

 

La forme de la crosse permet une bonne tenue de la réplique mais n’est pas adaptée aux petites mains.

Des stries imposantes prennent place à l’arrière de la crosse.

 

Celles moulées dans la carcasse sont plus fines.

 

Un anneau permet d’attacher une dragonne à la réplique pour éviter de la perdre.

 

Le cran de sûreté est ambidextre, on peut également voir la forme étrange de l’arrière de la carcasse ainsi que les stries de préhension.

 

Du côté gauche de la réplique, les stries de préhension sont présentes sur une longueur plus importante. Un point rouge permet de voir que la réplique est en état de tirer.

 

Ici la sûreté est enclenchée. Remarquez l’imposant arrêtoir de glissière.

 

Des stries de préhension sont également présentes à l’avant de la glissière.

Le marteau est protégé par la glissière, cela permet d’éviter d’armer la réplique par accident ou que le marteau ne se prenne dans des vêtements. On remarque également un faux percuteur.

 

Le pontet large permet de tirer avec des gants. La queue de détente est assez fine.

 

Le canon externe est taraudé pour permettre l’emploi de modérateurs de son et de traceurs type 11mm.

 

On peut voir que le canon externe prend vite les marques de frottement.

 

L’indicateur de charge fait partie du blow-back housing, un trait de peinture rouge y est apposé. La peinture semble fragile.

 

Le bouton d’éjection du chargeur est assez imposant. Un moletage permet d’améliorer son accroche.

 

Ce qui est chouette, c’est que la version Deluxe contient une copie de rail B-8 Zenitco. Ce qui est moins chouette, c’est que les ajustements ne sont pas terribles…

 

Pour installer le rail, il faut défaire une petite pièce puis insérer le rail sur l’avant de la réplique.

 

Cette partie vient normalement épouser le pontet.

 

Mais du coup le rail n’est pas aligné…

 

Une fois le rail aligné sur la carcasse, il ne l’est plus sur le pontet…

Un espace se crée et il faut remonter en force.

 

 

 

Le guidon fixe est orné d’un point blanc.

 

La hausse, fixe également, dispose de deux points blancs.

 

La visée est rapide et efficace.

 

 

 

Le chargeur à gaz peut emporter 25 billes. Il est en alliage moulé.

 

Les deux encoches latérales me font dire que l’on doit certainement pouvoir changer le sens du bouton d’éjection du chargeur…

 

Le talon du chargeur est plein, j’ai crée un espace avec un forêt de 8mm pour pouvoir faire le plein en gaz sans avoir à démonter la plaque.

 

A gauche, la valve de base de mon chargeur, avec le diamètre d’un orifice.

A droite, une valve envoyée par Raptor avec le kit V3. On note que le diamètre des trous semble légèrement supérieur.

 

Deux goupilles assurent le maintien de la partie inférieure au corps du chargeur. Ayant eu des fuites à ce niveau dès le départ, j’ai dû coller les deux pièces à la colle bi-composant.

 

Voici les nouveaux joints de chargeurs. Malheureusement je ne peux pas remplacer le mien sans détruire mon chargeur.

 

 

 

 

 

Pour déposer l’arrêtoir de glissière, faites légèrement reculer la glissière et saisissez la tige-guide.

Relâchez la glissière et laissez dépasser la tige-guide de quelques millimètres, l’arrêtoir sortira sans forcer.

 

On peut alors faire coulisser la glissière vers l’avant.

 

Voici une vue sur la mécanique.

 

Un bloc avant verrouille le ressort du bouton d’éjection du chargeur. Nous verrons plus bas comment démonter l’ensemble pour changer le bouton de côté.

 

Pour retirer la tige-guide et le ressort récupérateur, poussez la tige vers l’avant. ATTENTION : le ressort n’est pas solidaire de la tige.

 

 

Une vue sur le nozzle.

 

Nous pouvons voir ici le système de réglage du hop-up. Sur mon exemplaire, je ne pouvais pas mettre le hop-up à fond sans qu’un tir ne vienne le remettre dans une position intermédiaire, c’est pénible… J’ai tout collé à la super glue…

 

On peut désormais retirer l’ensemble canon interne/externe.

 

Puis retirer le canon interne et le bloc hop-up.

 

Le canon externe est composé de deux pièces qui ont un jeu assez important. J’ai une fois encore remonté à la super glue.

 

Voici le bloc hop-up (le Teflon autour du canon est un ajout de ma part).

 

Bon point : la patte d’appui est assez large.

 

Pour accéder au joint, il faut démonter le bloc. Il est maintenu fermé à l’aide de deux vis.

 

On peut voir que la rétention de la molette de réglage est assurée par un joint torique. J’aurais aimé un système de crans de réglage qui empêcherait la molette de bouger lors des tirs…

 

Le joint type VSR-10 dispose d’un bourrelet classique.

 

Le canon interne en laiton mesure 97mm pour un diamètre de 6.04mm.

 

Il sera rarement nécessaire d’aller plus loin dans le démontage.

 

Pour déposer le blow-back housing (BBH) il faut tout d’abord retirer deux vis.

 

Ensuite il faut appuyer sur le faux percuteur…

 

… et retirer la plaque.

 

On peut ensuite sortir le BBH de la glissière.

 

Il y a deux ressorts de nozzle.

 

On peut également enlever le ressort et le faux percuteur.

 

Voici les pièces V3 qui vont venir remplacer les pièces de ma V1.

Une coupelle en caoutchouc prend la place du joint torique des V1.

 

Ici les pièces V1.

 

Les oreilles du nozzle V3 sont légèrement rabotées. A part cela il semble identique à l’autre.

 

Pour enlever le grip, il faut chasser cette grosse goupille.

 

Pour démonter le levier de sûreté, dévissez la petite vis BTR.

 

Puis tirez le levier gauche vers vous.

 

La prochaine étape consiste à libérer la queue de détente. Pour ce faire, il faut ôter une vis et la goupille.

 

J’en profite pour vous montrer comment changer le bouton d’éjection de chargeur de côté. Ce sera utile aux amis gauchers.

A l’aide d’un tournevis, libérez le ressort de sa gorge.

 

Puis soulevez légèrement le bloc avant pour pouvoir faire sortir le ressort de son emplacement.

 

Le bouton peut alors coulisser.

 

Voici les pièces en configuration gaucher, le moletage du bouton va à droite et la patte courbée du ressort également.

 

 

Insérez le bouton puis replacez le ressort et enfin revissez le bloc avant si votre seul but était de changer le bouton d’éjection de coté.

 

Ce n’est pas mon cas, continuons donc avec la goupille de la queue de détente.

Puis ôtez ces deux goupilles.

 

Attention à cette rondelle, n’oubliez pas de la replacer lorsque vous remontez la réplique.

 

Pour libérer le bloc marteau, il faut ôter la longue extrémité du ressort.

 

Comme ceci.

 

Lorsque vous le replacez, il doit bien être remis dans son emplacement et l’extrémité longue est placée au dessus de la gâchette (sear).

Lors du remontage, la trigger bar se place simplement comme ceci.

 

Et voilà, une carcasse quasiment nue !

 

On retire la queue de détente du bloc avant.

 

Je vous montre un recto-verso du bloc marteau.

 

Pour changer le trigger bar, il va falloir ôter une goupille. Elle maintient un ressort mais pas de panique, il n’y a pas de contraintes dessus.

 

On peut voir ici la différence de longueur entre la barre V1 (longue) et la barre V3 (courte).

 

Et ici la différence de profil de leur extrémité (V1 en haut).

 

Aller, retirons partiellement la goupille pour dégager la barre.

 

Et on monte la V3 !

 

Attention à ce petit ressort qui peut sauter du levier de sûreté.

 

Et voilà, il ne vous reste plus qu’à tout remonter !

 

 

 

 

-Chronographe AceTech AC6000BT.

-Green gaz Airsoft Surgeon.

-Billes 0.20g Bio XTreme Precision et 0.28g Bio ASG Open Blaster.

 

Entre la V1 et la V3, je n’ai constaté que 10 FPS de différence. Avec une moyenne de 240-250 FPS, mon exemplaire ne se verra jamais interdire de jeu. L’autonomie est bien meilleure avec une moyenne de 60-65 billes par charge de gaz au lieu de 35-40 avant ça.

Le hop-up fait son travail mais j’ai eu des petits soucis de réglages. Réglé au maximum, il lève de la 0.28-0.30 mais après un tir, le réglage bouge et la bille tombe. J’ai donc collé la molette de réglage avec une goutte de super glue.

Une fois ceci fait, le Grach se montre efficace jusqu’à 35 mètres et le groupement est même bon jusqu’à 25 mètres.

Le recul est assez mou mais je pense que ce sera réglé avec l’arrivée prochaine des chargeurs CO². Il restera à voir si la mécanique résistera au choc…

 

Je vous laisse voir ça en vidéo :

 

Si la V1 m’avait laissé sur ma faim et que je n’ai pas touché la réplique pendant de longs mois faute de pouvoir utiliser mon chargeur, je dois dire que je suis enfin satisfait d’emmener ce GRACH en jeu.

Certes, j’ai fait quelques modifications ici et là pour qu’il me convienne encore mieux mais je peux l’emmener sereinement en partie sans avoir peur qu’il se passe des choses bizarres.

Le revêtement s’abime vite, le système de réglage du hop-up est perfectible et le rail se monte en force mais Raptor assure le suivi et l’amélioration de son produit depuis le départ.

J’espère en tout cas que cet article vous permettra d’y voir plus clair. N’hésitez pas à commenter en bas de page pour nous raconter vos histoires de GRACH 🙂

 

 

-Enfin un Grach à gaz (les chargeurs CO² vont arriver).

-Suivi et améliorations de la part de Raptor.

-Version Deluxe avec rail B-8 et 2 chargeurs.

 

-Revêtement peu résistant.

-Le système de réglage du hop-up.

-Rail B-8 qui se monte en force.

 

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