Review APS Phantom Extremis Mk9

 

 

 

 

09 février 2022.

 

Lorsque j’entends parler de la marque APS, j’avoue, j’ai la ride du lion qui se forme. J’ai possédé un snipe qui a tenu 30 billes et des GBB qui n’ont pas été beaucoup plus solides mais je n’avais jamais testé leurs AEG.

Quelques camarades de jeu semblant être satisfait de leur achat, j’ai voulu constater par moi-même la qualité et l’efficacité de l’une d’elle : le Phantom Extremis Mk9. Doté d’une bonne bouille et semblant être très agréable à utiliser, je me suis procuré la réplique sur Airsoft Entrepôt contre quelques Euros (dans les 270 exactement…).

Voyons ensemble ce qui se cache derrière cette gamme de réplique…

 

Si vous l’avez loupée, je vous laisse voir la vidéo de déballage :

 

 

 

Il s’agit encore une fois d’une nouvelle déclinaison d’AR-15.

 

 

Si je ne connaissais pas APS, j’aurais pu ne pas sourire en lisant la devise inscrite sur la boite.

Le compromis n’est pas une option. Certes, je suis certain qu’ils en sont persuadé, moi pas… Du moins, pas pour le moment…

 

La réplique et ses accessoires sont insérés dans une coque en mousse compacte.

La boite contient :

-La réplique. Majoritairement composée d’alliage et de plastique, elle mesure entre 730 et 810 mm pour une masse de 2300 grammes.

-Un chargeur hi-cap de 300 billes (BB).

-Un set de rail MLOK.

-Un thumb stop MLOK.

-Une tige de nettoyage.

-Une carte avec un QR code.

-Le manuel d’utilisation.

Lisez bien l’étiquette:

ATTENTION, n’essayez pas de retirer le tube de crosse.

Si vous souhaitez changer le ressort ou changer le tube de crosse, vous DEVEZ ôter la gearbox en premier.

 

 

Même si on reste sur une base type AR-15, le look général du Phantom Extremis est sympathique, mais surtout harmonieux.

A part le chargeur, la poignée pistolet et la crosse qui sont en polymère, le reste est en métal.

La prise en main est très bonne et les différents contrôles sont intuitifs ET ambidextres.

 

La plupart des marquages sont gravés. Sur le côté gauche, le nom du modèle, ainsi que le crâne Hakkotsu.

 

Même les marquages du sélecteur de tir ambidextre sont cools. « retiens », « douleur » et « enfer » remplacent SAFE, SEMI et AUTO.

 

Le nom de la réplique est également présent au dessus de la fausse culasse.

 

On peut voir qu’il n’y a pas de trappe cache-poussière.

 

Le numéro de série est situé près de la queue de détente.

 

La crosse en plastique est assez fine et confortable. La plaque de couche est en caoutchouc.

 

Elle glisse sur le tube de crosse sur 6 positions pour adapter l’épauler en fonction du tireur.

Un insert en acier permet de fixer un anneau de sangle quick-detach (QD).

 

Pour faire basculer la plaque de couche afin d’installer la batterie, il faut pousser une goupille et faire pivoter la plaque.

 

ATTENTION à ne pas perdre la goupille.

 

Bonne nouvelle, la réplique est câblée en T-dean large par défaut. La batterie se glisse dans le tube de crosse.

 

Pas d’attache sangle à l’arrière du corps, dommage…

 

La poignée pistolet Dynamic Tactical (Dytac) en polymère est très confortable et ergonomique.

 

Elle dispose d’un système d’accès au moteur sans outils. On appuie sur les côtés, on fait pivoter la plaque et le tour est joué !

 

La queue de détente « speed » est très jolie également. Le pontet est assez large pour que l’on puisse tirer avec des gants.

Des emplacements pour l’index sont situés à l’avant du pontet au niveau du puits de chargeur.

 

Le bouton d’éjection du chargeur est ambidextre.

 

L’arrêtoir de culasse ne l’est pas par contre…

 

Le levier d’armement est ambidextre. Il faut le tirer pour accéder au bloc hop-up et à son système d’ajustement.

 

Il s’agit d’un ancien bloc type « Marui ».

 

J’aime assez le look des receveurs.

 

Des encoches à l’avant du puits de chargeur permettent une bonne prise en mains.

 

Le garde-main de 9 pouces est en alliage. Il dispose de ports MLOK sur 7 de ses 8 faces, le côté supérieur étant usiné en un rail Picatinny.

 

Un emplacement QD est présent côté droit et gauche.

 

Si vous souhaitez déposer le garde-main, il est maintenu par 6 vis.

 

On fait un petit tour en commençant par le logo MLOK.

 

Le receveur supérieur est également équipé d’un rail Picatinny.

 

Le compensateur est plutôt joli. Il est monté sur le canon externe via un filetage au pas de 14mm antihoraire ( CCW).

 

N’oubliez pas d’ôter cette petite vis.

 

 

 

L’Extremis est équipé d’organes de visée amovibles et rabattables.  Ils sont en métal. A l’avant, le guidon peut être ajusté en hauteur.

 

A l’arrière, la hausse est réglable en dérive à l’aide d’une molette.

On peut faire varier la taille du trou de la mire.

 

La prise de visée est simple mais nous autres airsofteurs préférons souvent installer un optique électronique sur le rail supérieur.

 

 

 

Le chargeur en polymère est un hi-cap pouvant emporter environ 300 billes (BB).

 

Ici, on peut voir la molette qui permet de tendre le ressort qui anime le système de remontée des billes.

 

Et là, la trappe de remplissage.

 

 

 

Pour désolidariser le receveur supérieur du receveur inférieur, il faut ôter la goupille avant. Elle est maintenue en place par une vis.

 

On peut alors accéder au canon interne et au hop-up.

 

Le levier d’armement peut tomber tout seul.

 

Le bloc en métal type Marui. Ca fonctionne bien mais lorsqu’on a goûté aux blocs à molette radiale, c’est moins confortable.

 

Le joint a été monté bien graissé, espérons qu’il ne soit pas dans le même état à l’intérieur…

 

Il s’agit d’un joint d’AEG à bourrelet standard.

 

Notez la forme de la fenêtre du canon, attention au type de joint que vous utiliserez si vous décidez de le remplacer.

 

Deux petites gorges dans lesquelles prennent place des joints toriques sont situées à l’avant du canon interne.

 

Le canon interne mesure 296mm pour un diamètre de 6.045mm sur mon exemplaire.

 

Inutile d’essayer d’ôter le tube de crosse pour accéder au guide de ressort, il faut ôter la gearbox du corps de la réplique.

 

Ici nous pouvons voir le guide de ressort QC (Quick Change) au travers des ouvertures de la gearbox.

 

Le capot moteur s’ouvre sans enlever de vis.

 

Et voici le moteur équipant l’Extremis. Pas vraiment de données techniques sur l’étiquette…

 

La poignée est maintenue à la gearbox via deux vis.

 

Notez le passage des câbles. C’est bien car cela évite que la tête du moteur ne vienne les endommager.

On devine néanmoins un design spécifique de la gearbox « V2 ».

 

Ôtons maintenant le bouton d’éjection du chargeur.

 

Puis c’est au tour de l’arrêtoir de culasse.

 

Les leviers de sélecteur doivent également être déposés.

 

ATTENTION : ne perdez pas la petite bille ni son ressort.

 

Enfin, on retire la vis de la goupille arrière et on la chasse, ainsi que la petite goupille située au dessus de la queue de détente.

 

Lorsque vous sortirez la gearbox, il se peut que les engrenages du sélecteur tombent.

 

Calez bien le sélecteur lors du remontage.

 

Il faut ôter ces pièces avant de pouvoir démonter le reste.

Voici la réplique en kit, passons à la gearbox !

 

Il s’agit de la gearbox Silver Edge APS. C’est une base de V2 modifiée. Attention donc si vous souhaitez changer la gearbox pour une autre marque, cela ne sera peut-être pas facile.

 

Le système est contrôlé par le SDU (Super Dynamic Micro Chip Unit) 1.0, il existe désormais des SDU 2.0.

Le circuit imprimé de la micro-puce est remplaçable, la réparation est facile et rapide. La puce est programmée pour protéger la gearbox lorsque le courant électrique est trop élevé.

 

Pour changer le ressort, il suffit de pousser le guide et de le faire légèrement tourner.

 

Avant d’ouvrir, il faudra démonter la fausse culasse. Elle est maintenue par une vis et un ressort.

 

Ensuite, c’est au tour du système d’arrêtoir de culasse d’être démonté.

 

ATTENTION : il y a un petit ressort.

 

Otons le SDU pour pouvoir accéder à la dernière vis de la gearbox.

Il est maintenu par 4 vis.

 

On enlève les vis de tour de boite…

 

…et voilà !

 

Le graissage est un peu trop prononcé mais ce n’est pas le pire que j’ai pu voir. La queue de détente et son ressort ont sauté lors de l’ouverture.

Bon point, les engrenages étaient correctement calés et l’étanchéité est bonne.

Ici on peut voir le contacteur de queue de détente.

Et là, le capteur magnétique de cycle au niveau de l’emplacement du sector gear.

 

Les engrenages sont montés sur des roulements de 8mm. Les coques semblent solides.

 

Le piston en polymère est équipé d’une crémaillère 14 dents en acier.

 

Le tête de piston est en plastique, elle est dotée de petits orifices permettant au joint d’être bien plaqué au cylindre lors du cycle.

 

Le piston est ajouré pour permettre d’avoir un volume d’air adapté à la taille du canon interne.

 

La tête de cylindre est en plastique.

 

Le nozzle en métal est équipé d’un joint torique interne. Il mesure environ 21.68mm.

 

Le tappet plate est au format Marui.

 

Les engrenages sont également compatibles Marui, sauf le sector gear qui est spécifique. Il est muni d’un delayer (retardateur) en plastique et d’un aimant.

 

Les engrenages sont en acier frité. Ils semblent de bonne facture.

 

Je suis plutôt surpris de la qualité globale de l’interne. Je m’attendais à tellement pire !

 

Voici comment remettre la queue de détente.

 

On n’oublie pas non plus le ressort de la fausse culasse avant de refermer !

 

 

 

Il n’y a pas d’éclaté dans la boite.

 

-Chronographe AceTech BT.

-Batterie LiPo 11.1V 1300mAh.

-Billes bio Xtreme Precision 0.20g et 20.5g bio Airsoft Surgeon.

 

A près de 380 FPS de moyenne à la 0.20g en sortie de boite, cette Phantom Extremis développe un poil trop d’énergie pour être utilisée en rafale dans le milieu associatif français. Heureusement, on peut remplacer le ressort sans avoir à tout ouvrir.

Avec ses 16.5 billes par seconde, la cadence de tir est raisonnable. La réactivité est bonne sans être exceptionnelle. Le hop-up est un ancien design mais il est efficace. Toucher une cible à 47 mètres n’a pas posé de problème mais on pourra faire mieux en terme de groupement pour peu que l’on soit posé sur un appui. Personnellement, j’aurais aimé un bloc avec une molette radiale, plus facile à ajuster.

 

Je vous laisse voir cela en vidéo :

 

 

J’ai honte…

Je me suis laisser guider par mes a priori concernant APS et cette réplique partait perdante dans mon esprit…

Certes, ce n’est pas le meilleur AEG que j’ai pu tester mais ce Phantom Extremis a quelques atouts sympathiques.

Les choix de designs font oublier la plate-forme AR-15 et apportent un peu de fun à la réplique. L’interne semble solide et en cas de problème, on trouve des pièces de rechange sans problème. Attention cependant aux coques de la gearbox qui ne sont pas standard et au sector gear qui est équipé d’un aimant.

Les performances en sortie de boite ne sont pas mirifiques mais pas ridicules non plus.

Pour résumer, ce produit est dans la moyenne de ce à quoi on peut s’attendre pour cette gamme de prix. Si le design du Phantom Extremis vous plait, foncez, sinon vous trouverez tout un choix de répliques dans la même tranche de tarif qui pourront également vous satisfaire.

J’espère que cet article vous permettra d’y voir plus clair et de vous aider à déterminer si elle vous intéresse.

N’hésitez pas à commenter en bas de page pour nous raconter vos aventures avec les AEG APS.

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-Look sympathique.

-Changement de ressort rapide.

-Electronique embarquée.

-L’interne a l’air solide.

 

-Bloc hop-up type Marui, il est temps de passer à du rotary…

-Gearbox non standard.

-Attention, sector gear équipé d’un aimant (on trouve la pièce dans les boutiques en cas de casse).