Review Cybergun Canik TP9 Combat Elite

 

 

 

1er novembre 2022.

 

En 2021, Cybergun annonçait avoir acquis la licence de l’armurier turc Canik pour l’airsoft. En fin d’année dernière, j’avais eu la chance de visiter les locaux d’Arkania où sont situés les bureaux de R&D Cybergun. A cette occasion j’avais pu toucher ce TP-9 en avant-première et j’avais été très enthousiasmé par les finitions apportées aux répliques, je n’avais cependant pas pu tirer avec.

C’est en avril 2022 que j’ai reçu un peu en avance mon exemplaire numéroté destiné aux « influenceurs ». Ce n’est pas pour autant que j’allais parler seulement en bien du Canik, j’ai essayé une fois encore d’être le plus impartial possible, je vous laisse découvrir les entrailles de la bête et les dernières nouvelles à son sujet ! Bonne lecture.

 

Je vous propose de voir ou revoir la vidéo de présentation, en plus j’avais reçu un colis très sympa pour l’occasion…

 

Il s’agit bien entendu d’une réplique du pistolet semi automatique Canik TP-9 Combat Elite.

 

 

On ne peut pas louper le fait que l’on est en présence d’une réplique de Canik, la boite orange est assez explicite.

 

A l’intérieur une coque en carton héberge la réplique et son chargeur.

Le contenu est assez spartiate, il consiste en :

-Une réplique du TP-9, ici en version beige. Constituée de polymère et d’alliage, elle mesure 200 mm pour une masse de 765 grammes.

-Un chargeur à gaz pouvant emporter 20 billes (BBs).

-Un manuel d’utilisation.

 

 

 

Le TP-9 est résolument moderne, avec sa carcasse en polymère fibré, sa glissière en métal et ses contrôles ambidextres. Elle s’adapte parfaitement aux attentes que l’on peut avoir (c’est bon, je l’ai bien vendu ? ^^).

La prise en main est agréable et on peut l’accessoiriser facilement.

Notez que la réplique est disponible en beige, en noir et en bi-ton.

 

Utilisez votre souris pour faire tourner la réplique. 

 

 

Les différents marquages sont bien réalisés et la peinture de la glissière semble très robuste.

 

La carcasse est également dotée des marquages officiels.

 

Seul un « Made in Taiwan » trahi l’origine de la réplique.

 

Le canon externe avec ses marquages Salient Arms International et le calibre de l’arme réelle.

 

On peut deviner également les lettres SAI lorsque l’on tire la glissière vers l’arrière.

 

La texture de la crosse est très bien rendue, les marquages Canik y figurent également.

Des picots symétriques prennent place à l’avant de la crosse.

 

Des petits picots constellent le dosseret en plastique noir.

 

Enfin, des stries sont situées à l’avant du pontet.

 

L’extension de puits de chargeur est en métal. Elle permet d’engager le chargeur plus rapidement et possède un logo SAI.

 

Le bouton d’éjection de chargeur est assez massif. Sa forme carrée et le manque de texture jurent un peu avec le reste de la réplique.

 

L’arrêtoir de glissière est très long, il est ambidextre. Les stries de préhension arrières sont bien marquées et permettent d’armer la réplique sans peiner.

 

Juste devant, nous pouvons voir le bouton de déverrouillage de la glissière. Il y en a un de chaque côté et les deux doivent être actionnés en même temps.

 

La queue de détente est également inspirée de Salient Arms. Elle possède un profil plat et une palette de sûreté similaire au « safe action » de chez Glock permet d’éviter les départs de coup si on ne l’efface pas lors du tir.

 

Ce n’est pas une illusion, elle est VRAIMENT large !

 

Un rail au standard Picatinny permet d’installer une lampe ou un laser sur la carcasse. Des stries de préhension sont également présentes à l’avant de la glissière.

Le canon externe se termine par un filetage de 14mm antihoraire (CCW) protégé par une bague moletée. Ma bague ne bougeait pas pendant le tir mais si c’est le cas sur votre réplique, n’hésitez pas à ajouter un joint torique sur le canon externe.

 

A l’arrière de la glissière, on retrouve le témoin de chargement. Lorsqu’il est protubérant, la réplique est armée.

 

Lorsqu’il est enfoncé, la réplique n’est pas armée. Notez la plaque avec le numéro de série unique de la version « collector ».

 

Notez qu’il n’a rien à voir avec le numéro situé sur le côté de la glissière. On peut également voir que l’extracteur est une pièce séparée.

 

Un témoin de chambre est situé, lui, sur le dessus de la glissière. Il est mobile c’est très chouette.

 

 

 

 

Le Tp-9 dispose d’origine d’un emplacement pour y monter différentes plaques adaptées à différents optiques du marché. Aucune plaque n’est fournie avec la réplique mais les « vraies » plaques Canik sont compatibles.

 

Pour y accéder, déposez la hausse, elle est maintenue serrée sur la glissière via deux petites vis sans tête.

 

Faites-la glisser sur le côté, puis dévissez la plaque.

 

Les adaptateurs viennent ensuite se visser ici.

 

Mais de base, un combo hausse/guidon est bien entendu monté sur la réplique. Le guidon est équipé d’un morceau de fibre orange pour faciliter la prise de visée.

 

A l’arrière par contre, c’est tout noir…

 

On peut tout de même remarquer le marquage SAI.

 

La prise de visée est simple et efficace.

 

 

 

Le chargeur à gaz permet d’emporter 20 billes.

 

A l’arrière on retrouve des repères et la capacité en cartouches réelles.

 

Un talon en plastique « +3 » vient se glisser sur le chargeur. Sur le vrai, cela permet de mettre 3 cartouches en plus.

 

« Canik » trône fièrement sur le talon de chargeur.

 

La valve de remplissage est située sur la plaque inférieure du chargeur, mais contrairement à d’autres marques, il est possible de faire le plein sans ôter le talon en plastique.

 

En effet, un petit téton monté sur ressort permet de faire la liaison entre le nozzle de la bouteille de gaz et la valve de remplissage. Malin !

 

 

 

Le démontage est relativement facile. Tirez les deux boutons noirs vers le bas et faites coulisser la glissière vers l’avant.

 

Vous constaterez qu’in ne s’agit pas d’une copie d’un système existant. Tout est nouveau, y compris le système de percussion de la valve du chargeur.

 

Et oui, il s’agit d’un système de percuteur « poussé », c’est à dire que l’action de votre doigt sur le queue de détente vient faire appuyer progressivement le percuteur sur la valve, provoquant son ouverture.

La sensation est horrible sans chargeur car il n’y a aucun mur, ni aucun « clic » ^^.

Une fois le chargeur engagé c’est beaucoup mieux mais attention à bien appuyer franchement sur la queue de détente sinon vous allez créer une micro fuite (CF vidéo de présentation).

 

 

Ici au repos.

 

Et là lorsqu’on appuie sur la queue de détente.

 

Le bouton d’éjection de chargeur peut être changé de côté. Pour se faire, ôtez le ressort repéré par la flèche jaune.

 

 

Retirez le bouton puis changez son orientation.

 

Et remettez le ressort à l’inverse.

 

Et voilà un Canik gaucher !

 

Attaquons-nous au reste. Otez la bague de protection du canon externe, puis la tige-guide.

 

Le ressort récupérateur est solidaire de la tige. Il y a également une bague en plastique noir que l’on peut ôter.

 

Puis on peut enlever l’ensemble canon/hop-up.

 

C’est beau ! Moi qui suis sensible aux productions SAI, je suis comblé par cette collaboration entre Canik et la marque américaine !

 

Nous pouvons maintenant séparer le canon interne et le hop-up du canon externe. Sur la photo il s’agit de mon combo joint-canon TNT utilisé pour les tests de comparaison.

ATTENTION : les vis du bloc ont été montées au frein-filet et ne sont pas de super qualité, allez-y doucement et avec une empreinte de tournevis adaptée.

 

Ici les pièces d’origine, le canon en laiton WE à fenêtre étroite et son joint à bourrelet rectangulaire long et fin.

 

Le canon mesure 102mm pour un diamètre de 6.05mm.

 

Si vous souhaitez remplacer le joint, assurez-vous que le bourrelet passera dans la fenêtre.

 

Voici le bloc une fois démonté.

 

La petite molette de réglage est en plastique. Notez la fine rainure supérieure, c’est le débattement total du réglage. Il est limité. On peut également voir quelques traces de frottement car la patte d’appui vient racler contre le bord de la rainure.

 

Et voici la pièce la moins réussie de la réplique. La patte d’appui.

Non seulement sa partie inférieure est à angle droit et vient racler la rainure de la molette, mais les points d’appui sont trop espacés pour que cela ait un effet efficace sur le joint.

 

Comme on peut le voir sur la photo ci-dessous, les points d’appui sont au niveau des bords de la fenêtre du canon, difficile de bien appuyer dans ces conditions…

 

Pour atténuer le problème, il suffit d’ajouter une pièce type I-key Maple Leaf (ici en version imprimé 3D) mais un correctif arrive sur la prochaine série, avec un appui en plastique conçu par AWC et qui sera disponible sur les nouvelles répliques ET dans les magasins qui en feront la demande (et fourni à titre gratuit pour les possesseurs de la première série de TP-9.)

Ici la pièce AWC et la façon de l’installer.

Il s’agit d’une languette en plastique moulée. Elle va venir compléter la patte d’appui.

 

Et voilà ! J’ai testé, ça fonctionne plutôt bien même avec le joint d’origine !

 

 

 

Un bon nettoyage, un graissage adapté et vous êtes prêts à jouer !

 

 

Il n’y a pas d’éclaté dans la boite.

 

 

-Chronographe Acetech AC6600BT.

-Gaz airsoft surgeon.

-Billes bio 0.20g XTreme Precision 0.25g bio G&G et 0.28g bio Airsoft Surgeon.

La réplique développe 0.84 joules de moyenne avec du gaz 130 PSI à 16°C et à la 0.20. Cela représente une vitesse en sortie de canon de 300 FPS. Une charge de gaz permet de tirer deux charges de billes.

Le recul n’est pas massif mais il permet néanmoins d’éprouver des sensations agréables lors du tir. La queue de détente nécessite un peu d’entrainement car si on appuie trop lentement on peut faire échapper un peu de gaz avant que la réplique cycle.

Avec le hop-up d’origine (et sans le spacer des nouvelles versions) on peut toucher une cible de façon régulière jusqu’à une quinzaine de mètres. Ensuite, le peu d’effet hop-up est perceptible même avec une bille légère. Une fois un appui digne de ce nom installé, les trajectoires sont plus stables et on peut atteindre une cible plus lointaine. Vous pouvez également changer le canon et le joint si vous voulez, mais n’oubliez pas l’appui !

Avec le petit nub en plastique qui équipera les prochaines versions, la réplique retrouve une bonne portée et un groupement satisfaisant, même avec l’ensemble joint/canon d’origine ! Bonne nouvelle !

Je vous laisse voir cela dans la vidéo de présentation à 14:13 et 22:10 minutes :

 

 

 

Ce premier essai de réplique de pistolet Canik est-il un succès de la part de Cybergun ?

Les finitions sont superbes et il procure de bonnes sensations de tir, les plaques pour optique sont compatibles et il est possible d’accessoiriser facilement la réplique.

J’ai remarqué qu’après ma vidéo, pas mal de joueurs ont été refroidis par cette histoire de hop-up peu efficace. J’ai même eu des retour de certaines boutiques comme quoi des acheteurs potentiels avaient hésité à prendre le TP-9 à cause de ma vidéo.

Heureusement, la grande majorité a bien entendu le message : c’est une bonne réplique, bien finie et agréable à utiliser MAIS si vous utilisez votre pistolet régulièrement au delà de 25 mètres, attention, vous pourriez être déçu par les performances…

Pour le commun des joueurs qui utilise sa réplique de poing en bâtiment ou à courte portée, le TP-9 se comporte assez bien et permet de se faire plaisir, certains ont même fait de la compétition IPSC avec sans problème. Personnellement j’aime pouvoir compter sur mon backup en cas de touche sur ma réplique principale, d’où mes modifications…

Néanmoins, le problème avait bien été identifié par Cybergun et le correctif ne va pas tarder. Je reste cependant peu fan du combo canon/joint proposé depuis des années par WE/AWC.

Le percuteur poussé nécessite quelques chargeurs pour qu’on s’y habitue mais au final cela s’avère efficace bien que déroutant.

Certes, j’aurais aimé des dosserets additionnels, une petite tige de nettoyage et pourquoi pas une plaque pour monter un RMR, mais le tarif aurait sans doute été trop élevé pour le joueur lambda.

Faisons confiance à Cybergun pour qu’une version plus « select » sorte un jour pour les joueurs exigeants et un peu plus fortunés (ceux qui n’ont pas de plein d’essence à faire ^^).

J’espère en tout cas que cet article vous aura permis de vous faire une idée plus précise de la réplique et vous aidera à faire votre choix.

N’hésitez pas à commenter en bas de page et à nous raconter comment ça se passe avec votre Canik !

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-Enfin une réplique de TP-9 !

-Trois modèles disponibles.

-Très bonnes finitions.

-Bonnes sensations de tir.

-Possibilité de monter des optiques avec les plaques Canik (non fournies).

 

 

-L’appui du hop-up (en cours de révision).

-Le combo joint/canon AWC.

-Pas de mur sur la queue de détente sans chargeur plein de gaz.