Review Tokyo Marui AKM GBBR

 

03 juin 2023.

 

Il était temps les amis !

Vous vous rendez compte, Tokyo Marui aura sorti un Type89 GBBR avant un AK ! Vous me direz, c’est leur fusil national, l’effort est louable…  Heureusement, après le M4 MWs et ses variantes, la firme japonaise s’est enfin décidée à nous proposer un Ak, et pas n’importe lequel : l’AKM.

Depuis ma vidéo un second modèle est sorti mais je n’en ferai pas la review.

Merci à Impulse101 pour leur service toujours au top et en avant pour l’autopsie de l’AKM GBBR Tokyo Marui !

 

Je vous propose de voir ou revoir la vidéo de présentation :

 

 

Il s’agit d’une réplique du célèbre AKM (Автомат Калашникова модернизированный ) russe.

 

 

Comme d’habitude, Marui nous propose une boite originale. Le carton est imprimé d’un motif rappelant une sorte de caisse. On y retrouve le nom de la réplique ainsi que la numérotation dans la série des GBBR. il s’agit ici du 10e modèle proposé par la marque nipponne.

 

A l’intérieur, la réplique et ses accessoires sont posés sur une housse en tissus et des pads en polystyrène permettent de protéger le tout.

 

Une petite fiche posée autour e la poignée pistolet vos exhorte à lire le manuel d’utilisation.

 

Cet autocollant protège le corps de la réplique du passage du levier de sélecteur. Il est d’ailleurs écrit que le sélecteur laisse une trace sur le corps.

 

Une autre fiche précise comment emballer la réplique dans sa housse. La crosse et le compensateur doivent être placés dans les doublures et la corde la plus longue côté crosse.

Pour ma part je ne compte pas l’utiliser.

 

Marui est allé jusqu’à reproduire les marquages typiques présents sur ce genre de housses.

 

Une fausse boite de cartouches contient les accessoires.

 

Un petit morceau de mousse protège la crosse du frottement de l’attache sangle.

Au final, la boite contient :

-La réplique de l’AKM. elle est constituée d’un peu d’acier, d’alliage et de plastique et mesure 890 mm pour une masse de 3500 grammes.

-Un chargeur à gaz pouvant emporter jusqu’à 35 billes (BB).

-Un bouchon de sécurité.

-Une tige de nettoyage.

-Un BB-loader.

-Un sachet de 100 billes.

-Le manuel d’utilisation.

-Une clé de réglage du guidon.

 

 

Quel bel AKM !

Oui, c’est de l’aluminium au lieu de l’acier, du plastique au lieu du bois, mais c’est tout de même très convaincant même lorsque c’est posé à côté d’un vrai fusil.

La prise en main est bonne, la base est rustique et les contrôles accessibles. Bref, c’est un AKM…

 

Ici un récapitulatif des photo postées dans la vidéo de présentation à côté d’un vrai AKM :

 

La poignée réelle

 

Et l’excellente reproduction Marui.

 

Le capot Marui en haut, le vrai en bas.

 

Le capot Marui se monte sur le vrai AKM.

 

Par contre le capot réel ne passe pas sur la Marui, il y a environ 2mm de différence en largeur.

 

Marui en haut, vrai fusil en bas.

 

AKM

 

Réplique.

 

Marui en haut, l’arme en bas.

 

Marui étant spécialisé dans la maquette, ils nous offrent presque tous les marquages présents sur une vraie arme. Ici les marquages d’usine.

 

Le logo Izmash et l’année de fabrication, ainsi que le numéro de série.

 

Mais on n’oublie pas les marquages airsoft pour rester dans la légalité du marché japonais.

 

On peut voir ici les crans du sélecteur de tir. on remarque également le revêtement légèrement granuleux qui recouvre le corps de la réplique.

 

La crosse est en plastique mais un procédé d’impression permet à Marui de répliquer l’apparence du contreplaqué. Concernant la couleur, il y a tellement de variantes qu’il est difficile de dire qu’ils ont fait n’importe quoi. Personnellement j’aime assez cette teinte sombre.

 

C’est visuellement très réussi mais plus on s’approche et plus on se rend compte qu’il s’agit bien de plastique.

Un anneau attache sangle est vissé du côté gauche de la crosse.

 

La plaque de couche est en métal. Un orifice permet d’y insérer un kit de nettoyage si le cœur vous en dit.

 

La poignée en plastique est également « imprimée » pour lui donner une apparence type bakélite. Elle n’a presque rien à envier à une vraie poignée !

 

Le revêtement choisi réplique plutôt bien la peinture utilisée sur les AK. Il est d’un noir assez profond et légèrement granuleux.

 

Ne cherchez pas le hop-up derrière la culasse, vous ne trouverez que la tige d’emprunt des gaz.

 

Pour les réglages, ça se passe par le dessous.

Lorsque vous avez la crosse vers vous, à droite il y  a la molette de réglage du hop-up et à gauche (ici repérée par une flèche), la pièce qui permet de déverrouiller le tir à vide.

 

Dans cette position, le tir s’arrête lorsque la dernière bille a été tirée.

On voit que la planchette élévatrice est en position haute.

 

En faisant coulisser la pièce vers l’arrière, on va venir empêcher la planchette de remonter à fond, du coup, on pourra tirer à vide.

 

La molette de réglage du hop-up, ici entourée en vert. Je trouve son réglage légèrement « spongieux » et au final assez peu précis.

 

Ici une vue de l’ensemble mobile en position de repos. La pièce argentée à gauche est le percuteur de valve.

 

Au niveau du pontet et de la queue de détente rien de spécial, c’est du bon vieux old school. Idem concernant le loquet d’éjection du chargeur.

 

Le garde-main est composé du même plastique que la crosse. Marui est même allé jusqu’à imprimer les tiges de renfort présentes sur les vraies pièces.

 

Une très légère ligne de moulage est présente sous la pièce mais c’est très peu visible.

 

On remarque que le canon externe est strié. S’agit-il du passage d’un outil lors de l’usinage de la pièce ?

 

L’avant caractéristique de l’AKM, avec son bloc d’emprunt des gaz, son guidon et son compensateur biseauté.

 

Le compensateur est vissé sur un filetage de 14mm antihoraire (CCW). Il est donc possible d’y installer n’importe quel accessoire compatible. Le petit ergot reste prisonnier, ça évite de le perdre.

 

On remarque que la tige de nettoyage est une fausse, l’extrémité qui devrait être filetée ( à gauche sur la photo) ne l’est pas.

 

 

Sans surprise on retrouve le guidon habituel avec son petit cran que l’on peut ajuster en hauteur avec l’outil fourni.

Et une hausse graduée de 0 à 1000 mètres.

 

La visée est rapide et efficace. Ca tombe bien car sans modification il ne sera pas possible d’installer un optique.

 

 

Le chargeur en métal peut emporter 35 billes. Il pèse 520 grammes.

 

Un petit logo Izmash est présent du côté gauche de la coque.

 

Et bien entendu on a des marquages Marui.

Au niveau des lèvres, une petite pièce permet de faire baisser la planchette élévatrice et de permettre le tir à vide. C’est sur cette pièce que le réglage situé dans le puits de chargeur vient appuyer.

 

La valve de remplissage en gaz est située au niveau du talon de chargeur.

 

Lorsque le chargeur n’est pas chargé en billes, une plaque vient empêcher le percuteur de la frapper.

 

Ici je simule la présence de billes an appuyant sur la planchette élévatrice, cela efface la plaque et libère l’accès à la valve de percussion.

 

Ici, une vue sur le gas route et les lèvres du chargeur.

 

 

 

 

C’est parti pour un démontage en règle. Une fois le capot supérieur retiré on a accès à l’ensemble mobile.

La tige guide est fixée sur un bloc amortisseur.

 

Le ressort récupérateur ressemble à un vrai mais est évidemment beaucoup moins dur, Marui a très bien travaillé.

 

 

Retirons l’ensemble…

 

Lors du mouvement arrière, l’ensemble mobile vient frapper un plateau et écrase deux gros joints toriques, cela amorti le choc.

Ici j’appuie, on peut voir un jour se créer.

 

Là, en position repos.

 

Retirons maintenant l’ensemble mobile. Il est composé d’un porte culasse et d’une tige d’emprunt des gaz.

L’ensemble pèse 320 grammes, c’est raisonnable et procure de bonnes sensations lors du tir.

 

Au lieu d’une culasse, nous trouvons un ensemble cylindre-nozzle dans l’ensemble mobile.

 

Il est possible d’accéder au cylindre en désolidarisant deux pièces composant l’ensemble mobile. Il faut dévisser deux vis Allen. ATTENTION : elles sont montées au frein-filet.

 

 

 

Dévissez progressivement les deux vis en même temps, chacune est maintenue dans une pièce différente.

 

 

Désolidarisons le guide de nozzle à l’avant , attention au ressort.

 

Marui est attentif aux contraintes induites par les chocs répétés sur les différents ensembles. Cette pièce guide et amorti le mouvent du nozzle.

 

Voici le cylindre sorti du corps.

 

Outre le joint torique qui fait l’étanchéité, on remarque une petite roulette qui guide la pièce et fluidifie le cycle.

 

Le nozzle. Son profil réplique grossièrement celui d’une culasse d’AKM.

 

L’interne est beaucoup moins réaliste que chez GHK mais comme sur les M4 MWS, tout est pensé pour éviter les contraintes et apporter un maximum de fiabilité.

En contrepartie, c’est moins facile à démonter.

 

Le nozzle vient chambrer les billes dans le bloc hop-up. a gauche, la molette de réglage du hop-up, à droite le loquet de tir à vide.

 

Pour démonter la crosse il va falloir ôter la plaque de couche. Elle est maintenue via deux vis.

 

Une très longue vis maintient la crosse sur sa pièce d’accroche.

 

La pièce d’accroche ici, elle rend très difficile l’adaptation de vraies crosses… Heureusement des kits bois sont disponibles sur le marché.

 

On peut la démonter mais ça ne rend pas l’adaptation beaucoup plus simple…

 

Pour ma part j’ai acheté un kit bois proposé par Ra-tech. Il n’est pas parfait, notamment au niveau du profil inférieur du garde-main mais la crosse convient. je vais devoir récupérer l’anneau attache sangle.

 

En haut, la crosse en bois. j’aurais aimé qu’ils gardent la couleur foncée utilisée par Marui… Au pire cela peut être poncé et teinté…

On constate que le vernis est plus brillant que le plastique d’origine.

 

Profitons-en pour démonter le garde-main. Faites faire une rotation au loquet.

 

Otez la partie supérieure du garde-main.

 

Le plastique est fixé au tube d’emprunt des gaz via des vis cruciformes.

 

Voici le tout désassemblé.

 

Pour enlever la partie inférieure, levez le loquet et faites avancer la pièce en U.

 

Un petit ressort permet de plaquer le garde-main pour gommer le jeu.

 

Ici avec le kit bois, remarquez la différence de profil de la partie inférieure, c’est bien dommage…

 

En contrepartie, le kit s’assemble parfaitement. si vous êtes bricoleurs, un garde main réel vous coutera bien moins cher…

 

Et voici le résultat avec le kit bois. Si vous préférez des accessoires plus modernes, certaines marques proposent des options intéressantes pour « tacticooliser » votre AKM. Au nouveau modèle baptisé AKX vient d’ailleurs de sortir chez Marui.

 

Le modèle  :

Continuons le démontage.

Pour séparer l’avant de la réplique, il suffit d’ôter deux grosses vis Allen.

 

C’est vraiment très pratique et surtout, rapide !

 

Démontons le loquet de tir à vide, attention à ne pas perdre le ressort.

 

 

Puis desserrons la vis de maintien du bloc hop-up afin de tout faire coulisser hors du canon externe.

 

Laissez-moi au passage vous faire voir la molette de réglage. Elle est graduée de 1 à 8.

 

Hop, ça glisse tout seul !

 

On peut ici remarquer la différence de taille entre le canon externe et le canon interne. Cela permet à Marui de rester bien en dessous des limites d’énergie imposées au Japon (0.98 joules max).

 

Voici le bloc hop-up. Il est en métal. La molette actionne une patte d’appui qui monte ou descend pour faire varier l’appui directement le joint (bucking).

Ici je presse la patte d’appui. elle a une bonne amplitude mais il y a un peu de jeu entre la molette et la patte.

 

En démontant la molette on accède à la seconde vis qui maintient le bloc fermé. on peut voir la spirale formée par le profil interne de la molette. Cette spirale fait bouger l’appui via une petite excroissance.

 

Voici le profil de la patte d’appui. Il n’y a pas de nub d’origine mais des marques tierces en proposent pour améliorer l’effet sur les billes lourdes.

 

Séparons le bloc en deux.

 

Le joint est un type VSR10. D’origine il est très bon, vous pourrez le remplacer par le modèle compatible de votre choix.

 

Observez la large fenêtre du canon interne.

 

Le canon en laiton mesure 200mm de long pour un diamètre intérieur de 6.085mm sur mon exemplaire. On a de la place pour mettre un canon beaucoup plus long mais Marui est limité à moins d’un joule pour le marché japonais.

 

Et je termine par la poignée pistolet. Une longue vis la traverse et s’insère dans un écrou. Les vraies poignées sont compatibles.

 

Il ne nous reste plus qu’à tout remonter et à graisser les ensembles qui en ont besoin.

 

 

 

 

 

-Chronographe AceTech AC6600BT.

-Green gaz Airsoft Surgeon 130 PSI. Gaz ATM 110 et 150 PSI.

-Billes 0.20g Extreme precision bio et 0.28g Bio airsoft surgeon.

 

La vélocité avec un gaz à 110 PSI est déjà assez bonne avec 320 FPs de moyenne et 8 billes par seconde de cadence de tir.

A 130 PSI on monte à 358 FPS et 10.6 billes par seconde et à 150 PSI étrangement on est à 355 FPS de moyenne pour une cadence de tir de 11 billes par seconde.

Le hop-up fait bien son travail sur mon exemplaire, les billes 2.28 partent droit et assez loin. La cible située à 45m n’avait aucune chance et il y avait encore assez d’énergie pour atteindre des distances supérieures. J’avais également encre assez d’amplitude sur le hop-up pour pouvoir lever des billes un peu plus lourdes. Si ce n’est pas votre cas, des solutions existent pour améliorer l’appui sur le joint.

Les sensations de tir sont bonnes, le recul est franc sans être massif et cet AKM fait partie des répliques qui vous donnent le sourire lorsque vous appuyez sur la queue de détente !

Vous retrouverez ces différents tests dans ma vidéo de présentation.

 

Comme d’habitude, cette réplique Tokyo Marui divisera. D’un côté le clan des « j’aime pas le plastique et je préfère le « réalisme » GHK » et de l’autre, des joueurs qui veulent une réplique à l’externe fidèle et ne veulent pas se prendre la tête en upgrade et autre fiabilisations.

Même si votre truc c’est de tout contester et de penser que le monde n’est qu’une vaste conspiration, il est clair et net qu’à côté d’un vrai AKM la Marui fait illusion jusqu’à ce qu’on s’approche un peu trop près et que l’on décèle la présence des garnitures en plastique. Ses dimensions sont quasiment identiques à son pendant réel et Marui a bien travaillé l’environnement de sa réplique avec une boite sympathique, une housse de rangement et les accessoires indispensables.

Les performances en sortie de boite sont correctes pour une réplique équipée d’un canon de 200mm et l’amélioration des performances sera facilement réalisable sans se ruiner.

Le recul est convaincant et c’est vraiment un plaisir de tirer avec cette réplique. Les pièces de rechange et de personnalisation sont disponibles un peu partout et une variante un peu plus « moderne », l’AKX, a vu le jour récemment.

Attention cependant, si vous mettez la main sur des garnitures RS, il sera difficile d’installer une crosse en bois sans être un minimum à l’aise en menuiserie et équipé des outils adéquats.

Au final, Marui signe un très bon produit qui ne satisfera certainement pas les fans de « réalisme », le plastique reste du plastique et le corps en aluminium, si joli soit-il, reste de l’aluminium…

J’espère que cet article vous permettra de faire votre choix et de déterminer si cet AKM Marui peut figurer dans votre arsenal. N’hésitez pas à partager vos expériences en bas de page.

Si vous souhaiter bénéficier de promotions et récompenser le travail effectué, n’hésitez pas à parcourir les liens suivants :

J’espère que cet article vous aidera à y voir plus clair et à faire votre choix. N’hésitez pas à nous raconter vos expériences en bas de page.

Pour soutenir l’Antre/To support my work :
🔫 Mes patches et occases
🤑 Tipeee
🤑NaturaBuy
🔫Lien affilié boutique Novritsch
👕 Goodie shop de l’Antre
🔫 Airsoft Skin Zone :  Bénéficiez de 10% sur tous les articles avec le code « COLLETAGOMETTE »
🤑 Lien affilié Olight (économisez 10% avec le code « Ding10 » )
Et Olight Canada (Code « Dingo10 »)
🤑 Evike Europe, Profitez de 15% de réduction avec le code « ding15 »

 

 

-Un AKM convaincant même avec ses garnitures en plastique.

-Dimensions quasiment aux cotes du vrai AKM.

-Bonnes performances en sortie de boite.

-Bonnes sensations de tir.

-Pas mal de marques proposent des kits et des pièces de rechange.

 

 

-Difficile voir impossible d’utiliser toutes les garnitures RS (notamment la crosse).

-Même si les plastiques sont convaincant, ça reste du plastique.

-Interne moins « réaliste » que GHK.

-Corps en aluminium.