Review Double Eagle Polymer80 PFS9

Prix public constaté lors de sa sortie : 125€

15 septembre 2023.

Ces derniers temps, j’ai vraiment été agréablement surpris par la marque Double Eagle.

J’aurai d’ailleurs le plaisir de vous proposer des reviews complètes de certains AEG d’ici quelques semaines.

Non seulement leurs répliques sont de bonne qualité mais les prix semblent maitrisés pour ne pas asphyxier les joueurs.

Ils assemblent également des répliques pour des « licensors » tels qu’ASG ou Umarex et ce PFS9 a été commandé par Janus Division Group. qui possède la licence Polymer80.

Etant donné le prix de la réplique et de ses chargeurs de rechange, j’ai voulu savoir si c’était un bon plan d’acheter ce pistolet automatique sur base Glock GEN3.

Je vous propose de découvrir la réplique avec moi.

Avant tout, je vous laisse voir ou revoir la vidéo de présentation :

Pour en savoir plus sur la vraie arme, je vous propose de visionner la vidéo de mon pote Gaëtan de la chaine Tap Rack :

Et le site de P80 ICI.

La boite est plutôt sympathique, avec la marque P80 en gros, un dessin du PFS9, les logos Double Eagle et Janus Division Group.

A l’intérieur, ça ressemble à une boite « VFC » avec un rabat sous lequel est calé le chargeur. La réplique est emballée dans du papier bulles.

A l’intérieur, on retrouve un nouveau dessin du PFS9 et un QRcode.

Le contenu est le suivant :

-La réplique du P8 PFS9. Constituée de polymère renforcé et d’alliage, elle mesure 186 mm pour une masse de 800 grammes.

-Un chargeur à gaz pouvant emporter 30 billes (BB).

-Des vis.

-Une paire d’organes de visée hauts.

-Un certificat d’authenticité.

-Une cible.

-L’éclaté de la réplique.

J’ai choisi la version noire mais la réplique existe en couleur grise ou beige.

Le vrai PFS9 reprend la mécanique des Glocks17 de 3e génération. Ici, c’est également une mécanique interne type Glock Marui qui a été choisie.

La glissière est en alliage et le corps en polymère renforcé. Certaines pièces internes sont en acier.

La prise en main est très bonne (j’en parlerai plus bas) et les différents contrôles sont cohérents avec ce que l’on peut attendre d’une base Glock.

Licence oblige, on retrouve quasiment tous les marquages que l’on peut avoir sur le vrai.

Ici les marquages de marque et la provenance de l’entreprise (Dayton, Nevada).

Un discret P80 sur la partie inférieure gauche de la crosse.

P80 sur la plaque arrière.

P80 sur le dessus de la glissière.

Le calibre de la vraie arme sur le canon externe.

Et le numéro de série sur une plaque située à l’avant de la carcasse au niveau du rail.

L’angle de la poignée est calqué sur celui des Colt 1911. Cette prise en main ayant un franc succès aux USA (et ailleurs !), cela permet aux fans de cette arme emblématique de ne pas trop être dépaysés.

Le motif rugueux type stippling est moulé. Il est agressif sans être désagréable et permet d’éviter les glissements lors des manipulations et du tir.

Le même motif est présent sur le devant et l’arrière de la crosse.

Un orifice permet la pose d’une dragonne.

A l’instar des Glocks, un tenon de déverrouillage de la glissière traverse la carcasse. On le tirera vers le bas pour pouvoir démonter la réplique.

La queue de détente est plate, avec un système type « safe-action » qui empêche le tir si l’action sur la queue de détente n’est pas franche. On remarque deux petites bossettes à l’arrière.

Le pontet a une forme particulière. Il offre assez d’espace pour permettre de tirer avec des gants.

Un « undercut » est directement moulé à l’arrière du pontet pour permettre une position de main plus haute. Remarquez également le bouton d’éjection de chargeur qui rappelle celui des Glocks GEN3.

La queue de castor est assez prononcée, cela permet de ne pas se blesser lors du cycle.

Le bouton de verrouillage de glissière est également similaire à celui d’un Glock. Il est fonctionnel et verrouille la glissière vers l’arrière lorsque le chargeur est vide.

Un rail est présent à l’avant de la carcasse. Il s’agit d’un rail type Picatinny. Il est donc plus facile d’y adapter une lampe que sur une carcasse de Glock.

Le canon externe est taraudé pour que l’on puisse monter un traceur ou un modérateur de son. Il s’agit d’un pas de 11mm horaire (CW).

Des stries de préhension sont usinées à l’avant et à l’arrière de la glissière. Elles permettent d’armer la réplique même avec les mains glissantes.

Une plaque est vissée sur la partie supérieure arrière de la glissière, elle permet l’installation d’un optique point rouge type RMR. Voyons cela plus en détails dans la section suivante…

Par défaut, le PFS9 est équipé d’une paire d’organes de visée standard. Le guidon est pourvu d’un point blanc.

La hausse fixe est dépourvue de repères. C’est censé améliorer l’acquisition de la cible.

En effet, on ne se concentre que sur le repère du guidon…

La réplique est équipée de série d’une plaque amovible qui découvre un emplacement pour viseur point rouge type RMR.

En fonction du modèle de votre viseur, il faudra peut-être limer ces deux petits ergots de centrage.

Les vis de fixation du RMR sont fournies dans la boite.

Voici un exemple, ici avec une vitre de protection.

Afin de pouvoir viser en cas de panne du RMR, une paire d’organes de visée hauts est fournie. La hausse et le guidon sont ornés de points blancs.

A l’avant, une petite vis maintient le guidon. A l’arrière, il faudra déposer la longue vis de maintien du blowback housing (BBH).

Voici la visée une fois les organes installés.

Le chargeur à gaz peut emporter 30 billes (BB). Il est équipé d’un talon étendu.

Les marquages de capacité « réelle » de l’arme sont moulés à l’arrière. De base, ce sont des chargeurs de Glock17.

Un orifice permet d’accéder à la valve de remplissage en gaz.

Le chargeur s’intègre plutôt bien mais vous pourrez utiliser des chargeurs Glock17 type Marui et copie.

Le démontage est identique aux Glocks airsoft, il faut donc ôter le chargeur, armer la réplique, actionner les petits loquets vers le bas et pousser la glissière vers l’avant.

Pas de surprise ici, c’est bien une mécanique inspirée du système Marui.

La surprise vient plutôt du fait que la plupart des pièces sont en acier, c’est peu commun sur une réplique de grande série à ce prix.

La molette de réglage du hop-up est accessible une fois la glissière déposée. Des petits crans permettent d’obtenir un réglage assez fin sans que cela ne bouge lors du tir.

Le ressort récupérateur est solidaire de la tige-guide.

Un petit ergot permet de centrer la tige-guide dans le bloc hop-up.

Nous pouvons maintenant retirer l’ensemble canon/hop-up de la glissière.

Puis retirer l’ensemble canon interne/hop-up du canon externe.

Le bloc est en alliage, il est maintenu fermé par deux petite vis cruciformes.

La patte d’appui en acier est très ferme, elle est plate et très large pour assurer un bon appui sur le joint.

Ouvrons pour voir l’intérieur et accéder au joint (bucking). On peut également voir que la spirale de la molette de réglage du hop-up permet une large plage d’ajustement.

Une petite bille montée sur un ressort vient se placer dans différents crans situés sur la partie interne de la molette.

De la patte d’appui au profil du joint et au système de crans, cela ressemble à une copie des blocs Striker de chez Poseidon.

Le joint est assez souple. Son bourrelet est un petit carré plat.

Le canon en laiton mesure 94mm pour un diamètre de 6.04mm.

J’en parlais plus haut, cette vis permet de déposer la hausse ainsi que le blowback housing.

On peut enfin déposer le blowback housing (BBH) en le retirant doucement de la glissière.

Deux pièces risquent de tomber de l’arrière du BBH, n’oubliez pas de les remettre avant de remonter.

Le nozzle est maintenu en position arrière par un ressort long et fin. On ôte le ressort et on peut désolidariser le nozzle de son BBH.

On constate que la tête de piston en caoutchouc a une forme particulière.

Le ressort se place comme ceci pour le remontage.

Le faux extracteur est une pièce à part, attention à ce qu’elle ne tombe pas lorsque vous démontez le BBH.

Après un bon nettoyage et une lubrification adaptée, on peut tout remonter.

-Chronographe Acetech AC6000BT

-Gaz Airsoft Surgeon 130 PSI et ATM 150 PSI.

-Billes bio 0.20 Extreme Precision et 0.25g bio Open blaster ASG.

Les tests de tir ont été effectués en hiver avec des températures assez basse.

A 14°C avec un gaz à 130 PSI, la réplique sort dans les 270 FPS à la 0.20. C’est largement suffisant pour une réplique de poing.

On peut néanmoins tirer la totalité des billes avec une charge de gaz.

La queue de détente gratte un peu au départ mais après quelques chargeurs, cela va mieux.

Sur cible, on constate des performances assez moyennes au delà de 20 mètres MAIS les tests sont faits avec une réplique en sortie de boite, non démontée, non dégraissée. Et il se trouve que le joint est un peu gras, n’hésitez pas à utiliser cet article pour démonter et nettoyer ou changer le joint.

Je vous laisse voir cela en vidéo :

Pour peu que le design de cette réplique de PFS9 vous convienne, c’est pour moi un sans-faute de la part de Double Eagle.

Le rapport qualité-prix est excellent, les finitions également et si on prend la peine de dégraisser le joint de hop-up, les performances sont à la hauteur.

L’interne en acier et la qualité du bloc hop-up de ce P80 sont également deux beaux atouts. Ajoutez à cela le prix des chargeurs de rechange et le fait que les chargeurs type Glock17 Tokyo Marui et copies soient compatibles et vous avez un combo parfait.

Enfin, la réplique est directement livrée avec un support pour optique type RMR et des organes de visée hauts.

Si je n’avais pas déjà trop de répliques de poing, le P80 PFS9 Double Eagle aurait facilement pu devenir mon backup attitré !

Ma seule inquiétude est de savoir si la réplique s’avère fiable à moyen et long terme…

J’espère que cet article vous aidera à déterminer si cette réplique peut correspondre à vos attentes, n’hésitez pas à utiliser le module DISQ en bas de page pour nous faire part de vos expériences avec cette réplique.

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