Review Secutor Virtus IV

 

04 avril 2024.

 

7 ans ! Déjà 7 ans que Secutor a mis en vente son premier modèle de réplique. Tempus fugit diraient-ils et ils auraient raison !

Après les multiples GBB, les DMR, les AR, les shotguns et les LMG, Secutor glisse une série de smg au catalogue : les Virtus !

Fruit de la collaboration entre Secutor et plusieurs usines asiatiques pour correspondre à un cahier des charges adapté à un prix raisonnable, voyons ce qui se cache dans la boite et sous la coque du Virtus.

 

Avant d’entrer dans les détails je vous propose de voir ou revoir la vidéo de présentation :

 

 

Il s’agit d’une réplique basée sur le H&K MP5.

 

 

Comme d’habitude, Secutor reste sur le thème de la Rome antique et des gladiateurs et propose une boite ornée d’un vaillant hoplomaque ainsi que du nom de la gamme proposée : VIRTUS.

 

Le contenu de la boite est bien protégé par une coque en mousse compacte.

La boite contient :

-La réplique. Majoritairement constituée de polymère renforcé, elle mesure entre 525 et 695 mm pour une masse de 2120 grammes.

-Un chargeur mid-cap pouvant emporter 110 billes( BB).

-Un sachet de billes.

-Une torche.

-Une batterie rechargeable.

-Un manuel d’utilisation.

-Une tige de nettoyage.

 

 

 

La gamme Virtus est donc basée sur la plateforme MP5 avec trois variantes disponibles.

J’ai choisi de vous présenter le Virtus IV car il est équipé d’une torche et je voulais la tester pour vous.

Le corps de la réplique est constitué de polymère renforcé à la fibre de verre. Quelques parties métalliques y sont fixées ici et là.

L’externe est basé sur une production Golden Eagle mais nous verrons que tout l’interne a été remplacé pour correspondre au cahier des charges fixé par Secutor. Il ne s’agit donc pas d’un bête repack vendu plus cher comme cela se faisait encore il y a une dizaine d’années chez certaines marques.

Si vous êtes habitué au vénérable MP5 Tokyo Marui vous ne serez pas dépaysé.

 

La référence est gravée superficiellement sur le côté droit du corps.

 

Le numéro de série est quant à lui gravé sur le côté droit.

 

Les autocollants « légaux » sont collés à l’arrière.

 

Ce modèle est équipé d’une crosse coulissante composée de deux tiges latérales en alliage reliées par une plaque de couche en plastique dur.

 

Un loquet permet de déverrouiller la crosse et de la placer sur l’une des 3 positions possibles.

Rétractée…

 

…cran intermédiaire…

 

…déployée.

 

Le sélecteur de tir réplique un boitier Navy 3 positions : SAFE – SEMI – FULL AUTO.

Il est ambidextre et ses crans sont assez bien marqués.

 

Un anneau en acier permet d’y attacher une sangle.

 

Le support de crosse est quant à lui en plastique.

La fausse culasse est directement moulée sur le corps de la réplique. De fausses traces de soudure ont été implémentées au moule.

 

La poignée pistolet est intégrée au receveur inférieur.

 

C’est également le cas du pontet. il est assez large pour pouvoir tirer avec des gants épais. La queue de détente est en métal.

 

Le chargeur est maintenu verrouillé par un cran. Pour effacer le cran et éjecter le chargeur, on peut soit appuyer sur un bouton latéral, soit actionner une palette située devant le pontet.

 

Une vue sur le bloc hop-up en passant par le puits de chargeur.

 

Un second attache-sangle en acier est vissé coté gauche de la réplique.

 

Le bloc sur lequel la hausse prend place dispose également de fausses traces de soudure.

 

Un rail Picatinny est fourni en série avec les Virtus. Il peut se démonter.

 

Le levier d’armement est en métal mais il est monté sur un tube en plastique. On va éviter trop de HK-slaps ! Il ne sert à rien étant donné que la fausse culasse est fixe.

 

Le petit levier de réglage du hop-up est situé à l’arrière du garde-main.

 

Le bloc à l’avant de la réplique est en alliage. Il y a un troisième emplacement prévu pour fixer une sangle.

 

Le canon externe est équipé d’un filetage de 14mm HORAIRE (CW) sur cette version. Sur les deux autres, il s’agit d’un 14mm antihoraire (CCW).

Une bague protège le filetage.

 

J’ai dû ici utiliser un adaptateur pour pouvoir monter mon traceur.

La flèche indique l’emplacement de la lampe torche fournie avec le Virtus IV.

La commande de la lampe est un interrupteur situé sur le côté droit du garde-main. Un appui continu pour éclairer, deux appuis pour le mode stroboscope.

La lampe éclaire bien et la batterie rechargeable permet de ne pas à avoir à acheter des piles de manière récurrente.

Le montage de la lampe n’est pas compatible avec l’emploi d’un traceur ou d’un modérateur de son.

 

 

 

 

 

Le guidon est fixe. Son cran de mire est protégé par un anneau.

 

La hausse est un tambour percé d’orifices de plusieurs diamètres.

 

Chaque orifice est identifié par un chiffre.

 

La visée est intuitive et rapide à prendre.

 

 

Le chargeur mid-cap de 110 billes dispose d’une coque en métal et d’un interne en plastique.

 

Le marquage romain SPQR est gravé sur le bas du chargeur. Il signifie

Senatus populusque Romanus

« Le sénat et le peuple de Rome ».

 

 

 

La réplique est maintenue assemblée par trois goupilles. Commençons par les ôter.

 

Le garde-main peut coulisser vers l’avant afin de l’enlever et d’y placer la batterie.

 

Cela permet de mieux voir la tirette d’ajustement du hop-up.

 

La connectique est de type mini Tamiya et on trouve un petit fusible de 20 ampères sur le câblage « argent ».

 

Un emplacement à l’avant du garde-main permet d’y visser la lampe dédiée.

 

Il y a assez de place pour mettre une batterie de bonne capacité. D’origine, c’est dimensionné pour héberger les batteries Mini-S NiMh 8.4V Marui.

 

 

A l’arrière, un bloc monté assez serré héberge la crosse et l’anneau attache sangle. Tirez-le vers l’arrière pour accéder au changement de ressort rapide.

 

ATTENTION : une petite patte en acier peut sortir de son emplacement, n’oubliez pas de la repositionner avant de remettre le bloc.

Les câbles sont stockés dans ce compartiment, retirez-les

 

Des cosses sont protégées par un petit tube de gaine thermorétractable.

 

Inutile de les déconnecter pour accéder au guide de ressort mais c’était plus facile pour les photos. On voit ici une sorte de rondelle épaisse maintenue par une vis. Elle empêche le guide de ressort de se mettre en vrac. J’y reviendrai plus tard.

 

Une fois les cosses débranchées, on peut séparer le bas et le haut du Virtus.

 

 

Pour pouvoir faire sortir la gearbox du corps de la réplique, il va falloir ôter le moteur et dévisser le grip.

 

Attention à ne pas perdre la petite cale et à bien la replacer au remontage.

 

Le moteur à axe long est de type indéterminé. Aucune donnée n’y est inscrite.

 

Il est nécessaire d’enlever deux vis cruciformes avant de pouvoir passer à l’étape suivante.

La palette gauche du sélecteur de tir doit également être dévissée.

 

Un axe est solidaire de la palette droite. Tirez dessus pour le faire sortir.

 

La gearbox peut désormais glisser hors du corps de la réplique.

 

Accéder au hop-up et au canon interne n’est pas une mince affaire. L’architecture Marui est vieillissante et tout sauf intuitive. Il faut dire que ces « maquettes » d’armes ne sont à l’origine pas faites pour être démontée et modifiées.

Commençons par retirer le rail supérieur.

 

Le receveur supérieur est en effet composé de deux demi-coques maintenues entre elles par des vis cruciformes.

 

Le bouton d’éjection du chargeur doit également être retiré.

 

Au tour de la hausse désormais…

 

Profitons-en pour faire coulisser le bloc avant et le retirer du receveur supérieur.

 

Un joint torique maintient la patte de réglage du hop-up. Il faut l’ôter.

 

Et voilà !

 

Le bloc hop-up est fixé au corps via deux vis cruciformes.

 

Il y a pas mal de jeu sur le système d’ajustement du hop-up. Le bloc est en plastique.

 

Un tuyau noir vient cacher la couleur laiton du canon interne, retirons-le ainsi que la patte d’attache.

 

Pour ôter le canon du bloc hop-up, défaites ces deux vis et ôtez la pièce.

 

Un petit téton permet de ne pas se tromper lors du remontage.

 

Le Virtus est équipé en série d’un joint Maple Leaf. Il s’agit sans doute d’un Macaron 50°.

 

Le canon interne en laiton mesure 205 mm pour un diamètre de 6.01 mm.

 

Nous disposons désormais d’un joli puzzle, occupons-nous maintenant de la gearbox.

 

Il s’agit d’une gearbox V2 un peu spéciale. Elle ressemble à s’y méprendre aux gearbox EFCS Ares/Amoeba mais ce n’est PAS une gearbox EFCS Ares/Amoeba.

Par exemple, vous ne pourrez pas programmer l’ETU à l’aide du boitier Ares.

En jaune, j’ai entouré le capteur à effet Hall qui détecte le cycle du sector gear.

 

Et sur cette photo, l’aimant situé sur le selector plate qui sert à déterminer le mode de tir.

 

Attention lors du remontage, on voit ici qu’à l’usine les câbles ont été mal placés. Heureusement, aucun câble n’est dénudé.

 

Avant d’ouvrir, déposons le ressort et son guide. Après avoir ôté la rondelle, il faut pousser et faire tourner le guide. Attention à ne pas vous prendre une pièce dans le visage.

Le guide de ressort jure un peu avec le reste. Il s’agit d »une pièce assez grossière ne possédant ni butée à billes, ni rondelle permettant au ressort de le pas vriller.

 

Et on peut voir qu’il a déjà un peu souffert de ce manque…

 

Avant de pouvoir ouvrir la gearbox, il est nécessaire de déposer la partie supérieure de l’ETU (Electronic trigger unit).

 

Ici nous pouvons voir le nom et le numéro de téléphone de la compagnie qui produit l’électronique « intelligence quantitative de Bell » (traduction google lens, est-ce lié à une notion de quotient intellectuel ?).

Nous pouvons observer le contacteur de queue de détente.

 

Du côté opposé on a (entre autre) des capteurs à effet Hall qui détectent la position du selector plate.

 

Déposons les vis afin de séparer les deux carters de la gearbox…

 

L’interne est plutôt propre, les engrenages étaient assez bien calés et l’étanchéité est parfaite.

 

Certains bushings se sont désolidarisé de leurs emplacements, n’hésitez pas à les remonter avec une petite goutte de frein-filet fort.

Jetons un œil à la partie pneumatique…

 

Le piston en polymère dispose d’une crémaillère de 15 dents en acier.

La tête de piston ventilée est en aluminium anodisée.

 

Le cylindre est en laiton et l’intérieur est poli. Un orifice est censé procurer le bon volume d’air en fonction de la longueur de canon.

 

A l’instar de la tête de piston, la tête de cylindre est en aluminium anodisé. Elle est usinée d’un bloc.

 

Une rondelle en caoutchouc permet d’amortir la tête de piston lors du cycle.

 

Le tappet plate en plastique a un profil particulier adapté à la forme du delayer du sector gear. Cela ressemble aux pièces utilisées pour faire des configurations DSG (dual sector gear).

 

Le nozzle en aluminium usiné par CNC est anodisé. Il est équipé d’un joint torique interne. Il mesure environ 21.21 mm.

 

Les trois engrenages sont montés sur des paliers (bushings) de 8mm.

 

J’ai été très surpris de voir que le bevel gear était équipé d’un roulement intégré à la manière des G&P super torque up.

 

Les engrenages sont en acier. A vue de nez je dirais qu’il s’agit d’acier fritté.

 

Un petit aimant est intégré au sector gear, il sert de déclencheur au capteur à effet Hall qui détecte le cycle. Notez également l’usinage particulier du delayer.

 

Avant de tout remonter, on n’oublie pas de bien dégraisser et d’appliquer une lubrification adéquate !

 

 

Il n’y a pas d’éclaté dans la boite.

 

 

-Chronographe Eshooter Blaster M BT

-Batterie LiPo 7.4V 1500mAh

-Billes bio 0.20g Canik (cybergun) et 0.28 bio Open Blaster ASG.

Bonne nouvelle, Secutor s’arrange pour calibrer les Virtus à environ 1 joule (330 FPS à la 0.20g). Si cela ne vous convient pas, le système de changement de ressort rapide permet d’adapter sans peine l’énergie de la réplique en fonction de vos besoins.

Avec 13.6 billes par seconde à la LiPo 7.4, la cadence de tir est suffisante pour se faire plaisir. La réactivité est convenable grâce au contacteur de queue de détente et le cycle est plutôt fluide.

Le hop-up fait bien son travail mais le système de réglage s’avère peu précis, il faudra donc s’armer de patience en fonction de la masse de votre bille.

Sur cible je n’ai pas rencontré de problème, j’ai utilisé de la bille 0.28 mais vous pourrez encore monter sans souci. La combinaison du canon 6.01 et du joint Maple Leaf s’avère plus efficace avec de la bille lourde.

Je vous laisse voir ceci en vidéo :

 

 

 

La série Virtus dispose d’un rapport qualité/prix correct, avec un interne satisfaisant, un changement de ressort VRAIMENT rapide, tout cela avec trois modèles différents.

La construction en polymère assure un poids plume à la gamme et les performances en sortie de boite sont correctes et l’énergie adaptée à nos terrains. Cela ne conviendra cependant pas aux joueurs qui n’aiment pas le plastique…

L’électronique embarquée permet d’obtenir une réactivité satisfaisante malgré un moteur un peu poussif. La gearbox type V2 n’est pas standard mais peut être remplacée par une V2 type Marui étant donné que l’architecture globale est copiée sur le MP5 de la marque nippone.

J’aurais aimé un guide de ressort plus qualitatif équipé d’une butée à billes et surtout que les trois répliques aient le même pas de vis au bout du canon. En effet, le Virtus IV a un filetage 14mm CW alors que les deux autres modèles sont en 14 CCW…

Malgré tout, Secutor nous propose une réplique à l’externe solide et à l’interne déjà fiabilisé pour un prix raisonnable. J’espère que cet article vous aidera à déterminer si les Virtus peuvent figurer dans votre collection, n’hésitez pas à nous relater vos expériences avec la réplique en bas de page.

 

Pour soutenir l’Antre/To support my work :

🔫 Mes patches et occases : http://lantredudingo.com/index.php/les-occases-du-dingo/

🔫 Lien affilié Airsoft Entrepôt : https://c3po.link/QyFnZR6dUU

🔫Lien affilié boutique Novritsch : https://novritsch.com/?nov=dingchavez90

🔫Lien affilié OneTigris (10% de réduction avec le code DINGO10) : https://1tgtac.com/?ref=il5n7a1d

😎 Lien affilié Visionalis, pour vos protections et corrections oculaires (5% de réduction avec le code « Ding ») : https://www.visionalis.fr

🤑 Tipeee : https://fr.tipeee.com/lantre-du-dingo

🤑NaturaBuy : https://bit.ly/3DEIjym

👕 Goodie shop de l’Antre : https://shop.spreadshirt.fr/100047058/

🔫 https://www.airsoftskinzone.com/ : Bénéficiez de 10% sur tous les articles avec le code « COLLETAGOMETTE »

🤑 Lien affilié Olight (économisez 10% avec le code « Ding10 » ) : https://bit.ly/3DAgJkD
Et Olight Canada (Code « Dingo10 ») : https://www.olightstore.ca/s/8IP5C7

🤑 Evike Europe, Profitez de 15% de réduction avec le code « ding15 » : https://evike-europe.com

🤑 Lien affilié vers les batteries nomades et produits Allpowers : https://iallpowers.eu/?ref=AA6clpkL21N-ps&utm_source=affiliate

 

 

-Trois modèles différents.

-Interne satisfaisant.

-Changement de ressort rapide.

-Rapport qualité/prix correct.

-Léger.

-Performant et jouable en sortie de boite.

-Compatible gearbox V2.

-La lampe éclaire bien.

 

-Guide de ressort basique.

-Déconseillé si vous n’aimez pas les répliques en plastique.

-Réglage du hop-up perfectible.

-Architecture vieillissante type « Marui ».

-Gearbox spécifique.

-Pas de vis du canon externe différent selon les modèles.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.