Review Umarex Walther PPK-S silenced edition

 

 

Prix constaté à sa sortie : 230-275€


14 novembre 2024.

 

Ca faisait presque une éternité depuis la dernière vidéo d’un Walther PPK dans l’Antre !

Le précédent était japonais, en plastique et assez classe il faut le dire !

Umarex s’est allié à VFC pour nous proposer une version « full metal » de cette arme iconique des années 30 qui reste intemporelle chez les fans de James Bond !

Je vous propose de découvrir ce nouveau PPK/S dans sa version « silenced.

Merci beaucoup à Sylvain de Scarabé-airsoft et aux tipeurs pour leur soutien dans la réalisation de cette review ! Bonne lecture.

 

Je vous laisse voir ou revoir la vidéo de présentation :

 

 

Il s’agit d’une réplique du Walther PPK/S.

 

 

 

La jolie boite est en carton épais. Un dessin de la réplique et son silencieux y figure.

Ne vous laissez pas berner par le drapeau allemand et le petit « German engineering », la réplique vient de Taiwan…

 

A l’intérieur e la boite, le PPK est emballé dans un sachet plastique. Ses accessoires sont situés sous un rabat en carton.

On y trouve donc :

-La réplique du Walther PPK/S. elle est constituée d’acier, d’alliage et de plastique. Elle mesure 155 mm pour une masse de 535 grammes (sans le silencieux).

-Un chargeur à gaz pouvant contenir 13 billes (BB).

-Un faux modérateur de son.

-Une plaquette de tir à vide.

-Un manuel d’utilisation.

 

 

 

Cette réplique de Walther PPK/S est très jolie. La carcasse et la glissière (ou culasse) sont en aluminium, les plaquettes en plastique et de nombreuses pièces sont en acier.

Le revêtement est très joli et semble résistant. Malgré son design quasi-centenaire ses lignes passent encore bien visuellement.

Seule la prise en main et les contrôles trahissent son grand âge.

 

Ici avec le silencieux inclus dans la boite. On se sent dans la peau de Daniel Craig !

 

Il y a pas mal d’acier sur ce PPK/S. Lorsque l’on ouvre la boite et qu’on le sort de son sachet on peut sentir cette odeur particulière d’huile et d’acier.

 

Le modérateur en aluminium anodisé est très léger. Il est creux donc il n’étouffe pas le son de la réplique.

Libre à vous d’y inclure de la mousse.

 

 

Son filetage est spécifique.

 

Revenons à la réplique et à ses marquages. La licence possédée par Umarex permet de reproduire permet de reproduire au mieux les marquage de la vraie arme.

Ils semblent avoir été gravés dans l’aluminium.

 

Un numéro de série (générique ?) Est gravé sous la fenêtre d’éjection et le long de la plaquette de crosse côté droit.

 

Les plaquettes en plastique sont ornées du marquage Walther.

 

Les marquages « airsoft », dont le numéro de lot et de série, sont eux aussi gravés mais après le traitement de surface. Ils dénudent donc l’alliage et transparaissent clairement.

Cela dit, leur emplacement reste discret.

 

Les plaquettes de crosse sont revêtues d’une texture moletée. C’est assez peu agressif pour les mains mais cela permet d’avoir une bonne préhension.

Notez la présence du bouton d’éjection du chargeur dans le coin supérieur gauche de la plaquette.

 

Une vue sur le puits de chargeur.

 

Le marteau est en acier. C’est également le cas du levier de sûreté qui sert également de levier de désarmement (de-cocking).

Actionnez-le vers le bas pour engager la sûreté, si le marteau était à l’armé (cocked) il se rabattra.

 

Ce cran de sureté n’est pas très souple à l’usage, j’ai parfois dû légèrement forcer pour désarmer le marteau.

 

La sûreté fait basculer une pièce en acier qui empêche le marteau de faire son travail. Notez le faux percuteur juste sous la hausse.

 

Des stries de préhension sont placées de chaque côté à l’arrière de la glissière.

 

Même si le PPK/S est compact, le pontet laisse assez d’espace pour tirer avec des gants.

 

La queue de détente est striée.

 

Grâce  son talon ergonomique, le chargeur s’intègre bien sur la réplique et permet une bonne prise en main.

 

On retrouve l’avant au profil si particulier du PPK/S.

 

Le canon externe est taraudé pour accueillir le modérateur de son. ATTENTION : Si vous achetez la version « standard », le canon n’est pas taraudé… C’est bien dommage et plutôt incompréhensible…

 

Ici nous pouvons voir le faux extracteur de cartouche et la couleur chromée du capot de bloc hop-up.

 

 

 

 

Le chargeur à gaz en métal moulé (die cast) peut contenir 15 billes mais il est conseillé de n’en insérer que 13 pour éviter d’endommager le nozzle.

Cependant, à 50€ pièce, ça fait cher pour une si faible capacité…

 

Les marquages Walther et de calibre « 9mm kurz » y sont moulés.

 

Le talon en plastique est vissé au corps.

 

Les valves sont situées l’une au dessus de l’autre.

 

Une vue sur le gas route et les lèvres.

 

 

Le démontage sommaire est rapide.

Commencez par faire pivoter le pontet vers le bas.

Ensuite, tirez la culasse en arrière et séparez-là de ses glissières latérales.

 

Ramenez la culasse en avant pour la séparer de la carcasse.

Il se peut que le ressort récupérateur (recoil spring) reste dans la culasse (ou glissière).

 

Lors du remontage, placez le diamètre le plus élevé vers l’avant.

 

Le blowback housing (BBH) est en acier.

 

Mais ce n’est pas tout. La plupart des pièces internes sont en acier, y compris le canon externe.

 

On remarque alors que la partie argentée visible à travers la fenêtre d’éjection n’est en fait qu’un capot clipsé sur le bloc hop-up.

La molette d’ajustement du hop-up est située juste devant. Elle est crantée.

 

Ici on peut déjà apercevoir le joint de hop-up (en bleu).

 

Une vue rapide du système de percussion.

 

Une fois le capot délicatement ôté, on peut s’occuper de la suite.

Deux vis cruciformes ferment le bloc hop-up. Cependant, l’une d’elle est occultée par l’arrêtoir de glissière.

 

Il faut donc démonter ce dernier. Il est maintenu par une vis à empreinte plate.

ATTENTION : un petit ressort la maintient en tension.

 

Voici l’arrêtoir avec son ressort en place.

 

Otons la seconde vis cruciforme.

 

Nous pouvons séparer une partie du bloc hop-up.

 

Ici nous pouvons observer la molette, la patte d’appui et le joint.

La patte d’appui a une protubérance plate qui vient appuyer sur le joint.

 

 

Retirons l’ensemble de son support…

 

…puis le canon interne du canon externe.

 

Le joint dispose d’un bourrelet plat et allongé. Cela fait longtemps que je n’avais pas eu de GBB/GBBR VFC en main, je ne sais pas s’il s’agit d’un nouveau standard de joint chez le taïwanais.

 

Le canon interne a un profil particulier, attention donc si vous souhaitez le remplacer.

 

Il est très léger et revêt un traitement de surface noir. Il mesure 75mm pour un diamètre intérieur de 6.125mm.

 

Après l’entretien il ne vous reste plus qu’à remonter tout cela tranquillement. La partie la plus délicate est le ressort de l’arrêtoir de culasse.

 

 

Il n’y a pas d’éclaté dans le manuel.

 

 

-Chronographe AceTech AC6600BT.

-Green gas 130 PSI à 20°C.

-Billes bio 0.20g Open Blaster ASG et 0.25g Open Blaster ASG.

 

Avec 0.6 joules (environ 255 FPs à la 0.20g) au gas 130 PSI à 20°C, on pourra aller jouer partout avec ce PPK/S.

La queue de détente est agréable, avec un mur ferme et bien identifié, pas d’over travel et un reset ni trop long ni trop court. Elle se déclenche aux environs de 1.3 kg de pression et on peut bien enchainer les tirs.

Mon exemplaire n’était pas très performant au delà de 20 mètres. Ca éparpille un peu et la petite taille de la réplique ainsi que sa prise en main particulière sont assez punitives. Les billes ont cependant une trajectoire assez tendue, le hop-up faisant bien son travail. J’ai pu tirer environ 45 billes avec une charge de gaz mais je vous conseille de remettre du gaz entre chaque partie afin de garder de bonnes performances. Le recul est sec et plaisant, cela donne envie d’enchainer les chargeurs !

Je vous laisse voir tout cela en vidéo :

 

On ne va pas se mentir, ce Walther PPK/S Umarex/VFC est magnifique !

La présence de nombreuses pièces en acier, ses finition et sa robustesse apparente sont de beaux atouts. Les marquages airsoft sont assez discrets pour ne pas sauter immédiatement aux yeux et ce kit pourvu du modérateur de son donne de suite le cachet « James Bond » que de nombreux joueurs et collectionneurs peuvent rechercher.

Même si à mon sens il s’agit plus d’une réplique de collection pour passionné, ce PPK/S est tout à fait jouable dans son rôle de réplique d’appoint plutôt qu’en réplique principale.

La queue de détente est agréable, le recul est sec et agréable, le cycle fluide et même s’il sera difficile d’être efficace à « longue » portée (ce qui n’est pas son rôle), il s’avère très efficace jusqu’à 20 mètres. Une charge de gaz permet de tirer environ 3 charges de billes.

Cependant, si le prix de la réplique est déjà élevé, c’est le prix des chargeurs qui peut rapidement faire monter l’addition. A 50€ le chargeur (soit quasiment le même prix qu’un chargeur de GBBR), on se demande si les valves sont plaquées or…

De plus, quitte à proposer un faux modérateur de son, pourquoi le laisser vide alors qu’il suffit d’un tube de mousse (ou de rondelles de différents diamètre intérieur) pour avoir un système efficace.

Autre interrogation : pourquoi les version vendues sans le modérateur de son ne sont-elles pas équipées du même canon externe taraudé ? Il est dommage de limiter l’usage d’une version alors que des solutions alternatives (et normées) existent pour les modérateurs de répliques de poing…

Bref, les qualités de ce PPK/S sont bien là mais il va falloir mettre la main à la poche, à vous de voir s’il est digne de figurer dans votre collection. J’espère en tout cas que vous avez assez d’éléments pour décider cela.

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-Un magnifique PPK/S.

-Beaucoup d’acier.

-Très belles finitions.

-Marquages airsoft discrets.

 

 

-Le prix.

-Le prix des chargeurs.

-Silencieux vide.

-Canon non taraudé sur les version sans silencieux.

 

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