Review EMG/Double Eagle – Noveske N4 Ghetto Blaster 7″

 

Prix constaté lors de sa sortie : 390 à 470 € en fonction des versions. 


12 juin 2025.

 

Il m’arrive parfois de plonger dans les archives, juste pour le plaisir de me remémorer certaines répliques, certaines mécaniques… et surtout les réactions qu’elles ont suscitées à leur sortie.

Prenons un exemple marquant : le M4A1 Modular Weapon System (MWS) de Tokyo Marui, lancé fin 2015. À l’époque, les critiques ne se sont pas fait attendre. Beaucoup ont pointé du doigt un manque de réalisme mécanique, reprochant à Marui de ne pas suivre la tendance lancée par d’autres fabricants. Pour beaucoup, ce ZET System trop amorti, presque « molasson », et cette peinture Cerakote jugée superflue sonnaient comme une impasse. Un vrai faux-pas pour la marque japonaise disaient certains…

Et il faut reconnaître que les débuts n’ont pas été simples : Marui est connu pour sa distribution limitée de pièces détachées, et l’aftermarket a mis un petit moment à réagir. Personnellement, j’ai eu pas mal de chance à l’époque – un grand merci à Impulse101 qui m’avait sauvé la mise avec des lèvres de chargeur de rechange, alors introuvables ailleurs !

Aujourd’hui, presque dix ans plus tard, le paysage a bien changé.

Le catalogue Marui s’est étoffé, les pièces compatibles abondent (avec plus ou moins de pertinence, il faut l’admettre) et le ZET System est désormais repris par de nombreux fabricants dans des versions plus ou moins fidèles à l’original. Mieux encore, le terme « MWS », initialement synonyme de « Modular Weapon System », est aujourd’hui utilisé à tout-va pour désigner toute réplique GBBR dérivée de cette première plateforme Marui. En effet, si quelques GBBR ZET Marui sont des MWS , toutes les répliques system ZET ne sont pas des MWS 😉

De mon côté, cela fait maintenant plusieurs années que je fais tourner un hybride MTR16/Mk18 qui me donne entière satisfaction. Et je garde toujours un œil curieux sur les nouveautés qui intègrent ce fameux ZET System.

Alors forcément, quand Evike Europe m’a proposé de tester le N4 Ghetto Blaster EMG/Double Eagle sous licence Noveske, j’étais comme un gosse.

J’avais déjà eu l’occasion de mettre la main sur un N4 signé Double Eagle, et « il paraît » que cette nouvelle version a bénéficié de quelques ajustements techniques. Honnêtement, j’étais plutôt satisfait du précédent (sauf pour le chargeur, soyons honnêtes), mais ce qui m’a vraiment motivé ici, c’est le look totalement barré – et furieusement tendance – du Ghetto Blaster en version Bazooka Green.

Reste à voir maintenant ce que cette réplique a vraiment dans le ventre : est-ce qu’elle est aussi fun à jouer qu’elle en a l’air ?

Réponse dans les lignes qui suivent.

 

Je vous invite à voir ou revoir la vidéo de présentation :

 

Il s’agit d’une réplique du fusil Noveske N4 Ghetto blaster.

 

 

 

La boite en carton est ornée du logo et de la marque Noveske (prononcez Noveski).

 

A l’intérieur, un joli bloc de mousse compacte bleue comporte également le logo et la marque. On peut l’utiliser comme plan de bricolage 🙂

La réplique et ses accessoires sont bien protégés par une coque en mousse noire.

 

On y trouve donc :

-La réplique du Ghetto Blaster. composée de métal et de polymère, elle mesure entre 610 et 730 mm pour une masse de 2060 grammes sans chargeur.

-Un chargeur à gaz pouvant emporter 35 billes (BB). Il pèse 420 grammes.

-Un patch.

-Une tige de nettoyage.

-Un ressort d’amortisseur (recoil/buffer spring).

-Un manuel d’utilisation.

-La liste des pièces en éclaté.

-Un certificat d’authenticité EMG.

 

 

Le N4 Ghetto Blaster est une arme de défense personnelle (PDW) inspirée du Honey Badger de chez Q.

J’ai ici choisi un modèle 7″ en bazooka green (référence Cerakote).

Le corps est en aluminium moulé, le garde main en aluminium usiné par CNC et les autres pièces sont composées de polymère renforcé, d’acier ou d’alliages divers.

Ci dessous les différentes versions disponibles à la vente :

 

 

EMG détient l’exploitation de la licence Noveske donc nous avons droit à tous les marquages officiels, et autant vous le dire tout de suite : Noveske aime tout marquer !

Cela commence par le côté droit du receveur inférieur (lower) qui reçoit les marquages de la marque et du modèle.

 

La face opposée reçoit un gros logo de l’armurier américain.

 

Les marquages du sélecteur de tir sont identifiés sous forme de texte (SAFE-SEMI-AUTO). Le sélecteur est ambidextre et les palettes en alliage ont une forme assez particulière.

De plus, la position SEMI est à 45° (pour un passage plus rapide sans doute…) donc pas d’inquiétude si vous sentez le cran avant les 90°.

 

On peut voir au passage le logo Noveske sur la goupille arrière.

 

Le garde main NHR-9 n’est pas en reste, de nombreux marquages y sont gravés.

 

Le numéro de série et de lot est gravé sur le support de crosse.

 

Un logo est situé à l’arrière du rail Picatinny sur le receveur supérieur (upper)…

 

…sur la goupille avant…

 

…et sur l’avant du canon externe.

 

La crosse rétractable prend place sur un support en polymère. C’est un modèle Q-PDW.

 

La plaque de couche est en plastique dur. Un motif moleté et strié assure un bon contact avec l’épaule.

 

Un insert en acier permet d’attacher un anneau de sangle type quick detach (QD) à droite ou a gauche de la réplique.

 

Un bouton poussoir verrouille la crosse. Appuyez dessus et tirez sur la plaque de couche pour faire coulisser la crosse sur les deux positions possibles.

 

Une…

 

…deux !

 

Les tiges en métal ont l’air solide, le jeu dans la crosse est minime.

 

La poignée pistolet type « Magpul MOE K2 » est en polymère renforcé. Si elle ne vous convient pas elle peut être replacée par de nombreux modèles pour GBBR ou même par de vraies poignées d’AR15.

 

La vis d’accroche est située dans la poignée. Nous en reparlerons plus tard.

 

La queue de détente en acier est une reproduction de modèle Geissele (prononcez « Gaïzli ») SD-C (super dynamic enhance flat bow).

Le pontet est moulé au lower mais offre un bon espace même pour les joueurs qui ont des saucisses à la place des doigts ou qui tirent avec des gants.

Un mini déflecteur est moulé à l’arrière de la fenêtre d’éjection.

 

Le levier de chargement est un modèle emprunté à Geissele : le super charging handle, rebaptisé ici « super badass charging handle » par Noveske.

 

Lorsque l’on le tire en arrière cela ouvre la trappe cache poussière en acier et dévoile d’une part un ghetto blaster et le logo Noveske.

 

L’arrêtoir de l’ensemble mobile (bolt catch/release) et le bouton d’éjection du chargeur sont ambidextres.

 

Une fois la réplique armée on peut mettre le sélecteur sur SAFE. Lorsque le marteau est rabattu c’est impossible.

 

Une vue dans le puits de chargeur (magazine well).

 

Le garde main comporte un rail Picatinny sur ses parties inférieure et supérieure. Les côtés sont munis de ports MLOK.

De multiples usinages permettent de réduire la masse de cette pièce.

 

On a une bonne longueur de rail pour poser optiques et accessoires.

 

Le canon externe est orné du magnifique compensateur Cherry Bomb de chez Q. Il est en acier recouvert d’un superbe plaquage. Si le modèle réel est compatible avec les silencieux « Trash Panda » et « Thunder Chicken », je ne peux pas vous dire quel modèle d’airsoft est adaptable.

 

Par contre, comme il est vissé en 14mm antihoraire (CCW) vous pourrez y fixer tout un tas de modèles du marché.

  

 

 

Le ghetto Blaster est livré sans organes de visée.

 

 

Le chargeur « DMAG » à fausses cartouches apparentes est constitué d’une coque externe en polymère et d’un réservoir de gaz en alliage.

Il peut contenir 35 billes.

 

on peut y voir une silhouette de cartouche dans laquelle est inscrit le calibre 5.56X45 .

 

Même chose du côté droit avec en plus les marquages DMAG 6mm gbb.

 

Des repères de capacité sont également visibles bien qu’inutiles sur nos répliques. Les fausses cartouches et le faux ressort donnent un aspect réaliste au chargeur.

 

Des petites cases permettent de marquer vos chargeurs, Initiales, numéro, à vous de choisir !

 

Le gas route et les lèvres.

 

Et ici, la valve de remplissage (en bas) et l’extension de valve knocker (en haut).

Ce dernier vient frapper la valve de percussion.

 

Le talon est amovible. Appuyez sur la partie centrale et faites-le coulisser.

 

Pour accéder à l’interne, défaites les deux vis cruciformes et faites coulisser la coque vers le bas. ATTENTION : il y a des ressorts qui peuvent sauter.

 

Allez-y doucement.

 

Ici, une vue sur le système d’arrêt de tir en fin de chargeur.

 

Ici, la plaque qui maintient le ressort qui pousse les billes ainsi que le loquet du talon de chargeur et ses deux ressorts.

 

C’est assemblé comme ceci :

 

On peut enlever le ressort et la planchette élévatrice (BB follower).

 

Le couloir de billes est vissé au réservoir de gaz.

 

Le réservoir est maintenu fermé en bas et en haut par des goupilles.

 

Ici, je viens chasser la goupille de l’extension de valve knocker.

 

Cela permet d’accéder à la valve de percussion.

 

Les joints sont ici un peu secs.

 

Et voici la valve de remplissage.

 

Les lèvres sont maintenue par deux goupilles.

 

On peut alors remplacer les lèvres ou le gas route en cas de casse ou d’usure.

 

 

Casser la réplique en deux est facile, il suffit de chasser la goupille arrière. Cette dernière ne tombera pas car elle est prisonnière.

 

Cela permet d’accéder à l’ensemble mobile (bolt carrier) et à la poignée de chargement.

 

Une fois la goupille avant chassée également, le upper peut être séparé du lower.

 

Ici l’accès au réglage du hop-up. Notez qu’il s’agit ic du bloc+ajustement MAXX model et non pas du système d’origine.

 

Le groupe détente (trigger group), copie quasi-conforme du Marui, est un peu trop lubrifié mais pour un graissage d’usine cela permet de protéger les pièces lors du transport maritime.

 

Le marteau est équipé d’un roulement sur lequel l’ensemble mobile vient coulisser.

 

La plupart des pièces sont en acier.

 

L’amortisseur et son ressort (buffer) sont maintenus par un bouton carré. on appuie dessus en maintenant l’amortisseur pour en pas qu’il s’envole.

 

Le ressort installé est plus fin que celui fourni dans la boite. Il permet certainement d’avoir de meilleures performances par temps frais mais procure moins de sensations.

 

Rassurez-vous, si vous les mélangez cela ne fait pas tant de différence que ça…

 

Le garde main est maintenu à l’écrou de canon (barrel nut) via 6 vis qui sont très bien serrées.

 

Cela découvre le faux emprunt des gaz.

 

Et on peut voir les marquages complets du canon externe.

 

Pour aller plus loin nous devons ôter le bloc d’emprunt des gaz et son tube. Deux vis sans tête (grub screws) maintiennent le tout.

 

 

Pour accéder au bloc hop-up et au canon interne il faut maintenant dévisser l’écrou de canon (barrel nut). Lors du remontage assurez vous que les orifices taraudés tombent en face des trous du garde main.

 

Une rondelle en acier prend place entre l’écrou et le receveur supérieur.

 

Nous pouvons a présent retirer le canon externe.

 

Puis en faire sortir l’ensemble canon interne/hop-up.

 

Le système d’ajustement est maintenu au receveur par une petite vis cruciforme.

 

Il glisse ensuite hors du receveur. Ici il s’agit d’un système MAXX.

 

Voici le système d’origine. Sa molette possède beaucoup plus de crans que la pièce Marui, offrant ainsi une plage de réglage plus précise.

 

Et voici le bloc hop-up d’origine. Il est maintenu fermé par un simple joint torique.

 

Lorsque l’on actionne la molette, cela fait varier la hauteur du bras qui appuie à son tour sur la barre d’appui du hop-up.

 

Tout étant amorti sur ce système Marui, un joint torique vient en partie absorber le choc du guide de nozzle et éviter le rebond de l’ensemble mobile.

 

Avant de passer au démontage du bot carrier, j’en ai profité pour remplacer la poignée pistolet par une vraie Magpul k2.

Lorsque vous vissez la poignée, ne serrez pas trop, cela peut éventuellement aller jusqu’à casser l’alliage du receveur.

 

Voici l’ensemble mobile (bolt carrier).

Il est en alliage et pèse 215 grammes. Il héberge le nozzle.

La collerette du nozzle coulisse et revient en place grâce à un petit ressort.

 

Un roulement est installé sur sa partie inférieure arrière. Il augmente la fluidité du cycle et réduit l’usure des pièces.

 

Voici le nozzle, il est comparable au modèle Marui. Il est relié au BC par un ressort de rappel.

 

Retirons les deux vis qui maintiennent la fausse clé d’emprunt des gaz. elle est en plastique et est mobile. Elle contribue à amortir les chocs avant à l’aide d’un ressort.

Elle sert également de guide au nozzle.

 

Une pièce de verrouillage en plastique maintient un ergot métallique lui -même relié au ressort de rappel du nozzle.

On l’ôte en la faisant glisser vers le haut, puis on retire le nozzle par l’avant.

 

L’arrière du nozzle se termine par une coupelle en caoutchouc censée procurer l’étanchéité nécessaire au fonctionnement optimal de la réplique.

 

On peut la retirer et on découvre qu’un joint torique était présent sur l’ergot de maintien de ressort de rappel.

 

 

Otons cette longue vis cruciforme. Notez l’emplacement du ressort de la collerette du nozzle.

 

Cela permet de faire sortir l’interne do nozzle.

De gauche à droite : ressort de valve, valve, ensemble poussoir/ressort de rappel.

 

Si vous le souhaitez, c’est le moment d’installer une valve ajustable qui permet d’adapter votre réplique aux règles locales.

 

Ce puzzle vous plait ? Nous n’en avons cependant pas encore terminé.

 

 

Si la crosse type PDW ne vous convient pas, il est possible de la remplacer par un tube de crosse et une crosse type AR-15.

Retirons la vis de 10mm qui maintient le support de crosse.

 

L’extrémité de la vis est arrondie.

 

 

Puis dévissons le tube d’amortisseur (buffer tube).

 

Si la crosse PDW ne vous plait pas, vous pourrez installer un ensemble classique de tube/crosse/ressor/buffer.

 

Pour accéder à la trigger box on doit retirer le sélecteur de tir.

Les palettes sont maintenues sur leur axe via une longue vis.

 

Retirez seulement la palette droite. Cela suffit.

 

Une vis raccorde la trigger box au receveur inférieur.

 

Retirons une goupille et le sélecteur de tir.

 

On peut en profiter pour démonter le bouton d’éjection du chargeur.

 

La peinture est intégrale. Je ne sais pas de quelle nature elle est mais elle semble robuste.

 

 

Et voilà une belle trigger box Marui… euh… Double Eagle !

 

 

Dans le processus, l’arrêtoir de culasse et son ressort tombent. Cette pièce n’est pas en contact avec le BC, elle vient actionner le système ZET.

 

Ici j’ai ôté la plaque du système ZET. Ce système permet d’assurer une bonne accroche de l’ensemble mobile lorsque le chargeur est vide tout en amortissant le choc à l’aide d’un système à ressort. C’est certes moins réaliste que d’autres systèmes mais c’est fiable et solide.

 

En haut, le ressort et la tige de sélecteur de tir. En bas, le ressort et la tige du ZET.

 

Trois vis maintiennent la trigger box fermée.

 

N’oubliez pas d’enlever la tige de renvoi du bolt catch (puis de la remettre au remontage).

 

On peut également enlever le renvoi qui fait le lien entre la plaque du ZET et la tige du ressort.

 

Puis on ouvre ! C’est… gras !

Le lubrifiant semble adapté (à vu de nez, c’est de la graisse type PTFE) mais a été appliqué en trop grande quantité. C’est bien pour une longue période en container maritime mais un peu trop généreux pour une utilisation normale.

 

Pour les cas comme celui-ci, je troque mon éternelle essence F pour une bombe de nettoyant/dégraissant pour freins.

 

On y voit beaucoup plus clair.

 

Avant de tout assembler je lubrifierai les points de contact avec de la graisse type PTFE (ou Téflon), peu importe la marque. Une application en fine couche à l’aide d’un pinceau est suffisante.

 

Lors de l’ouverture il se peut que le percuteur (valve knocker) et son ressort sortent de leur emplacement. Ici une photo avec la position du ressort sur son axe.

 

Les deux pièces une fois démontées.

 

Le valve knocker dans son emplacement mais sans son ressort.

On voit également la position du reste des pièces. Marteau, queue de détente et gâchettes dont les pattes sont actionnées ou non par le sélecteur de tir.

 

Et le valve knocker en position avec son ressort.

 

 

Attention à tous les petits ressorts qui peuvent sauter hors de leurs logements… En cas de casse, ces gâchettes sont disponibles sous plusieurs marques.

 

 

 

 

-Chronographe AceTech AC6600BT.

-Gaz 130 PSI. 17°C

-Billes 0.20g bio ASG Open Blaster et 0.28g Bio ASG Open Blaster.

 

Le chargeur d’origine couplé à 10 secondes de remplissage en gaz 130 PSI donne des valeurs autour d’un joule à la 0.20g et j’ai pu tirer environ 47 billes sur la première charge de gaz. C’est peu mais il faut parfois quelques charges pour que le gaz prenne sa place. Le full permet d’envoyer entre 11 et 14 billes par seconde. Je n’ai pas constaté d’augmentation d’énergie (Joule creep) en augmentant la masse des billes.

Avec le chargeur de ma N4 précédente on a un peu moins d’un joule mais j’ai pu tirer 75 billes (le chargeur est un peu plus ancien).

Enfin, un chargeur Marui permet de tirer en moyenne à 1.1 joules et niveau autonomie on est à 80 billes, soit l’équivalent du chargeur N4.

Sur cible je suis passé à 150 PSI pour compenser les températures hivernales et je suis monté à 0.28 grammes. Toucher la cible a été une formalité même à 45 mètres. Le hop-up fait son travail et donne de bon résultats en sortie de boite.

Le full est difficile à tenir par basse température avec le chargeur d’origine (et celui du N4, et les PMAG Guns Modify) mais s’avère satisfaisant avec un chargeur Marui.

Les sensations de tir sont très agréables et le recul est un peu moins absorbé que sur un M4 classique.

L’action sur la queue de détente est assez sensible (autour d’un kilo de poids de détente) mais le mur est bien identifié. Le reset est franc mais faites attention à la « trigger discipline » ! Elle est assez moyenne mais c’est souvent le cas des queues de détentes sur ce système Marui.

Je vous laisse revoir tout cela en vidéo :

 

 

Quel plaisir de voir débarquer cette série Noveske N4 Ghetto Blaster !


Double Eagle progresse à chaque nouvelle réplique, et même si leur première génération de N4 GBBR était déjà jouable, on constate ici une nette amélioration des finitions. J’ai également noté une meilleure compatibilité avec certaines pièces issues de ma Marui, ce qui est un vrai plus.

En cas de casse — ou tout simplement si vous souhaitez customiser votre réplique avec l’une des centaines de pièces proposées par les marques du marché —, l’opération devrait se faire sans trop de difficulté. La présence de nombreuses pièces internes en acier, combinée aux systèmes d’amortissement inspirés de Marui, devrait limiter les risques de casse. Cela dit, seul le temps (et les retours des joueurs) confirmera sa solidité à long terme.

Dès la sortie de boîte, le Ghetto Blaster est jouable et procure de bonnes sensations de recul, bien présentes sans être excessives. Le hop-up se montre efficace, avec une plage d’ajustement précise, permettant d’obtenir de bonnes performances, peu importe le grammage de billes utilisé.

Seul bémol : j’ai trouvé le chargeur d’origine moins performant que d’autres modèles compatibles (Guns Modify, Cyma, Marui). C’était déjà un point faible lors de mes essais sur la toute première N4 de la marque.

Et puisque l’on parle de chargeurs… il faut bien avouer que les prix deviennent franchement délirants à mesure que le GBBR se démocratise. Acheter une réplique à 400 € pour devoir au final investir près de 700 € si l’on veut 4 ou 5 chargeurs supplémentaires, c’est un frein pour beaucoup.

Petite précision : les copains d’OPS Store ont subi une casse en utilisant un chargeur Marui. Difficile de dire s’il s’agit d’un défaut isolé de leur exemplaire ou d’un souci plus large. De mon côté, après trois parties en plus de cette review, je n’ai rencontré aucun problème avec mes chargeurs Marui.


En résumé : si le look atypique de ce Ghetto Blaster ne vous rebute pas, que vous cherchez un GBBR fiable, bien conçu, compatible avec de nombreuses pièces détachées et que vous n’êtes pas encore lassé des plateformes type AR15, il a clairement sa place dans votre collection.

Mais après tout, c’est à vous de décider
N’hésitez pas à partager vos retours d’expérience sur le Ghetto Blaster via le module DISQ en bas de page, ou dans les commentaires de ma vidéo YouTube.

Vous pouvez également me suivre, soutenir la création de contenu et profiter de codes promo en cliquant sur CE LIEN.

 

 

 

-Encore des modèles qui reprennent le système ZET.

-Très bonnes finitions.

-Plusieurs modèles et couleurs disponibles.

-Compatibles avec de nombreuses pièces MWS.

-Efficace et pas trop puissant en sortie de boite.

-Pièces du trigger group en acier.

 

-Fiabilité et résistance des matériaux à voir dans le temps.

-Chargeur d’origine assez peu performant.

-Prix des chargeurs GBBR.

-Certains joueurs sont peu sensibles au style « Honey badger ».

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