Review- Novritsch – SSR4 Mk1 GEN2
Prix constaté lors de sa sortie : 229€ pour la version polymère. 289€ pour la version métal.
14 septembre 2025.
Si j’avais eu le choix, j’aurais testé le SSR77A2. Les Steyr AUG AEG de bonne facture sont trop rares pour passer à côté d’un modèle amélioré avec soin.
Mais j’ai eu le SSR4 MkI de seconde génération. Ce lanceur type AR-15 est désormais supplantée par le SSR4 Mk2 mais il n’en reste pas moins une réplique prête à jouer disponible en version polymère ou métal.
Voyons ensemble ce que nous réserve cette réplique estampillée Novritsch !
Je vous laisse avant tout voir ou revoir la vidéo de présentation :
Il s’agit ici d’une base type AR-15.
La boite noire en carton est ornée d’une photo du SSR4.
La réplique et ses accessoires sont protégés par de la mousse compacte.
Le manuel est à scanner pour accéder à la « SSR4 Novritsch Academy ».
Dans la boite, il y a :
-Le SSR4 MkI GEN2. J’ai ici la version en métal. elle mesure entre 740 et 820 mm pour une masse de 2200 grammes.
-Un chargeur de 220 billes (normalement elle est livrée avec un mid cap de 140 billes).
-Une longue clé Allen pour démonter le tube de crosse.
-Une tige de nettoyage.
-Le manuel.
Il s’agit donc d’une base type AR-15 assemblée en Chine dans les usines qui travaillent pour de nombreuses autres marques. Chaque marque peut certainement choisir les pièces et les finitions en fonction du prix final.
Cette version est tout en métal à part la crosse et la poignée pistolet.
Voici les deux versions.
Les marquages Novritsch et le numéro de série sont gravés du côté gauche du receveur inférieur (lower receiver).
Puis on a les marquages du sélecteur de tir. Les trois positions sont bien marquées par des crans.
Le sélecteur n’est pas ambidextre.
Ce modèle est équipé d’une crosse CRANE SOPMOD. Notez cependant que contrairement à la plupart des modèle équipant nos répliques, celui-ci n’a pas de plaque de couche amovible.
Des inserts métalliques Quick Detach (QD) permettent l’emploi d’anneaux de sangles compatibles. Des ouvertures permettent d’installer différents types de sangles.
Une poignée permet de faire coulisser la crosse sur son tube pour faire varier la longueur totale.
La plaque de couche en caoutchouc reçoit un marquage Novritsch ( et bam, un moule à financer !).
Le tube dispose de 6 positions.
Oter la crosse permet d’installer la batterie dans le tube.
La connectique est de type DEANS large. Un QR code permet d’accéder à la documentation de l’ETU.
Une pièce située à l’arrière du lower permet de fixer un anneaux de sangle QD à droite ou à gauche.
La poignée pistolet en polymère possède un grip assez peu agressif.
La poignée abrite le moteur. La trappe peut être ouverte sans outil, il suffit de tirer un petit loquet et de la faire pivoter.
Le déflecteur et le bouton d’aide au verrouillage de culasse. Ils sont reproduits mais ne servent à rien sur cette réplique.
La poignée de chargement est équipée d’un petit levier à gauche améliorant l’ergonomie. Tirez dessus pour faire reculer le faux ensemble mobile (bolt carrier) et découvrir le bloc hop-up.
Aucune surprise au niveau du bloc archi connu ! Le hop-up s’ajuste via une molette radiale. Ces blocs font largement l’affaire.
L’arrêtoir de culasse n’étant pas fonctionnel, il faut laisser le levier de chargement en arrière pendant que vous ajustez le hop-up.
Le bouton d’éjection du chargeur est un modèle standard.
Le pontet également. Par contre la queue de détente est un modèle droit.
Le garde-main en aluminium est constellé de ports MLOK à 3, 6, 9 et 12 heures.
Deux courte portions de rail Picatinny sont usinées sur la partie supérieure du garde-main.
Un rail Picatinny fait toute la longueur du receveur supérieur (upper receiver).
Le compensateur en métal possède un design particulier. Les évents sont obliques.
Il est vissé sur le canon externe via un filetage au pas de 14mm antihoraire (CCW).
Aucun organe de visée n’est fourni dans la boite.
De base le SSR-4 est livré avec un chargeur mid-cap de 140 billes mais j’ai pour ma part reçu des chargeurs « GEN2 » 220 billes.
On peut remarquer que les coques ont été faites spécialement pour Novritsch.
Le talon est pourvu d’emplacements permettant de peintre ou colorier un chiffre pour mieux identifier ses chargeurs.
La longue clé Allen fournie dans la boite permet de dévisser le tube de crosse pour accéder au guide de ressort.
Pour ôter le guide de ressort, appuyez et faites 1/4 de tour. Attention, le ressort pousse derrière !
Le guide est en métal. Il est équipé d’une butée à billes (thrust ball bearing).
Pour séparer la réplique en deux, défaites la vis de rétention de la goupille puis chassez cette dernière.
Il y a un bossage sur la gearbox, il est parfois nécessaire de tirer le levier de chargement pour faire glisser le upper.
Une fois la réplique séparée en deux on accède à l’ensemble canon interne/hop-up.
Le bloc en plastique est une pièce archi connue et utilisée par toutes les marques qui font appel à l’usine qui assemble les répliques (seule la couleur change parfois…). Il est muni d’un petit ressort qui applique une tension contre la gearbox.
Novritsch a fait installer une bague de centrage du canon différente sur ces GEN2. Elle centre mieux le canon et a moins tendance à glisser.
Ces blocs font plutôt bien leur travail. Pourquoi dépenser plus ?
Le joint est équipé d’un bourrelet classique.
Le canon en laiton mesure 310 mm pour un diamètre intérieur de 6.025 mm.
La trappe d’accès au moteur est pratique car elle ne nécessite pas d’outil pour être ouverte. Une cale en plastique maintien le bon angle dans la poignée.
Le moteur axe long est de marque Chaoli. Aucune indication de caractéristique n’y est inscrite.
La poignée pistolet est maintenue par des vis cruciformes.
Notez que le faux arrêtoir de culasse s’enlève facilement, prenez garde à ne pas le perdre.
Dévissons le bouton d’éjection du chargeur.
Enfin, chassons les deux goupilles et sortons la gearbox du corps de la réplique.
La gearbox V2 compatible Marui. Notez le profil renforcé particulier à l’avant et les marquages « Novritsch reinforced » moulés sur les carters.
En plus des renforts on voit que des usinages ronds (radius) ont été effectués au niveau de l’avant du cylindre. Ils permettent en théorie de mieux répartir les contraintes lors du choc entre la tête de piston et la tête de cylindre.
Otons les vis de carter pour séparer la gearbox en deux.
C’est simple mais ça a l’air propre !
La lubrification est faite à la chaine donc on voit bien la rapidité du coup de pinceau mais il n’y en a pas de gros pâtés.
Les engrenages sont montés sur des paliers (bushings) de 8mm en acier. Le calage des engrenages était bon sur mon modèle.
Les engrenages ont également reçu un petit coup de graisse.
Ma photo n’est pas terrible mais on voit que si on fait encore un peu tourner le sector gear, la dent va avoir un bon contact avec la dent d’engagement du piston. Je n’ai donc rien modifié sur l’angle d’engagement (AoE).
Sur mon exemplaire la partie pneumatique était parfaitement étanche.
le tappet plate V2 est un peu souple mais rassurez-vous, il est bien guidé lorsque la gearbox est fermée. Le ressort de tappet plate est ferme.
Le nozzle en aluminium usiné par machine CNC dispose d’un petit joint intérieur translucide. Il mesure 21.41mm de long.
La tête de piston ventilée est également en aluminium. Les 6 orifices sont chanfreinés. Ils permettent à l’air de venir plaquer le joint torique sur la paroi du cylindre lorsque le piston est relâché.
Le piston en polymère renforcé est muni d’une crémaillère en acier comportant 14 dents.
Le cylindre est en acier. Il comporte une ouverture oblongue qui limite le volume d’air expulsé et permet au piston de prendre de la vitesse avant d’envoyer de l’air dans le nozzle. Sur un canon « court » cela permet d’éviter une perte d’énergie.
La tête de cylindre est elle aussi en aluminium. Elle est équipée d’un épais bloc de caoutchouc qui permet d’assurer l’étanchéité de l’ensemble, d’améliorer l’AoE et d’amortir le choc avec la tête de piston.
Sa forme étoilée et son orifice chanfreiné permettent certainement d’optimiser le flux d’air.
Le jeu d’engrenages 18:1 est en acier usiné par CNC.
Le sector gear est équipé d’un retardateur (delayer) en plastique. Cette pièce est censée améliorer le timing du tappet plate afin d’assurer une bonne alimentation en billes et une bonne étanchéité entre le nozzle et le joint hop-up lors du tir.
La queue de détente semble avoir un profil standard, si elle ne vous plait pas il sera sans doute possible de la remplacer facilement par un autre modèle au format Marui.
L’Electronic Trigger Unit (ETU) comporte des mini interrupteurs pour la détection du cycle du sector gear, de la position de la queue de détente et du selector plate.
Voici les différentes fonctions et comment les programmer :
Le tableau des fonctions et des conseils :
Il n’y a pas d’éclaté dans la boite.
Les pièces détachées sont disponibles ICI.
En cas de casse lors d’une utilisation NORMALE la garantie est de 25 ans ! Voir les conditions LA.
-Chronographe Eshooter Flare M.
-Batterie LiPo 11.1V 1450 mAh.
-Billes 0.20g et 0.28g bio ASG Open Blaster.
La réplique qui m’a été envoyée développe 1.7 joules à la 0.20g (427 FPS) pour une cadence de tir à peine inférieure à 19 billes par seconde. Les valeurs sont stables, c’est bon signe.
Afin de pouvoir aller jouer partout en France en semi et en full auto, j’ai remplacé le ressort par un Novritsch 650 NM et j’obtiens 0.99 joules stable (à la 0.20) et 20.5 coups par seconde.
Le hop-up n’a pas peiné à soulever ma bille test de 0.28 grammes et j’ai pu toucher sans souci ma cible située à 45 mètres.
Le cycle est fluide et l’ETU rend l’ensemble réactif (surtout avec le pre-cocking activé). Un tintement métallique se fait entendre lors du tir, il se fait vite oublier mais au départ on se demande ce qui résonne comme ça.
Je vous laisse voir ceci en vidéo :
Que ce soit en version polymère ou métal, le SSR4 Mk1 GEN2 propose un rapport qualité/prix intéressant pour les joueurs désireux d’acheter une réplique prête à jouer et performante en sortie de boite.
L’interne est très correct, la gearbox a l’air solide et l’ETU permet de programmer quelques fonctions de base dont le pre-cocking du piston.
Ajoutons à cela un bon service client et une garantie de 25 ans sur certaines pièces (25 ans !) et on se démarque d’autres répliques de ce type proposées par la concurrence.
Il est cependant dommage qu’il n’y ait pas d’organes de visée d’origine sur la réplique et que l’arrêtoir de culasse ne soit pas fonctionnel. C’est un détail mais c’est un confort de pouvoir ajuster son hop-up sans avoir à retenir le levier de chargement.
Quant au son de tintement que j’entends depuis le début, je n’ai toujours pas pu identifier son origine mais à vrai dire on n’y fait très vite plus attention.
J’espère que cet article vous permettra d’en savoir plus sur le SSR4 MK1 GEN2 Novritsch et de pouvoir déterminer si elle est digne de figurer dans votre collection ou de représenter votre premier achat de réplique !
N’hésitez pas à nous racontez vos (mes)aventures avec votre SSR4 en bas de cet article ou sur la vidéo Youtube !
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-Réplique jouable en sortie de boite.
-Interne correct.
-Quelques fonctions programmables.
-SAV et disponibilité des pièces.
-Disponible en version métal où polymère.
-Pas d’organes de visée.
-Arrêtoir de culasse non fonctionnel.
-Résonne lors du tir.
Posté le 14 septembre 2025 par Dingchavez