Review Tokyo Marui AA-12 Sledgehammer. Le shotgun qui débrousaille !

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14 février 2016

Il y a longtemps qu’un AA-12 était dans le tuyau… Tout d’abord annoncé par Airsoft Absolution en version AEG, puis GBBR, les deux français ont rapidement épuisé leurs ressources et malheureusement le projet ne fut pas suivi par les joueurs. Le financement participatif fut donc un échec cuisant malgré le nombre de commentaires positifs lors de l’annonce du développement du AA-12.

Puis, plus ou moins à la surprise générale, Tokyo Marui a annoncé la commercialisation d’un modèle électrique pour fin 2015. Finalement la réplique fut disponible en janvier 2016, je me suis immédiatement procuré la réplique chez Impulse101 et je vous propose d’en faire le tour ensemble…

 

 Un rappel en vidéo si lire vous fait mal à la tête…

 

Pour les plus courageux, voici la review écrite parue dans Red Dot Magazine papier numéro 05 :

 

 

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Je vous laisse découvrir l’historique du AA-12 ICI.

 

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Comme souvent, Marui nous offre une boite avec une chouette photo de la réplique. Le design aurait pu être « seulement » rectangulaire, mais non, il y a un angle biseauté sur le devant sur lequel on retrouve le nom de la réplique. Mais bon, on ne va pas non plus s’extasier sur une boite.

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Le couvercle est équipé de blocs de polystyrène permettant de caler la réplique. On y trouve également toute la documentation.

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La boite est bien remplie :

-La réplique du AA-12, avec un externe en ABS et l’interne en alliage. Elle mesure 84cm et pèse 4150 grammes avec son chargeur engagé.

-Un chargeur pouvant contenir 93 billes.

-Une tige de nettoyage.

-Un BB-loader.

-Un bouchon de sécurité.

-Un sachet de billes.

-Un outil de réglage des organes de visée et du hop-up.

-Le manuel d’utilisation.

-Des cibles, petit modèle, pas vraiment adaptées à la réplique.

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Bon, il faut bien l’avouer, le AA-12 laisse rarement indiférent. Souvent on trouve ça moche. Parfois un irréductible tombe amoureux du design épuré de ce fusil de combat automatique. C’est massif, ça pèse lourd et ça crache 3 billes à la fois en semi ou en rafale.

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A part le nom du fusil moulé dans la coque droite, peu de marquages sont présents.

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Le second marquage est situé sur la partie supérieure de la réplique, juste derrière le levier d’armement.

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La poignée pistolet est confortable. La texture permet de ne pas glisser, par contre on préférera mettre des gants pour éviter les irritations…

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L’arrêtoir de chargeur est très bien placé. Il peut être actionné simplement avec l’index.

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L’une des particularités du AA-12, c’est cette espèce de structure métallique qui part du bas de la poignée pistolet pour remonter au niveau du pontet. Cette structure a bien entendu une utilité.

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Elle permet de guider le chargeur dans son puits. La base évasée facilite l’introduction.

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Ici on peut voir qu’il n’y a pas de bloc hop-up classique dans lequel les billes vont entrer.

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L’avant de la carcasse reçoit le même grip que la poignée pistolet. La prise en main est facilitée.

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Les côtés du AA-12 reçoivent de faux loquets de verrouillage.

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L’imposant canon externe nous rappelle que le véritable AA-12 tire du calibre 12, comme le fusil de chasse de tonton Roger.

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Le sélecteur de tir ne comporte que deux marquages : SAFE et FULL. Marui a pensé aux gens raisonnables et une position semi est placée entre les deux, mais pas marquée. Les crans sont assez durs pour qu’il n’y aucune confusion.

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Deux anneaux de sangle en alliage prennent place à l’arrière et à l’avant de la réplique. Ils sont articulés. Mon problème est qu’ils viennent taper sur la carcasse de la réplique, pouvant faire rapidement des marques. Un tressage paracorde ou autre stratagème pourra convenir aux joueurs soigneux.

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Etrangement, le levier d’armement est en plastique. J’espère qu’il tiendra dans le temps. Il peut être tiré vers l’arrière, il n’y a aucun ressort de rappel.

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Cela permet d’accéder aux molettes de réglage des trois hop-up. Et oui, chaque canon peut être réglé indépendamment. J’y reviendrai dans la partie démontage de la review. Si vous avez du mal à tourner les molettes, utilisez le petit outil fourni avec la réplique.

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La batterie vient se loger dans la crosse. Il faut, au préalable, retirer le talon en actionnant le loquet vers le haut.

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La prise Tamiya mini permet d’utiliser vos batteries préférées. Personnellement je préfère le Dean ou le XT60.

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Il y a assez de place pour pouvoir mettre des batteries de dimensions équivalentes aux classiques blocs NiMh 8.4V

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Il est possible de régler le moteur sans rien démonter. Le fusible type automobile de 25A peut être aisément remplacé.

Enfin, on peut voir la LED du FET.

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 Le FET ? Qu’est-ce que c’est ?

Le AA-12 Marui est équipé d’un contrôleur électronique destiné à protéger la réplique et à limiter la cadence de tir. C’est un transistor à effet de champ.

Différents codes de la LED vous aident à déterminer quel problème rencontre votre réplique. Si vous avez regardé la vidéo, vous les connaissez déjà. Sinon, voici un rappel

 

IMG_27012016_175831En gros :

A- Problème sur la réplique. A faire vérifier en shop.

B- Batterie non adaptée (genre LiPo11.1V).

C- Idem que A.

D- Batterie trop faible pour faire fonctionner la réplique.

E- Batterie déchargée.

 

 

 

04 dingo rubrique visée petit

 

Ils contribuent à donner son look « bizarre » au AA-12

A l’avant, un cran de mire réglable en hauteur est monté sur un guidon triangulaire.

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A l’arrière, l’oeilleton peut être réglé en gisement à l’aide de l’outil fourni.

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La visée est pour le moins étrange, il faut aligner le trou du bas de l’oeilleton sur le guidon.

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En attendant le chargeur tambour, il faut se contenter des chargeurs classiques qui contiennent 93 billes, soit 31 tirs.

La coque en plastique semble solide, on y retrouve le marquage Sledge Hammer (la masse !) et la texture ressemblant à celle de la poignée pistolet.

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Une sorte de rail va aider au guidage du chargeur dans la réplique.

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On retrouve le téton désormais présent sur les chargeurs Next Gen Marui et qui permet de ne perdre aucune bille en fin de chargeur.

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Si une bille est bloquée dans le chargeur, démonter le talon.

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Puis sortez l’interne.

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Vous pouvez ensuite accéder au ressort pour débloquer les billes.

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La taille des chargeur demandera des poches assez grandes. Ca passe dans les poches doubles sans séparation mais pas dans les poches simples. Ici on voit la différence de taille par rapport à un chargeur STANAG.

 

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Edit 22 juillet 2016 :

Le tambour est sorti, je vous laisse le découvrir dans une vidéo réalisée par ScarFab :

 

 

 

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Parce qu’il y a toujours des gens que la lecture rebute, j’ai tourné une vidéo rapide sur le démontage des coques.

 

*Démonter les coques et les accessoires.

YouTube vous gonfle ? Pas de problème ! On est bien dans l’Antre. C’est parti !

Avant tout, démontez la partie arrière qui est maintenue par deux vis cruciformes.

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Puis démontez les deux faux loquets de verrouillage situés sur les côtés de la carcasse. Ils sont maintenus par des vis à tête hexagonale.

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Puis vous pouvez enlever les deux vis qui maintiennent le guide de chargeur.

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On passe ensuite aux trois vis de la partie inférieure.

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Puis appuyez sur le bouton poussoir tout en faisant reculer la pièce de verrouillage.

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Il ne reste plus qu’à faire de même sur le loquet de l’oeilleton.

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ATTENTION : Ne tirez pas vers le haut pour séparer les deux coques.

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Il faut ôter le renfort en métal situé dans la poignée pistolet.

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Vous pouvez à présent faire COULISSER les coques vers l’arrière de la réplique.

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Ici on peut voir l’assemblage de la structure metallique.

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Les coques sont maintenues par des attaches en plastique.

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L’avant glisse dans le canon externe.

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Et voilà !

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Ce n’est pas terminé, si vous souhaitez aller plus loin dans le démontage, il faut enlever l’oeilleton et le levier de chargement.

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Nous sommes parés pour la suite !

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* L’avant de la réplique : changer les canons et les joints de hop-up.

La plupart du temps, le démontage sera effectué afin d’intervenir sur les canons et les joints de hop-up.

L’avant de la réplique peut être séparé du reste en enlevant 4 vis.

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Procédons à l’opération !

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Pour retirer la partie externe, il faut enlever 8 vis sur les côtés.

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Et une vis sur la partie inférieure. Elle maintient la bague des canons internes. ATTENTION, la bague peut rester à l’intérieur.

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On tire doucement…

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…et voilà ! On peut remarquer que la bague est justement resté coincée.

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Une fois récupérée et mise en place pour le remontage. Le trou va vers le bas.

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Ce n’est pas terminé. Trois vis maintiennent la coque de protection du bloc hop-up.

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Remarquez ci-dessous le couloir dans lequel les billes passent.

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On peut désormais mettre la coque de côté.

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L’énorme bloc hop-up avec ses trois molettes de réglage.

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A droite et à gauche, les pattes d’appui donnent un léger side spin aux billes. Les canons et les joints sont montés droits, ce sont simplement les pièces qui appuient en biais.

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Au centre, on contrôle l’élévation de la bille. L’idée est de pouvoir régler la dispersion des 3 billes pour, pourquoi pas, toucher plusieurs adversaires à longue distance.

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Accédons aux canons. Otez les 4 vis cruciformes, puis tirez les canons vers l’avant.

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Voici la position des pièces qui appuient sur les joints.

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Enlevons les guides des canons.

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On peut alors sortir les 3 canons. Remarquez la lubrification des joints. Ce sont les excellents joints Marui. Changez-les si vous avez de l’argent à perdre… Pour les amoureux des joints Guarder en silicone transparent, attention, ça passe vraiment tout juste…

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Les canons sont en aluminium. Ils mesurent 300mm et leur diamètre est de 6.075 -6.08mm. Même remarque que pour les joints, à part si vous avez de l’argent en trop, changer les canons n’est pas très utile, le AA-12 est un shotgun, c’est fait pour disperser…

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*La gearbox.

Pour le reste du démontage, il faut commencer par l’arrière. Nous pouvons voir ici le moteur Super High Torque ES1000S à axe court. On m’a déjà demandé maintes fois s’il fallait le changer : c’est un bon moteur, si vous avez trop d’argent, remplacez-le… Je vous rappelle que l’ETU va limiter la cadence de tir…

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On peut voir ici la vis de réglage du moteur.

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Allez, c’est parti pour le dépeçage ! Retirez la vis qui maintient le petit porte-fusible.

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Puis retirez les câbles du moteur. ATTENTION, ce sont des cosses vissées.

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On peut alors retirer les vis qui maintiennent la gearbox. N’oubliez pas de débrancher le petit connecteur électrique.

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Vous pouvez soit retirer les deux vis qui lient la cage moteur à la gearbox…

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…soit tout sortir d’un coup.

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Les engrenages (gears) sont bien callés. Tout tourne sans effort et sans jeu.

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Les engrenages en acier sont montés sur des bushings. Ils sont en métal sur l’engrenage moteur, en plastique sur les deux autres engrenages.

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J’ai ici placé un engrenage classique à côté de celui du AA-12.

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*Le logement du guide de ressort et du ressort.

 

On continue vers l’avant. Le guide de ressort, le piston principal et le ressort du AA-12 prennent place dans un tube en alliage. Il va falloir désolidariser ce tube de la coque centrale pour diminuer la tension dans la réplique. Pour ce faire, il faut retirer une vis et une goupille.

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Le tube recule de quelques centimètres, c’est normal.

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On peut voir le piston principal dans le logement.

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ATTENTION ! Lors du remontage, n’oubliez pas d’insérer ce tube dans la coque centrale AVANT de remonter cette coque.

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Sinon, ça ne passe pas…

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Le tube se place comme ceci dans la coque centrale.

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*Compartiment central et trigger box.

 

Pew pew ! On se déplace encore vers l’avant de la réplique pour s’intéresser à la partie centrale du AA-12.

La coque centrale supporte le FET. L’intérieur est « vide », en fait cette partie sert de guide au piston principal et au tappet plate.

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Avant tout, déconnectez la prise qui relie le bloc détente au FET.

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On peut alors enlever les 4 grosses vis torx et séparer la coque centrale et le trigger box.

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ATTENTION !

Si vous ouvrez la partie trigger box en premier, le tappet plate et les pistons resteront en partie dans la coque du milieu. Pour le démontage ce n’est pas très grave, mais pour remonter ce sera la misère. Respectez l’ordre que je vous donne, ce n’est pas la méthode divine, mais c’est la plus facile…

Si vous avez ce résultat, c’est caca !

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Prenons donc les choses dans l’ordre.

Une fois les grosses vis torx retirées, séparez simplement les deux parties, sans rien ouvrir au préalable…

Ici on peut voir que les trois pistons et le tappet plate sont bien restés dans le trigger box. Youpi !

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Si vous souhaitez ouvrir la partie centrale, libre à vous, mais il n’y a rien de spécial à l’intérieur. Elle sert à guider le piston principal, la coque du guide de ressort et le tappet plate.

 

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Oui, j’ai déjà utilisé cette photo, mais un rappel ne fait jamais de mal. On peut voir que pour une fois le ressort n’est pas lié au piston.

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A vue de nez, je pense que le ressort est un M120 ou M130. Ca parait logique, les petits pistons envoyant moins d’air dans les canons, il faut augmenter la vitesse en mettant un plus gros ressort.

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Intéressons-nous à ce que j’appelle depuis le début de façon tout à fait personnelle le trigger box (boitier détente). J’aurais pu l’appeler « logement des pistons » ou autres, mais bon…

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Ici on peut voir que le tappet plate (en bas) est accroché au piston principal par une sorte de crochet.

En reculant, le piston entraîne le tappet plate, qui lui-même fait reculer les nozzles et permet de chambrer les billes. Puis le crochet est relâché pendant que le piston continue à reculer. Lorsque le piston revient vers l’avant les nozzles sont bien en place dans le bloc hop-up et les billes sont expulsées. Parfois je regrette de ne pas pouvoir vous proposer des cinématiques…

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Pour démonter le trigger box, enlevez 4 vis.

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Attention aux trois ressorts du tappet plate, surtout celui du dessous, qui sera prompt à s’envoler en emportant la pièce en plastique qui maintient les 3 cylindres. Pour le remettre, il faudra le coincer en premier.

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L’étanchéité est bonne. On peut retirer les pistons des cylindres.

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L’ensemble mesure 21 centimètres. On peut voir que seule la dernière dent du piston est en acier. N’ayant jamais cassé de piston Marui malgré de nombreuses années d’utilisation NORMALE, je ne suis pas inquiet.

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J’ai pu voir sur le net qu’un utilisateur japonais a décidé de faire un petit trou dans chaque tête de piston pour améliorer l’étanchéité lors du cycle. Je ne m’y risquerai pas.

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On peut retirer le triple nozzle de l’ensemble de cylindres.

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Le triple nozzle a une finition Kashima coating. Mais qu’est-ce que c’est que ce truc ?

Et bien c’est un procédé d’anodisation inventé par l’entreprise japonaise Miyaki. Des particules de disulfite de molybdène sont déposées via induction électrique sur la surface de pièces en aluminium anodisé. Ces particules remplissent les pores de l’aluminium pour une meilleure lubrification et moins d’usure due à l’abrasion.

Il y a environ 70 milliards de particules sur 1cm². Cela améliore donc la lubrification et la résistance à la corrosion par rapport aux pièces simplement anodisées ou même traitées au Téflon, au graphite ou au disulfite de tungstène.

Et bien écoutez, je n’y connais rien, donc j’y crois 🙂

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Quel bazar là dedans ! Rassurez-vous, en étant méthodique ça se passe bien.

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Derrière la détente, on peut apercevoir les dents du selector plate.

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Pas de micro switch encore pour cette fois chez Marui, on reste sur un bon vieux contacteur à lamelles.

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Astuce pour remettre les ressorts latéraux du tappet plate : il y a des encoches étudiées pour cela dans la coque du trigger box !

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Pas de panique, le AA-12 est très bien étudié, tout se met en place logiquement.

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07 dingo rubrique éclaté petit

 

 

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08 dingo rubrique tests tir petit

-Chrony Xcortech X3500

-Batterie 8.4V 1100mAh NiMh et 7.4V 1800mAh LiPo

-Billes 0.20 bio BO Rain et 0.23 bio ATM

 

 

En semi, la vélocité est de 240 FPS (soit 0.54 joules), elle est bizarrement un peu plus haute en rafale mais ça se joue à 5-15 FPS maximum.

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Magie du FET, il y a très peu de différence de cadence de tir entre une batterie 8.4V 1100mAh NiMh et une LiPo 7.4V 1800mAh.

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 Un peu plus de 8 cycles par seconde, ce qui équivaut à 24 billes tirées.

La puissance n’est pas très élevée, ce qui est bien pour un usage en CQB, mais ce n’est pas pour autant que la portée est mauvaise. Toucher une cible à 30-35 mètres est possible et la dispersion obtenue après le réglage des hop-ups permet de ne pas se poser de questions : on aligne, on tire !

J’ai effectué quelques tests avec des grammages différents, je suis satisfait des billes 0.23 grammes mais libre à vous d’utiliser ce qui vous convient.

Les sensations de tir sont équivalentes à un AEG normal. Ca résonne pas mal dans les coques en plastique. Les chargeurs se vident rapidement mais que les plus énervés se rassurent, un chargeur tambour sortira normalement en avril 2016.

Voici quelques résultats en vidéo. La météo peu clémente ne m’a pas vraiment aidé…

 

 

09 dingo rubriqueconclusion petit

Je dois avouer qu’avant de recevoir la réplique, je n’étais pas convaincu. Je n’aimais pas spécialement le look du AA-12 et l’idée d’avoir une réplique capable de tirer trois billes à la fois en tir automatique me faisait déjà imaginer des scénarios dignes des pires artilleurs Polarstar…

Mais Marui travaille bien. Les ingénieurs de la marque ont intégré un FET capable d’empêcher les bourrins de faire tout et n’importe quoi sur les terrains et de protéger en même temps la réplique.

Ca ne tire pas fort, ça disperse grâce aux 3 hop-ups, l’idée du shotgun est bien là.

Certes, on préférera utiliser la réplique en bâtiment, mais ayant pu jouer dehors avec, je peux vous dire que si vous êtes mobile, vous pouvez faire de sacrés cartons tout en n’ayant pas à tirer comme une brute.

Sachez ce que vous achetez… C’est un shotgun, pas une réplique de snipe ni un fusil d’assaut capable de toucher une cible à 55 mètres. On a vu pas mal de réactions de « joueurs » qui, fidèles à la tradition, jugeaient la réplique sans l’avoir eu en mains et extrapolaient tout et n’importe quoi. Essayez la réplique, et à ce moment là, vous serez à-même de critiquer objectivement le AA-12 Marui.

Tout n’est pas parfait, à commencer par le choix encore une fois discutable de la part du fabricant japonais de retarder la sortie du chargeur tambour. Non pas qu’il soit indispensable pour jouer mais le look change drastiquement lorque la réplique en est équipée.

En tout cas, je suis agréablement surpris par ce premier AES, et j’espère que Marui saura nous surprendre concernant les prochains modèles.

Pour ce qui est du look, j’ai confié ma réplique à monsieur Aérographe-fockeur pour lui donner une nouvelle robe moins unie.

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10 dingo rubrique les plus

 

-Enfin une réplique de AA-12.

-Présence d’un FET pour protéger la réplique.

-Limitation de la cadence de tir.

-Conception au top.

-En jeu, c’est très amusant !

-Puissance raisonnable.

 

 

 

11 dingo rubrique les moins

-Les petits bras auront du mal à s’en servir toute la journée.

-Attaches pour sangle pas très pratiques.

-POURQUOI Marui ne sort-il pas le drum en même temps que la réplique?

-Attention sur le terrain, c’est le genre de réplique qui peut être interdit à cause d’un comportement idiot.

-Le look… C’est assez subjectif…

 

 

 

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Si vous souhaitez d’autres avis sur ce AA-12, vous pouvez consulter la review de FantaZy sur France-Airsoft.

 

Et les vidéos de Khan Seb

(Airsoft) Unboxing the AA12 Tokyo Marui

(Airsoft) AA12 Tokyo Marui