Review G&G CM16 SRS ETU – L’électronique de série.
23 Décembre 2015
De passage dans l’est de la France en août 2015, je tombe pile lors de la sortie des nouvelles répliques G&G « ETU », Electronic Trigger Unit. Oui, de l’électronique embarquée de série sur ces premières versions de CM16 SRS, SRL ou SRXL.
J’ai donc craqué ma tirelire, environs 329€, sur le modèle SRS (version « short », pour courte) chez Airsoft&Co, merci à Olivier pour ses conseils et son accueil.
Alors, sont-ce de bonnes répliques ? L’ETU est-il au point ? C’est parti pour les réponses !
Mais avant, un rappel en vidéo dans lequel vous trouverez la méthode pour régler la rafale de 3 coups, que je n’ai pas détaillée dans la review écrite.
Ces CM16 sont créés sur une base d’AR-15 mais avec le jeu et l’amusement en tête, comme sait si bien le faire G&G.
La boite est sympa, comme souvent chez G&G. On a droit à de la couleur et un visuel de la réplique.
A l’intérieur, tout est maintenu dans une coque en plastique thermoformé. Cela semble assez fragile.
Le contenu de la boite est assez succint :
-La réplique, composée majoritairement de plastique et d’alliage. Elle pèse 2,264 kg et mesure entre 65,5 cm et 74,5 cm.
-Un chargeur Hi-cap de 300 billes.
-Une tige de nettoyage.
-Un mode d’emploi en Français.
J’ai choisi le SRS car j’aime les répliques trapues. Sa taille permet un emploi en bâtiment mais ne gêne en rien l’utilisation en extérieur.
Le corps est en plastique solide. Les marquages moulés sont fantaisistes.
On peut apercevoir l’arrêtoir de culasse (non fonctionnel) et une commande d’arrêtoir de chargeur ambidextre.
Ici le numéro de série, et l’arrêtoir de chargeur côté gauche vu d’un peu plus près.
Le rail est également marqué du sigle G&G.
Le sélecteur de tir 3 positions. Ses crans sont assez fermes pour ne pas bouger en jeu.
La poignée pistolet est relativement grosse mais sa forme ergonomique en fait un modèle confortable.
Le pontet est évasé, permettant aux doigts gantés d’actionner la détente.
Du côté droit du receveur supérieur, pas de fioritures.
La trappe cache poussière s’ouvre lorsqu’on actionne le levier d’armement.
On peut ainsi accéder au réglage du hop-up. Il faudra cependant retenir le levier d’armement vers l’arrière, l’arrêtoir de culasse n’étant pas fonctionnel.
A l’avant du puits de chargeur, des stries permettent de tenir efficacement la réplique en place lors du tir.
Le garde-main type « Keymod », rapport à la forme des emplacements d’accessoires. Il est fabriqué en métal. Il me semble qu’il a subit une anodisation. Il ne souffre d’aucun jeu.
Il existe de nombreux accessoires compatibles, ici des couvre-rails et rails, non fournis dans la boite.
Le rail supérieur fait toute la longueur de la réplique.
Même le levier d’armement est sympa ! Il peut être utilisé par un droitier ou un gaucher sans souci.
Le cache-flamme est en plastique. Le filletage 14mm anti horaire (CCW) permet de le remplacer par tout autre modèle compatible ou un réducteur de son.
Bon point également, un anneau attache sangle est présent. Même s’il ne permet d’attacher une sangle que du côté gauche, sa présence est un plus.
La crosse du SRS est un modèle d’ergonomie. Le talon est confortable, le réglage peut être verrouillé pour éviter qu’il ne bouge accidentellement.
Il y a un compartiment permettant de stocker piles ou petits outils.
Et il y a un emplacement pour attache QD de chaque côté. Bien entendu l’attache n’est pas fournie.
Ici on peut voir le système de verrouillage.
Le compartiment à batterie se cache dans la crosse. Pour y accéder, il faut appuyer sur un petit bouton et imprimer une rotation au talon de crosse.
Impossible de perdre le talon de crosse ! Vous pourrez utiliser des batteries type « nunchuk » sans problème.
On découvre alors la connectique mini Tamiya et le fameux MOSFET G&G. Il vous permet de programmer un burst de 3 billes sur la position Auto.
Pour ce faire, branchez la batteries, sélectionner la position semi et appuyez sur la détente pendant 10 secondes. ATTENTION ! Procédez à ce réglage SANS chargeur et SANS billes dans la réplique…
La LED du mosfet se situe ici.
L’oeilleton est un modèle type « KAC » repliable. On peut le régler en site et en gisement. Il est bien entendu possible de l’enlever de la réplique.
A l’avant c’est également un « flip-up », réglable en hauteur et pouvant être retiré.
Quoi qu’il en soit, la visée est agréable. Personnellement j’ai toujours mon Eotech dans les parages, les organes mécaniques n’étant là qu’en secours.
Là encore G&G propose une pièce ergonomique. Ils savent que certains joueurs tiennent leur réplique par le chargeur, ils ont donc ajouté un grip en caoutchouc sur leur Hi-cap !
Le remplissage via la trappe est rapide.
Mais il faudra actionner la molette pour faire remonter les billes !
Compatible avec les chargeurs Airsoft System !
Ou OPS,
Ou même Amoeba !
Et bien entendu G&G !
Ici les G&G mid-cap avec zéro perte de billes grâce à leur poussoir adapté.
Une fois n’est pas coutume, je commence par le démontage du rail Keymod, simplement pour que vous puissiez voir comment il tient.
Otez la goupille de démontage avant et faites coulisser le receveur supérieur vers l’avant. Il peut être nécessaire de manipuler le levier de chargement.
Une fois les deux receveurs séparés, on peut accéder aux différentes parties de la réplique.
L’ensemble canon interne/bloc hop-up. Remarquez la calle anodisée jaune.
Elle permet d’absober une partie du choc reçu lors du retour du piston et évite ainsi les casses de gearbox assez fréquentes sur les V2.
Même si le bloc est en plastique, il est de bonne qualité, aucune raison d’en changer à part si vous aimez dépenser de l’argent. Le joint vert G&G est également très bon pour les puissances moyennes.
Le canon en aluminium mesure 207mm. Personnellement je préfère les canons en acier ou laiton, moins sensibles aux vibrations.
6.095mm de diamètre. Bof, pas terrible, mais de l’aveu même de G&G, ils sont bien conscient que la plupart des joueurs remplace le canon même lorsqu’il est bon d’origine, alors pourquoi dépenser plus ?
Retirons à présent le moteur pour continuer le démontage.
En bas, le moteur original, pas terrible à la LiPo 7.4V, il donne son plein potentiel avec une batterie NiMH 9.6V ou une LiPo 11.1V. En haut, la version High Torque G&G.
La poignée pistolet peut être retirée. La plupart des poignées type M4 d’AEG devraient pouvoir s’adapter facilement au SRS.
Enlevons l’arrêtoir de chargeur…
Puis deux goupilles…
Il faut à présent dévisser le tube de crosse. Un long tournevis est nécessaire.
G&G a eu la très bonne idée de placer des cosses pour pouvoir démonter les câbles.
L’extraction de la gearbox en est grandement facilitée.
Soyez méthodique lorsque vous démontez, vous gagnerez du temps au remontage.
L’interne est propre, pas de graisse superflue, les engrenages étaient bien callés.
Ici on peut voir le micro-switch. Le débattement entre la queue de détente et le switch est un peu trop prononcé à mon goût. Nous verrons s’il est possible d’arranger cela.
Le guide de ressort n’est pas monté sur roulement . Il est en acier, ou autre alliage ferreux.
Seule la dernière dent du piston est en métal. La tête de piston est en matière plastique. L’étanchéité était bonne.
Les engrenages G&G sont en acier.
Remarquez le cylindre percé pour que le débit d’air soit cohérent avec la longueur de canon. La tête de cylindre est en plastique.
Au final l’ensemble pneumatique n’est pas si mal, c’est du basique… Rassurez-vous, les pièces sont au standard V2.
Les bushings sont en espèce de cuivre fritté. J’ai bien peur que ce type de pièce ne se désagrège assez rapidement. Changez-les si vous prévoyez d’upgrader votre réplique…
Je vous parlais de la course de détente plus haut, jai tenté de réduire celle-ci de manière assez expéditive…
J’ai simplement collé une calle. Je dois avouer qu’au final ça ne change pas grand-chose. Il faudra sans doute investir dans une pièce spéciale comme celle-ci.
Pour le remontage, effectuez les opérations dans le sens inverse.
Pas d’éclaté dans le manuel d’utilisation.
-Chrony Xcortech X3500
-Billes 0.20 et 0.25 Bio BO Rain
-Batterie Tunigy 7.4V 1400mAh
Avec 346 FPS de moyenne sur 10 billes, le SRS se révèle parfait pour aller jouer partout en France même en rafale (hors CQB).
La cadence de tir avec le moteur d’origine et une batterie 7.4V est assez faible : 10.7 billes/seconde. Pas fameux, la faute à un moteur G&G Original un peu faiblard qui donnera toutes ses capacités avec une batterie 11.1V tant au niveau réactivité que cadence.
J’ai dû changer de grammage, les 0.20 étant trop légères pour le hop-up de mon modèle. A la 0.25 ça va tout de suite mieux et à 35m la cible est régulièrement mise à l’amende ! Avec un canon de meilleure qualité, on atteindra certainement de meilleures performances bien plus loin !
En tout cas les zombies ne font pas les malins une fois la bonne bille trouvée !
Prix abordable : Check !
Mosfet et switch électronique de série : Check !
Look sympa : Check !
Franchement cette série CM16 SRx est vraiment sympathique, autant à utiliser qu’à reviewer. On retrouve la qualité et la simplicité de fabrication G&G et un prix qui plaira aux débutants comme aux joueurs un peu plus confirmés à la recherche d’une réplique fun à jouer.
Certes, le canon interne ne durera peut-être pas, les bushings en cuivre frittés non plus, mais dans le cadre d’une utilisation sporadique c’est bien suffisant. Le canon pourra être aisément remplacé, idem pour les bushings. Le moteur n’est pas assez réactif? On en trouve pour un peu plus d’une trentaine d’Euros !
Certains verront peut-être le manque de fonctionnalités du Mosfet comme un point négatif, mais il fait bien assez de choses pour un joueur débutant : protection de la batterie et du circuit électrique, possibilité de programmer une rafale de 3 billes, c’est déjà un bon début.
Bref, à vous de voir si cette réplique peut vous suffire, vous plaire, et devenir votre nouvel instrument de torture sur les terrains ! G&G nous propose une fois de plus une réplique pour JOUEUR.
-Switch électronique et mosfet de série.
-Bonne finition.
-Bonne qualité des matériaux.
-Rail en métal anodisé.
-Renfort de gearbox.
-La crosse bien étudiée.
-Prix raisonnable.
-Interne plutôt sympa.
-Moteur poussif en LiPo 7.4V
-Canon interne 6.09mm en aluminium.
-Manque de fonctionnalités sur le mosfet (parce qu’on n’est jamais contents !).
-Bushings en espèce de cuivre/laiton fritté.
Posté le 23 décembre 2015 par Dingchavez