Review Cybergun F2000 Tactical
^-Yay ! dernière fois que j’utilise ce logo !!!
29 août 2017
Je vous en parlais en mars dernier, Cybergun avait un nouveau F2000 dans le tuyau pour « remplacer » le modèle G&G déjà existant proposé à la vente depuis quelques années.
L’idée était de proposer une réplique à prix serré, équipé d’une gearbox V3 et d’un changement de ressort rapide, le tout avec une coque intégrant les marquages FNH.
Ayant reçu la réplique il y a quelques semaines, voici le temps de faire le tour de la bête et de démonter tout ça ! C’est parti, bonne lecture !
Un rappel en vidéo avec l’overview :
Voici un article intéressant à propos du F2000 ICI.
La boite est constituée d’un couvercle en carton orné de la photo de la réplique ainsi que d’un type qui tient un P90. Why not…
…et d’une partie inférieur en polystyrène pas gentil qui s’effrite chez vous ! Cela dit, tout est bien maintenu !
On y trouve :
-La réplique, constituée d’ABS et de métal. Elle mesure 71 cm et pèse 3200 grammes.
-Un chargeur hi-cap pouvant contenir 470 billes.
-Un bouchon de sécurité.
-Une tige de nettoyage.
-Un sachet de billes.
-Une batterie NiMh 9.6V 1100mAh.
-Un chargeur de batterie.
-Un mode d’emploi, quelques cibles et les textes de loi.
Lisez bien les instructions de charge de la batterie si vous souhaitez utiliser le modèle fourni.
Ah, le F2000 ! Son look « à la Stargate », sa coque en plastique et sa plaque de couche sur laquelle on pourrait faire la sieste !
Il rend pas mal mine de rien ! Le plastique utilisé rend plutôt bien et rien ne grince lorsqu’on le manipule.
Les contrôles sont intuitifs et accessibles, c’est parti pour la présentation !
J’ai eu des commentaires sur YouTube me disant que le plastique « faisait plastique ». Bien vu Sherlock : c’est du plastique ! Pas de nylon fibré comme sur le FAMAS, mais de l’ABS épais qui devrait résister aux chocs à moins que vous ne rouliez en tank dessus…
Les marquages FN Herstal sont moulés dans la coque. Le seul défaut de cette matière est son brillant, parfois peu aimé des joueurs.
Zut ! Des marquages « cal.6mm » à la place du 5.56 de l’arme ! Moi qui suis attaché au « réalisme » des répliques, je suis ronchon !
Un numéro de série est peint sur le bloc de la hausse. Il est propre à chaque réplique.
Des passants permettent d’attacher une sangle à la crosse, à votre place j’éviterais de trop tirer dessus…
Le F2000 est une réplique de type « Bullpup », le chargeur est donc situé à l’arrière de la détente, le bouton d’éjection peut être actionné par un droitier ou un gaucher.
Le design du F2000 ressemble à celui du P90, on retrouve la même détente et le même sélecteur de tir.
Position Safe.
Coup par coup et rafale illimitée.
Le sélecteur de tir est ambidextre.
L’énorme garde-main du F2000 peut être (sur le vrai) remplacé par un lance grenade. D’après certains abonnés, le rail du F2000 G&G serait compatible.
Le canon externe est en alliage, il se termine par un cache-flamme au profil particulier. Le filetage est en 14mm anti-horaire (CCW).
N’oubliez pas de défaire cette vis au préalable si vous voulez le remplacer.
Sur le côté du corps, un bouton gris permet de démonter la réplique, j’y reviendrai.
La plaque de couche est une immense plaque de caoutchouc maintenue par une vis hexagonale. La batterie se place à l’intérieur comme nous le verrons lors du démontage.
Le levier d’armement est également très imposant. Il semble assez fragile et un jeu important se fait sentir lorsqu’on le manipule. Comme il ne sert à rien de le tripoter, j’aurais tendance à vous dire d’éviter d’y toucher…
Un mystérieux capot se situe derrière la hausse. Il abrite le bloc hop-up et sa molette de réglage.
Elle est un peu molle mais je n’ai pas constaté de déréglage intempestif lors de mes tests.
Un rail en métal orne le receveur supérieur. Il vous permet d’y attacher vos accessoires (red dot, peq etc.)
A l’avant, deux œillets en métal vous aideront à fixer une sangle.
Le capuchon du bloc d’emprunt des gaz peut tourner et se faire la malle, attention à ne pas le perdre sur le terrain !
Et voici la trappe d’éjection des étuis. Ici inutile, il permet de se défaire des étuis vides sur le vrai F2000.
Voici une vue du puits de chargeur, il vous faudra faire attention à la compatibilité de vos chargeurs.
Les organes de visée du F2000 sont en métal. A l’avant, un guidon amovible est fixé sur le rail. Le cran de mire est réglable en hauteur.
A l’arrière, la hausse peut être réglée en dérive et un « peep sight » rabattable en métal est intégré à la réplique.
Les organes de visée tombent sous l’œil mais la plupart des joueurs installeront une aide à la visée.
C’est ici pour le réglage en dérive…
Le chargeur est un modèle hi-cap pouvant contenir 470 billes.
Sa coque externe est en acier.
Vous pouvez comprimer le ressort soit à l’aide d’une clé Allen en passant sur le côté, soit avec la molette situés sous le chargeur.
Ici la trappe de remplissage en billes.
Je vous rappelle qu’il vaut mieux tester la compatibilité de vos chargeurs avant d’acheter si vous voulez utiliser des real-cap ou mid-cap.
On commence par le plus simple : la mise en place de la batterie ! Et bien oui, il faut utiliser la clé Allen fournie pour démonter la plaque de couche en caoutchouc !
Un fusible, la prise Tamiya mini, du classique.
Ici la vis de réglage de puissance. Il faut utiliser une clé plus petite.
Sympa, des pattes moulées permettent de maintenir la batterie dans la crosse.
Si vous souhaitez changer de cache-flamme ou poser un modérateur de son, il est temps de dévisser celui d’origine. N’oubliez pas de le déverrouiller avant, il tient à l’aide d’une vis Allen.
Aller, il est temps de tout péter ! Poussez sur le bouton gris et séparez le receveur supérieur du receveur inférieur.
Facile !
Pour accéder au canon, dévissez deux vis cruciformes situées sur les côtés.
Et voilà !
Le joint est assez souple, son bourrelet est assez fin. Il peut être remplacé par n’importe quel modèle pour AEG.
Profitez-en pour nettoyer le joint et le canon…
Le canon en laiton fait 430mm de long pour un diamètre de 6.08mm.
On continue ! Ici on voit les rails de verrouillage, le garde-main peut être enlevé.
Ici on aperçoit le système de tringle de la détente.
Et là, le nozzle qui sort de la gearbox.
Le démontage est similaire à celui du P90. Il faut enlever deux vis, puis retirer la plaque de maintien.
Au passage, voici l’orifice de réglage du calage moteur.
On peut maintenant sortir la gearbox du corps.
Voilà qui pourrait suffire, mais je vous connais, je sais que vous voulez voir ce qui se cache dans la gearbox !
Il s’agit donc d’un modèle V3 modifié pour coller aux spécificités du F2000. On retrouve donc un contacteur type « Steyr Aug« .
Le câblage est également adapté pour que la V3 puisse s’accorder avec le F2000.
Si vous observez bien, vous pouvez ici voir le petit marquage « AUG » sur le contacteur !
Il va falloir ôter les vis retenant la petite platine électrique et le moteur.
Posez vos gros doigts gras pour bien marquer la gearbox, puis retirez le cache de protection de l’engrenage. Cela m’a permis de vérifier le calage et, pour une fois, c’était monté presque sans jeu latéral !
Retirez également la plaque de verrouillage située sur la gearbox.
Il ne reste qu’à retirer les vis de tour de gearbox. ATTENTION : Il peut rester de la tension dans la gearbox, ce qui peut faire gicler des pièces lors de l’ouverture.
Le cylindre est équipé d’une petite fenêtre permettant d’adapter le volume d’air expulsé à la longueur du canon.
Comment dire… Ca a giclé…
Le contacteur peut s’avérer pénible à remettre lorsqu’on veut fermer la gearbox, appelez de l’aide si vous n’avez pas assez de mains !
Oh le joli piston Cyma ! Seule la dernière dent est en acier et la tête de piston est basique. Cela dit, ces pistons sont relativement solides pour peu que vous ne montiez pas un ressort de camion et une batterie 11.1V pour faire du full de porc !
L’étanchéité était bonne sur ma réplique.
Pas de roulement sur le guide de ressort. On peut constater que le ressort utilisé est de type « maousse ». Je ne spoilerai pas les tests de tir en vous révélant la vélocité de base de la réplique…
Pour le coup, pas de système de changement de ressort rapide pour cette première production ! A la place, le système de réglage de puissance est assez astucieux (et déjà utilisé sur certaines répliques type G36 Jing Gong)). Lorsque vous vissez, cela pousse une partie du guide et comprime le ressort, augmentant la puissance. L’amplitude de réglage est d’environ 40 FPS.
Le cylindre en laiton est orné d’une tête également basique.
Le nozzle de 25mm n’est pas équipé de joint torique interne, cependant comme je vous le disais, l’étanchéité était bonne.
Les engrenages ne sont pas marrons, c’est simplement la graisse collante appliquée dessus qui les fait paraitre de cette couleur. Elle est assez pénible à enlever. Ca change du gras vert utilisé habituellement !
On peut tout de même constater que la graisse des engrenages et celle utilisée pour le piston sont différentes.
L’upgrade ou le changement de pièce est aisé : tout est compatible V3. Il sera par contre compliqué de remplacer le contacteur de détente par un micro-switch ou un mosfet.
Il n’y a pas d’éclaté dans la boite.
-Chronographe Xcortech X3500.
-Batterie NiMh 9.6V 1100mAh.
-Billes 0.20g G&G bio et 0.25g TK Bio
Ouille ! Ca tape ! La plage de vélocité de mon exemplaire se situe entre 390 et 440 FPS, de quoi calmer tout le monde en CQB, mais surtout de quoi remettre la réplique dans sa housse lors des passages chrony !
Dommage de la part de Cybergun de ne pas adapter tous ses produits au marché visé, cela fait maintenant des années que les « normes » tacites 300/350/400/450 FPs sont utilisées quasiment partout sur les terrains.
Certes, les tireurs de loisir et les collectionneurs s’en fichent, mais le jeune joueur désireux de se payer le F2000 en tant que première réplique devra ouvrir, c’est mal !
La réactivité avec la batterie d’origine n’est pas ridicule même si la réplique est un bullpup, donc elle possède un système de tringlerie qui n’arrange pas les choses.
La cadence de tir est également dans la moyenne de ce qu’on peut attendre (13 billes/seconde) et augmentera certainement si vous mettez un ressort moins dur.
A 25 mètres, aucun souci pour lever de la bille 0.25 et grouper les tirs, par contre à 35 mètres, ça a parfois tendance à tomber. Un changement de joint pourra sans doute améliorer cela.
Globalement la réplique est agréable à utiliser et se montrera efficace en jeu.
J’ai utilisé une méthode extrêmement scientifique pour obtenir les résultats qui me satisfont (340/390 FPS) : j’ai coupé au hasard un morceau de ressort de cette taille. Coup de bol ou talent, ça le fait pile poil sur ma réplique. ATTENTION : ça ne veut pas dire que vous obtiendrez les mêmes valeurs que moi.
Je vous laisse voir ça en vidéo :
Et bien pour moins de 200€ Cybergun nous propose une réplique de F2000 qui contentera les fans de ce « truc bizarre » 🙂
Les finitions sont correctes et les jeux sont minimes. Seule la puissance en sortie de boite peut poser problème malgré la possibilité de la régler via le guide de ressort…
Cela dit, le démontage est plutôt rapide et la plupart des pièces est compatible V3.
Le GROS point négatif est à mon sens un puits de chargement trop « spécifique » qui empêche d’utiliser pas mal de marques de chargeurs, n’oubliez pas de demander à vos boutiques lorsque vous voulez acheter !
J’espère que vous en savez désormais assez sur cette réplique pour déterminer si elle peut vous plaire.
Ah, si vous n’êtes pas fan du noir, je vous renvoie vers la vidéo de présentation dans laquelle vous pourrez voir la version « dark earth » !
Bon jeu !
-Rapport qualité/prix.
-Gearbox V3 étanche et bien calée.
-Système de réglage de la puissance.
-Ne grince pas.
-Puissance trop élevée en sortie de boite.
-Levier d’armement qui parait fragile.
-Compatibilité de vos chargeurs à vérifier…
Posté le 29 août 2017 par Dingchavez
Une réponse à “Review Cybergun F2000 Tactical”
N’hésitez pas à commenter et à nous parler de votre expérience avec cette réplique !