Review Arcturus Centaur-B

 

 

 

26 juin 2018.

 

Il y a peu de temps, Clément, un de mes abonnés, me proposait de m’envoyer une réplique.

La plupart du temps je refuse. C’est pour moi une lourde responsabilité de recevoir un colis à votre place, puis ouvrir la réplique et m’en servir avant vous, au risque de casser ou abîmer une pièce.

Mais je dois avouer que j’étais curieux de découvrir Arcturus, une nouvelle marque de répliques et spécialement le Centaur B, réplique du AKB15 slovène de chez Arex.

Un grand merci à Clément sans qui cette review n’aurait pas vu le jour et ça aurait été dommage vu la qualité de la réplique.

C’est parti pour la review complète.

 

Voici la présentation sommaire en vidéo :

 

 

 

Il s’agit contre toute attente d’une réplique de vraie arme, l’AKB 15 du fabriquant slovène Arex.

 

 

 

La réplique est livrée dans une boite en carton assez simple ornée du logo de la marque.

 

A l’intérieur, tout est calé dans un bloc de mousse compacte.

On y trouve :

-La réplique, en acier, aluminium et nylon fibré. Elle mesure entre 730 et 930 mm pour une masse de 3890 grammes.

-Une tige de nettoyage.

-Un manuel d’utilisation.

-Une paire d’organes de visée.

-Un chargeur Hi-cap de 320 billes.

-Un chargeur real/mid-cap de 30/130 billes.

 

 

 

La base de la vraie arme est un Zastava M70, une sorte d’AK slovène.

 

Arex y a adapté un long rail/cover en aluminium et une crosse type Magpul ACR.

La Centaur B reprend ces particularités, ce qui nous donne une réplique massive et solide au look singulier.

 

Seul marquage de la réplique, la marque et le modèle gravés sur le garde-main inférieur. Pas de panique, les traces sur l’anodisation sont simplement dues aux manipulations, un coup de chiffon gras et elles disparaissent.

 

Le corps est en acier. Il s’agit vraisemblablement d’un corps d’AK E&L. Les crans de sélecteur sont bien marqués et on peut voir également les traces de graisse de stockage sur différentes parties de la réplique.

 

Le sélecteur de tir est muni d’un ergot permettant de l’actionner facilement avec l’index.

 

La poignée pistolet en nylon fibré est assez agréable. Sa forme effilée au niveau du pontet permet de tirer sans inconfort.

 

Les stries à l’avant et à l’arrière sont également confortables et ne nécessitent pas le port obligatoire de gants.

 

Le bouton d’éjection du chargeur est un modèle standard. On peut également voir le bloc hop-up en alliage.

 

La fausse culasse est en acier.

 

Montée sur une tige munie d’un ressort, elle découvre le système de réglage du hop-up.

 

La crosse en nylon fibré est de très bonne facture. Il ne s’agit pas d’un produit Magpul officiel.

Elle est réglable en longueur sur 6 positions, dispose d’un emplacement QD pour anneau de sangle que l’on peut changer de côté et d’un appui-joue réglable en hauteur.

 

A l’arrière, on trouve également un passant pour sangle. Notez le bouton à gauche permettant de replier la crosse contre le corps de la réplique.

 

Un anneau de sangle en acier est fixé sur le support de crosse.

 

La plaque de couche est en caoutchouc. Elle est confortable.

 

Pour ajuster la longueur de la crosse, appuyez simultanément sur les boutons de côté et tirez/poussez. ATTENTION : c’est dur !

 

Pour ajuster l’appui-joue, faites-le reculer…

 

…poussez/tirez selon que vous souhaitiez être en position haute ou basse…

 

…et poussez pour verrouiller.

 

Une fois la crosse rabattue, elle se verrouille toute seule.

 

On découvre alors un capuchon qui permet de mettre des pilles ou des petits outils dans la crosse.

 

Il n’y a pas de rail latéral pour pouvoir installer des optiques russe type PK-A.

 

On peut cependant noter un petit bouton qui permet de détendre le ressort de puissance en fin de partie.

 

La partie inférieure du garde-main dispose d’emplacements M-lock sur les côtés et d’un rail Picattiny sur le dessous.

 

Il faudra acheter des accessoires si vous souhaitez équiper votre réplique comme un porte-avions !

 

La partie supérieure quant à elle est quasiment intégralement couverte d’un rail Picatinny à l’exception de l’emplacement de la goupille de démontage.

 

Le canon était rayé en sortie de boite, dommage… Il se termine par un cache-flamme en acier.

 

Avant de forcer pour le dévisser, ôtez la petite vis sans tête…

 

Il s’agit d’un pas de 14mm antihoraire (CCW).

 

Ici on peut voir les parties en acier.

 

 

 

Il s’agit d’organes de visée en polymère typés MBUS. Ils se vissent au niveau du rail supérieur de la réplique et il n’est pas obligatoire de les déplier pour pouvoir viser rapidement.

 

Le cran de mire du guidon est réglable en hauteur mais l’outil n’est pas fourni.

 

La hausse est réglable en dérive. Il est également possible de choisir plusieurs ouvertures d’œilleton.

 

La visée se fait rapidement.

 

 

 

 

Le design de ces chargeurs vous dit peut-être quelque-chose, Airsoft Entrepôt les commercialise sous leur marque « ATM ». Cependant, il est probable qu’on ne les trouve bientôt plus que sous leur propre marque d’usine « D-Day », mystérieusement plus chère…

 

On a droit à deux chargeurs, un Hi-cap de 320 billes et un real/mid-cap de 30/130 billes.

 

La sélection de capacité s’effectue en retirant l’interne et en actionnant un petit bouton.

 

 

 

 

ATTENTION : pour installer la batterie, il faut ôter la partie supérieure de la réplique. Cela prend quelques secondes et il vous faut un chasse-goupille ou autre axe,  mais attention à ne pas vous tromper de goupille !

 

ATTENTION : ne tapez pas comme un fou, la goupille est un modèle imperdable, il est normal qu’elle ne parte pas du corps !

La seconde goupille est située en plein milieu du rail supérieur.

Il suffit ensuite de retirer la partie supérieure de la réplique.

 

On peut voir la gearbox V3 et la connectique Tamiya mini.

 

Il y a vraiment beaucoup d’espace pour les batteries stick.

 

C’est en partie dû à l’immense tube de récupération des gaz.

 

On peut voir ici la pièce en plastique en forme de « L » qui maintient le bloc hop-up plaqué sur la gearboc « à la VFC ».

 

Pour démonter la poignée pistolet il faut déjà retirer le couvercle.

 

Puis on enlève la vis et on tire fermement sur la poignée.

 

Pas vraiment d’indice sur les performances du moteur… Certains parient sur un SHS…

 

On peut voir ici le système de débrayage de l’anti-retour. Cela permet de détendre le ressort de puissance.

 

Il faut ensuite dévisser l’axe du sélecteur.

 

On peut déposer la fausse culasse.

 

Puis la cale du bloc hop-up.

 

On pousse le bloc hop-up vers l’avant et on peut sortir la gearbox du corps de ce Centaur B.

 

Deux solutions s’offrent à nous pour sortir le canon. Dégoupiller tout l’avant de la réplique, ou démonter le bloc d’ici et sortir le canon vers l’avant. C’est ce que j’ai fait…

 

La demi-lune de verrouillage du canon peut être pénible à retirer… Il faut ensuite tirer le bloc vers l’arrière, puis le joint.

 

On peut ensuite faire passer le canon par l’avant.

 

Voici le canon en acier qui équipe la réplique. Il est donné à 6.01 +- 0.01 par Arcturus…

 

Pour ma part, je l’ai mesuré à 430mm de long et 6.065mm de diamètre… On est loin des +- 0.01

Comme j’ai toujours le doute, surtout que les marques te font passer pour un gros naze genre « tu sais pas mesurer » ou « ton outil n’est pas fiable parce qu’il ne coûte que 280 € », je vérifie à chaque fois sur un canon PDI 6.01, et bizarrement, il fait 6.012…

Et voilà, il ne vous reste qu’à remonter. Si vous voulez connaitre le contenu de la gearbox, on continue !

 

La coque de cette V3 est renforcée au niveau de l’avant et de l’arrière du cylindre, on voit les « boursouflures ».

 

Pour pouvoir ouvrir, ôtez le cran de sélecteur.

 

Otez la cage moteur.

 

N’oubliez pas d’enlever le ressort. C’est facile car le guide est un modèle quick change. Faites-le tourner à l’aide d’une pince.

 

On fait ensuite glisser la plaque supérieure vers l’avant sans endommager les fils…

 

Et on n’oublie pas de retirer le cache en plastique situé derrière la queue de détente.

 

Ici j’ai ôté la plaque de protection du contacteur de détente.

 

Plus que quelques vis…

 

…et voilà !

 

Les engrenages en acier fritté sont montés sur des bushings en acier, sauf l’engrenage moteur qui est monté sur un roulement de 8mm. Le calage était bien, mais pas top, je trouve un poil trop de jeu à l’engrenage moteur…

 

On peut ici voir l’anti-retour et la pièce qui vient le désactiver pour détendre le ressort de puissance.

 

 

Le sector gear est muni d’un delayer qui permet de chambrer correctement les billes en cas de haute cadence de tir.

 

Une autre vue sur le contacteur de détente.

 

Le cylindre est en laiton, il est muni d’une tête en plastique sur laquelle un nozzle de 21.19mm est monté.

 

Le piston est muni d’une crémaillère en acier à 14 dents. La première (techniquement seconde je dirais…) dent est absente pour favoriser l’engagement des engrenages.

 

La tête de piston en polymère dispose d’évents qui repoussent le joint contre la paroi du cylindre lors du mouvement avant. L’étanchéité du Centaur B est bonne.

Et on remonte, hop hop hop !!! Au passage, la lubrification était adaptée, ni trop, ni trop peu, j’ai juste rajouté un peu de graisse au niveau des guides de piston.

 

 

 

Il n’y a pas d’éclaté dans le manuel.

 

 

-Chronographe Xcortech X3500.

-Batterie LiPo 11.1V 1300 mAh Energy airsoft.

-Billes 0.20 Bio ATM et 0.25 Bio ASG Blaster.

 

Parfait ! Moins de 350 FPS en sortie de boite, de quoi aller jouer presque partout en France sans se faire refouler ! En plus la régularité est bonne du coup les trajectoires sont assez régulières sauf quand le vent se met de la partie…

Le hop-up lève les billes sans peine et c’est un jeu d’enfant de toucher un adversaire à 35 mètres. La bille garde même encore assez d’énergie pour 45 mètres facile. Bien entendu j’ai effectué mes tests comme d’habitude sans appui, en « condition de jeu », c’est à dire en alignant rapidement et en tirant en semi assez rapide.

La réactivité est bonne même si je trouve la queue de détente un peu raide et le full est plaisant. Pas de bruit suspect à l’intérieur de la gearbox, c’est fluide et à 17 billes par seconde en LiPo 11.1 c’est efficace !

 

Je vous laisse voir tout cela en vidéo :

 

 

 

Je dois dire que j’ai été bluffé par le rapport qualité/prix de ce Centaur B. On est en présence d’une réplique solide, bien finie et qui a de bon résultats de tir en sortie de boite.

Le poids de la réplique n’en fera pas un choix pour crevette fatiguée de la vie mais si pour vous l’airsoft est un sport vous aurez tôt fait de passer outre les 4 kilos une fois équipée et de vous lancer sur le terrain.

Seul bémol, de taille (même si il faut l’avouer, on se tripote un peu avec nos diamètres de canons…) le canon en acier annoncé en 6.01 est loin du compte, mais les performances sont tout de même bonnes.

Arcturus semble bien parti pour devenir une marque appréciée des joueurs, espérons que la distribution et le SAV seront au rendez-vous. N’hésitez pas à commenter et parler de votre expérience avec la marque plus bas.

 

 

-Super rapport qualité/prix.

-Chargeur high-cap et mid/real-cap dans la boite.

-Solide.

-Bonne finition.

-Moins de 350 FPS en sortie de boite.

-Système de décompression du ressort.

 

-Il faut ôter la gearbox pour accéder au système de changement de ressort rapide.

-Une rayure sur le canon en sortie de boite.

-Attention à bien faire l’entretien, la réplique peut rouiller à certains endroits.

-Fiche technique qui annonce un canon 6.01mm.

Une réponse à “Review Arcturus Centaur-B”

  1. THOMAYA-49 dit :

    Salut ding je possède également la réplique et en sortie de boîte elle tir 2 bille d’un coup je te cache pas ma déception.