Review G&G SMC-9

 

 

18 septembre 2022.

 

Il y a quelques années déjà je vous présentais le pistolet à gaz GTP-9 de chez G&G. Je n’avais pas été spécialement convaincu par ce produit, notamment car il était difficile de changer des pièces et le hop-up était perfectible.

C’est pourquoi la curiosité m’a poussé à accepter la proposition d’Airsoft Entrepôt de tester le SMC9, qui n’est autre qu’une carcasse de GTP-9 posée sur un châssis de pistolet mitrailleur.

Y a-t-il eu du changement ? Est-ce une plateforme agréable à utiliser ? J’espère que vous en saurez plus à la fin de cet article. Bonne lecture.

 

Avant toute chose je vous propose de voir ou revoir la vidéo de présentation :

 

Il ne s’agit pas d’une réplique à proprement parler.

 

 

 

La réplique est livrée dans une boite en carton dans laquelle prend place une fine coque en plastique moulé.

 

La coque est relativement fragile et a cassé lors du transport.

On y trouve :

-La réplique (ou lanceur si vous préférez…), majoritairement constituée de plastique et d’alliage. Elle mesure entre 415 et 620 mm pour une masse de 2150 grammes.

-Un chargeur à gaz pouvant emporter 50 billes (BB).

-Un speedloader.

-Une tige de nettoyage .

-Un dosseret supplémentaire (backstrap).

-Un catalogue.

-Le manuel d’utilisation.

 

 

Le SMC-9 est constitué d’une carcasse de GTP-9  montée sur un châssis type SMG (sub machinegun).

La crosse et le corps sont en polymère renforcé alors que le garde-main est en aluminium.

La prise en main est bonne même si quelques contrôles auraient gagné à être plus accessibles, j’y reviendrai.

 

Quelques marquages sont présents sur le corps du SMC-9 afin de pouvoir l’identifier (au cas où…).

 

Le numéro de série est gravé sur une petite plaque collée sur la carcasse du GTP-9 . ATTENTION : lors du démontage elle peut être endommagée si elle dépasse légèrement.

 

Un anneau attache sangle type « quick detach « (QD) en acier est fourni. Il se monte sur le côté gauche du garde-main. Nous pouvons également voir les marquages ainsi que le logo M-LOCK.

 

On retrouve le marquage GTP-9 sur la poignée pistolet.

 

Bref, pas mal de marquages liés à G&G des fois que l’on oublie de qui ça vient ^^

 

La crosse en polymère renforcé est très rigide, elle semble indestructible et ne souffre d’aucun jeu.

 

 

La plaque de couche est en caoutchouc. Sa légère courbure la rend confortable.

 

Même si le mécanisme de verrouillage est en plastique, il semble très solide également.

 

Il permet de replier la crosse sur le côté droit afin de gagner de la place. On peut cependant utiliser le lanceur avec la crosse repliée en cas de besoin.

 

Des aimants maintiennent la crosse sur le côté.

 

Une attache massive en acier est située à l’arrière gauche du corps. Elle permet de fixer une sangle.

 

Et je vous rappelle la présence de l’anneau QD à l’avant…

 

Le profil du SMC-9 est vraiment intéressant. Avec ses creux, ses angles arrondis et quelques arrêtes vives, son style agressif me plait assez.

 

Le dosseret de la poignée peut être remplacé par le second modèle (fourni) afin de s’adapter à la main du joueur.

 

Le pontet est assez large, il intègre le bouton d’éjection du chargeur qui est ambidextre. La queue de détente est équipée d’une sureté type « safe action » comme sur les Glocks.

 

Le cran de sûreté ainsi que l’arrêtoir de culasse sont ambidextres. En fonction de la taille de vos doigts, l’arrêtoir peut être difficile à actionner.

 

Un sélecteur de tir permet de passer du semi au full auto en un clic.

 

Le levier d’armement consiste en deux petites bosses situées à l’avant du SMC-9.

 

Lorsqu’on l’actionne cela fait reculer l’ensemble mobile. On remarque encore un marquage G&G à l’intérieur de la fenêtre.

 

Ici on voit le joint de hop-up.

 

La trappe anti-poussière est en plastique. Elle est montée sur ressort. Un repère en précise le côté (R ight – L eft).

La rampe peut être changée de côté pour… changer l’ouverture de côté… Magique non ? Pas de panique, c’est expliqué dans le manuel d’utilisation.

 

Le court garde-main en aluminium dispose de ports M-LOCK pour que nous puissions y fixer des portions de rail (non fournies) et équiper notre lanceur.

 

Le compensateur est assez joli, nous allons devoir faire passer l’outil de réglage de hop-up à travers.

 

L’outil est situé dans le dosseret. Pour le faire sortir, appuyez dessus.

 

Puis insérez l’outil dans le compensateur, une flèche précise dans quel sens tourner pour ajouter de l’effet. Il y a 140 clics pour pouvoir ajuster finement le réglage.

 

Le dosseret additionnel comporte également l’outil.

 

Un rail Picatinny supérieur permet d’attacher d’autres accessoires, y compris des optiques.

 

 

Les organes de visée sont en métal. Ce sont des flip-ups.

Le guidon peut être réglé en hauteur à l’aide d’une petite molette.

 

La hausse, quant à elle, peut être ajustée en dérive, également à l’aide d’une molette.

 

La prise de visée est rapide et agréable.

 

 

Le chargeur fourni est un modèle à gaz pouvant emporter 50 billes. Les chargeurs supplémentaires sont relativement chers (de l’ordre de 55 à75€).

 

Des marquages de capacité sont présents à l’arrière du chargeur. ils représentent une quantité fictive de balles de 9mm.

 

Nous pouvons voir ici le gas route et la valve de percussion.

 

La valve d’injection est située au niveau du talon de chargeur.

Il est à noter que d’autres chargeurs, dont un drum, sont disponibles.

 

 

Le démontage sommaire est rapide. Un bouton situé sous la carcasse déverrouille le loquet qui maintien le corps du GTP-9.

 

On actionne ensuite le loquet de verrouillage du GTP-9 et on tire vers l’arrière.

 

Ici nous pouvons observer l’ensemble mobile et le nozzle.

 

Pour l’ôter du corps, il faut préalablement démonter l’anneau de sangle. On défait deux vis et on le chasse.

 

La crosse peut alors coulisser vers l’arrière.

 

La tige-guide et le ressort récupérateur sont solidaires de la crosse.

 

On peut ensuite retirer l’ensemble mobile. Attention au ressort qui le traverse.

 

Le sélecteur de tir y est intégré. On remarque également un roulement qui facilite le cycle.

 

C’en est tout pour le démontage sommaire.

 

Essayons d’accéder au canon et au hop-up. Il faut dévisser cette longue vis sans tête.

 

Puis on peut récupérer l’ensemble.

 

Pour sortir le canon interne du canon externe, il faut dévisser une pièce à l’aide d’un tournevis plat. ATTENTION : cette pièce est montée au frein-filet.

 

Et voici le joint et la bille qui vient appuyer sur le bourrelet. Je ne suis pas fan de ce genre de système car l’appui est très mince.

 

Le joint est spécifique et son bourrelet est assez imposant. Profitez-en pour le dégraisser.

 

Le canon en laiton a un profil assez particulier. Il est spécifique à cette réplique.

 

Il mesure 220mm pour un diamètre de 6.03mm.

 

Je ne suis pas allé plus loin dans le démontage. Pour le remontage, procédez à l’inverse.

 

 

 

 

-Chronographe Acetech AC6000BT.

-Gaz Ultrair.

-Billes bio 0.20g XTreme Precision. Bio 0.25g G&G . Bio 0.28g Airsoft Surgeon.

 

Avec 330 FPS de moyenne à 20°C, ce SMC-9 est parfait pour la plupart des terrains. La cadence de tir n’est pas en reste avec entre 16 et 19 billes par seconde. Attention cependant, la vélocité peut fortement varier d’un tir à l’autre.

Une charge de gaz vous permettra largement de tirer vos 52 billes et même un peu plus.

Le recul est peu prononcé mais les sensations sont bonnes.

Le hop-up est moins facile à régler qu’on pourrait le croire et il va bien falloir choisir sa bille. Au départ, je levais à peine de la 0.25 et d’un coup, elles se sont mise à se satelliser. Je suis passé en 0.28 et ai diminué le hop-up et c’était un peu mieux, mais pas top.

Jusqu’à 30 mètres c’est plutôt facile de toucher, mais au delà c’est un peu plus aléatoire. Peut-être qu’il faut simplement laisser du temps au joint de se rôder et en plus j’avais un vent assez désagréable le jour du test.

Je vous laisse voir ça en vidéo :

 

 

Le moindre PA étant désormais à presque 200€, je ne pense pas que payer 300 pour le SMC-9 soit une arnaque.

Par contre, soyez sûr d’aimer ce que vous achetez. Le SMC-9 est très plaisant à l’usage, amusant lors du tir et très facile à entretenir, son hop-up est simple à régler et peut être ajusté avec précision.

Mais le tableau n’est jamais parfait, l’interne est propriétaire et je n’ai pas vu de pièces d’upgrade sur le marché. Le hop-up mériterait un appui plus large qu’une simple bille d’acier et le prix des chargeurs supplémentaires pourra rebuter pas mal de joueurs.

Cela dit, il existe des adaptateurs HPA  permettant d’utiliser des chargeurs type MP5 ou M4 qui rendent encore plus fun l’expérience SMC-9.

En bref, j’ai apprécié le fait de découvrir et de tester ce lanceur mais ce n’est pas le genre de chose que j’utilise sur le terrain, je suis plus « classique », attaché aux répliques d’armes plus qu’aux designs fantaisistes.

J’espère en tout cas que cet article vous permettra d’y voir plus clair au cas où vous seriez intéressé par le SMC-9.

N’hésitez pas à nous faire part de vos aventures avec cette réplique dans l’espace commentaire en bas de page.

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-Plaisant à utiliser.

-Ergonomie satisfaisante.

-Entretien facile.

-Réglage du hop-up précis et accessible.

 

 

-Arrêtoir de culasse peu accessible.

-Peu ou prou de possibilité d’upgrade.

-Prix des chargeurs.

-Hop-up perfectible.