Review Vorsk VMP-1

 

 

04 mai 2024.

 

Si Vorsk est une marque assez jeune dans le domaine de l’airsoft, il faut avouer qu’ils ont une bonne dynamique et semblent ne pas trop se prendre au sérieux.

Le nombre et la variété des répliques de poing proposé par la marque britannique est tout bonnement hallucinant même si pas toujours de bon goût. Les modèles sont dessinés par l’un de leurs membres fondateurs et Vorsk travaille en direct avec une usine chinoise dédiée à leurs produits.

Je m’étais vu présenter le VMP-1 lors de l’IWA 2023 et attendait impatiemment sa sortie.

Vorsk a été assez gentil pour m’envoyer un exemplaire de leur SMG à gaz et je vous propose aujourd’hui de découvrir la bête !

 

Avant d’entrer dans le vif du sujet, je vous propose de voir ou revoir la vidéo de présentation :

 

 

Il s’agit d’un lanceur au design spécifique créé par Vorsk. Néanmoins, le VMP-1 reprend les bases du MP9.

 

 

 

L’ensemble est livré dans une boite en carton ornée du logo Vorsk et d’un visuel du VMP-1.

Ici j’ai la version « basique », il existe un pack VMP-1X composé de la réplique, deux chargeurs et un modérateur de son.

 

 

La réplique et ses accessoires sont bien protégé par un bloc de mousse compacte.

On y trouve :

-Le VMP-1. Constitué en majorité de polymère renforcé, il mesure entre 345 et 557 mm pour une masse de 1830 grammes.

-Un chargeur à gaz pouvant emporter jusqu’à 48 billes (BB).

-Un mode d’emploi.

-Un patch.

-Une clé de réglage du hop-up.

-Un nozzle de rechange.

-Une pochette de joints pour le chargeur.

 

 

 

De prime abord, le VMP-1 ressemble effectivement à un MP9 qui aurait pris des anabolisants.

 

Ici, une photo du MP9 B&T (ASG/KWA) dont le VMP-1 reprend l’architecture et de nombreuses pièces.

 

Le VMP-1 est composé d’un externe en polymère renforcé et de pièces internes en métal.

Il s’agit d’un pistolet mitrailleur (SMG) très compact à crosse repliable. Les différents contrôles sont bien placés et la prise en main est agréable.

Notez qu’il existe plusieurs coloris disponibles, j’ai reçu une version noire.

 

 

Notez qu’un version munie d’un imposant modérateur de son est disponible. Il est même possible d’y installer un traceur !

 

Il y a peu de marquages sur la réplique. Sur le coté droit, on trouve le calibre, la nomenclature et le numéro de série gravés au laser.

 

L’ensemble mobile comporte un marquage VMP-1.

 

La crosse en polymère renforcé est munie d’ouvertures qui réduisent sa masse.

 

Le logo Vorsk y a été discrètement intégré.

 

L’arrière est également frappé du logo Vorsk et la plaque de couche est articulée sur un système de ressort.

 

Elle pivote ainsi de 15 degrés vers la droite et la gauche. Cela permet de pouvoir incliner la réplique ou de la garder droite lorsqu’on se penche sans que la plaque de couche devienne inconfortable.

 

La crosse est montée sur un système d’accroche métallique.

Elle peut être rabattue contre le corps de la réplique.

Il est possible d’ôter le support de crosse pour visser un tube d’AR-15.

 

Il y a une encoche supplémentaire pour mettre la crosse à 90 degrés, je n’ai pas encore compris son utilité…

 

Une fois la crosse repliée, le VMP-1 ne mesure que 34,5cm et on peut encore tirer avec.

 

Le profil inférieur de la réplique est quasiment identique au MP9 en ce qui concerne la partie poignée/pontet/détente.

Cependant, Vorsk a fait un nouveau moule qui comporte une sorte de stippling sur la poignée pistolet.

Tant qu’à refaire la poignée, j’aurais aimé un profil plus fin.

 

Le logo Vorsk y a également été intégré.

 

Le pontet n’offre pas un espace démesuré, si vous avez de gros doigts, il sera peut-être compliqué de tirer avec des gants épais.

La queue de détente est identique à celle du MP9 et un système de sûreté type « safe action » y est intégré. Si rien n’appuie sur la languette située sur la queue de détente, le coup ne partira pas.

 

Le bouton d’éjection du chargeur est discret. Il n’est pas ambidextre.

Le sélecteur de tir est situé juste au dessus.

 

Ici en position coup par coup (semi).

 

Et là, en position rafale illimitée (full).

 

le levier d’armement est très discret, ses côtés sont striés pour une meilleure préhension et un loquet de déverrouillage est présent du côté gauche.

 

Tirer le levier fait reculer l’ensemble mobile. On peut alors accéder au réglage du hop-up.

 

Une fois le chargeur vide, l’ensemble mobile reste bloqué en arrière. Ci-dessous, nous pouvons voir le bouton de déverrouillage (bolt release).

 

Si vous avez déjà possédé une réplique type System7 KSC ou KWA, le système de réglage du hop-up est ici identique : une molette crantée est actionnée par la clé fournie et vient appuyer sur une petite bille qui elle-même appuie sur le joint.

 

La clé est munie de marquages permettant de savoir dans quel sens tourner pour ajouter ou ôter de l’effet.

 

L’avant de la réplique est ornée d’un rail Picatinny inférieur fixe et de rails latéraux amovibles. Deux paires de trous de chaque côté permettent de choisir où mettre vos rails.

 

 

L’intégralité de la partie supérieure du VMP-1 est agrémentée d’un rail Picatinny.

 

Le compensateur en alliage est imposant. Son profil particulier lui permet de retenir un modérateur de son à démontage rapide (quick detach).

 

Il est maintenu sur le canon externe via un filetage de 14mm antihoraire (CCW) et avant de le dévisser, il faudra ôter 3 petites vis BTR sans tête.

 

 

 

Le VMP-1 dispose d’organes de visée fixes.

A l’avant, le guidon très bas est équipé de fibre jaune/verte.

 

La hausse, également très basse, est équipée de deux morceaux de fibre.

 

Cela donne une visée claire mais peu pratique à prendre du fait de ce profil très bas. La plupart d’entre-vous préfèrera installer un optique point rouge (red dot).

 

 

Les chargeurs à gaz sont en alliage moulé. Ils sont équipés de manchons en plastique.

Les chargeurs supplémentaires sont vendus SANS les manchons, il faudra les acheter à part si vous les voulez mais on peut tout à fait s’en passer.

 

On peut insérer jusqu’à 48 billes (BB) dans ces chargeurs.

 

Les manchons sont marqués du logo Vorsk.

 

C’est également le cas des talons de chargeur. Notez l’emplacement de la valve de chargement en gaz.

 

Ici au niveau des lèvres, nous pouvons voir le poussoir qui vient déclencher l’arrêtoir de culasse.

 

Les chargeurs VMP-1 Vorsk et MP9 KWA sont interchangeables.

 

 

 

 

Laissez-moi commencer ce démontage par la procédure d’installation d’un tube de crosse type AR-15.

Le support de la crosse d’origine est fixé à la réplique via une vis BTR.

 

Un bouchon en métal dont le centre est taraudé sert d’attache au support de crosse. Il faut également l’ôter.

ATTENTION : n’allez pas trop vite en besogne, il est maintenu verrouillé par une petite vis qu’il faut préalablement enlever.

 

L’emplacement étant désormais libre, vous pouvez visser votre tube de crosse.

 

Passons à l’avant de la réplique pour ôter cette vis.

 

Puis il faudra appuyer sur un petit bouton pour séparer la réplique en deux.

 

Ce fameux « bouton » est en fait l’arrière de la tige-guide.

 

Nous pouvons retirer la tige-guide et le ressort récupérateur.

 

Otons cette petite vis…

 

Puis cette pièce se retire à l’aide d’une pince.

 

Cela vient libérer un verrou monté sur ressort qu’il faut tirer vers l’avant.

 

Nous pouvons dès lors retirer l’interne en le tirant vers le haut. Il est guidé par des rails latéraux.

 

Ici j’ai retiré l’ensemble mobile ainsi que son système d’arrêtoir.

 

Une vue sur l’interne. J’ai été surpris de voir que le percuteur (valve knocker) était en acier.

 

Sur la photo ci-dessous, j’ai remis en place l’arrêtoir de culasse.

 

Voici le canon externe.

 

Nous pouvons retirer l’ensemble canon interne/hop-up en le faisant coulisser vers l’arrière.

 

Contrairement à ce qui m’avait été dit à l’IWA, il ne s’agit pas d’un ensemble canon/joint gbbr mais bien du design KWA original… Dommage…

 

Le canon externe dispose en effet de nombreux usinages lui conférant un profil particulier.

 

Une cale en plastique empêche la bague de réglage de trop tourner.

 

La bague du bloc hop-up est en métal. Une fois la cale en plastique ôtée, si vous faite trop pivoter la bague lorsque l’ensemble est en dehors de la réplique, cela libère la bille d’appui.

 

Remarquez l’emplacement spécifique sur le joint.

 

Après avoir fait coulisser une bague en plastique et un joint torique, on peut libérer un circlip en acier.

 

On avance le bague de réglage et on peut accéder au joint.

 

Ce dernier est plutôt souple et dispose d’un bourrelet large. Pensez à le nettoyer pour ôter la graisse qui peut avoir été projetée à l’intérieur.

 

Le canon spécifique en laiton mesure 133mm pour un diamètre de 6.02mm.

 

L’extrémité du canon est taraudée. On peut donc y fixer des extensions disponible chez Vorsk.

 

Une fois le tout bien nettoyé et lubrifié, remontez le VMP-1 !

 

Voici en bonus comment démonter le nozzle pour le remplacer en cas de casse.

Il est en polymère renforcé mais on ne sait jamais…

 

Une pièce montée sur ressort est située à l’arrière de la culasse, elle permet de réinitialiser le marteau lors de la phase de recul et de ne pas se coincer lorsque l’ensemble mobile repart en avant.

 

Pour l’enlever, chassons cette goupille.

 

Deux goupilles fendues maintiennent le support de nozzle (ou bloc piston). ATTENTION : les goupilles ont une longueur différente, ne vous trompez pas en les remettant.

 

Le nozzle est maintenu en place sur son support via deux ressorts.

 

La tête de piston est en caoutchouc souple.

 

Petite astuce lors du remontage de l’ensemble, il faut que cette pièce soit dans cette configuration. Si elle dépasse, vous ne pourrez pas réassembler le VMP-1.

 

 

Il n’y a pas d’éclaté dans la boite.

 

 

-Chronographe Acetech AC6600BT.

-Green gas 130 PSI.

-Billes bio 0.20g Canik (Cybergun) et 0.25g ASG Open Blaster.

 

C’est une bonne surprise que le VMP-1 développe environ 334 FPS (environ 1 joule à la 0.20g) sur une moyenne de 10 tirs par 21°C.

La cadence de tir est très chouette, vous pourrez arroser vos camarades avec 20 billes par seconde mais le chargeur durera moins de 3 secondes !

J’ai pu tirer sans souci ma charge de bille avec une charge de gaz. Le recul est perceptible mais ne vous secouera pas la pulpe, l’ensemble mobile est très léger.

Sur mon exemplaire, le hop-up fait bien son travail et malgré les rafales de vent lors des tests de tir, j’ai pu toucher ma cible placée à 45 mètres sans trop peiner.

La queue de détente est souple mais on sent bien un petit mur avant le départ du coup.

Je vous laisse voir tout cela en vidéo :

 

 

Ce Vorsk VMP-1 est une bonne surprise ! Ils sont partis d’une plate-forme de MP9 KWA afin de nous proposer une petite SMG à gaz qui fonctionne plutôt bien.

Le choix des couleurs et la possibilité d’utiliser des chargeurs KWA, ajouté à une bonne modularité apportée par les multiples rails Picatinny et la possibilité d’installer un tube de crosse d’AR-15 rendent cette « réplique » très amusante à utiliser.

Le fun est décuplé une fois que l’on tire la queue de détente; ça claque sans avoir un recul massif, c’est réactif et si on s’amuse en petites rafales c’est très amusant.

J’ai été étonné de trouver quelques pièces internes en acier, c’est un bon point pour la durabilité, il faudra voir comment cela se comporte à moyen terme.

Les seules choses qui auraient pu être améliorées sont l’emploi d’un canon interne et d’un joint de GBB classique ainsi que d’organes de visée un peu plus hauts (je chipote !).

J’espère que cet article vous aidera à y voir un peu plus clair. N’ayant pas de MP9, je ne peux pas vous faire de photos de comparaison mais vous pourrez trouver cela sur Youtube.

A vous de jouer : racontez-nous vos aventures avec me VMP-1 sous cet article dans le module DISQ ou sur les commentaires de la vidéo Youtube !

 

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-Mécanique connue.

-Possibilité de monter un tube de crosse d’AR15.

-Modularité.

-Compatible avec les chargeurs de MP9 KWA.

-Très amusant à utiliser.

-Pièces internes en acier.

 

-Joint hop-up et canon non compatible GBB standard.

-Organes de visée d’origine trop bas.

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