Review WELL PRO WE 09K : AK12 2023

 

15 mai 2024.

Edité le 20 mai 2024.

 

Et voilà ! Encore une suggestion d’un abonné !

Mais pouvais-je vraiment passer à côté de cet AK12 modèle 2023 même s’il y avait le nom « WELL » à côté ?

Well Pro en vérité. Et en vérité je vous le dis, nous ne sommes pas sur la même qualité que le Well de base ! C’est à se demander si ça vient bien des mêmes personnes…

Mais attendez, je vous gâche déjà la conclusion là ! Je n’en dirai pas plus, même en présence de mon avocat ! Je vous propose de découvrir avec moi cette réplique quasiment full plastique, mais comme le disait la chanson, le plastique c’est fantastique, non ?

Bonne lecture !

 

Je vous invite avant tout à voir ou revoir la vidéo de déballage :

 

 

Il s’agit d’une réplique de l’AK12 modèle 2023.

 

 

La boite ne paye pas de mine, c’est un simple carton noir.

 

A l’intérieur, la réplique et ses accessoires sont bien protégés par de la mousse compacte.

On y trouve :

-La réplique de l’AK12/23. Majoritairement constituée de polymère renforcé à la fibre de verre, elle mesure entre 620 et 850 mm pour une masse de 2570 grammes.

-Un chargeur annoncé à 180 billes (BB).

-Une tige de nettoyage.

-Un sachet de billes.

-Un speedloader.

-Deux fiches de consignes de sécurité et de test.

 

 

 

Il s’agit donc d’une réplique de l’AK12 modèle 2023.

Quasiment tout est en polymère renforcé à la fibre de verre à part le canon externe, la fausse culasse, l’emprunt des gaz, le compensateur et le sélecteur de tir.

La prise en main est parfaite et on a enfin droit à un AK ambidextre !

 

Ce polymère fibré ressort un peu brillant à la photographie car la fibre de verre donne ici un aspect un peu granuleux et réfléchit la lumière de manière aléatoire.

Le marquage 6P70 (indice GRAU de l’ak12) et le calibre du vrai AK12 sont moulés dans le corps.

 

Le sélecteur de tir est ambidextre. C’est assez révolutionnaire sur un AK de série ^^

La palette de gauche est en alliage. On retrouve les marquages du sélecteur : PR pour sûreté, OD pour semi et AV pour full auto.

Chaque position est démarquée par un cran, nous verrons le système lors du démontage.

 

De l’autre côté, il y a également une palette reliée à une pièce qui ressemble à un levier de sélecteur d’AK classique mais sans le méplat permettant de l’actionner. Il permet en fait de fermer l’espace entre le capot supérieur et le corps de la réplique.

 

Une encoche sur le levier permet de bloquer le levier d’armement vers l’arrière pour régler le hop-up.

 

 

 

Le numéro de série est superficiellement gravé sous le pontet de l’AK12.

 

La crosse spécifique à l’AK12/23 est également en polymère renforcé. Elle reprend les bases de la crosse des AK12/20 mais un appui-joue ajustable y a été ajouté.

 

La plaque de couche est en caoutchouc. Elle est fixe.

 

Un loquet permet de déverrouiller la crosse afin d’en ajuster sa longueur sur 6 positions différentes. Elle se pousse de gauche à droite uniquement. ATTENTION : un abonné a eu un souci après seulement quelques manipulations du loquet, il est resté bloqué.

 

L’appui-joue est ici en position basse. Il permet de viser avec les organes mécaniques.

 

Là, il est en position haute, c’est plus confortable pour prendre une visée lorsqu’un optique est installé.

 

Un insert en acier permet de fixer un anneau de sangle détachable (quick detach-QD) des deux côtés de la crosse.

 

Le bouton de déverrouillage de la crosse, couleur alu, est en métal. Il faut appuyer dessus pour pouvoir replier la crosse.

 

Une palette maintient la crosse serrée contre le corps de l’AK. Le ressort est plutôt mou donc il suffit de déplier la crosse doucement pour qu’elle revienne en position.

On peut voir le système de changement de ressort rapide (Quick change-QC).

 

L’ensemble poignée pistolet/pontet est en polymère. Ce modèle a été mis en service sur les AK12/20.

Des stries permettent d’avoir une bonne prise en main. La poignée est relativement fine même si le moteur à l’intérieur est un modèle classique.

 

L’espace à l’intérieur du pontet est assez important pour que l’on puisse tirer avec des gants. La queue de détente est en alliage.

 

Une pièce en plastique vient englober le loquet d’éjection du chargeur. Elle permet d’éjecter le chargeur avec le pouce ou l’index. Il est adapté aux droitiers comme aux gauchers.

 

Une vue du puits de chargeur.

 

Marques sur le corps, position des faux rivets, tout y est ! Je suis très agréablement surpris…

 

La fausse culasse et le levier d’armement sont en métal.

 

Elle cache la molette de réglage du hop-up. Encore une bonne surprise : c’est un réglage par molette ! Chaque position est marquée d’un chiffre.

 

Contrairement aux AK de génération précédentes, il n’y a pas de pas de loquet de capot !

 

Pour le retirer, il faudra chasser cette goupille qui remplace le drapeau des AK-12 précédents. Nous verrons plus bas comment ôter le capot pour installer la batterie.

 

Le garde-main est un nouveau modèle. Il a été revu et repensé pour protéger le tireur de la chaleur du canon. Nous n’aurons pas ce problème ^^

Les rails Picatinny latéraux sont en métal.

 

Le garde-main dispose également d’un rail inférieur et un rail supérieur. Cela permet d’accessoiriser facilement la réplique.

 

L’avant de la réplique est constitué de métal. Que ce soit le tube d’emprunt des gaz, le bloc d’emprunt, le canon externe ou le compensateur.

 

Un anneau flottant permet de fixer une sangle.

 

Le compensateur est vissé sur le canon via un filetage de 14mm antihoraire (CCW).

 

Avant d’essayer de le dévisser, déposez cette petite vis sinon vous allez endommager le filetage du canon externe.

 

Et voilà, vous pouvez installer votre accessoire préféré !

 

 

 

Le guidon est équipé d’un cran réglable en hauteur (l’outil n’est pas fourni) protégé par deux oreilles.

 

La hausse est ajustable en hauteur et en dérive.

 

Pour régler la hauteur, appuyez sur la mire et faite tourner la molette de réglage.

 

La visée est efficace.

 

La hausse est démontable si jamais vous voulez utiliser un modèle différent ou placer un optique qui pourrait venir se bloquer dessus.

 

 

 

 

Le chargeur en polymère est un modèle « mid-cap » de 180 billes selon la fiche technique. Les chargeurs vendus à part sont des 120 billes (BB).

Son aspect est correct et il y a même les petites fenêtres en plastique transparent.

 

Ici, les marquages de calibre réel.

Le talon de chargeur est en tôle.

 

Un téton permet de pousser quasiment toutes les billes dans le bloc hop-up et d’éviter la perte de billes.

 

 

 

Commençons par l’installation de la batterie. Pour se faire, il faut déposer le capot supérieur en chassant la goupille avant (elle est prisonnière).

On tire ensuite le capot légèrement vers l’arrière et le haut.

 

Il est maintenu en place par deux tétons en métal.

 

Ces tétons viennent se prendre sur des crochets qui font partie du corps.

 

Un rail Picatinny permet d’installer vos optiques préférés.

 

La prise T-DEANS large.

L’espace prévu pour la batterie permet d’utiliser des modèles bâton (stick).

 

Le changement de ressort s’effectue en quelques secondes seulement grâce au profil du corps et à la présence d’un système de changement rapide (QC).

Dévissez la grosse vis de maintien du guide de ressort…

 

… et sortez le guide et le ressort en poussant et tournant à l’aide d’un tournevis large.

 

Le guide de ressort est monté sur butée à billes. Tout est en métal.

 

Otons à présent la fausse culasse.

 

Cela permet ici d’avoir une meilleure vue sur le bloc hop-up.

 

Pour défaire l’ensemble poignée/pontet, il faut dévisser la vis du grip.

 

Puis une longue vis au niveau du loquet d’éjection de chargeur.

 

Ici nous pouvons voir le loquet en acier.

 

Pour sortir la gearbox, nous allons devoir ôter les sélecteurs de tir.

Ils sont maintenus en place par des vis 6 pans.

 

Enlevons cette pièce également. Notez la présence de graisse PTFE.

 

Au tour du côté gauche désormais. C’est le côté auquel il faudra prêter le plus d’attention car il y a des billes et des ressorts derrière tout ça !

 

Désolidarisez le hop-up de la gearbox en retirant cette vis.

 

On peut alors pousser le bloc vers l’avant pour dégager le nozzle et retirer la gearbox du corps de la réplique.

 

Je vous le disais il y a quelques lignes, le sélecteur de tir côté gauche est monté sur une came qui dispose de six petites encoches.

Deux petites billes assurent la bonne tenue de la sélection de tir. Elles prennent place sur de minuscules ressorts. ATTENTION à ne rien perdre.

 

Ici nous pouvons voir la fixation du bloc hop-up sur son support. Les vis ont été un peu trop serrées et ont écarté les pattes…

 

N’espérez pas faire coulisser le bloc pour sortir le canon interne sinon vous allez tout plier…

 

Pour changer le joint et/ou canon, il faut préalablement chasser ces deux goupilles. ATTENTION : celle du haut se chasse de la gauche vers la droite.

 

On peut alors sortir tout l’avant et accéder à l’ensemble canon/hop-up.

 

Une fois tout sorti, le corps est assez souple. Il n’est pas trop chargé en fibre, ce qui le rend beaucoup moins cassant qu’un ensemble en alliage.

 

Voici le bloc hop-up. Enfin des blocs avec une molette de réglage à la place des tirettes Marui ! Copier c’est bien, innover, c’est mieux !

 

Déposons le canon et le joint.

 

Une sorte de loquet est présent dans le bloc hop-up. Il est monté sur un ressort.

 

Ici j’ai pointé la pièce d’appui, elle est carrée et plate.

 

Le canon en laiton mesure 360mm pour un diamètre intérieur de 6.04 mm.

 

Et voilà ! Attaquons-nous à la gearbox.

 

Il s’agit d’une gearbox V3 modifiée pour que le sélecteur soit ambidextre.

 

Ici les petits interrupteurs de sélection de mode de tir montés sur l’ETU.

 

Enlever ou détruire cet autocollant révoque la garantie…

 

Ici avec la came du sélecteur qui vient actionner le selector plate du côté droit.

 

Là, les deux cames de sélecteur.

 

Malgré la présence de l’ETU, il y a une sécurité physique que je vous ai surligné en rouge. Elle bloque la queue de détente.

 

Et là je peux tirer.

 

La cage moteur est tronquée pour pouvoir installer des poignées un peu plus fines qu’habituellement.

Le moteur est de type indéterminé …

 

Retirons ensuite la plaque supérieure, attention à ne pas endommager l’isolation des câbles.

 

Le cache de protection est également différent des AK d’autres marques. Il englobe la queue de détente, c’est plutôt bien pensé.

 

Dévissons les vis de carter de la gearbox.

 

Tadaaaa ! Lors de l’ouverture ne vous inquiétez pas, le selector plate gauche possède une patte de liaison qui traverse la gearbox, ce n’est pas cassé !

 

Il semblerait que cette pièce ne soit là que pour imprimer une petite pression sur le PCB de l’ETU. Si vous avez d’autres pistes je suis preneur…

 

Je suis allé de surprise en surprise avec cette réplique Well Pro ! Le calage des engrenages était plutôt bon et l’étanchéité parfaite !

 

Retirons la partie pneumatique.

 

Le piston en polymère est équipé d’une crémaillère de 14 dents en acier.

La tête de piston ventilée semble assez simple avec ses 4 trous mais elle est tout de même montée sur une butée à billes.

 

La tête de cylindre est également en plastique. Un guide de nozzle en laiton y est intégré.

 

Le cylindre est percé afin que le volume d’air soit en adéquation avec la taille du canon interne.

 

Le tappet plate est lui aussi en plastique. Remarquez son profil adapté pour que l’axe du sector gear ne soit pas un obstacle.

 

Le sector gear est muni d’un retardateur (delayer) qui permet au nozzle de reculer un peu en avance et se fermer en retard pour permettre aux billes de bien remonter en cas de forte cadence de tir.

 

Le nozzle en plastique est équipé d’un joint torique interne. Il mesure environ 19.87 mm de long.

 

Les engrenages sont montés sur des paliers de 8mm en métal. Remarquez la lubrification maitrisée. Il s’agit de ne pas mettre trop de graisse car la position de la queue de détente est détectée par un capteur optique.

 

Le set d’engrenages 18:1 est composé d’acier fritté. Merci à Benjamin qui m’a transmis une photo de son sector gear dont l’axe a cassé avant même qu’il ait pu jouer avec. C’est malheureux mais cela peut arriver, espérons que ce ne soit pas une constante sur ces d’engrenages …

 

Ici le capteur de détection de cycle est actionné lors du passage de la came du sector gear.

 

L’ETU est le cœur du système. Il détecte la position du sector gear et du sélecteur de tir avec des capteurs physiques et la position de la queue de détente avec un capteur optique.

La programmation des 3 fonctions se fera également via la queue de détente, je vous laisse retrouver ça dans ma vidéo !

 

 

Au final, l’interne est plutôt bon pour le prix de la réplique. Je n’ai rien à y ajouter tant que ça ne casse pas…

 

 

Il n’y a pas d’éclaté dans la boite.

 

 

-Chronographe Acetech AC6600BT.

-Batterie LiPo 11.1V 1300mAh 25C

-Billes bio 0.20g Canik (Cybergun) et 0.28 bio Lancer Tactical.

 

Comme je l’avais demandé, mon exemplaire sort 1 joule, parfait pour aller jouer partout en France en semi comme en full.

Si j’ai besoin de plus ou de moins, le système de changement de ressort rapide me permet d’ajuster l’énergie en quelques secondes.

La cadence de tir est à 15 billes par seconde avec ma batterie LiPo11.1V 1300 mAh 25C, c’est largement suffisant pour faire baisser les têtes.

La réactivité est plutôt bonne et pourra encore être optimisée via le réglage de pre-cocking de l’ETU. Inutile de changer le moteur si vous jouez « normalement ». Pour les fanas de semi abusé, vous pourrez utiliser le mode « binary trigger ».

Le hop-up semble bien fonctionner mais je pense qu’il faudra investir dans un joint de meilleure qualité si vous souhaitez obtenir de meilleures trajectoires. J’ai cependant pu toucher ma cible à 45 mètres sans trop peiner.

Le fait que l’appui soit plat permet d’utiliser des joints type Maple Leaf et autres joints type R-hop, flat hop et j’en passe.  J’ai opté pour un Begadi Fly 50°.

 

Je vous laisse revoir tout cela en vidéo :

 

 

Et bien, quelle bonne surprise !

Si j’étais passé à côté de leur série de PP19 qui ne me plait pas trop esthétiquement sans trop de regrets, je m’en serais voulu de passer à côté de cet AK12/23 WELL PRO !

Oui, c’est une construction en polymère, mais les pièces critiques sont en métal. Cela fera plaisir à ceux qui en ont assez de trimballer des AK qui font 4 kilos et plus sur le terrain.

Le rapport qualité/prix est excellent. On a ici toutes les fonctions que l’on peut attendre d’un AEG en 2024 : changement de ressort VRAIMENT rapide, ETU programmable, bonne qualité de construction et performances satisfaisantes en sortie de boite.

La gearbox est également de bonne qualité, l’interne est étanche et les engrenages sont plutôt bien calés d’origine. On a en plus un bloc hop-up dont le réglage s’effectue via une molette et des contrôles ambidextres ! De plus, la réplique dispose de nombreux rails permettant de bien l’accessoiriser.

La plupart des chargeurs d’AK du marché semble en plus être compatibles avec ce WELL PRO 09K et les chargeurs de la marque sont à moins de 10€ à l’heure où j’écris ces lignes.

Certes, le joint de hop-up n’est pas terrible mais c’est un upgrade peu onéreux.

La seule question en suspens concerne la fiabilité et la capacité des éléments en plastique à résister aux parties d’airsoft successives, nous verrons cela sur le moyen et long terme. Je ne manquerai pas de vous tenir au courant en mettant cet article à jour.

Comme vous avez pu le voir, un utilisateur a eu une casse sur un sector gear, ce n’est pas normal sur une réplique qui sort de boite et développe moins d’un joule mais une pièce défectueuse peut toujours arriver. A surveiller donc…

Pour ma part, cet AK12 figure désormais dans ma collection, car si le premier exemplaire sera gagné par un de mes tipeurs, j’en ai commandé un second pour mon usage personnel…

J’espère que cette review vous aidera à déterminer si le WE09K Well Pro est digne de figurer à votre collection. N’hésitez pas à réagir via le module DISQS situé en bas de page.

 

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Merci à tous ceux qui soutiennent mon travail d’une manière ou d’une autre.

 

 

-Bonne réplique d’AK12/23.

-Bon rapport qualité/prix.

-Changement de ressort rapide.

-ETU programmable.

-Bonne compatibilité avec les chargeurs d’autres marques.

-Jouable en sortie de boite.

-Bloc hop-up à molette.

 

-Joint de hop-up perfectible.

-Quid de la résistance de la réplique sur le long terme (plastique, engrenages…).

 

Une réponse à “Review WELL PRO WE 09K : AK12 2023”

  1. […] Il y a quelques semaines je vous ai présenté l’AK12/2023 Well Pro. […]